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Note du Mardi – La mort des modèles alternatifs sponsorings

Plus durement que les précédentes, la crise économique de l’automne 2008 a véritablement été un séisme pour le petit monde de la Formule 1. Les budgets marketings ont chuté, les constructeurs ont quitté la discipline. Comme souvent durant une période de crise, les idées émergent pour trouver des alternatives à ce qui a été perdue. Cinq années plus tard force est de constater que ces idées ont été des échecs.

Août 2009. Jean-François Caubet, président de Renault Sport indique que l’avenir du sponsoring du team français passera par des partenaires B2B (Business to Business). La banque néerlandaise ING (40 millions d’euros par année) avait annoncée son retrait à l’issue de la saison et le SingapourGate n’était qu’un lointain bruit de couloir. Ainsi, lorsqu’en Décembre 2009 le constructeur français fait le choix de Genii Capital comme repreneur de son équipe, le projet du B2B était toujours d’actualité. Il l’a été longtemps. La société luxembourgeoise a crée en Juin 2010 la plate-forme Genii Capital Business Exchange afin de mettre en place un autre modèle économique : transformer une équipe F1 en support business. Un procédé intéressant sur le papier, mais n’ayant pas vraiment eu de conclusion. Genii Capital a fourni des financements à son équipe, (après la chute du projet Lotus Cars) mais l’objectif de trouver un sponsor principal a été une multiplication d’échec (souvenir d’Honeywell et du projet Quantum). Jusqu’à la signature de PDVSA et de Pastor Maldonado cette saison.

Sauber F1 Team a été dans la même logique. Lançant au début de l’été 2010 le principe du Club One avec l’aide de Publicis. L’objectif était de séduire des sponsors ne souhaitant pas apparaître en F1. (manufacturier de Tabac par exemple). Sauf que dans l’absolu le procédé n’a pas été vraiment concluant. Il a été une belle opération de communication toutefois. En Avril 2011, l’équipe suisse a signé un accord avec le club de football de Chelsea FC. Avec le recul cette opération est la première base d’un ensemble devant séduire des sponsors russes à long terme. D’ailleurs en Juillet 2013, Sauber annonce la signature avec trois organismes d’état russes. L’usine d’Hinwill voulait se transformer en plate-forme d’affaire pour les entreprises moscovites. En vain pour le moment. La situation géopolitique entre la Russie et l’occident se heurte à des divergences de point de vues sur l’Ukraine.

Idem pour Red Bull, Toro Rosso, Caterham et Force India qui se forcent à ne plus être des supports marketings pour les affaires de leurs propriétaires mais qui se transforment en équipe « classique » de Formule 1.

Ainsi il ne reste désormais que deux modèles économiques en Formule 1 : Le premier est d’avoir le support d’un mécène (constructeur ou marque ou milliardaire) et le second est de signer des sponsors ayant un lien avec un pilote. En 2014 la première contribution représentait selon le BusinessBookGP2014  658.5 millions d’euros et la seconde 139.7 millions d’euros pour l’ensemble de la grille.

Notons que le sponsoring démarché par les équipes représente pour la saison 2014 un total de 379.3 millions d’euros (une moyenne de 35 millions d’euros par équipe) sur un total de 1 milliards d’euros que représente le marché du sponsoring en Formule 1.

La réalité économique dans le paddock force les patrons à revenir sur des idées plus simples et qui ont toujours fonctionnée à savoir : Avoir une bonne communication et une bonne image pour obtenir des sponsors et signer des pilotes pour obtenir des partenaires de compléments. Le plus inquiétant est que l’ancien modèle, celui d’avant les constructeurs avec les marques de cigarettes comme vecteur de revenus principal, est lui aussi mort avec l’idée que l’on ne peut pas remplacer une marque de tabac qui déboursait 40 millions d’euros par une entreprise de produit de consommation… La Formule 1 va prochainement entrée dans une nouvelle ère. Définitivement.

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Note du Mardi : Comment Ecclestone peut s’inspirer de Lotus (période 2012/2013)

Un des principaux problèmes de la Formule 1 à l’ère de la technologie de l’information est son manque de promotion hors télévision. Le modèle que la Formula One Management et la Formula One Administration pourrait s’inspirer est celui que Lotus F1 Team a expérimenté durant la saison 2012 et début de saison 2013.

Retour en marge du GP de Monaco 2012. Lotus lance coup sur coup deux programmes d’un nouveaux genre. Le premier est un accord avec le groupe de rock alternatif Linkin Park et le second est un deal avec le jeu en ligne Angry Bird. Si le premier programme permettait d’acheter un morceau du groupe américain pour en faire un remix avec une Lotus virtuelle sur votre smartphone. Le second permettait, sur une durée limitée, de jouer en ligne sous un décors spécifiquement adapté au team d’Enstone à ce jeu adictif pour petit et grand (fort à l’époque de millions de joueurs). L’opération a permis de mettre un pas dans l’industrie musicale et dans le développement de l’aspect le plus important aujourd’hui des réseaux sociaux : Les jeux.

Juillet 2012, la Lotus E20 présente sur ses pontons la promotion du film The Dark Knight Rises (1 milliard de dollars de recette). Cette publicité est largement utilisée depuis 10 ans dans la discipline. Elle permet de toucher un public d’adolescents et jeunes adultes, qui représentent la cible essentiel de ce genre de film de supers héros.

En parallèle du GP des Etats-Unis, Angry Bird lance une version Star Wars et Lotus F1 Team en fait la promotion et le marketing de l’usine d’Enstone entre dans Spotify en proposant sa play list.

Concernant la saison 2013, Lotus a signé un accord dès Mars, avec la chaîne d’informations CNBC permettant à l’équipe de disposer d’espaces médiatiques en échange d’espace sur la voiture. La chaîne étant un leader de l’information aux USA depuis quelques temps, l’image est très positif et permet à l’équipe de disposer d’un relais médiatique classique à forte valeur ajoutée.

Enfin quelques jours plus tard c’est l’accord avec Columbia Records qui permet de réaliser le grand coup de l’année 2013 : la présence des Daft Punk au GP de Monaco. Un buzz absolument réussi. Toutefois, signalons que dès le GP de Bahreïn de la même saison, une distribution des disques de Bob Dylan avait été mise en place  dans le paddock.

Les démarches de Lotus F1 Team durant cette courte période démontre le potentiel que peu avoir ce type d’accord et démarche si cela est repris à l’échelle de l’organisation de la F1. Imaginons un accord avec une maison de disque (pour augmenter l’impact de la présence des artistes chanteurs sur certains GP) sur le modèle équivalent à celui de Daft Punk. Une présence sur Deezer ou Spotify d’une play list F1 (via ses fameux artistes)…

…D’un accord mondial de contenu exclusif avec Al Jazzera par exemple. D’une version F1 du futur jeu à la mode sur Facebook et qui serait capable de toucher les jeunes et enfin un accord avec Buena Vista (Disney) pour pouvoir faire la promotion de la majorité des films Marvel (voir même du prochain Star Wars !) durant le courant de chaque année, avec l’objectif de réaliser un dessin animée ou un film inspiré de la discipline. Cela rajeunirait passablement la discipline et lui donnerait un contenu plus moderne et plus fun également. Lotus F1 Team sur son échelle à fait beaucoup pour la promotion du sport afin de valoriser son image. La Formule 1 peut parfaitement se baser sur ces travaux et sa puissance médiatique actuelle pour développer une autre approche promotionnelle similaire dans le futur.

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Avant Poste – GP de Chine

Juste avant la course, TomorrowNewsF1 vous propose les trois informations à savoir sur les coulisses du GP de Chine.

Ambiance entre Hamilton et Rosberg

Petit flou entre les deux équipiers Mercedes AMG F1. Dans son édito pour la BBC, Lewis Hamilton a indiqué qu’il avait eu une longue conversation Jeudi soir avec Rosberg à propos du GP de Bahreïn. La finalité étant que tout est dans l’ordre. Pourtant, Hamilton, le lendemain dément ce qu’il avait écrit la veille et nie qu’il y a eu un débat entre les deux pilotes. Tout en précisant que « tout est cool entre nous. »

Enfin Rosberg déclare son exacte contraire sur le site Formula1.com : « oui, nous avons parlé de tout et tout est réglé maintenant nous allons à plein régime pour le reste du Week-end. Mais en réalité ce ne sont pas les deux hommes qui ont parlé (il n’y a pas eu d’échange direct), mais par l’intermédiaire de l’équipe.  Ambiance.

Plus de décibels pour les moteurs

Suite à la réunion de Bahreïn sur le bruit des moteurs. Les constructeurs étudient l’opportunité de changer le son. Toutefois, Mercedes indique que l’utilisation de la technologie actuelle n’offre pas une grande marge de manœuvre. La cause principale étant le turbo.

Le 6 Mai prochain, avant le GP d’Espagne, une décision sera trouvée selon toute vraisemblance. La solution est d’avoir un échappement standardisé et commun à tout les manufacturiers. Actuellement les moteurs sortent 105 db contre 120 pour les précédents. Il est estimé que le nouvel échappement permettra un gain de 5 à 10db. L’objectif est d’augmenter la puissance du son sans augmenter la consommation des blocs.

Le poids est l’ennemie de Ferrari, Sauber et Lotus

Depuis le début de saison nous savons que l’équipe Sauber F1 Team fait évoluer une monoplace 15kg plus lourde que le poids minimum autorisé, soit 691kg cette saison. Mais l’équipe suisse n’est pas la seule à avoir ce problème. En effet, Pat Fry (directeur de l’ingénierie de la Scuderia Ferrari) a admit que la F14T est trop lourde elle aussi. On annonce un écart de 9kg (soit 700kg).

Un des principaux problèmes de Ferrari est la masse de son moteur hybride (supérieur de 10kg à la concurrence). Toutefois Lotus F1 Team a aussi un problème de poids avec sa E22 dans un domaine équivalent à celui de Ferrari. Pour information, en moyenne, 10kg représente un déficit de 300/400 millièmes de secondes.

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Les dépenses des Teams sur la période 2011/2013

Il y a une année, Pat Symonds, alors consultant technique pour Marussia assurait que la différence entre l’équipe anglo-russe et Red Bull Racing était que cette dernière dépensait 100 millions d’euros de plus pour être performant sur la piste.

Les chiffres publiés annuellement par le BusinessBookGP (Sortie de l’édition 2014 le 25 Avril) ont été analysé sur une période de trois ans (2011/2012 et 2013). Le rapport dépenses/résultats des équipes de Formule 1 offre une indication précise de rendement et d’efficacité.

L’équipe ayant la meilleure moyenne reste Red Bull Racing avec un ratio de 364.000 euros le point inscrit. Tandis que Williams doit dépenser 4.21 millions d’euros pour inscrire un seul point. Les cas Caterham et Marussia permettent de comprendre qu’après quatre années d’investissements (depuis 2010), le résultat ne paie pas toujours.

Notons que nous avons comptabilisé les années 2011 des équipes Lotus, Caterham et Marussia, car les propriétaires étaient fondamentalement les mêmes, seul le nom de l’équipe a changé.

RentabilitéTeam 2011/2013

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Renault Sport et son concept de moteur novateur

En 2014, les constructeurs de moteurs n’ont pas adoptés la même approche autour du nouveau moteur V6 turbo.

Nous pouvons penser que les manufacturiers produisent un bloc commun pour tout le monde. Le raccourci est facile. Ferrari réalise un moteur qui est le même que celui utilisé sur la Sauber, Mais, Renault a fait le choix d’un procédé basé sur un service après-vente et conception bien différent.

L’approche du constructeur français a été très différente des autres manufacturiers durant les 18 derniers mois de conception. Renault a conçu un design de base de son moteur, mais chacune des équipes disposent de version spécifique et adaptée à leur concept de monoplace. Cette approche nouvelle est la résultante de ne pas avoir une équipe d’usine comme Ferrari et Mercedes, mais un partenaire de référence auprès de la structure Red Bull Racing.

Ce concept de moteur à la carte auprès de ses clients a un revers : le bloc français est le plus coûteux sur le marché.

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In 2014, engine manufacturers have not adopted the same approach around the new V6 turbo. 
 
We think that manufacturers produce a common engine for everyone. The shortcut is easy. Ferrari sends a motor which is the same as used on the Sauber. But Renault has chosen an after-sales service and a very different design. 
 
The approach of the French manufacturer has been very different from other manufacturers during the last 18 months of conception. Renault has developed a basic design of its engine, but both teams have specific and adapted version of their concept car. This new approach is the result of not having a factory team like Ferrari and Mercedes, but a partner as Red Bull Racing. 
 
This concept of motor card to its customers has a downside: the French block is the most expensive on the market
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Trouble in Lotus F1 Team

Andrew Ruhan , Director of Lotus F1 Team and partner of Genii Capital wishes to apply his vision in Enstone walls. Interference that disrupts the order side of the Duchy of Luxembourg where the influence of the street Peternelchen seat of Genii Capital, begins to waver .
 
January 23, 2014, the paper is signed by Gerard Lopez and Eric Lux as manager of the company Gravity Motorsport GmbH (a subsidiary of Genii Capital) is very clear. It allows the firm to board JAG Shaw Baker lawyer to find an investor through a six-month term . The goal is to sell 9 % stake in Lotus F1 team for € 8.2 million and gradually ensure the future of the team, after the failure of talks with the consortium Quantum Motorsport Ltd obscure . However , Andrew Ruhan who claims to want to hear that there is no substantial agreement between the lawyer founded in June 2013 and Lotus F1 Team firm. Even stated that Quantum is always an option , but different. Mansoor Ijaz Ruhan support to assist in its search for investors for the team. Except that at this game , everyone has their weapons.
 
Genii Capital progressively wishes to transfer the equivalent of 30 or 40 % stake in Lotus F1 Team ( 60.7 million pounds ), three or four investors in order to keep control of the property , but also spread to several investment becoming impossible for a single owner . A warrant issued last month to the law firm , as well as deal with the owners of Russia’s Yota on the same economic basis , are signs of this strategy Luxembourg shareholders . On the other side of the face Enstone , the Andrew Ruhan control is becoming increasingly important , since his arrival in the galaxy of the team in April 2013 . Its stake to 2% cover a larger investment . The businessman ( specializing in real estate ) and friend of businessman Gerard Lopez has agreed to guarantee an investment of 75 million euros for Lotus F1 Team in exchange for a promise to get a refund ( with interest) at the end of the deal with Quantum. An investment he intends to recover by the end of the season 2014, more information we have collected. Departures Patrick Louis and Eric Boullier gave more influence to Ruhan in Enstone walls , placing a man of his entourage, Matthew Carter , CEO of Lotus F1 Team. Today , Andrew Ruhan has the real control of the team , while Genii Capital has a majority stake and intends to implement its plan for the future.
 
A very simple level, the objective is to reduce the budget team 24% from 2014 to downsize to 450 employees. The goal is simple: Become profitable and increase the economic value of the team from 25 to 30% for the next sale. Simplistic.
 
The future of Enstone play today. In the midst of this power struggle between Genii Capital and Andrew Ruhan that many victims …
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Lutte de pouvoir entre Genii Capital et Ruhan chez Lotus F1 Team

Andrew Ruhan, directeur de Lotus F1 Team et partenaire de Genii Capital souhaite appliquer sa vision dans les murs d’Enstone. Une ingérence qui perturbe l’ordre du côté du duché du Luxembourg ou l’influence de la rue Peternelchen, siège de Genii Capital, commence à vaciller.

Le 23 janvier 2014, le papier est signé par Gérard Lopez et Eric Lux en qualité de gérant de la société Gravity Motorsport SARL (filiale de Genii Capital) est très clair. Il permet au cabinet d’avocat conseil JAG Shaw Baker de trouver un investisseur, via un mandat de six mois. L’objectif est d’écouler 9% du capital  de Lotus F1 Team pour 8,2 millions d’euros et assurer progressivement l’avenir de l’équipe, après l’échec des discussions avec l’obscur consortium Quantum Motorsport Ltd. Toutefois, Andrew Ruhan clame à qui veux l’entendre qu’il n’y a aucun accord sérieux entre le cabinet d’avocat fondé en Juin 2013 et Lotus F1 Team. Précisant même que Quantum est toujours une option, mais différente. Mansoor Ijaz soutiendra Ruhan pour l’aider dans sa recherche d’investisseurs pour l’équipe. Sauf qu’a ce jeu, chacun a ses armes.

Genii Capital souhaite progressivement céder l’équivalent de 30 ou 40% du capital de Lotus F1 Team (60,7 millions de £), à trois ou quatre investisseurs, afin de garder la maîtrise du bien, mais surtout répartir à plusieurs un investissement devenant insupportable pour un seul propriétaire. Le mandat délivré le mois dernier au cabinet d’avocat, ainsi que le deal avec les propriétaires de la société russe Yota, sur les mêmes bases économiques, sont des signes de cette stratégie des actionnaires luxembourgeois. De l’autre côté de la face d’Enstone, le contrôle d’Andrew Ruhan est de plus en plus important, depuis son arrivée dans la galaxie du team en Avril 2013. Sa prise de participation de 2% n’est qu’anecdotique. L’homme d’affaire (spécialisé dans l’immobilier) et businessman ami de Gérard Lopez, au passé trouble, a accepté de garantir un investissement de 75 millions d’euros environ pour Lotus F1 Team, en échange d’une promesse d’avoir un remboursement (avec intérêts) à la clôture du deal avec Quantum. Une somme qu’il compte bien récupérer d’ici la fin de cette saison 2014, selon plusieurs informations que nous avons recueillis. Les départs de Patrick Louis, puis d’Eric Boullier ont donné de plus en plus d’influence à Ruhan dans les murs d’Enstone, en plaçant un homme de son entourage, Matthew Carter, CEO de Lotus F1 Team. Aujourd’hui, Andrew Ruhan a le véritable contrôle de l’équipe, alors que Genii Capital dispose de la majorité du capital et compte appliquer son plan pour l’avenir.

Un plan très simple, l’objectif est de réduire le budget l’équipe de 24% dès 2014, de réduire les effectifs à 450 employés. L’objectif est simple : Devenir rentable et augmenter la valeur économique du team de 25 à 30% pour une vente prochaine. Simpliste.

L’avenir de l’usine d’Enstone se joue aujourd’hui. Au milieu de cette lutte de pouvoir entre Genii Capital et Andrew Ruhan qui fait beaucoup de victimes…

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Lotus prépare l’après Quantum

L’ombre de Quantum est désormais loin pour Lotus F1 Team. Une histoire désormais ancienne qui force Genii Capital et son partenaire Adrew Ruhan à s’entreprendre depuis plusieurs semaines afin de combler le déficit de cet accord perdu. Depuis le début de l’année 2014, environ 20% du capital de l’équipe d’Enstone ont été attribué à des investisseurs.

Fin janvier, la société Yotaphone apparait sur les dérives de l’aileron avant de la E22. Le porte parole de la marque russe indiquait alors sur Autosport que ce n’était pas un sponsoring classique, mais un plan d’investissement autour de 10% du capital de l’équipe. Nous pouvons estimer que ce plan est d’une durée de trois années et qu’il est rétroactif à la fin de chaque saison, soit 3% environ pour 2.7 millions d’euros par an.

Le 25 Février, c’est la société JAG Shaw Baker qui obtient un mandat pour trouver un investisseur dans les 6 mois acceptant 9% du capital pour 6,7 millions de £ (8,1 millions d’euros). JAG Shaw a été constituée le 14 Juin 2013 est c’est un cabinet d’avocat conseil en entreprise.

Quantum devait acquérir 35% du capital de Lotus F1 Team. 18% sont virtuellement cédés. Il reste donc 17 ou 18 % à offrir à un investisseur potentiel d’ici l’été 2014.

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Lotus F1 Team assign 9% of its capital

Le 25 Février 2014 il y a eu une activité dans le capital de Lotus F1 Team. En effet, l’équipe a vendu 9% de son capital à une société anglaise d’investissement.

Selon les documents de Compagnie Houses, 6,744,444 actions à 1£ ont été cédé à un certain Andrew Gay, co-fondateur de JAG Shaw Baker une société conseil d’entreprises créée en Juin 2013. Cet accord expirera dans 6 mois et c’est un deal intermédiaire entre Genii Capital et la société JAG Shaw afin de permettre à Lotus F1 Team de trouver un autre investisseur courant 2014.

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On 25 February 2014 there has been activity in the capital of Lotus F1 Team. Indeed, the team has sold 9% of its capital to an English investment company.
According Compagnie Houses, 6,744,444 shares at £ 1 were transferred to Andrew Gay, co-founder of JAG Shaw Baker a law firm dedicated to advising entrepreneurs, companies and investors in high-growth industries.This agreement will expire in 6 months and it is an intermediate deal between the company Genii Capital and JAG Shaw, to allow Lotus F1 Team to find another investor in 2014.
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Lotus F1 avec Renault Sport jusqu’en 2017

Lotus Renault E22Lotus F1 Team et Renault Sport F1 confirment l’extension de leur partenariat pour 2014 et au-delà. Il est commun de comprendre que l’accord est de 4 ans soit jusqu’en 2017. Afin de sécuriser l’accord par rapport à Red Bull Racing dont l’accord expire en 2016.

Il est entendu que Lotus avait été très loin dans ses discussions avec Renault Sport. Durant l’été, alors que le team d’Enstone focalisait son attention dans le renouvellement du contrat de Kimi Raikkonen, le champion du monde 2007 avait imposé à l’équipe Lotus d’avoir un rapprochement avec le constructeur français. Sous entendu était que la marque au losange devait participer au salaire du finlandais en échange d’une présence sur la monoplace plus importante. Viry-Chatillon a refusé la proposition. Donnant un coup de frein aux discussions de renouvellement entre les deux parties.

Durant plusieurs semaines, Lotus a discuté avec Ferrari, Mercedes-Benz et a lancé un message auprès de Honda pour l’horizon 2016. Finalement autour de Septembre/Octobre 2013, Lotus F1 Team transfère le premier versement de 8 millions d’euros souhaité par Renault, prélevé sur ses droits TV de l’année. La marque française à consolider ses bases pour l’avenir.

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