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L’avenir de Vettel sans la tutelle de Red Bull

Vettel  Le départ de Sébastian Vettel de la galaxie Red Bull Racing soulevait la question d’une clause spécifique du contrat entre l’équipe autrichienne et le quadruple champion du monde. Une clause qui permettait à Red Bull de garder Vettel sous contrat, tout en permettant à ce dernier de signer chez Ferrari. Cette clause a volée.

Activée à partir de 2013 et courant jusqu’à l’année 2017. Cette clause particulière permet à Sébastian Vettel de décider de son avenir si le résultat de RBR est médiocre. Une prolongation destinée à maintenir sous pression le staff technique. En apparence seulement. Dans le détail cette clause, valable jusqu’en 2017,  relève d’une modalité qui astreint Red Bull à un investissement de plusieurs millions d’euros par an sur une période de 5 ans. Une option préférentielle que s’est réservée la marque autrichienne sur son quadruple champion du monde. Dans les faits, si le pilote allemand souhaite signer dans une autre équipe, Red Bull paiera pour disposer de ses services en priorité le temps de la « pause » entre les deux parties jusqu’en 2017.

Au journal autrichien Klein Zeintung, Dr Helmut Marko a indiqué « Nous avons insistés pour que Vettel perçoive immédiatement sa clause libératoire ou qu’elle soit supprimer. Les deux parties ayant rejeté sa gestion. » Ce qui signifie que Vettel ne souhaite pas revenir par contrainte chez RBR et que RBR a compris qu’il était temps de laisser son champion partir.

Reste à savoir si Vettel va toucher 18 millions d’euros de Red Bull pour sa libération (6 millions d’euros par année) ou que cette clause allait simplement rayée et résilier.  Visiblement des discussions sont actuellement en cours sur ce sujet.

Une chose est désormais entendue : Vettel est un pilote qui n’aura plus de liens avec Red Bull pour la suite de sa carrière.

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Kimi Raikkonen et Ferrari

Jusqu’à présent le pilote était discret concernant le projet de relance de la Scuderia Ferrari par Marco Mattiacci. Englué dans ses propres problèmes afin de trouver les raisons de son manque de performance avec la F14T, Kimi Raikkonen c’était volontairement effacé du jeu des transferts. La dernière rumeur sur le champion du monde 2007 remontant au GP du Canada.

Kimi Raikkonen

A Suzuka, le discours avait changé. Raikkonen déclarant que « Mattiacci est l’homme de la situation », que le projet de Ferrari va dans le bon sens : « Je crois fermement  que nous devrions être dans une meilleure position l’année prochaine.» Le finlandais cite Allison comme étant la bonne personne dans l’équipe. Précisant que les réformes prennent un certain temps, mais qu’il pensait « à 100% que les nouvelles personnes en poste à Maranello allaient permettre de faire revenir Ferrari au sommet« . En bref, alors que Fernando Alonso se renfermait dans son mutisme et laissait les rumeurs de doutes sur la pertinence du projet de Ferrari pour l’avenir. Kimi Raikkonen soutien ouvertement la nouvelle équipe en place.

L’avenir est au centre des réflexions aujourd’hui. Même si le nouveau grand patron de Maranello, Sergio Marchionne, laisse planer le doute sur le futur line-up 2015 de la Scuderia, Kimi Raikkonen affirme qu’il a un contrat pour 2015.  Le dernier champion du monde Ferrari a signé un contrat de deux ans (2014/2015). Mais une option particulière aboutie à la condition suivante : A compter d’une date indiquée (initialement estimée au 31 Juillet et finalement au 30 Septembre), si Ferrari ne figure pas dans les trois premiers du championnat des constructeurs, le pilote pourra partir ou redéfinir son contrat avec l’équipe.

Touchant aujourd’hui environ 22 millions d’euros (Selon le BusinessBookGP2014 and english version), Raikkonen savait que dans le cas ou l’équipe était 3ème après le GP de Singapour, il pouvait toucher un salaire 30 millions d’euros pour 2015. Cela n’a pas été le cas. N’ayant pas la volonté de quitter Maranello, le pilote et son entourage ont redéfini le contrat 2015 avec les nouveaux dirigeants en place.

Nous comprenons qu’un accord a été rapidement trouvé entre les deux parties. Raikkonen acceptant une réduction de salaire de 20% pour 2015 en échange, que si Ferrari affiche des progrès par rapport à 2014, une extension pour 2016 serait envisagée. A Suzuka, le pilote l’avait laissé entendre : « Une option pour prolonger est bien sur toujours d’actualité, mais ce n’est pas le temps d’en parler, je veux d’abord récupérer mon plein potentiel et comme je l’ai dit… l’année en cours n’était pas la meilleure pour moi, mais aussi longtemps que le développement se continuera chez Ferrari dans la bonne direction, tout est bon. »

L’ambition à peine voilée pour Raikkonen est de retrouver la Scuderia Ferrari qu’il avait découvert durant l’année 2007. L’année de son titre mondial. « Je suis devenu champion du monde avec Ferrari. En outre, nous avons gagné deux championnats du monde des constructeurs. Je suis revenu parce que je le voulais, non pas parce que d’autres l’on décidé à ma place. C’était ma décision. Si je ne me trouvais pas complètement en situation de soutenir l’équipe, alors je ne serais pas ici maintenant. J’ai envie de faire revenir l’équipe à ce qu’elle était lorsque je suis arrivé pour la première fois ici. J’espère que cela se passera plus tôt que plus tard. »

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Il y a 20 ans, Mansell-Prost et Senna étaient les Alonso-Hamilton et Vettel d’aujourd’hui

Senna Mansell Prost by Motorsport.comLa situation du trio Fernando Alonso-Sébastian Vettel-Lewis Hamilton est finalement assez similaire à ce qu’avaient vécu Alain Prost-Ayrton Senna et Nigel Mansell entre 1991 et 1994.

L’an de grâce 1991, Ayrton Senna domine la saison avec sa McLaren-Honda et seul Nigel Mansell au volant de sa Williams-Renault concurrence le brésilien pour le titre de champion du monde. En arrière plan, Alain Prost est licencié par la Scuderia Ferrari et ne termine pas la saison.

En coulisse les trois hommes négocient âprement leur avenir. Alain Prost obtient de Ferrari que son salaire de 12 millions de dollars soit payé intégralement pour la saison 1992. De son côté Nigel Mansell attend des nouvelles de Frank Williams pour prolonger l’aventure de 1991. L’anglais sait que la monoplace de 1992 lui permettra de viser le titre de champion du monde après qui il court depuis 1986. Mais, ses plans dépendent d’Ayrton Senna. Julian Jakobi, l’agent du brésilien décroche une offre pour 1992 de 12 millions de dollars et une offre de McLaren-Honda pour la même somme. Senna fait le choix à la fin de l’été de continuer avec Honda et McLaren. Mansell est prolongé dans la foulée et gagnera le titre 1992.

Depuis quelques mois la situation d’Alain Prost intrigue. L’homme n’en a pas terminé avec la Formule 1. Il réalise des essais pour le compte de Ligier et envisage la création de son équipe avec le soutient de Renault. Durant l’hiver 1991/1992, Ron Dennis et Frank Williams, d’un commun accord, offre chacun 5 millions de dollars à Alain Prost pour qu’il reste chez lui. Williams plus fin tacticien à l’époque obtiendra du français la promesse de signer en sa faveur pour 1993.

Nigel Mansell humilié en conférence de presse lors du GP d’Italie 1992 par Williams, annonce sa retraite sportive.  Luca di Montezemolo et Ferrari en quête d’un second souffle, tenteront de le convaincre de continuer. En Vain. Ayrton Senna quelques semaines auparavant avait annoncé à Frank Williams son intention de courir gratuitement pour lui en 1993. Mais, Alain Prost avait déjà signé son contrat Williams-Renault 1993. Impossible de réunir les deux frères ennemis. Senna, après avoir estimé l’offre de 23 millions de dollars de Ferrari pour 1993 et 1994, s’offre une longue réflexion après avoir annoncé à Ron Dennis son intention de prendre du recul décide de revenir sur les Grand Prix avec la McLaren motorisé par Ford.

Mansell brillant aux Etats-Unis en Indycar, Frank Williams signe avec Ayrton Senna pour 1994 en Septembre 93 et annonce à Alain Prost qu’ils seront équipier. Le quadruple champion du monde dévoile 48h plus tard sa retraite sportive.

Plus de vingt ans plus tard, Fernando Alonso, Lewis Hamilton et Sébastian Vettel sont dans la même situation que leurs ainés. Reste à trouver qui sera le Nigel Mansell, Ayrton Senna et Alain Prost de cette future histoire. Aujourd’hui Williams a laissé place à Mercedes AMG F1. Mais l’équipe alternative reste McLaren-Honda et le mythe restera toujours Ferrari.

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Vers un retour des contrats très court termes pour les top pilotes

Jenson Button Singapour 2014 F1Les premières rumeurs autour du futur contrat de Sébastian Vettel avec Ferrari d’une part et d’autre part celui entre Fernando Alonso et McLaren-Honda d’autre part, vraies ou fausses, lèvent un détail important pour les champions du monde à l’avenir. Le retour des contrats très court termes.

En annonçant son départ à la fin de l’année 2014, Sébastian Vettel met ainsi fin au contrat de 4 saisons (avec l’année 2015 en option) qu’il avait signé avec Red Bull courant 2010. De son côté Fernando Alonso avait signé un premier contrat avec Ferrari de trois années, puis une extension de quatre ans (2 ans + 2 ans). Jenson Button a signé avec McLaren un contrat de trois saisons dont la dernière est pour cette saison et la prochaine en option). Enfin, Lewis Hamilton a signé un contrat de deux saisons fermes et l’année 2015 est en option.

Depuis la crise économique frappant la F1 au début de la décennie les contrats de 5 ans (souvent 3 ans fermes et 2 ans en option) ont fait place à des contrats de 3 ans (2 ans fermes et une en option).

Lorsque Kimi Raikkonen a effectué son retour en 2012 chez Lotus, son contrat n’était qu’à l’année. Un détail unique pour un pilote de ce calibre. Chez Ferrari  le champion du monde 2007 a signé sur le papier un contrat de deux saisons (2014 et 2015), mais une option particulière aboutie à la condition suivante : A compter d’une date indiquée (estimée au 31 Juillet, mais finalement reporté au 30 Septembre), si Ferrari ne figure pas dans les trois premiers du championnat des constructeurs, le pilote pourra partir ou redéfinir son contrat. Ainsi, le contrat de Kimi Raikkonen est donc de 1 ans + 1 ans en option. Comme lorsque Fernando Alonso avait réalisé lors son retour chez Renault en 2008.

A la différence que lorsque le double champion du monde espagnol avait fait son retour à Enstone, il avait déjà signée son contrat avec Ferrari. Pour Kimi Raikkonen, son retour chez Ferrari était conscient et la durée du contrat estimé comme étant singulière et à l’image du pilote. Sauf que la réalité est bien différente désormais.

Les rumeurs indiquent que Sébastian Vettel va signer, selon nos informations, un contrat de trois ans (2015 et 2016 et 2017) avec la possibilité de sortir à la fin de l’année 2015 de la même manière que le contrat de Kimi Raikkonen, mais également pour 2016.  Côté Fernando Alonso, le magazine Auto Motor und Sport indique que le contrat avec McLaren-Honda porte sur une durée de deux saisons également. Avec possibilité de sortir de l’accord fin 2015 en cas de mauvais résultats.

Devant l’incertitude techniques des moteurs, l’évolution des contrats s’impose de lui même. Ces rumeurs sont intéressantes car les champions du monde ont de précédent contrat portant sur un ancien modèle et l’ensemble bouge vers un nouveau modèle plus court pour contre-carrer l’incertitude technique. Mais cela a aussi une incidence importante sur le salaire. Car plus la durée du contrat est courte, plus le salaire est important. Surtout le salaire de la première année. La nuance est à souligner, car en fonction des performances de l’année 1, les années 2 et 3 du contrat verront le chiffre du salaire souvent inférieur ou égal à l’année 1.Ce qui explique l’explosion des rémunérations annoncés pour Vettel et Alonso dans les rumeurs.

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GP du Japon 2014 – Paddock Confidences

GP Japon 2014

L’avenir de Caterham
Les huissiers de justice ont débarqué au Caterham Sport Limited (filiale et fournisseur de Caterham F1 Team), jeudi pour y saisir une monoplace d’essais 2013, le simulateur et plusieurs composants. Il semblerait que les nouveaux propriétaires cherchent une nouvelle solution pour l’avenir de l’équipe. Une nouvelle vente de part ou de l’intégralité de l’équipe n’est pas à exclure.

La Bourse ou la mort
Bloomberg a dévoilé que CVC Capital Partners envisageait d’introduire en Bourse de Singapour au printemps 2015 ses 35,5%. Mais des rumeurs à Suzuka précise que cette introduction ne pourra se faire que si aucune offre de rachat ne se précise d’ici la fin de l’année 2014.

Kimi et Ferrari
Raikkonen a indiqué à Suzuka, qu’il croyait au projet de restructuration de trois ans de la Scuderia Ferrari. Il est même dit que le champion finlandais a envie de prolonger l’aventure au-delà de 2015 et qu’il a exprimé sa volonté auprès de Marco Mattiacci qui étudie la proposition avec attention.

Nuclear Simona  vs Sauber
Après l’échec des projets commerciaux avec la Russie, Sauber essuie l’échec de son plan B avec Simona Di Silverstro. La jeune femme soutenu par un consortium énergétique nucléaire avait promis un chèque de 20 millions d’euros pour 2015, si la pilote réalisait au moins deux séances du vendredi en 2014. Sauf qu’il semblerait que le consortium n’ai pas accepté le devis de Sauber pour les deux séances en question. Des séances payantes donc. Le projet globale autour de la pilote qui était un plan de 6 mois est donc à l’abandon.

Le retour d’Alfa Roméo en F1 ?
Sergio Marchionne, le PDG du groupe FIAT/Chrysler a laissé entendre qu’un retour de la marque milanaise, Alfa Roméo en Formule 1 n’était pas impossible. En renommant des moteurs Ferrari pour un client par exemple. Mais, le PDG de FCA a précisé que c’est une idée à long terme.

24h du Mans pour JEV  un rire jaune ?
Motohiro Matsumara, le patron de Nismo, la branche sport de Nissan :  «  Jean-Eric … Qui? (Rires). Vraiment ne connais pas ce nom. Désolé. Je n’ai jamais entendu parler de lui. Bon d’accord, ce n’est pas vrai, je sais qui il est. Naturellement. Cependant, sachez que nous recherchons des pilotes qui devront être très rapide et compétitif… » Le projet LMP1 de Nissan prend forme… 

La date de la rupture
La date de la résiliation de contrat entre Fernando Alonso et la Scuderia Ferrari a été conclu le 10 Septembre 2014.

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La comparaison des 5 premières saisons d’Alonso et Schumacher chez Ferrari

Alonso v Schumacher la comparaison

Le plus intéressant est aussi de comparer les performances de la concurrence durant la période 2010-2014 pour Fernando Alonso et 1996-2000 pour Michael Schumacher.

Concurrence 1996-2000 et 2010-2014 F1

  • Entre 2010 et 2014 un total de 6 constructeurs différents ont remporté une course.
  • Entre 1996 et 2000 le total était de 7 constructeurs différents ayant reporté une course.

Enfin, pour être complet, voici les chiffres de la période 2007-2009 de la Scuderia Ferrari

  • 18 victoires
  • 17 pôles
  • 1 titre pilote (Raikkonen) et 2 titres constructeurs
  • 52 GP total
  • 7 constructeurs différents ont remporté une course sur la période. 
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Le projet de rémunération d’Alonso avec Ferrari

Alonso FernandoL’article de la Gazzetta dello Sport hier, sur les exigences de Fernando Alonso et ses négociations avec Ferrari tourne au bras de fer psychologique. Un détail est intéressant, la rémunération.

Actuellement payé 22 millions d’euros (selon le BusinessBookGP2014), Fernando Alonso est depuis quelques années le pilote le plus payé du plateau. Un titre qu’il ne souhaite visiblement plus revendiquer. A la fin de l’été, le double champion du monde avait beaucoup insisté sur le fait que l’argent n’était pas une motivation pour faire un choix. Réponse à peine voilée envers les prétentions de McLaren-Honda et l’extension appelée des vœux de Ferrari jusqu’en 2019.

Les récents événements à Maranello permettent à Fernando Alonso, logiquement, d’entrer en position de force dans ses négociations avec Ferrari. Ainsi, sous les conseils de Flavio Briatore, le double champion du monde demande un salaire aux résultats pour 2015/2016 et 2017,  selon le quotidien italien Gazzetta dello Sport. Cela signifie deux choses : 

La première est qu’Alonso sait qu’il n’a pas le choix que de continuer l’aventure avec Ferrari en 2015 et en 2016 (via option), en proposant un nouveau contrat, il tente de casser l’actuel accord pour en définir les contours d’un second plus souple.

La seconde est qu’Alonso a demandé d’avoir la possibilité de quitter au bout de 4 ou 6 courses la Scuderia en cas de manque de performance. Ce qui signifie qu’il y a un plan B pour l’espagnol ? McLaren ? Cela semblerait logique car personne ne sait réellement l’état de compétitivité de la monoplace de Woking avec le moteur Honda l’an prochain.  A Singapour, Jenson Button indiquait qu’il est confiant de prolonger avec McLaren l’an prochain, le cas de Magnussen pourrait donc être sacrifié. A moins d’un échange en cours de saison Button-Alonso avec de l’argent de McLaren à Ferrari en contre partie. A suivre, mais les solutions sont nombreuses.

Reste la rémunération. Alonso espère 30 millions d’euros par année environ.  Détail important car Ferrari ne souhaite visiblement plus lui donner autant désormais. Sachant que la proposition d’Alonso serait basée sur un fixe et un variable, la donne est désormais nouvelle, signe de bonnes volontés. Chez Lotus en 2012, Kimi Raikkonen touchait 3 millions d’euros de fixe et un variable de 40.000 euros par point. En 2013, le fixe avait bougé à 5 millions d’euros. Pour 2014, Lotus avait proposé 8 millions d’euros de fixe et un variable à 60.000 euros à Kimi Raikkonen. Notons que Michael Schumacher touchait 8 millions d’euros de fixe et 80.000 euros de variable avec une limite à 40 millions d’euros fixé par Mercedes-Benz entre 2010 et 2012.

Dans le cas d’Alonso le fixe sera de 10 millions d’euros et le variable devrait lui apporter 20 millions d’euros par année (en se basant sur les saisons 2010 et 2012), soit 80.000 euros/point.  Soit 30 millions d’euros environ par année. Imposant ainsi à la Scuderia une rémunération minimum en cas de compétitivité de la monoplace.

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Les deux sombres options d’avenir Alonso-Ferrari

A Singapour la tension était visible dans le garage Ferrari. Fernando Alonso et Marco Mattiacci n’ont presque pas échangé de mots. Loin de l’accolade émouvante de Luca di Montezemolo à Monza. La ronde des sentiments vire à la froide séparation.

Alonso Ferrari F14T Singapour

Dès son arrivée à Singapour le pilote espagnol vilipendait la rumeur de son échange avec Vettel, diffusée dans la presse transalpine. Alonso argumentant le fait qu’il tentait de donner une bonne ambiance dans l’équipe, que les rumeurs venaient d’Italie et que si il se mettait lui aussi à parler cela ferait mal. Dont acte. En OFF, le double champion du monde reprochait à Mattiacci de ne pas maitriser assez la communication. Car la source de la rumeur provenait directement de l’usine de Maranello. Un signe.

Un signe de divorce entre un nouveau projet Ferrari et un pilote qui après cinq saisons ne souhaite plus attendre. Mattiacci à Singapour a déplacé le curseur Alonso de manière à ne plus en faire réellement le centre de gravité de la Scuderia. « Alonso pour le moment restera avec nous. Il y a un débat en cours sur la façon de définir notre relation. »

Ferrari dispose d’un contrat avec Fernando Alonso valable jusqu’en 2016. En réalité l’année 2015 a été validée récemment et 2016 le sera de la même manière. Deux scénarios s’imposent désormais.

Le premier est que Ferrari ne fasse pas courir Alonso en 2015 et valide la saison 2016 par effet domino, tout en le payant. De la même manière que ce qui avait été réalisé en 2010 avec Kimi Raikkonen. Une démarche qui permettrait de garder l’espagnol sous une autre relation.

La seconde est que Ferrari cherche à vendre le contrat de Fernando Alonso au prix fort. Les récentes annonces de discussion entre Ferrari et le double champion du monde pour 2015, annoncé par Sergio Marchionne laisse entendre que rien n’est encore joué pour la saison prochaine. Alors que le pilote est annoncé « Pilote Ferrari en 2015 » depuis deux mois. Ceci n’a donc de valeur que médiatique aujourd’hui. Si un départ il y a, un préjudice devra être payé par McLaren-Honda envers la Scuderia. A Singapour, cette éventualité a pris beaucoup d’ampleur au point que Ron Dennis a refusé de faire des commentaires sur le sujet.

McLaren a proposé 50 millions de dollars par année durant trois ans (environ 40 millions d’euros). Il était entendu durant l’été que 10 millions d’euros avaient été proposé en avance à Alonso. Qui l’a refusé. L’opération de rachat du contrat Ferrari-Alonso devrait coûter environ 30 millions d’euros à Honda.

PS : le journal Marca a indiqué que Fernando Alonso a été approché par Mercedes AMG F1 afin de faire un échange avec Hamilton, seulement si ce dernier est champion du monde 2014. Selon le quotidien ibérique, le blocage Alonso-Ferrari trouverait sa raison dans l’attente de savoir qui de Rosberg ou Hamilton sera champion du monde….

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GP Singapour 2014 – Paddock Confidences

Singapour GP 2014

Les rumeurs autour d’Alonso
La sortie colérique de Fernando Alonso sur son échange avec Vettel a surpris beaucoup de monde dans le paddock. Le double champion du monde espagnol reproche en OFF à la presse italienne cette information. Information qui en réalité provenait directement de…Maranello. Expliquant la colère d’Alonso sur le sujet.

Rosberg aussi sur le départ ?
C’est l’une des rumeurs de Singapour. Alors que de nombreux médias anglais focalisent sur un départ de Lewis Hamilton, si un nouvel incident arrivait avec Nico Rosberg. Le pilote allemand partirait lui aussi, si le scénario  de la Hongrie ou de SPA se reproduisait. Il en a informé Toto Wolff.

Le salaire de Vettel chez McLaren
50 millions de dollars par an durant trois ans. C’est la véritable proposition qu’aurait formulée McLaren-Honda pour obtenir le concours de Sébastian Vettel à partir de 2015.

L’avenir de JEV
Jean-Eric Vergne depuis Monza dispose de deux renforts de choc concernant sa communication. N’ayant pas d’agent pour négocier son avenir, le français dispose en la personne de Daniel Ricciardo et Alain Prost deux personnages jouant de leurs influences pour définir l’avenir de JEV.

La crise
A Singapour la liste des équipes en difficultés économique est la suivante : Caterham F1 Team, Marussia F1 Team, Force India, Sauber F1 Team et Lotus F1 Team.

Le retour de Bernie
Une troisième voiture pour les meilleures équipes, Sébastian Vettel chez Ferrari, interdiction de la télémétrie, Bernie Ecclestone fait feux de tout bois à Singapour. Il est entendu que les interventions des stands vers la voiture seraient limités dès 2015.

 

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Ferrari symbole de la bataille entre Montezelolo et Marchionne

Luca di Montezemolo12 Septembre 2014, le dernier acte public de Luca di Montezemolo est d’annoncer la sortie d’une  supercar limitée à 10 exemplaires au prix de 2,5 millions d’euros l’unité. Un modèle exclusivement vendu sur le marché nord-américain et à la peinture blanche à bande bleue NART. La voiture sera présentée le 12 Octobre prochain lors d’un gala à Los Angeles. Dernière prestation de Montezelolo avant son départ. Ultime héritage d’une longue guerre interne avec Sergio Marchionne, le président du groupe FIAT Chrysler (FCA). Une guerre ayant comme principal problème : Les divergences de stratégies entre les deux italiens.

Lorsque Montezemolo prends les commandes de l’usine de Maranello au début des années 90, sa première mesure a été de limité à 4.000 unités par année la production des Ferrari. Un succès qui a permis au moment des crises économiques de garantir, chaque année, du travail et ne plus être victime de la demande variable d’une année à l’autre. Depuis lors la production a été portée à 5.000 puis 7.000 unités par année.

En s’inspirant des maisons de hautes coutures, Luca di Montezemolo a décidé également de décliner, il y a 15 ans, sa marque vers des produits dérivés, lucratifs est destinés à véhiculer le cavalino rampante dans le monde. Une stratégie qui n’a jamais été aussi rentable pour la marque d’Enzo Ferrari qu’actuellement. Mais c’était sans compter sur Sergio Marchionne.

Alors qu’en 2010, Montezemolo annonçait la possibilité d’introduire en bourse Ferrari SpA. Cette annonce était le premier volet d’une guerre interne entre les deux italiens. Montezemolo souhaitait une Ferrari indépendante, dans la pure tradition de l’époque Enzo Ferrari/FIAT, tandis que Marchionne souhaitait une intégration plus importante de Maranello dans son groupe, comme à l’époque 1986-1992.

Ainsi, Marchionne souhaite porter la production de Ferrari à 10.000 unités par année afin de répondre à la demande et limiter les produits dérivés. Ferrari étant une marque de voiture de sport et non un marchant de casquettes ou un parc d’attraction. La caricature est excessive, mais la divergence tiens en cela.

Plus intéressant est que le président de FCA souhaite faire de Ferrari son fer de lance de son projet de montée en gamme du groupe italo-américain encore fortement dépendant des FIAT 500 et des Pick Up RAM. La relance de Maserati entre 2010 et 2014 est timide encore (35.000 unités visés cette année, 75.000 en 2018). Et surtout faire renaître réellement Alfa Roméo (400.000 ventes d’ici 2018).

La stratégie rappelle ce qu’avait réalisé Ford autour de son pôle premium comprenant Volvo-Jaguar-Land Rover- Lincoln- Aston Martin au début des années 2000. Sans que cela ait été économiquement et techniquement viable.

La dernière fois que FIAT a souhaité utiliser Ferrari comme outil pour monter en gamme cela avait donné la Lancia Thema 8.32 de 1986 (vendue à 5.000 exemplaires total). Un échec.

L’exemple type du sacrifice de Montezemolo, les deux phrases de Marchionne en contradiction dans la même intervention pour l’agence Reuters. « Est-ce que je pense que c’est essentiel pour la configuration de FIAT éternellement ? La réponse est non. Mais (Ferrari) représente ce qu’un constructeur automobile peut faire de mieux. » a lancé le PDG de FCA  lors d’un événement le 11 septembre à Balocco, dans le Piémont. Avant, plus loin de dire ceci : « Les gens ne doivent pas sous-estimer l’importance de Ferrari pour le groupe. »

Ainsi Ferrari n’est pas essentiel éternellement, mais son apport ne doit pas être sous-estimé dans le Groupe FIAT/Chrysler. Ferrari était la pépite du groupe la plus rentable et ayant plus de valeur que l’ensemble du groupe FIAT. Symbole d’une bataille entre deux hommes autour d’un pouvoir. Il n’y a définitivement pas de place pour deux prédateurs dans un même territoire.

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