Archives de la catégorie : F1 Leaders

McLaren-Honda vs l’alternative Alonso

Face au désir d’une équipe de top pilote souhaité contractuellement par Honda pour son retour, Ron Dennis est face à ses contradictions personnelles. Une offre a été faite à Sébastian Vettel, en vain. Fernando Alonso est la priorité numéro 1 de l’équipe anglaise. Mais en cas d’échec quelle sera l’alternative ?

La promesse avait été formulée par Martin Whitmarsh auprès de Honda et traîne comme un héritage trop lourd à porter sur les épaules de Ron Dennis. Une équipe de rêve accompagnant le retour du constructeur japonais. En phase finale des discussions, Dennis avait arraché des promesses économiques plus importantes que prévus par le constructeur. A l’époque le duo de pilote McLaren était Jenson Button et Lewis Hamilton et il ne faisait aucun doute qu’une prolongation des deux hommes était dans l’air. L’histoire nous a démontré un autre déroulement. Malgré tout, l’arrivée de Honda s’ajoute à une inflation mécanique des rémunérations des pilotes, déstabilisant les ordres établies. Cela ne déplaît pas à Ron Dennis, mais ce dernier se retrouve 20 ans en arrière.

Après avoir signé son contrat avec Mercedes-Benz pour cinq ans durant l’été 1994, la volonté du constructeur allemand était d’avoir un top pilote dans une McLaren pour 1995. Les manœuvres autour de Michael Schumacher ont été instantanées. Une offre de 20 millions de dollars a été faxée à Monaco dans le bureau de Willy Weber. En vain. Alain Prost c’est vu proposé un contrat de 26 millions de dollars pour revenir. Mais, disposant d’un contrat d’ambassadeur Renault le quadruple champion du monde Français, malgré des essais début 1994 pour le compte de l’équipe, est bloqué. Il ne sortira de ce contrat que plus tard et envisagera un nouveau retour à Woking pour 1996.

Exit Schumacher rempilant avec Benetton, Alain Prost sous contrat Renault. Il ne restait que Nigel Mansell (43 ans). L’heureux vainqueur du GP d’Australie disposait d’un contrat avec Williams pour 1995, mais Patrick Head et Franck Williams lui ont préféré le jeune David Coulthard aux côtés de Damon Hill. Disponible, Mansell est contacté sans conviction par Ron Dennis. Le moment tardif des négociations permettra aux deux parties de trouver un rapide accord d’une année pour 10 millions de dollars. Un fiasco.

C’est ce même fiasco qui hante Dennis aujourd’hui. Si il ne dispose pas de Fernando Alonso pour 2015 (ou 2016), il devra se rabattre sur Kimi Raikkonen (dont le retour à Woking a été d’ailleurs démenti dans la foulée comme un hasard intéressant). Un pilote qu’il connait bien et qui souhaite encore réaliser deux saisons dans la discipline. Le finlandais aura 36 ans la saison prochaine. Un âge qui rebute Dennis.

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Bernie Ecclestone n’a plus peur de perdre des équipes

Bernie Ecclestone-Bernie Ecclestone vient de remporter une victoire assez spectaculaire en toute discrétion. Ce coup de force tiens simplement du fait que l’argentier de la Formule 1 n’a plus peur de perdre une ou plusieurs équipe parce qu’il sait que celle-ci sont trop occupés à garantir ses price money, l’argent des droits TV.

En Autriche, l’icône du mouvement de réduction des coûts dans le paddock, Monisha Kalterborn c’est simplement discréditée en affirmant viser la 7ème place du championnat, avec sous entendu la garantie de ne pas perdre environ 15 millions d’euros de revenus pour son équipe. Des revenus assurés par la FOM de Bernie Ecclestone. Ouvertement, Jean Todt a déclaré en marge du Grand Prix d’Autriche qu’un accord sur la réduction des coûts n’arrivera jamais.

Par le passé, les outils habituels d’un activiste était d’obtenir de la part d’un opposant réticent des déclarations peu enthousiastes condamnant diverses actions, ce qui n’avait aucun effet sur personne. Mais c’était un coup de communication. C’est le cas depuis 2009 avec les épisodes autour du RRA et du plafond budget et plus généralement de Ferrari lorsque cette dernière souhaite influencer la discipline. Aujourd’hui, Ferrari sous entends (avant de rapidement revenir en arrière) de quitter la discipline, mais cela ne fonctionne plus. Sauber, Caterham, Force India et Marussia n’ont aucun poids dans la discipline et si la Formule 1 se refuse à elles, elles devront repenser leurs choix d’entreprise entièrement.

Que la Formule 1 perde deux ou trois voir quatre équipes n’est pas un problème. L’heure n’est plus à l’introduction en Bourse et au statu-quo politico-économique afin de montrer un projet d’entreprise stable pour séduire des investisseurs. Bernie Ecclestone estime que plusieurs équipes ne doivent plus être présentes à la table des discussions. Son projet d’avoir une Formule 1 à 6 équipes vendant des châssis à des tiers, à l’image des équipes de Champcar à la fin des années 90, prend corps progressivement. Une stratégie devant permettre de maximiser les marques déjà présente et d’attendre de reproduire par 6 ce qui a été fait avec Brawn GP (une équipe dérivée d’un constructeur, devenue indépendante et séduisant un autre constructeur).

En cela Bernie Ecclestone souhaite une Formule 1 ultra compétitive et un métissage technique devant séduire des constructeurs à moyen terme. Tout le contraire de l’image d’aujourd’hui.

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Les calculs de Sauber

12ème tour du Grand Prix d’Autriche. Esteban Gutiérrez après un arrêt éclair stoppe quelques dizaines de mètre plus loin. L’écrou de sa roue arrière gauche n’était pas installé. Au même moment, Adrian Sutil devait aussi rentrer pour changer ses gommes. Sauf que les messages radios n’ont pas été entendus correctement par les pilotes. Résultat d’un nouveau week-end à oublié pour Sauber et surtout d’un changement dans un proche avenir dans l’organisation de l’équipe.

Depuis vendredi, Monisha Kaltenborn  lance à des journalistes choisies que la saison 2014 est encore longue et qu’un remake de la saison 2013 (l’équipe avait seulement 7 pts à mi-championnat avant d’en prendre 50 par la suite), ne serait pas pour lui déplaire. L’objectif est surtout de gagner du temps. En observateur, Peter Sauber est plus songeur. Le classement au championnat du monde des constructeurs, seul valeur étalon pour lui est loin d’être favorable à des comptes presque déjà dans le rouge.

A la lutte avec Marussia et Caterham, la saison s’annonce compliqué pour l’usine d’Hinwill. Si l’équipe termine 10ème du championnat constructeur, le manque à gagner est chiffré à 15 millions d’euros dans un budget déjà bien maigre et tournant à moins de 2 millions d’euros par semaine. Dans les petits calculs de Monisha Kalterborn l’équipe ne terminera au mieux qu’à la 7ème place du championnat du monde des constructeurs, comme en 2013. Les cerveaux de l’équipe suisse évaluent le potentiel technique de Toro Rosso et Lotus. Autant pour occuper les esprits que pour maintenir une motivation qui s’émousse à mesure que les courses de la C33 se cumulent sans améliorations. L’objectif secret de Peter Sauber est qu’un de ses pilotes marque un ou deux points dans les trois courses avenir et ensuite envisager 20 pts pour le reste de la saison afin de limiter les dégâts et de retrouver son Price Money qui permettra d’équilibrer son budget 2015 au mieux.

L’autre casse tête provient de ses pilotes. Une déception, surtout pour la nouvelle recrue, Adrian Sutil. L’allemand apportant des partenaires au budget Sauber, dispose d’une option pour 2015. Avec un détail que ne manque pas de retenir l’attention de Peter Sauber : Avec un salaire de 2 millions d’euros cette saison et des sponsors qui ne le soutiendront plus l’an prochain, l’allemand sera une charge dans le budget de l’équipe Suisse en 2015. Un détail qu’il ne faut pas négliger à l’heure de faire les comptes. Dans l’attente, Peter Sauber attend un signe du côté de Maranello.

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Axe brisé Mercedes/Renault/Infiniti/Red Bull

Le 26 Juin Nissan lancera la production de moteur Mercedes-Benz aux Etats-Unis pour sa marque Infiniti, un mécanique 4cyl 2l Turbo destiné à sa Q50. Ajoutant à cela la fourniture d’unité moteur essence et diesel par l’allemand. La prochaine berline compacte de la marque premium nippone aura pour base la Classe A.

Signé en 2010, l’accord Renault-Nissan-Daimler va permettre à la marque allemande de vendre un dérivé du Kangoo (le Citan), au constructeur français de fournir des moteurs diesel aux Classe A et prochainement C et la prochaine Twingo aura un dérivée chez Smart. Notons aussi que Daimler détient 3,1% de Renault et Nissan, lesquels contrôles chacun 1,55% du capital du groupe germanique.

L’affaire Mercedes-Benz – Red Bull le mois dernier a soulevée un lièvre qu’il est important de souligner. Le constructeur Infiniti, via Nissan, a scellé plusieurs accords industriels avec le constructeur allemand, mais sans que cela ne soit visible en Formule 1. Le marketing Infiniti Cars est indépendant de Renault Sport et la volonté de l’équipe autrichienne pour son partenaire nippon est que ce dernier produise son moteur à moyen terme en succession de Renault. L’idée derrière la fourniture moteur Mercedes discuté était d’obtenir l’autorisation de renommer l’unité motrice allemande par la marque Infiniti. Le refus du constructeur allemand qui a entrevue un possible déficit d’image en cas de victoire, d’une part,  s’ajoute à la démarche de la marque autrichienne qui n’a pas consultée son partenaire nippon qui serait sur le départ à l’horizon 2016 quoi qu’il se passe selon les bruits.

En réalité, beaucoup d’observateurs indiquent que l’accord Daimler-Renault/Nissan est une aubaine pour le premier au détriment du second. Les allemands accordent à Infiniti des technologiques qui ne sont pas en concurrence direct avec ses propres voitures (moteur aux USA, la prochaine génération Infiniti sera produite en Allemagne dans des usines Mercedes etc…), ainsi Mercedes maîtrise le contrôle de sa technologie. Ce pourquoi elle refuse que son moteur F1 soit renommé Infiniti dans une Red Bull dans un avenir plus ou moins proche.

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Les (pré)mesures du Conseil Mondial du 25 Juin

Le 25 Juin prochain à Munich en marge de la conférence de la FIA,  le Conseil Mondial dessinera les contours définitifs de la Formule 1 pour les prochaines années. Si il n’y a rien de spécifique à attendre de révolutionnaire, il semblerait qu’un plan étape par étape sera finalement adopté jusqu’en 2017, avec quelques pistes sont déjà entendues.

La première concerne la suppression des couvertures chauffantes pour les pneumatiques Pirelli. Le manufacturier est contre pour des raisons de sécurité. En réalité cette mesure est un héritage de l’époque de la FOTA. Le but n’est pas tant de réduire les coûts, mais surtout de réduire les paiements envers le fournisseur pneumatique Pirelli (1,5 millions d’euros par an). Une mesure donc controversée.

L’autre mesure qui soulève des interrogations est la réduction/suppression des essais libres du vendredi matin et l’établissement d’une plus importante session l’après-midi (voir en deux temps). Certaines les petites équipes pointent du doigt la compensation de la EL1 par des essais en simulation coûteuse qui favorisera les grandes équipes.

Un point stratégique pour les équipes reste le coût de l’unité moteur. Après les modifications la facteur s’élève en moyenne à 31 millions d’euros pour 5 blocs par an. Les équipes sont d’accord pour que dès l’an prochain le prix baisse de 60%. Cependant et sachant que Renault et Ferrari, voir Mercedes-Benz vont concevoir un nouveau moteur pour 2015, le coût ne baissera pas comme souhaité.

Une proposition qui sera étudiée la semaine prochaine est de décaler les changements de règlement. Aujourd’hui la FIA à jusqu’au 30 juin de chaque année pour modifier un règlement technique. Les petites équipes souhaitent la date du 28 Février. Afin d’anticiper suivant leurs ressources.

Enfin, si la voiture cliente était abordée, il serait attendu que les membres du Conseil Mondial tombent d’accord sur un modèle alternatif. Imposant que chaque équipe construise elle-même certaine pièce d’une machine.

PS : le cas Forza Rossa pourrait être intégré en 2015 ou 2016 dans le paddock. Mais à la condition que les débats sur les coûts en Formule 1 se stabilisent une bonne fois pour toute la semaine prochaine.

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McLaren en difficulté avec Honda

Il y a 10 jours une délégation chinoise visite le centre technique de Woking l’antre de l’excellence de l’équipe McLaren. Ron Dennis accompagne ses invités entre les murs de son œuvre sur une invitation datant de l’hiver dernier lors de la visite du patron de McLaren aux côtés du premier ministre David Cameron en Chine. Mais en coulisse c’est une autre histoire qui se dessine.

Alors que l’équipe technique de Tim Gross travaille sur une voiture hybride équipée du prochain moteur Honda, qui devrait réaliser ses premiers essais en marge du GP d’Angleterre et Abu Dhabi cette saison, l’équipe McLaren a présentée à Honda le budget de construction de la voiture hybride afin que le constructeur japonais la prenne à sa charge. Trouvant le coût exorbitant la facture a été renvoyée à Woking pour demander une révision à la baisse. Première alerte d’une relation qui commence à se tendre entre les deux partenaires ? Cela a semble t’il agité Ron Dennis qui sent la nervosité l’entourer depuis le début de la saison.

Catalyseur de motivations, Ron Dennis comprends que ses relations avec Mercedes-Benz sont catastrophique, l’équipe technique ne comprend pas pourquoi la MP4-29 ne fonctionne pas aussi bien qu’en simulation, McLaren Marketing (malgré la plus grande force de frappe du paddock) a des difficultés pour trouver un sponsor principal. Ainsi la maison de Woking est dans la pire situation de son histoire selon beaucoup d’observateurs. Et si la présence de Ron Dennis est présentée comme un moteur pour tout le monde, la communication ne peu masquer le culte du silence qui entoure Woking désormais.

L’histoire de la rumeur d’un investissement de Honda dans McLaren a été démentie par la marque nippone. Le détail à retenir étant que le constructeur japonais n’a pas consulté Ron Dennis et Woking sur des éléments de langage. Dans l’ombre de ses pensés Ron Dennis craint une révision de la stratégie de son partenaire à l’horizon 2016 avec une fourniture moteur à Red Bull Racing. Après avoir forcé la main auprès de Red Bull Racing sur le dossier Peter Prodromou. l’affaire Dan Fallow, qui finalement a décidé de rester à Milton Keynes, a interpellé l’homme de Woking. Certes insistant, RBR a cédé trop facilement Prodromou avec le recul.

Les représentants du fond d’investissement chinois ont été impressionnés par l’œuvre du maître de Woking. Mais il en faut plus pour convaincre pour préserver l’avenir et anticiper la politique de Honda.

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L’héritage de Ross Brawn [Fanaticf1.com]

Historiquement deux organigrammes techniques s’affrontent depuis 15 ans. Le premier est la relation entre un directeur technique et un concepteur, inspiré de Team Lotus et Colin Chapman avec Maurice Phillipe (père de la Lotus 72) qui a été sublimé dans les années 90 par les duos Patrick Head-Adrian Newey et Ross Brawn-Rory Byrne.
Au début des années 2000, Mike Gascoyne imagine pour le compte de Renault un concept d’équipe de développement doublée (une pour les années paires et l’autre pour les années impaires). Une base pour accélérer le développement, avant de revenir au concept Colin Chapman et gagner les titres de Champion du Monde en 2005 et 2006. Mais, il existe une troisième voie. Celle imaginée par Ross Brawn !

2009  Brawn  GP  Jenson  Button  Monoplace  BGP  001

Lorsqu’il arrive en Novembre 2007 à la tête de l’usine de Brackley, Ross Brawn a un projet bien précis en tête : Lancer ce qu’il n’a pas pu réaliser avec la Scuderia Ferrari. Un projet ambitieux entrevu en 2004 avec l’équipe Sauber F1 Team mais qui n’a pas été plus loin que le procédé d’intention. L’objectif était que l’écurie suisse développe des solutions sur une base commune à celle de la Scuderia Ferrari. Nous avons vu que la monoplace Sauber F1 Team de 2004 (inspirée de la F2003-GA) disposait d’un design innovant sur ses radiateurs (utilisés par Ferrari par la suite). Par contre, la voiture de 2005 était trop innovante pour aboutir à un réel échange. Par la suite, la structure Sauber F1 Team sera vendue courant 2005 au constructeur BMW. Le projet a été naturellement abandonné.

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Le casse-tête Mercedes AMG F1

Chez Mercedes  ils sont trois, Dieter Zetsche, Toto Wolff et Niki Lauda à décider en priorité de l’identité des prochains pilotes Mercedes AMG F1 pour l’avenir. Le futur immédiat repose sur Nico Rosberg et Lewis Hamilton. Les sollicitations à court ou moyen terme d’autres équipes sur le duo sont en attente, notamment en raison du tarif demandé par l’une et l’autre des parties.

Aujourd’hui les deux pilotes disposent d’une option pour la saison 2015. Nico Rosberg souhaite un nouveau contrat de trois saisons (2015/2016/2017) et son agent/père Keke Rosberg vise une forte revalorisation salariale. On parle d’un doublement de salaire. Pour Lewis Hamilton, son salaire passera la saison prochaine de 20 à 25 millions d’euros, selon les modalités de son contrat signé en 2012 mais, Simon Fuller a débuté des discussions préalable pour une prolongation au-delà de la saison prochaine. Pour l’instant l’ensemble des plans de transfert butent sur des détails.

D’autre part, Toto Wolff a indiqué qu’il aimerait que son duo soit encore ensemble pour les deux prochaines saisons (2015 et 2016) ce qui signifie que l’équipe dirigeante de Mercedes AMG F1 ne proposera pas nécessairement un nouveau contrat à ses pilotes, mais une nouvelle extension d’une année pour 2016, afin de se prévenir de la concurrence et s’aligner sur l’ensemble des contrats des tops pilotes (Vettel surtout). Reste à savoir si cette volonté de Toto Wolff sera un long fleuve tranquille.

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Pourquoi les équipes F1 n’ont plus d’intérêts pour les compagnies aériennes ?

Lorsqu’en Février 2013 le Sheikh Abmed bin Saeed Al-Maktoum pose aux côtés de Bernie Ecclestone pour annoncer l’arrivée de la compagnie aérienne Fly Emirate comme sponsor majeur de la Formule 1 pour la période 2013-2017 les représentants de la marque indiquaient avoir l’intention d’être également sponsor d’une équipe à partir de 2015.

Après UBS, Fly Emirate complète l’éventail spectaculaire de partenaires officiels du championnat du monde. Le contrat est d’une base de 30 millions à 40 millions de dollars selon les indications, mais le numéraire est de seulement 10 millions. Le reste est une dotation de la compagnie aérienne pour les voyages à travers le monde du personnel de la FOM voir de la FIA.

Ce contrat est intéressant à plus d’un titre car il illustre assez bien pourquoi les équipes ne chassent plus réellement des contrats auprès des compagnies aériennes. La cause au faible investissement en numéraire de ces dernières et à comparer aux frais des équipes pour les voyages (entre 5 et 10 millions de dollars par an). Ce qui sous entend que les équipes ne souhaitent pas offrir une large place sur une voiture pour seulement 10 millions de dollars (sur une offre globale de 20 millions de dollars) et préfère trouver un sponsor offrant directement les 20 millions. Surtout que dans le même temps, ces mêmes compagnies aérienne n’hésite pas a débourser des sommes folles dans le football (75% du contrat entre Fly Emirate et le Real Madrid est en numéraire pour exemple).

Alors que les compagnies Singapour Air, Eithad, Gulf et Qantas sponsorisent les GP de Singapour, Abu Dhabi, Bahreïn et Australie, les équipes faisant la promotion d’une compagnie aérienne sont au nombre d’une seule en 2014 : Force India avec Fly Kingfisher. Un contraste à l’heure ou ces mêmes compagnies se font une guerre ouverte en terme de prestations de luxe.

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Red Bull et l’avenir d’Adrian Newey

L’ombre de Ferrari aura précipitée la réaction de Red Bull Racing sur le dossier Adrian Newey. L’ingénieur a prolongé son contrat « sur plusieurs années », mais nous pensons que ceci est une prolongation jusqu’en 2017, soit trois années de plus et des activités étendues.

Le salaire sera sensiblement augmenté de deux millions d’euros, passant à 12 millions d’euros par année. Newey aura aussi la possibilité de participer aux nouveaux projets de Red Bull Technology. En effet, Dietrich Materchitz, le patron de la marque autrichienne, souhaite que cette filiale se diversifie dans l’ingénierie. Cela divisera son temps de présence, mais Adrian Newey a besoin d’un peu d’oxygène selon les échos.

L’avantage Renault

En coulisse les discussions sur la prochaine motorisation Red Bull Racing ont cristallisé les relations entre Christian Horner et Adrian Newey. Le premier a démarché Mercedes-Benz et Honda sans succès (voir ici). De son côté, l’ingénieur anglais estime qu’il faut aider le constructeur français dans ses démarches. La prolongation de l’accord entre les deux parties a été à la base de la prolongation même d’Adrian Newey auprès de l’équipe autrichienne. La FIA permettant aux constructeurs de réaliser un nouveau bloc pour 2015 (merci Honda), afin d’équilibrer les forces, Red Bull Racing a confirmé logiquement son alliance mécanique avec le constructeur français pour l’an prochain. Soulignons que le contrat est valable jusqu’en 2016. Ce qui laisse une porte de sortie ou un argument de prolongation futur.

Les projets Newey

Le paddock parle beaucoup de la coupe de l’America depuis une décennie (voir ici pour souvenir), mais Red Bull Technology préparerait un projet secret selon les bruits. Nous pensons que cela pourrait être un jet d’affaire ou alors une gamme de voiture de sport propulsée par un moteur Infiniti. Il était entendu que RBT devait participer à l’élaboration de la voiture de sport dérivée du concept car Emerg qui devrait sortir en 2016. A l’image de la Mercedes SLR et des projets McLaren-Mercedes du début des années 90.

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