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Le jeu subtil autour de Jenson Button

Confortablement installé dans son bureau de Londres de The Sports Partnership, le duo James Williamson et Richard Goddard jubile. La Scuderia Ferrari aurait inscrit les noms de Jenson Button et Paul Di Resta pour succéder à Felipe Massa dans les prochains mois. La situation à Maranello est complexe. Le cas du pilote brésilien fait l’objet de discussions de plus en plus importantes et l’idée de le prolonger pour 2013, à moindre coût,  est tout autant l’objet de débats. Après avoir échoué dans sa conquête de séduction auprès de Mark Webber, la liste de la Scuderia Ferrari est une liste en deux temps.

Premièrement le nom de Jenson Button peut étonner. Le champion du monde 2009 a signé un contrat de trois ans avec McLaren l’an dernier. Sauf qu’en réalité le pilote sera disponible fin 2013, l’année 2014 est une option. Idem pour Hulkenberg qui dispose d’un accord de deux années avec Force India. Enfin, Paul di Resta dispose d’une troisième année contractuelle en option pour le compte de l’équipe indienne. Cette prolongation pour 2013 ne se fera pas sans une augmentation substantielle de son salaire, déjà relativement bas par rapport à ses performances.  La demande initiale est d’un million d’euro. Jusqu’à présent Vijay Mallya refusait d’entendre une telle demande, ce qui a provoqué la séparation entre le jeune pilote écossais et Anthony Hamilton.  La short list de la Scuderia est donc en réalité une liste pour 2014 concernant la priorité et ensuite 2013 pour les autres noms moins prestigieux il faut l’avouer. Ce qui confirmerait ainsi la prolongation avenir de Felipe Massa dans l’équipe pour une année.

L’an dernier, Martin Whitmarsh avait prolongé le contrat de Jenson Button de peur que Ferrari, qui était déjà en contact avec le pilote anglais, ne lui chipe son champion du monde. L’accord McLaren – Button comprend l’idée de rester dans l’équipe de Woking au-delà de sa carrière de pilote. Une idée séduisante, mais résistera t’elle à la puissance marketing de Banco Santander ? Rien n’est moins sur. En effet, l’établissement dirigé par Emilio Botin souhaite de plus en plus valoriser son retour sur investissement en Formule 1. L’accord avec McLaren ayant été prolongé de quelques années, mais en échange d’un impact moindre par rapport à un passé récent. L’intégralité du sponsoring et de la puissance marketing dans la discipline est concentrée sur Ferrari. Sauf qu’il y a un hic important. Depuis 2010, plusieurs études de marchés arrivent sur les bureaux marketing de la banque espagnole et indique que le duo Hamilton – Button éclipse le duo Alonso – Massa en terme de notoriété. La morosité ambiante paralyse le marketing de Santander. Le choix est donc de viser Button aux côtés de Fernando Alonso afin d’équilibrer la donne. Espagne et Angleterre, les deux principales bases européennes de Banco Santander seraient réunit.

Pour cela, Banco Santander et Ferrari font leur compte. Le prochain contrat de Fernando Alonso sera moins important (25 millions d’euros brut) et une prolongation de Felipe Massa à 6 millions d’euros au lieu de 10 aujourd’hui permettrait de faire des économies. Car, actuellement, Jenson Button est payé 16 millions d’euros par McLaren et n’acceptera vraisemblablement pas moins pour quitter Woking à l’horizon 2014.

Mais, comment séduire et être sur que Button pose ses valises à Maranello d’ici 18 mois ? Simplement via un précontrat. Le système est connu chez Ferrari, car déjà utilisé avec succès auprès de Raikkonen et Alonso par le passé, mais également pour Robert Kubica depuis 2010. Dans cette situation de quasi détresse de la Scuderia, Richard Goddard a beau jeu de demander 3 ou 4 millions d’euros d’acompte en 2013 à une équipe Italienne qui souhaite un duo fort pour l’avenir. Une manière aussi de faire pression sur McLaren, car cette avance sera remboursable en cas de volte face.

Ce qui explique la prolongation cruciale de Lewis Hamilton chez McLaren actuellement. Avec un sponsoring principal (Vodafone en partance) et une motorisation flou au-delà de 2015, l’avenir au-delà de 2013 n’est pas garanti pour Jenson Button, il faut qu’il le soit pour le champion du monde 2008. La pression devient importante à Woking.  Il est intéressant de constater qu’Hamilton milite pour le retour de son copain Heikki Kovalainen dans une grande équipe. Le signe est désormais clair. Banco Santander a probablement résolu ses problèmes d’investissements à double visage (Ferrari – McLaren) en privilégiant l’équipe italienne, tout en prenant le meilleur de l’équipe anglaise (Jenson Button) pour valoriser son image de marque en Europe.

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Les questions de l’affaire Vettel – Ferrari en 2014

Le transfert de Sébastian Vettel chez Ferrari en 2014 est probable, en fonction de certaines circonstances favorables bien entendu. En réalité c’est une affaire globale qu’il faut regarder, pas juste un bout de bruit.

Le contrat de Sébastian Vettel avec Red Bull Racing évolue jusqu’en 2014. Le pilote allemand pourra quitter l’équipe autrichienne si l’équipe ne termine pas dans le top 3 du championnat du monde constructeur et si l’allemand n’a pas inscrit deux victoires dans l’année. De son côté, Fernando Alonso a prolongé l’an dernier son contrat avec Ferrari jusqu’en 2016, mais en réalité c’est jusqu’en 2014, puisque les deux autres saisons étant des options. Pour favoriser cette prolongation, Ferrari a prolongé le contrat de sponsoring de Marlboro d’un côté et de Banco Santander de l’autre.

C’est de dernier qu’il faudra observer de près avec la crise ibérique dans le secteur des banques. Banco Santander parait solide, mais un scandale ou une dérive dans ce secteur activité est possible et déstabilisera tout l’ensemble. Déjà, l’établissement a baissé son investissement de 50 à 30 millions à partir de l’an prochain avec Ferrari. Mais, si la crise s’accentue et qu’aucune solution n’est trouvée en Espagne, le secteur du sponsoring sera fortement compromis, laissant Fernando Alonso sans appuis. Car, soyons clair, Banco Santander est très influente dans la Scuderia et il n’est pas faux de dire qu’une large partie du marketing est désormais sous la coupe de la banque ibérique. Le soutien est de poids et la perte importante en cas de mauvais scénario.

L’introduction de Vettel chez Ferrari sera définitivement comprise, si Ferrari ne prolonge Felipe Massa que d’une saison, ou alors embauche un autre pilote aux côtés d’Alonso en 2013. Enfin, comme souvent ses derniers temps, il faut faire attention. Il n’est pas impossible que Sébastian Vettel ait signé un précontrat avec Ferrari (une méthode courante pour la Scuderia), comme cela avait été le cas avec Fernando Alonso en 2008. Donc ce qui pourrait signifier que l’allemand viendra chez Ferrari en 2015 ou 2016, à partir de 2014. Une nuance. A moins que toute cette histoire n’est qu’une manière de mettre la pression sur Red Bull Racing.

En effet, isolé sur le terrain des accords de restrictions des coûts (RRA), Red Bull Racing est aussi dans le collimateur de la FIA sur les dernières mises à jours de sa RB8. Les récents double refus du package by Adrian Newey de la monoplace 2012 jettent un trouble. Une première fois au GP de Monaco sur les fameux trous du plancher, ensuite au GP du Canada, sur demande de McLaren pour clarifier l’histoire des perforations dans le moyeu arrière des roues. Pour le GP d’Europe c’est une sorte de design de double diffuseur qui fera polémique. Mais étant donné que la Scuderia Toro Rosso avait présenté un dessin équivalent en 2010 sans que la FIA ne dise rien. Ne parlons pas de cette suspension inclinée de 5°C à l’arrière…L’espoir pour Adrian Newey est permis. Reste que ses refus de la Fédération font échos à la récente alliance FOTA – FIA sur le domaine du RRA. Une coïncidence assez troublante qui pourrait surtout perturber la belle triple entente Horner – Newey – Vettel pour l’avenir.

Si la FIA met des bâtons dans les roues de RBR en 2012 et en 2013, afin de lui mettre la pression et d’accepter les mesures du RRA. Si l’équipe autrichienne refuse de se soumettre, cela rendra l’affaire compliquée. A moins…A moins que Red Bull engage un plan de retrait en 2014 de son équipe, ce qui expliquerait la résistance dans un premier temps, et ensuite que tous les contrats de l’usine de Milton Keynes expirent en 2014, sans avoir de volonté de poursuivre, pour le moment.  Ce qui expliquerait certaines choses.

Autre détail, il avait été un temps question que Red Bull (avant son rachat de Jaguar en 2005), sponsorise la Scuderia Ferrari. Vettel à Maranello, Red Bull à la place de Banco Santander, soit la fin de Red Bull Racing vendu avec les honneurs à la manière d’une équipe Benetton et une équipe Toro Rosso présentée comme équipe bis via une double alliance avec Ferrari. Le scénario est tous droit sorti de mon esprit. Probablement fantasque, mais finalement pas impossible dans les faits. En signant les Accords Concordes, Red Bull a valorisé son équipe, surfant sur ses deux titres de champion du monde 2010 et 2011. Le prochain repreneur se retrouvera dans de bonnes conditions économiques. De plus sur le terrain de la voiture cliente, Ferrari et RBR sont d’un avis favorable. Un repreneur à la Genii Capital permettrait de garder le moteur Renault jusqu’en 2016 et même plus intéressant de garder à moindre frais le nom Red Bull Racing. Ce qui serait un joli coup marketing.

Quid alors de Fernando Alonso dans cette histoire ? L’espagnol a indiqué qu’il souhaitait finir sa carrière chez Ferrari, mais nous savons tous que cela ne signifie rien. Sa volonté d’être en Formule 1 jusqu’en 2020 est un indice à suivre. Acceptera-t-il la cohabitation avec Vettel en 2014 ? La structure de l’équipe italienne ne le permet pas. Ce qui signifie qu’à partir de cette année-là, il y aura un échange entre les deux pilotes. Alonso pourra rebondir dans une autre équipe sans problème. Retourner à Enstone, signé à Woking pour remplacer Hamilton par exemple.

Tiens Hamilton, son cas sera intéressant dans le marché des transferts et surtout la durée de son nouvel accord. S’il expire fin 2014 (c’est-à-dire qu’il ne renouvelle que de deux ans), cela ressemblera à un grand jeu de chaise musicale pour l’avenir.

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La dérive financière du prochain moteur V6 2014

Le moteur 2014 V6 1600cm3 continu d’offrir de plus en plus d’inquiétude dans le paddock. La dérive des coûts ne permettra pas de respecter les objectifs de réduction des coûts. Au point que les équipes de la FOTA en arrive à faire un plan Marshall des moteurs F1 pour tenter de réduire les effets d’inquiétude.

Actuellement le moteur V8 a un coût de location entre 6,5 millions d’euros pour un Cosworth et 8 millions d’euros pour un Ferrari, Renault ou Mercedes. Ajoutons entre 1 et 5 millions d’euros par année pour le système de récupération d’énergie cinétique, KERS et nous avons un ensemble bloc moteur – KERS coûtant sur le marché actuellement entre 7,5 millions d’euros et 13 millions d’euros par année. Un coût relativement maitrisé.

Avec l’introduction du prochain V6, la dérive sera plus importante encore. Rapidement la FOTA a tenté de mettre un prix de location unique de 15 millions d’euros, en vain. Selon plusieurs échos, le prochain moteur coûtera environ 16 à 18 millions d’euros par année. Nous avons entendu que le Cosworth dépassait même les 20 millions d’euros, dans sa pré étude moteur. Ajoutons le KERS qui lui sera plus puissant et donc plus coûteux et l’ensemble d’un bloc moteur – KERS pour 2014 reviendrait à débourser jusqu’à 25 à 30 millions d’euros par année. Le double d’aujourd’hui. La situation a permis à certaine petite équipes de mettre la pression sur les constructeurs depuis le GP d’Espagne.

Une des raisons de la dérive des coûts est le passage du 4cyl au V6. Au départ ce moteur, voulu par le Président de la FIA, Jean Todt, devait être un 4cyl, mais la pression de Ferrari et Mercedes d’en faire un bloc V6, plus en adéquation avec leurs images aurait coûté beaucoup d’argent. Jean François Caubet, responsable de Renault Sport estime à 15 millions d’euros rien que pour ce changement dans les études. Allant même jusqu’à dire que près de 50 millions d’euros ont été jeté par les fenêtres depuis 18 mois. Certain estime que ce moteur V6 coûtera au total près de 150 à 200 millions d’euros au total. Une somme probablement exagéré, mais la réalité ne doit pas être éloignée.

Toutefois, une chose est désormais acquise. Le moteur V6 sera introduit en 2014 et pas reporté en 2015 et 2016. Reste à trouver une solution sur le financement par les équipes clientes de ses moteurs.

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La guerre secrète FIA – Ecclestone sur les Accords Concordes 2013 – 2020

La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a nommé récemment la banque d’affaire Lazard comme conseiller sur le dossier de l’introduction en bourse de la Formule 1 à Singapour. L’objectif, trouver un moyen d’obtenir plus d’argent.

Cette information est importante car elle résulte de la longue bataille entre Jean Todt et Bernie Ecclestone dans les coulisses de la Formule 1. Depuis l’avènement du français à la tête de la FIA fin 2009, l’argentier de la Formule 1 n’a cessé de provoquer et passer outre les pouvoirs de la Fédération. L’exemple du moteur V6 1600cm3 en Juin dernier est le plus spectaculaire de cette lutte. Le Conseil Mondial de la F1 a validé par deux fois le projet du 4cyl initié par Todt. Toutefois, la Commissions F1 a pris la décision de miser sur un V6. Une humiliation.

Aujourd’hui, c’est au tour de Jean Todt de revenir dans la course avec cet accord avec Lazard. L’objectif est de remiser l’accord signé en 2001 pour obtenir, pour une durée de 100 ans, les droits de la Formule 1 pour la modique somme de 360 millions d’euros environ. Entre 1995 et 2009, la FIA touchait environ 7 millions d’euros annuellement de la Formula One Management. Mais, depuis 2010 et l’introduction de l’accord 2001, la FIA ne s’y retrouve plus. L’argent des droits de 100 ans a été remis à l’Institut FIA, tandis qu’il existe un accord parallèle valable jusqu’en 2016, permettant à la Fédération de toucher environ 6,5 millions d’euros par année. Ce qui représente 75% du budget du régulateur.

Sur la demande de la FIA, une augmentation significative aurait été demandée au fond CVC Capital, qui aurait refusé le compromis de la Fédération. Un des derniers ressorts pour Jean Todt est de menacer de ne pas signer les prochains Accords Concordes 2013 – 2020. Ce qui explique l’ombre du programme GP1, piloté par Flavio Briatore avec le consentement de Bernie Ecclestone.

Selon SkyNews, l’affrontement entre la FIA et Bernie Ecclestone – CVC Capital en marge de l’introduction en bourse de la Formule 1 à Singapour ajoute une dimension très importante dans l’histoire de la discipline. Peut-être même le plus important.

A force de luttes secrètes entre les deux hommes depuis 2010 sur le sujet du financement de la FIA, il y aura une des deux parties qui sera sacrifiée. Les équipes de Paris souhaitent intervenir maintenant pour profiter de la mise en place de l’introduction en bourse de la Formule 1 pour obtenir gain de cause.

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Sortie du BUSINESS / book 2012

Le Business / book GP entre dans sa troisième année de publication en 2012. D’un format Lettre Américaine d’environ 150 pages, l’ouvrage est destiné à devenir un choix de référence.

Remplie d’informations sur la Formule 1, le Business / book GP analyse la saison précédente en détail et affiche des données économiques de références et affiche des données et analyses importantes sur la saison à venir. Tous les chiffres et statistiques nécessaires pour comprendre les affaires sont inclues dans la publication citée par plusieurs médias dans le monde.

Sont également inclus dans le livre : Un répertoire complet de toutes les équipes, avec leurs évaluations financières, les salaires pilotes, les circuits, la télévision et sites Internet. Fournissant ainsi une base de données économique sans précédent pour la Formule 1.

En plus, dans l’édition 2012, trois prédictions économiques basé sur la théorie du cygne noir. L’an dernier la prédiction était une introduction en bourse de la Formule 1, elle se confirme en 2012 voir au plus tard en 2013.

C’est un livre extraordinaire mis en place par une équipe extraordinaire d’auteurs et de statisticiens. Simplement, il n’y a rien de semblable nulle part ailleurs en France, pour n’importe quel autre sport.

L’édition 2012 est en couleur et fixera son prix à 39.2 euros (HT), au lieu de 49 euros (HT), sur une période de 30 jours. La version PDF est disponible pour 20 euros. Je vous invite a découvrir la disponibilité de l’édition PDF en cliquant ici et la disponibilité de l’édition papier par ici

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F1 – Desperate Lotus Group

Communiqué du désespoir. Hier, sur son blog officiel, le constructeur Lotus fait le point sur les rumeurs de cette semaine. Toutefois, c’est surtout la rumeur 4 qui est intéressante.

« Les droits d’images et de commercialisation et activité ultérieurs de Group Lotus ne sont pas affectées par le nouvel accord au moins jusqu’en 2017. Parallèlement à l’image de marque qui continue et le statut de partenaire titre, le Group Lotus est également titulaire principal et exclusif pour toutes les marchandises Lotus F1 Team. » Indique le communiqué.

Mais c’est surtout cette partie qui est intéressante : « Le nouvel accord a été conclu à la suite de la disposition d’un prêt de 30 millions de £, qui est remboursable dans les trois ans, que le propriétaire de Group Lotus, Proton a accordé au propriétaire de l’équipe, Genii Capital. Afin de garantir le prêt Genii a accordé 100% des actifs de l’équipe F1 en garantie, donc les installations, machines, voitures d’expositions, ordinateurs et le siège de l’équipe Lotus F1 Team. »

La réalité est différente selon nos informations. Le prêt indiqué n’est pas un prêt envers Genii Capital, mais envers l’équipe Lotus F1 Team (comme Tomorrownewsf1.com l’avait indiqué ici), de plus, le constructeur n’héritera que de l’usine et pas de l’équipe F1 (Droit FOM, propriété intellectuelle et même personnel de l’équipe). Donc en gros une coquille vide ayant juste la valeur de la pierre. En échange de ce transfert du prêt SNORAS à Proton, le constructeur acceptait que sa filiale Lotus n’obtienne plus l’option de 50% du capital du team d’Enstone.

Toutefois, un autre détail est important : « En outre Proton conserve les droits d’achat de 10% de l’équipe F1. Une autre option de 10% sera activé si l’équipe fait défaut dans son obligation de prêt envers Proton »

Contradiction donc, le prêt est bien envers l’équipe et non Genii Capital comme indiqué plus haut. D’après nos informations l’option de 10% n’est pas du ressort de Proton, mais de Lotus Group. Ce qui est une nuance importante dans la situation d’aujourd’hui. Avec la question : Alors pourquoi Lotus Group n’active pas l’option ? La réponse : manque d’argent…

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F1 – Les dessous du prêt Proton envers Lotus F1 Team

Après plusieurs semaines la solution a été trouvée. L’équipe Lotus utilisera le nom de Lotus pour son équipe jusq’en 2017, en échange du manquement financier. De plus, Lotus Group aura le droit d’utiliser l’image de l’équipe à des fins marketings. Chose qu’elle faisait déjà, au grand dam d’Enstone. Tous les projets Lotus Group dans le sport présentaient le code couleur du team F1.

Le 3 Février 2012, l’équipe a obtenu de Proton l’équivalent de 43 millions d’euros de prêt avec option sur hypothèque sur l’usine d’Enstone, selon la première lecture. Ce qui signifie que si Genii Capital devait manquer son remboursement, ce n’est pas 50% de l’équipe que Proton pouvait hériter, mais 100%. Cette somme, répartie en trois tranches a été le fruit d’un accord entre les deux parties. Mais, la réalité est bien différente.

Selon nos informations, cette somme n’est pas un prêt et il n’y a pas d’option directe de rachat.  Proton ne le souhaite pas. En réalité, le constructeur malaisien a repris le prêt d’AB SNORAS, l’établissement bancaire lituanien. Ce dernier, sous la coupe d’un démantèlement n’est plus une place financière sûre pour ce type d’accord. Pour rappel, le prêt s’établissait sur une base de 20,5 millions d’euros (a rembourser d’ici décembre 2011), plus une ligne de crédit de 20 millions d’euros environ.

L’an dernier, Lotus Group n’a pas honoré l’intégralité de son contrat. 17 millions d’euros, sur 30. Depuis ? Plus rien. Une situation instable entre Proton et Genii Capital. D’autant que la signature de contrat de sponsoring entre Lotus et le fond luxembourgeois, n’oblige pas la tutelle du constructeur national pour combler le manque financier.

C’est pourquoi, le constructeur malaisien a accepté de reprendre ce qu’AB SNORAS avait accordé durant l’été 2010. Perusahaan Otomobil Nasional Sdn Bhd autorise une ligne de crédit de 43 millions d’euros à l’équipe de Formule 1, jusqu’en 2017. Avec des facilités très légères et principalement au bénéfice du propriétaire du team d’Enstone. Selon nos sources, les possibilités de reprise en cas de défaut sont très faibles.

En effet, le nouveau propriétaire de Proton Holding, le conglomérat malaisien DRB-Hicom, ne souhaite pas hériter de l’équipe F1. Actionnaire à hauteur de 42.7% environ depuis Janvier, il a validé cette ligne de crédit assez rapidement. La stratégie actuelle est de limiter la dette du petit constructeur anglais. D’autant que selon plusieurs sources récentes, certaines banques prêteuses du projet de Dany Bahar, refusent de confirmer leurs engagements et considèrent le projet comme non viable. Une situation économique très instable qui nécessiterait une injection d’argent frais compris entre 150 et 300 millions d’euros environ.

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F1 – Les plus gros flops de l’histoire de la Scuderia Ferrari

La F1 de Kimi Raikkonen à son epoque Ferrari

Depuis 1950, la Scuderia Ferrari est présente dans le championnat du monde de F1. Un total de 103 pilotes ont disposé d’un volant issu de l’usine de Maranello. Tous ces pilotes, durant l’histoire, n’ont pas, bien sûr, pas connu les même succès. Certaines constituent même des flops, parfois retentissants, surtout sur les 35 dernières années. En fonction de leurs salaires, du nombre de Grand Prix qu’ils ont réalisés pour l’équipe et du rendement de victoire sur la période, Sportune a réalisé un classement détonnant et inédit. Le calcul a été réalisé en dollars, en prenant compte de l’inflation par rapport à 2012.

Découvrir la suite de l’article de Sportune.fr en cliquant ici

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