J’arrête Facebook, retour aux sources pour 2025

Goodbye Facebook

Malgré les signalements, malgré les doubles identifications, mon nom apparaissant clairement sur la page, tout cela Meta/Facebook s’en fiche. Donc le coup a été rude. Je vous invite à vous désabonner en masse. Comme cela, l’usurpateur aura un désintérêt. Car plus vous regardez ses vidéos, plus il gagne d’argent, car il a activé la monétisation de la page. Chose que j’avais refusé de faire, après un test de trois mois, proposé par Meta en septembre.

Le coup a été rude, et à quelques jours du début de saison, je me suis senti désarmé. La signalisation de la page, deux semaines auparavant a ouvert la boite de pandore : Est-ce que cela vaut le coup de se faire du mauvais sang ? en réalité je bosse pour une plate-forme. Vous étiez plus de 1000 actifs tout les jours, le travail depuis 18 mois avait été positif. J’en étais super content. Mais aujourd’hui ? j’ai des doutes.

La semaine dernière je songeais à tout arrêter. Arrêter cette folie et puis je me suis rendu compte que non. Alors oui j’ai pensé à réactiver ma page Linkedin, mais qui va sur ces pages ? j’ai aussi songé ouvrir une page alternative à mon nom sur Facebook. Dimanche je l’ai activé. Puis après une heure, je l’ai mis en veille. Car en réalité c’est quoi ? fuir le fond du problème.

Depuis 20 ans j’apporte du contexte, dans un univers éclaté ou c’est l’algorithme qui donne le contexte. Une déclaration, une rumeur a de la valeur, car elle vous fait entrer dans un espace conversationnel, alors que j’ai toujours été un espace informationnel. Mais, aujourd’hui tout est mélangé et distinguer le vrai du faux est devenu fatiguant.

J’ai crée le Business Book GP et Tomorrownewsf1 pour donner du contexte. Devenir un tiers de confiance et j’ai essayé de travailler cette confiance en vous donnant des clés d’accompagnements, pour aller au-delà du divertissement de l’information qui est la destinée de la F1 depuis quelques temps. Polarisant l’ambiance même. Je reste nostalgique de l’époque des magazines, des articles de Renaud de Laborderie, Jean Louis Moncet, Stéphane Samson etc.. Ce made in France qui faisait tant la fierté de mes lectures passées. Car, lorsque je vois un média hollandais, qui n’a jamais été une référence en matière d’information économique, lancer une liste de salaire et être cité comme « un spécialiste du genre » (en mettant naturellement Verstappen en tête de sa liste), je me suis rendu compte aussi d’une deuxième chose : En plus de l’aspect conversationnel de l’information (perdant de la valeur dans la passe d’échange), un média ne peut plus estimer que lorsqu’il diffuse une information, le lecteur, (vous), êtes automatiquement confiant. C’est un processus réinventé. Je reste un média indépendant, français, qui n’a pas d’intérêts. Je l’ai toujours été et j’ai décidé depuis un moment déjà, à vous accompagner en apportant du contexte dans les contenus gratuits et vous initier dans les contenus payants (le livre annuel par exemple et même les romans).

Alors non, je ne relancerais pas une page facebook. Tant pis. Meta m’a bien dégouté. De plus Facebook représentait 8% de l’audience, trop peux. Alors que 85% proviens toujours de Google et j’ai négligé cela pendant 2 ans. Ainsi je vais rester dans mon univers informationnel et non plus conversationnel. Je vais continuer à vous donner des clés de lecture. Du contexte et toujours du contexte. Par écris (les sites Tomorrownewsf1.com, BusinessBookGP.com et newsletter Poursuits), par audio (Tomorrownewsf1 et Aeon), et peut-être en vidéo sur Youtube, lorsque j’aurais repris un peu de confiance. Car elle a été passablement entamée aujourd’hui.

D’ailleurs j’en profite pour m’excuser pour la médiocrité du premier épisode de la saison 2 du podcast Tomorrownewsf1. Le montage a été bâclé. Cela ne se reproduira plus.

Merci pour votre confiance

Rendez-vous dès demain pour une Note du Mardi et le 11 pour le numéro de Mars de BBGP Poursuits

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Podcast TWF1 – Les signes d’une bulle sur la valeur des écuries F1 ?

Saison 2 – Décryptage sur les signes d’une possible bulle sur la valorisation des écuries F1 à l’horizon 2026.

SYNOPSIS :
La valorisation de la Formule 1 à la bourse de New York, a atteint 25 milliards d’euros début février, soit une augmentation de 25 % par rapport à 2024. Dans les milieux financiers le PER (Prince-Earnings Ratio), est la norme et nous allons découvrir que si celui de la F1 est élevé, cela pourrait être aussi le cas pour les écuries de F1 à l’horizon 2026. Au risque de provoquer une bulle spéculative…

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Note du Mardi – Le cap des 100 victoires pour un constructeur

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgA l’issue du Grand Prix du Canada, Red Bull Racing a remporté sa 100ème victoire de son histoire. Entrant ainsi dans un club très fermé, comprenant que 4 équipes : Ferrari, McLaren, Williams et Mercedes AMG. Reste la question : quelle est l’équipe qui a été la plus efficace de l’histoire à atteindre ce cap ?

Avec 355 GP pour atteindre les 100 victoires, le taux de Red Bull Racing atteint 28.2%.

La Scuderia Ferrari a été plus longue à atteindre ce chiffre : il aura fallut attendre 1990 et 465 courses pour atteindre le chiffre des 100 victoires.
McLaren a attendue 1993 pour atteindre la barre des 100 victoires au bout de 380 Grand Prix depuis ses débuts en 1966.

Williams a été plus rapide, dès 1997, elle a atteint les 100 victoires au bout de 333 Grand Prix.

Mais c’est Mercedes AMG qui a été la plus rapide à atteindre le chiffre des 100 victoires. Au bout de seulement 208 courses.
Red Bull est toutefois sur le podium de l’histoire.

Mercedes AMG : 48%
Williams : 30.3%
Red Bull : 28.1%
McLaren : 26.1%
Ferrari : 21.5%

Notons que Ferrari et McLaren de part leurs longue histoire en Formule 1, ont eu aussi de longues saisons sans remporter de victoire. Dans la période récente, on se souvient de la période 1991-1994 de la Scuderia et la période 1994-1997, puis 2014-2021 de McLaren. Red Bull n’a pas remporté de victoire durant sa période de construction entre 2005 et 2009. Mais, hormis 2015, elle a toujours remporté une course en championnat.

Précisons que 9 victoires en 12 GP de Mercedes sont de la période Fangio/Moss de 1954 et 1955. Signifiant que 91 victoires ont été reporté en 196 courses.

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Note du Mardi – L’alternative Ferrari dans un transfert

Lewis Hamilton Brazil 2021La rumeur Hamilton/Ferrari et son timing du mois de Mai lance la saison folle des transferts dans le paddock. En coulisse, le contrat du septuple champion du monde patine avec Mercedes. Le montant, la durée du contrat bloquent. L’issue heureuse était attendue pour ce mois de Mai. Souhaitez par Lewis Hamilton et Toto Wolff. Le happy end n’étant pas visible à l’horizon, la piste Ferrari est réactivé. A raison.

Depuis l’ère moderne de la F1 et surtout depuis l’époque des titans (Prost/Senna/Mansell/Piquet), la Scuderia Ferrari est une alternative élémentaire pour une carrière à un moment donné. Alain Prost a reçu une offre à la fin des années 80, une fois titré champion du monde et a finalement signé pour 1990. Nigel Mansell a profité de l’opportunité pour répondre à Williams. Ayrton Senna avait déjà reçu une offre pour 1987, 1990 et 1993. Enfin Nelson Piquet disposait d’une offre de la Scuderia Ferrari juste avant de signer avec Team Lotus en 1988.

Dans le parcours d’un pilote, surtout les champions du monde, un volant Ferrari est indispensable pour accomplir une carrière. Kimi Raikkonen y est retourné deux fois (2007/2009, puis 2014/2018). Fernando Alonso une fois (2010/2014), Sébastian Vettel, une fois (2015/2020). Jenson Button a été démarché avant de prolongé chez McLaren dans les années 2010. Le comportement de Button relève d’une constante : on utilise Ferrari comme une alternative. Afin d’établir un contre-pouvoir.
Souvenir de Nico Rosberg, durant la saison 2016. Le champion du monde 2016, avait mandaté Gerhard Berger pour le représenté dans ses démarches de prolongation de contrat avec Mercedes. Voyant que ses exigences bloquaient. Berger a activé la piste de la Scuderia Ferrari. Qui a fonctionné puisque Rosberg a prolongé durant l’été 2016 son contrat. Avant d’annoncer sa retraite après son titre.

L’épisode Rosberg/Ferrari

Les premières rumeurs Rosberg/Ferrari remonte avant le GP de Monaco 2016. Puis après tout s’est accéléré jusqu’à la signature en Aout 2016. Toto Wolff avait indiqué qu’il démarrerait les discussions en juillet. Auparavant, les rumeurs ont été des placements de produits et exigence pour Rosberg dans les négociations. Le pilote allemand souhaitait 85 millions d’euros de contrat et trois saisons (avec une base de 25 millions), il avait obtenu 20 millions pour 2018 (une seule année de prolongation).

Le cas de Lewis Hamilton est quasiment similaire. Dès le début de saison le pilote souhaite un contrat de deux ans (2024/2025), alors que Toto Wolff souhaite un contrat 1+1. Côté salaire, le septuple champion du monde visait 140 millions d’euros total et une extension de 10 ans avec Daimler pour devenir ambassadeur. La rumeur Ferrari indique surtout que le pilote anglais ne souhaite pas baisser son salaire par rapport à aujourd’hui (45 millions d’euros). Ce qui signifie que Toto Wolff a appliqué la même stratégie qu’avec Nico Rosberg il y a 7 ans…

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Note du Mardi – Le cas Ferrari/Schumacher : Comment écarter une légende ?

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgCourant 2006, la Scuderia Ferrari envisageait l’avenir. Continuer avec Michael Schumacher ou préparer l’après. Une situation qui ressemble un peu à celle de Mercedes avec Lewis Hamilton. Comment écarter une légende ?
La Scuderia Ferrari a développée 3 actes à sa fin d’histoire avec Michael Schumacher. Rappel historique.

Acte 1 : Faire rester Michael Schumacher

Juin 2003, le pilote allemand prolonge l’aventure jusqu’en 2006. Le top management prolonge également jusqu’à la même date.
Septembre 2004, Jean Todt indique qu’il aime bien Kimi Raikkonen comme pilote.
Aout 2005 : Rubens Barrichello est transféré chez Honda en 2006. Felipe Massa est annoncé comme deuxième pilote de la Scuderia Ferrari en 2006. Une rumeur annonce que Valentino Rossi sera pilote Ferrari en 2006.
Septembre 2005 : Première rumeur sur Raikkonen chez Ferrari avec la signature d’un contrat de 5 ans de 250 millions de dollars. En parallèle, la Scuderia finalise son deal avec Philip Morris jusqu’en 2011.
Décembre 2005 : Fernando Alonso et Vodafone signe chez McLaren
Janvier 2006 : Valentino Rossi teste la Ferrari et déclare qu’il ne pilotera pas en F1.

ACTE 2 : Ferrari pense l’après Schumacher
Mars 2006 : Schumacher met la pression sur la F248 si elle n’est pas au niveau de performance souhaité.
Avril 2006 : Le paddock indique que Schumacher restera en 2007. Jean Todt soutien son pilote, tandis que le patron de Ferrari, Luca di Montezemolo vise Kimi Raikkonen. Une rumeur indique un duo Raikkonen/Schumacher chez Ferrari en 2007, tandis que le management du finlandais discute avec Renault.
Mai 2006 : On apprend que Kimi Raikkonen a signé un pré contrat avec la Scuderia Ferrari contre 5 millions de dollars.

ACTE 3 : L’accélération
Juillet 2006 : Ferrari est dans le coup pour les deux titres de champion du monde. En coulisse, Schumacher prend la décision de partir.
Aout 2006 : les bruits indiquent que la FIA favorise Schumacher pour l’obtention de son 8ème titre face à Alonso qui est régulièrement pénalisé (lui et sa voiture). En coulisse, Renault indique qu’elle n’est plus en discussion avec Kimi Raikkonen pour 2007. Schumacher demande un délai pour réfléchir à sa continuité comme président du GPDA, donnant sa décision après Monza.
Septembre 2006 : Renault encore pénalisé, Schumacher gagne le GP d’Italie et annonce sa retraite. L’ambiance en coulisse auprès des relations FIA/Renault/Ferrari atteint un point de rupture. Les menaces de sanction augmentent. Kimi Raikkonen est annoncé pilote Ferrari pour 2007/2008/2009.

CONCLUSION :
L’histoire conté ci-dessus doit être nuancé. Les rapports entre Mercedes AMG et Lewis Hamilton et Ferrari et Michael Schumacher, si similaire soit t’elles, n’ont pas la même dynamique. La gestion de la Scuderia d’alors était une lutte entre Jean Todt (qui visait une prolongation de deux ans avec Michael Schumacher et la prolongation de Philip Morris) et Luca di Montezemolo (visant la signature de Kimi Raikkonen et de trouver des sponsors nouveaux), alors que Toto Wolff est seul à bord du côté de Brackley. Il n’y a pas de lutte d’influence. La situation de Felipe Massa (managé par Nicolas Todt, fils de Jean Todt), est assez similaire à la situation de George Russell qui est géré par Toto Wolff. Toutefois, la situation Schumacher/Ferrari et celle de Hamilton/Mercedes ont un point commun : l’après sera précipité et très accéléré dans la retraite du septuple champion du monde et anticipé à la fois, avec un pilote déjà sous contrat pour l’avenir. Sous-entendu : Charles Leclerc aura-t-il un pré accord avec Mercedes, comme Kimi Raikkonen par le passé ?

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