Il y a des signes qui ne trompent pas. Des divergences fortes qui font des vagues et qui se terminent souvent pas un tsunami dévastateur. C’est le cas entre Robert Kubica et le team BMW Sauber. » Cette année, nous avons donnés le maximum et nous avons laissés passer une belle occasion. Dans les deux ou trois derniers mois, j’ai eu le sentiment que l’équipe et moi n’étions pas sur le même objectif. « a déclaré Robert Kubica au site néerlandais Formule 1 Race Report. Un aveu, justifiant le disque de ses complaintes depuis le mois de Septembre.
Les objectifs de la marque munichoise ont toujours été les mêmes : 2007; jouer le podium régulièrement, 2008; la victoire et 2009; le titre de champion du monde. Objectif que fustige le polonais, pour de fausse raisons. La réalité est plus clair, celle du leadership chez BMW.
Retour en arrière sur la fin de l’été. Une rumeur annonce que BMW négocie avec Fernando Alonso pour 2009. Ayant eu vent de la rumeur, Robert Kubica a débuté son lobbying et mis la pression sur l’équipe. Hinwill était près à offrir le statut de pilote N°1 au double champion du monde espagnol, Daniele Morrelli exige, sous les demandes de son pilote, les mêmes exigences pour 2009. Refus de Mario Theissen et tension.
L’issue du Grand Prix d’Italie a réconcilié sur le fond les deux parties, mais pas sur la forme. Le pilote demande une forte augmentation de salaire, 8 millions d’euros au lieu de 5, mais l’équipe refuse toujours la condition de pilote N°1. C’est à ce moment que débute la campagne de déstabilisation envers Nick Heidfeld. Sur le modèle de son ami Alonso.
Pour quel résultat ? Simple, si BMW Sauber n’est pas compétitive lors du premier tiers de la saison et si l’équipe n’est pas derrière le polonais, dans sa logique d’objectif, Kubica partira de l’équipe.
D’ailleurs la comparaison de Robert Kubica entre BMW et Renault F1 pourrait relancer les rumeurs d’un prochain transfert : » On ne peut pas tout avoir avec l’argent ou avec un grand nombre d’employés. Renault n’est pas l’équipe la plus riche, mais elle est devenue deux fois championne du monde. « Critique clairement dirigé envers Mario Theissen.
Robert Kubica a raison de formuler des demandes, mais doit prouver son statut sur la piste. En 2007 il était derrière Nick Heidfeld, cette année devant. Le début de l’année 2009 sera seul juge de l’avenir du pilote polonais, qui toutefois n’est pas dans les meilleures dispositions auprès de son équipe.