Archives du tag : Fernando Alonso

GP Corée – Vendredi – Alonso évalue les paramêtres

Relativement discrets durant la première séance libre, Fernando Alonso a démontré toute sa vitesse lors de la seconde. Le double champion du monde évalue ses chances, la concurrence, la piste et la météo.

Cette piste est agréable, très intéressante avec trois secteurs différents. Dans le premier, vous avez besoin d’une très bonne une vitesse, dans le second il y a des virages rapides, avec un troisième lents. Il sera donc intéressant de voir quels seront les choix que les équipes feront pour les qualifications et la course. Du virage 4 au virage n ° 6, il y aura la possibilité de dépasser: cela me rappelle la piste d’Istanbul.  Pour le moment il n’y a rien de particulièrement négatif à signaler, mis à part l’usure des pneus, classique avec une surface neuve. Il ne faut pas s’inquiéter à ce sujet, parce que la situation s’améliorera d’ici dimanche et nous sommes tous dans la même situation.

Comme d’habitude, les Red Bull semblent très compétitives et les McLaren semblent très forte ici. En fait, Hamilton s’est qualifié troisième à Suzuka et j’estime qu’il est l’un des favoris pour remporter ce Grand Prix, mais je pense que la situation est différente de celle au Japon, où les leaders du championnat ont été clairement les favoris. Ici, nous et McLaren pourront faire quelque chose d’intéressant.

Différents paramètres font que ce sera difficile : faire les bons choix pour le reste du week-end, l’évolution de la piste qui pourrait même changer le choix des machines dans les virages clés, le niveau d’appuis aérodynamiques et une possibilité de pluie le dimanche de toute évidence.  Cela sera donc un défi plus important que d’habitude pour l’équipe.

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Fernando Alonso : le communicant

Fernando Alonso - FerrarFernando Alonso a salué sa saison avec la Scuderia Ferrari comme étant la meilleure de sa carrière.

Une révélation qui arrive comme une surprise si l’on considère que l’espagnol a été deux fois champion du monde avec Renault en 2005 et 2006. Un manque de respect aussi.  Probablement. La communication a ses effets positifs sur le moment présent et non sur le souvenir. Indiquer que cette saison 2010 est sa meilleure signifie aussi la profondeur de son sentiment avec Ferrari.

« En terme de bonheur, la motivation, l’entrainement, l’équipe elle-même, c’est ma meilleure saison. » estime Alonso en Corée du Sud. Précisant qu’avec ou sans nouvelle couronne mondiale, rien ne changera.

Fernando Alonso est en passe de devenir un spécialiste du genre. Une sorte d’exercice de motivation public. L’homme avait dit qu’il voulait terminer sa carrière chez McLaren, puis dernière chez Ferrari. Qu’il estimait que McLaren était la meilleure équipe pour lui, le retour de Renault, le bon moment de sa carrière et Ferrari un bonheur totale.

Le pilote voulait remporter trois titres comme Senna chez McLaren pour arrêter, pour ensuite comparer son retour chez Renault à l’arrivée de Schumacher chez Ferrari en souhaitant faire regagner l’équipe française et enfin dire que le record de 7 titres de Schumacher est accessible pour lui avec Ferrari.

Brillant communicant donc…Sincère ? à voir.

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GP Singapour – Alonso : " Une course difficile"

Fernando Alonso - Ferrari - GP Singapour 2010Vainqueur du Grand Prix de Singapour, Fernando Alonso estime que sa course a été difficile :

Cette course a été très difficile, mais nous le savions avant d’arriver ici, surtout sur le plan physique. Cette victoire représente beaucoup dans la bataille pour le titre mondial. Il semblerait que nous soyons désormais compétitifs sur tous les types de circuits.

Cela reste très serré. Les cinq prétendants au titre conservent plus ou moins les mêmes possibilités. L’avance de Mark est un peu plus grande et il pourrait donc se permettre d’avoir un mauvais week-end, mais les autres doivent continuer à essayer de réduire l’écart. Nous allons faire de notre mieux, mais nous ne savons pas si cela sera suffisant pour remporter le titre à Abu Dhabi. Les gens peuvent toutefois être rassurés : je vais me battre jusqu’au bout.

Lors des quatre prochaines courses, chacun pourra décrocher deux ou trois victoires et se mettre en bonne position. Mais,  si vous faites des erreurs, vous pouvez vous mettre hors de la course au titre. Il faut que nous restions concentrés en espérant ne commettre aucune erreur. J’espère que cela se passera aussi bien pour nous au Japon. « 

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GP Italie – Alonso vise le podium pour la course

Fernando Alonso - Pôle position GP Italie 2010

Fernando Alonso signe à Monza sa première pôle position pour Ferrari. L’espagnol vise le podium pour demain, mais, met la pression sur son équipe pour obtenir un bon résultat, tout en étant réaliste pour la suite du championnat.

Ce fût une belle surprise. Je me suis arrêter au parc fermé et par radio, l’équipe m’a dit que nous gardions la pôle position, mais il y avait encore deux pilotes et Button avait un très bon temps dans les intermédiaires. J’ai pensé que je pourrais terminer deuxième ou troisièmes à quelques centième de secondes. Mais Aujourd’hui, c’était différent. Nous sommes restés en pôle position jusqu’à la fin, c’est un belle surprise et un très bon résultat.

Demain, nous devons viser au minium le podium pour rester dans la lutte pour le titre, mais il n’y a pas de grandes pressions. Il n’y a pas le stress de gagner la course ou les prochaines, mais en même temps, nous savons que nous ne pouvons pas nous permettre d’abandonner ou de faire un autre mauvais résultat.

Soyons cohérents, viser le podium est le minimum. Si nous pouvons gagner la course, nous le ferons, mais nous avons besoin de cohérence, une chose que nous n’avions pas jusqu’à présent dans le championnat. Demain, nous avons une bonne chance de faire un bon résultat et de voir comment ses nos adversaires.

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F1 – Alonso, McLaren et le poste de N°1

Hamilton - Alonso

La « consigne d’équipe » de Ferrari relance une vielle rancœur dans le paddock, le passage de Fernando Alonso chez McLaren en 2007. Annoncé autrefois comme un beau transfert (signé en 2005), il terminera en cauchemar pour l’espagnol, mais aussi pour l’équipe anglaise. Une année compliqué.

GP Angleterre 2007, Alonso divise l’équipe McLaren en ne voulant plus échanger ses donnés d’essais et réglage avec Lewis Hamilton. Estimant que ce dernier le copiait et que l’équipe le favorisait. A partir de ce Grand Prix, cela ira de mal en pis et aboutira au fameux GP de Hongrie de triste mémoire. Une période que se rappel Martin Whitmarsh dans The Mirror et qui va faire scandale en Espagne :

« Au cours de cette période. Je me souviens d’avoir parler aux pilotes et à leur agent pour leur dire que ce qu’un grand pilote doit faire, c’est de se regarder dans la glace et dire « J’ai gagné ce championnat du monde sur le mérite et non en s’appuyant sur l’équipe afin de lui donner un avantage. »

Cette déclaration arrivait après l’affaire de Hongrie et provoquera les tensions entre Ron Dennis et Fernando Alonso qui ont bouleversé l’affaire d’espionnage entre Ferrari et McLaren.

En réaction, l’agent de Fernando Alonso, Luis Garcia Abad  parle d’un possible avantage que souhaite son pilote dans une équipe, mais a hésité et hésite toujours à parler de l’année 2007 de son client, mais a simplement lancé « Je ne veux pas en parler, mais en tout cas, ce n’est pas vrai. »

D’un commun accord, en Décembre 2007, McLaren et l’entourage de Fernando Alonso ont promis l’omerta sur cette période de la vie du pilote. Aucune déclaration directe à l’encontre de l’une ou l’autre des parties.

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Renault marque une rupture de régime avec Alonso

Fernando AlonsoSteve Nielsen, team manager de l’équipe Renault F1 Team ne mâche pas ses mots à propos de Fernando Alonso et son retour fin 2007 dans l’équipe qui l’avait fait champion du monde 2005 et 2006.

Après une saison difficile, autant pour Alonso que pour McLaren, le double champion du monde, au lieu d’honorer son contrat de trois années, a préféré quitter Woking pour revenir chez Renault F1 Team. « Je pense que ce retour était peut être une erreur. Nous savons ce qu’il s’est passé, et il nous est revenu. Si j’avais été son manager du temps de McLaren, je lui aurais dit :  »Ecoute, tu dois faire avec, rester pour battre ce gars. Premièrement parce que tu as la meilleure voiture du moment, deuxièmement parce que ta meilleure chance d’être champion l’an prochain est de conduire encore pour McLaren. » Je pense qu’il en serait sorti plus fort. » indique Nielsen sur eurosport.

Cela se passe de commentaire, le cas Alonso-McLaren est unique dans l’histoire de la Formule 1 moderne. Mais la réflexion de Nielsen est intéressante car elle vise aussi l’ancien régime de l’équipe. Une rupture marquante, car Alonso était à l’époque géré par le duo Briatore-Garcia, mais ce dernier, aussi agent d’Iker Cassillas pour les footeux, avait organisé le transfert de son poulain chez McLaren en 2007, mais n’aurait pas été à la mesure pour le retour chez Renault…

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Hamilton influence t'il la carrière d'Alonso ?

Hamilton - Alonso

Un pilote peut il influencer un autre pilote ? Par le passé, Ayrton Senna et Alain Prost était de cela. Plus récemment, Jacques Villeneuve et Michael Schumacher, mais est-ce le cas de Fernando Alonso et Lewis Hamilton ?

Invité à réagir aux propos du double champion du monde espagnol, l’agence AP a eu droit à la phrase choc de Lewis Hamilton : « Je ne comprends pas comment j’ai pu tant influencer sa course. » Dans sa déclaration, le pilote McLaren, pense qu’Alonso devait être déçu par le résultat et que le fait d’avoir été dépassé par une Sauber sur la fin de course devait l’énerver au plus au point. Mais l’acharnement de l’espagnol sur son rival anglais est récurent. Les déclarations aussi depuis deux saisons.

Hier soir, le pilote Ferrari c’est excusé et a déclaré avoir réagit par émotion, annonçant que sa colère se transformera en énergie. Une excuse tardive selon beaucoup d’observateurs. Joan Villadelprat estime même que le double champion du monde doit surveiller ce qu’il raconte aux médias.

Reste la question : Selon vous, Hamilton a t’il influencé la carrière de Fernando Alonso ?

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F1 – Quand Santander fait du storytelling

santander-np10 millions d’euros. Vous avez surement entendu parler de ce chiffre à propos des pouces de Fernando Alonso. En plus d’une assurance vie estimée à 60 millions d’euros, ce chiffre est autant un coup de communication qu’une information sans importance. Mais cela fait partie de la stratégie de Santander.

Un contact espagnol m’a fait la remarque juste avant Bahreïn en me disant ceci : « Santander c’est du marketing. Tout les mois il faut une information originale pour parler de Fernando Alonso ou de Ferrari. C’est important que l’on sache qu’ils sont sponsor en F1, donc ils utilisent la presse, friandes d’informations,  pour faire leurs promotions. »

L’affaire se confirme. Le 15 Mars dernier, la banque était fière d’annoncer qu’en deux mois la valeur médiatique de son investissement en F1 avec Ferrari était estimé à 25 millions d’euros. Aujourd’hui, nous apprenons que les pouces de Fernando Alonso sont assurés 10 millions d’euros.

L’aventure de Santander en Formule 1 n’a pas fini de nous fournir en histoire pour vous les fans. Des histoires pour créer un mythe, et justifier 50 millions d’euros annuel de sponsoring.

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F1 – Alonso vs Massa: le tournant psychologique

Felipe Massa Ferrari F10Felipe Massa n’a pas été heureux avec son équipier Fernando Alonso durant et après le Grand Prix de Chine. L’entrée musclée des deux hommes dans la voie des stands durant la course d’hier a été mal vécu par le brésilien.

Stefano Domenicali a déclaré qu’il n’avait vu l’incident que plus tard, en vidéo, mais des observateurs ont indiqué que le patron de l’équipe Ferrari avait jeté les mains en l’air après avoir vu durant la course le contact de ses deux voitures. L’italien s’empressera de dire qu’il ne s’agira qu’un incident de course et qu’il n’y a pas de problème entre ses pilotes.

Mais Felipe Massa a visiblement été bouleversé par la manœuvre de Fernando Alonso et c’est empressé d’aller voir après la course le double champion du monde, qui aurait répondu en haussant les épaules et refusa de commenté l’affaire dans les médias. Massa a déclaré au micro de Globo TV : « Alonso a mis sa voiture à coté de moi et, quand je l’ai vu, je savais que nous pouvions avoir un accident. Alors, j’ai pensé à l’équipe et il m’a fait perdre trois places. »

Concernant Alonso, l’affaire prend des proportions car c’est son équipier, mais que le geste était pour lui normal et ne compromettra pas leur relation avenir.

Un tournant

Pour beaucoup, ce Grand Prix de Chine sera un tournant dans les relations entre les deux hommes et surtout de la manière dont ils se sont perçus jusqu’à présent. La réaction de Felipe Massa (pensé à l’équipe, pas à lui etc…) le met déjà psychologiquement dans la peau du 2ème pilote Ferrari. Un bon soldat qu’il refuse d’être. Tandis que Fernando Alonso, jouant le déni, s’impose comme le patron naturel de l’équipe Ferrari.

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F1 – La mécanique managerial de la Scuderia Ferrari

ferrari_logoStefano Domnenicali annonce à qui veut bien l’entendre que la Scuderia Ferrari n’appliquera pas de consigne d’équipe. Une manœuvre de façade, car voici comment procède l’équipe italienne pour finalement favoriser Fernando Alonso au détriment de Felipe Massa.

Deux phrases de Fernando Alonso peuvent mettre le feu à Maranello dans la belle entente de façade : la première durant le Grand Prix d’Australie ou le double champion du monde demande a son équipe, alors qu’il est derrière Felipe Massa : « vous ne l’arrêtez pas ? », alors que le pilote espagnol était plus rapide que son équipier. Enfin en fin de course, à la télévision ibérique, la phrase fera plaisir : « les pilotes sur le podium m’importent peu. Le principal est que mes rivaux pour le titre soit derrière moi après la course. » Sous entendu, Felipe Massa ne fait pas parti de ses rivaux.

Dans les faits, Fernando Alonso captive la Scuderia Ferrari depuis les essais privés de Barcelone. Le double champion du monde a pris les devants dans le développement de la F10, alors que Felipe Massa, se contentait de dire ce qu’il n’allait ou pas sur la voiture. Une différence majeure.

Mais l’histoire récente nous a démontrée que la Scuderia Ferrari favorise certes le pilote le mieux placer pour le titre, mais avec une contre partie (financière ou contractuelle) envers l’autre pilote.

Pour en savoir plus je vous conseille la lecture de deux articles que j’avais écris début 2009, afin de mieux comprendre la mécanique d’influence de la Scuderia Ferrari et son management pilote :

Le contrat de Felipe Massa se termine fin 2010, sa prolongation (s’il y a une prolongation) sera intéressante à suivre.

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