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Fernando Alonso et ses négociations avec Ferrari

Fernando Alonso F14T Silverstone 2014Après les départs de Luca Colajanni, Stefano Domenicali et Luca Marmorini ces derniers mois, trois autres personnes sont sur le train du départ que dirige Marco Mattiacci pour le compte de la Scuderia Ferrari. L’identité de ces personnes alimente les spéculations de l’autre côté des Alpes. L’intérêt est ailleurs en vérité.

Ross Brawn ne viendra pas renforcer les rangs de Maranello. L’ingénieur a poliment refusé l’offre de proposé Luca di Montezemolo. Dans son plan de redressement de Ferrari, Mattiacci dispose de plusieurs variantes imitant les autres structures de team. En coulisse la proposition de prolongation de la Scuderia envers Fernando Alonso n’a pas réellement eu l’effet souhaité à Maranello. Le pilote n’a pas eu une réaction passive. Au contraire. La première contre partie est que l’espagnol a souhaité qu’Andrea Stella ne fasse pas partie du train de départ et obtienne du galon. En cela, le double champion du monde dépasse le cadre sportif et impose un volet politique dans ses négociations en imposant en contre partie de la prolongation jusqu’en 2019 des conditions aussi structurelle que les classiques économiques et sportives.

Dans ses ambitions de construire une équipe Ferrari à sa mesure, Fernando Alonso entrevoie dans Marco Mattiacci l’artisan de sa nouvelle politique sportive. En OFF, l’espagnol n’hésite plus à indiquer qu’il vise un troisième titre de champion du monde pilote pour ensuite se retirer.

Ces conditions politico-sportives à Maranello occultent résolument un acteur du jeu. Kimi Raikkonen. Le finlandais a été souhaité par Alonso alors que Luca di Montezemolo et Stefano Domenicali visaient Nico Hulkenberg. Toutefois le contrat du finlandais pourrait être redéfini dans le cas ou l’équipe ne se place pas à la 3ème place des constructeurs à la fin du mois de Juillet, en faveur de la Scuderia. Pour prévenir cette contre éventualité, les rumeurs du départ du dernier champion du monde Ferrari sont de plus en plus importantes à Modène. Une manière de rappeler la place du finlandais dans l’échiquier italien.

Après avoir obtenu des garanties de son sponsor (Banco Santander), d’avoir obtenu le concours d’un pilotes de valeur (Raikkonen), celui d’une restructuration (l’émergence de Marco Mattiacci), les ambitions de Fernando Alonso sont clairement de produire durant les dernières années de sa carrière une Scuderia Ferrari réellement tournée derrière lui. Alors que l’équipe actuelle est dirigée sur la doctrine de 2007, en rupture avec celle de Jean Todt/Michael Schumacher.

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La Formule 1 rêvée de Bernie

Bernie Ecclestone-La découverte d’une boite au lettre au Panama ayant fait transiter plusieurs millions de dollars vers les comptes de Gerhard Gribkowsky est une des ombres dévoilées lors du procès de Munich qui dessinera l’avenir de la Formule 1 une fois la sentence annoncée. Par anticipation Bernie Ecclestone n’est pas homme a être spectateur des événements.

A Silverstone, coup de tonnerre. L’argentier de la Formule 1 envisage sérieusement de racheter les 32% que détient encore CVC Capital Partners Ltd dans son empire. Un projet complètement fou lorsque l’on a 83 ans, mais qui dispose d’une logique évidente.

Depuis Février 2014, le duo Liberty Media et Discovery Communications est très insistant. Les discussions avec CVC Capital sont sur le point d’aboutir avec en cadeau les parts de la banque de Lehmann Brothers. En effet, après la chute de la banque américaine en octobre 2008 un pacte d’actionnaires précisait que le fond d’investissements anglais avait une option préservant les actions Lehmann (une solution qui permet à la banque américaine de garder son bien et ne pas être menacée par une vente via le circuit judiciaire). En réalité c’est un prêt d’actions dans l’attente qu’un repreneur soit signé. En se mettant d’accord avec CVC, le groupe Liberty/Discovery obtiendra ainsi 49% des actions d’un coup pour environ 3 milliards d’euros.

Sauf que dans son bureau de Chelsea, Bernie Ecclestone a une autre lecture de l’intérêt de Liberty/Discovery pour la Formule 1. Après avoir vivement encouragé le consortium a racheter son une partie de son empire, allant jusqu’à négocier avec eux des options secrètes. Les temps changent en fonction des intérêts. Selon les soupçons de Bernie Ecclestone, le duo américain revendra à court terme ses actions aux constructeurs. Une sorte de cheval de Troie qu’il redoute réellement.

Le journal économique helvétique Le Temps indique qu’Ecclestone étudie l’idée d’une reprise seul ou avec d’autres investisseurs. Le nom du Cheikh Khalifa in Zayed Al Nabyan, l’homme qui contrôle Mubadala Developpment Compagny revient sur la scène comme un possible allié. En 2010, Bernie Ecclestone avait insisté pour que CVC Capital vende ses parts au fond d’Abu Dhabi. Le schéma de reprise serait similaire à celui conclu en 2005/2006 avec CVC Capital Partners.

L’autre idée est un constat : La Formule 1 n’entrera probablement pas du vivant de Bernie Ecclestone en bourse. Un regret pour l’homme qui a toujours estimé que l’avenir de son empire passait par les marchés.  La banque Goldman Sachs avait réalisée pour Facebook en 2010 un concept de Bourse privés à l’adresse d’investisseurs capable de payer une action rare et relativement chère. Une alternative séduisante et prestigieuse si le projet est parrainé par une prestigieuse banque d’investissement.

Pour Ecclestone l’issue de son procès en Octobre prochain n’aura aucune importance. Accusé ou pas il a trois mois pour définir un nouvel avenir pour son empire. Car, dans son esprit seul lui est capable de donner un ultime destin à une idée née lors d’une réunion de la FOCA en 1971.

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Le complexe deal McLaren-Honda

McLaren The Daily Mail est très actif autour de la valorisation d’image de l’équipe McLaren depuis quelques semaines. Dernièrement le message passé était de dire que le budget 2015 serait le plus important de l’histoire du team de Ron Dennis. Une manière à peine voilée de placer McLaren dans le rang des tops teams pour la saison 2015, mais surtout un avertissement pour les prochaines semaines sur le marché des transferts. Les tarifs des champions du monde vont subir une inflation importante avec l’émergence de cette nouvelle puissance.

La nouvelle puissance de McLaren, elle la doit à Honda et son accord très particulier et ayant eu plusieurs rebondissements.

Lorsque les premières discussions sur le partenariat ont été discutées entre les responsables de Honda Motors et ceux de McLaren Racing en 2012, les modalités étaient simples : une fourniture gratuite du moteur pendant 5 ans et une participation de 20 millions d’euros (avec présence sur l’aileron arrière) de la marque Honda sur les prochaines générations des McLaren. Cette base a été ensuite passablement modifiée avec l’introduction de Ron Dennis dans les discussions avec les japonais.

Prônant un grand ensemble pour flatter le retour de Honda, Ron Dennis a appliqué la stratégie « du toujours plus » auprès de son nouveau partenaire. L’accord de 5 ans étant clarifié, ainsi que la fourniture gratuite du moteur sur la période, c’est le volet financier qui a été âprement discuté. L’équipe McLaren Marketing a été très inventive dans ce domaine. Une première base de travaille a été de nommer l’équipe Honda-McLaren en échange d’un chèque de 625 millions d’euros sur la période (500M£). Refus des japonais, mais une première pierre.

L’évolution suivante est celle que nous connaissons de l’accord McLaren-Honda. Le constructeur japonais était d’accord pour financer une voiture hybride pour l’année 2014 (MP4-29H) en échange d’un fond 12 millions d’euros environ. Une somme que McLaren a fait augmenter récemment, mais Honda a refusé de payer la différence, augurant que l’équipe de Woking devait aussi investir dans le projet.

Ainsi les hommes du marketing on proposé un projet en deux volets. Dans un premier temps cela concerne le sponsoring de l’équipe. Au départ basé sur un deal de 20 millions d’euros, l’ensemble est devenu plus important par la suite mais à atteint des limites. On parle aujourd’hui de 50 millions d’euros de sponsoring avec une augmentation annuels de 2%. Mais Ron Dennis et son armé à Woking en surfant sur son idée d’un grand ensemble (présence d’un duo de Champion du Monde dès 2015) ont obtenu une rallonge autour de la participation du constructeur japonais dans les salaires des pilotes.

Retour en arrière. Entre 1995 et 1999, McLaren et Mercedes-Benz se répartissait à égalité le coût des salaires de Mika Hakkinen et David Coulthard. Entre 2000 et 2012 (avec Hamilton), c’est le constructeur allemand qui avait l’intégralité des factures à sa charge. Une pratique qui est né justement en 1988 lorsque McLaren a signé avec Honda avec l’arrivée d’Ayrton Senna. Le salaire de la légende brésilienne était à la fois assurée par le sponsor principal de McLaren (Marlboro à l’époque) et Honda. C’est sur cette base historique et l’expérience auprès de Mercedes-Benz que Ron Dennis et ses hommes ont crée le deuxième volet de leurs stratégies. Fidèle à sa stratégie, McLaren avait demandé dans un premier temps 100 millions d’euros par année (500 millions d’euros sur la période). Refus de Honda qui a proposé une participation de 45 millions d’euros. McLaren aurait demandé une possible rallonge jusqu’à 60 millions d’euros. Rallonge accepté sous conditions de résultat par le constructeur nippon. Entendez par là une prime si l’équipe termine minimum dans le top 3 du championnat du monde des constructeurs.

Ces discussions âpres ont été un succès pour Ron Dennis et McLaren qui ont obtenu un total de 110 millions d’euros par année de son nouveau partenaire Honda. Mais en ayant perdu un volet important de leurs stratégies. Seule l’année 2015 est exclusive pour McLaren. Dès 2016, Honda pourra équiper deux ou trois autres équipes. Ainsi, en coulisse les discussions avec Red Bull Racing ont déjà débuté pour 2016. Un point noir et un revers pour Ron Dennis.

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L’axe Mercedes-Toto Wolff- Williams

Williams Mercedes Bottas Silverstone 2014 F1Mai 2013, Toto Wolff représentant Mercedes-Benz et Frank Williams annoncent le début de leur partenariat en marge du Grand Prix de Monaco. Le fruit de plusieurs semaines de comparaisons entre Renault et le constructeur allemand. Les ingénieurs de Grove ayant basculés dans les derniers instants vers le camp de Stuttgart, sans avoir demandé des garanties qui sont la base du succès de l’équipe Williams aujourd’hui.

Après une troisième place au GP d’Autiche et une seconde le week-end dernier lors de la course de Silverstone en Angleterre, Valtteri Bottas est sur un nuage. La FW36 est un miracle de compétitivité et l’équipe anglaise vise sérieusement la 3ème place du championnat des constructeurs, actuellement détenue par la Scuderia Ferrari. Un nouveau statut pour le team de Grove qui n’avait jamais connu meilleur classement qu’à l’époque ou il avait son partenariat avec BMW.

L’un des secrets de cette réussite réside dans les liens unissant Mercedes-Benz et Williams. Renault ne proposait qu’un contrat de fourniture client pour 2014. Le constructeur allemand propose un partenariat gagnant-gagnant. En cela, la Williams FW36 et la Mercedes W05 ont strictement les mêmes unités moteur et les évolutions en même temps. Ce qui n’est pas le cas de Force India (une génération d’électronique d’écart selon les indications) et McLaren. Une stratégie qui étonne beaucoup d’observateurs du paddock mais qui a un sens politico-économique.

Si l’équipe Williams termine 3ème du championnat du monde des constructeurs elle touchera une prime de l’argent de la télévision (droit FOM) beaucoup plus importante qu’aujourd’hui, qui lui permettra d’assurer l’avenir et son budget pour 2015. De plus, la valeur en bourse de l’équipe augmentera. Actuellement côté autour de 18,3 euros l’action, les résultats durant l’été pourraient permettre une augmentation du prix autour de 20 ou 21 euros. Pour le plus grand bénéfice de Toto Wolff qui dispose encore de 10% du capital de Williams.

L’axe Mercedes-Toto Wolff-Williams a pour objectif de créer un ensemble compétitif pour les années 2014, 2015 et 2016, au moins et de confirmer la domination du constructeur allemand en Formule 1 à moyen terme.

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Le complexe projet Caterham-Forza Rossa de Colin Kolles

Caterham F1 Team 2014 La fonction de consultant dans le programme de reprise de Caterham F1 Team, via la holding Caterham Sports Ltd convient assez bien à Colin Kolles. Mais le paddock reste perplexe sur l’identité des mystérieux investisseurs derrière la reprise de l’équipe Anglos-Malaisienne.

Au point qu’à Silverstone les noms de Dany Bahar et même Mansour Ijaz ont circulé sans que Kolles y répondent sérieusement. Le roumain ne souhaite simplement pas reproduire l’histoire qu’il avait entrevue chez Midland et surtout dans Hispania Racing Team. Le mystère autour de l’identité des investisseurs a ainsi provoqué une association d’idées auprès des observateurs par facilité d’esprit. La reprise de Caterham F1 Team est réalisée par les mêmes hommes derrière le projet Forza Rossa. La Formule 1 n’aime pas le vide.

Aujourd’hui, lundi, la Fédération Internationale de l’Automobile tiendra une nouvelle réunion afin de d’offrir (ou non) le feu vert au projet Forza Rossa.

Forza Rossa restant un projet propre, le seul lien entre les deux projets reste donc Colin Kolles. Mais en réalité l’ensemble serait un peu plus complexe. Il semblerait que l’usine de Leafield servent pour les deux équipes (Caterham et Forza Rossa) et que les monoplaces soient quasiment identiques, s’inspirant en cela du projet Haas-Ferrari (pour 2016).

Sachant que Colin Kolles est un proche de Bernie Ecclestone et que ce dernier souhaite une Formule 1 plus compétitive avec 8 équipes à moyen terme. La solution du roumain serait similaire à ce que Flavio Briatore avait réalisé il y a 20 ans avec l’opération Benetton-Ligier. Un programme intermédiaire.

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Kolles : Avant Forza Rossa et Caterham il y avait Lotus

L’an dernier, en marge du Grand Prix d’Inde. Un homme s’approche de Gérard Lopez pour racheter Lotus F1 Team avec le soutien d’obscurs hommes d’affaires. L’affaire avait faillit se faire, tant l’état de santé économique de l’équipe d’Enstone était périlleux au sortir de l’été 2013. En vain. Le nom de l’émissaire : Colin Kolles.

Cet épisode souligne la volonté du roumain de revenir dans la discipline après la chute d’Hispania Racing Team. Durant ces derniers mois, Kolles avait piloté le projet Forza Rossa devant entrer en Formule 1 à l’horizon 2015. Toutefois, ayant compris que le projet Haas avait les faveurs des décideurs de la discipline, l’homme d’affaire roumain c’est rapidement détourné du projet pour lancer un plan B : La reprise d’une équipe en difficulté.

Avec le temps Bernie Ecclestone ne peut plus aider les petites équipes comme il pouvait auparavant le faire. L’argentier de la Formule 1 aide ainsi des hommes de confiances dans ce domaine. Leur favorisant ainsi certain deal et les soutenants indirectement. Hier Flavio Briatore avait bénéficié d’un prêt bancaire pour acquérir Ligier Sport. Il y a 10 ans, Ecclestone soufflait à l’oreille de Craig Pollock pour le rachat de Prost, Arrows et Midland. Aujourd’hui, c’est le romain Colin Kolles qui a les faveurs de l’argentier.

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Caterham F1 cédé pour environ 35 millions d’euros

Caterham F1 2014Il y a une heure, l’équipe Caterham F1 Team a annoncée sa vente à un consortium d’hommes d’affaires suisses et arabes. L’implication de Colin Kolles, l’ancien patron d’HRT, Skyper et Force India et inspirateur du projet mort-né de Forza Rossa agira comme consultant dans un rôle bien flou et qui n’a jamais rien annoncé de bon dans l’histoire de la Formule 1. Cyril Abiteboul partant, c’est l’ex-pilote hollandais Christijan Albers qui sera le directeur de l’équipe.

Une reprise qui soulève beaucoup de questions pour l’avenir de l’équipe et ses employés. En effet, dans sa première déclaration, Albers parle d’un objectif de termine 10ème du championnat du monde des constructeurs et que les nouveaux propriétaires s’assureront que l’équipe dispose des ressources nécessaires pour développer et faire grandir l’équipe. Ce qui signifie en substance que l’équipe a été acheté sur ses dettes et qu’il faudra trouver des sponsors ou des pilotes avec des sponsors car les acheteurs n’auront pas les moyens de financer l’équipe en propre.

Tony Fernandes avait rejeté pourtant plusieurs offres depuis six semaines. Son rêve de séduire un constructeur émergeant passé, la meilleure solution était de vendre par morceau l’empire qu’il avait construit comme modèle économique. Finalement l’équipe Caterham F1 Team sera cédée pour environ 35 millions d’euros, selon nos estimations. Sachant que la dette de l’usine de Leafield était de 20 millions d’euros et que son patrimoine de partenaire est très faible est essentiellement composé d’accord Business to Business ayant peu de reliefs dans les finances de l’équipe.

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Caterham F1 et Genii Capital ?

Caterham F1 Lotus F1

Selon le journaliste Adam Cooper, un consortium suisse ayant un lien avec le Moyen-Orient serait confirmé dans les prochains jours, comme nouveau propriétaire de Caterham F1. Nous entendons que ce pool d’investisseurs auraient un lien avec Genii Capital Genève.

La filiale Suisse du groupe luxembourgeois est spécialisée dans les énergies et ressources naturelles. Un lien existe. Souvenir que l’an dernier la société basée à Abu Dhabi, Al Manhal International, faisait partie du consortium piloté par Mansoor Ijaz dans le projet Infiniti/Quantum pour l’achat de 35% de Lotus F1 Team. Exit l’homme d’affaire pakistanais. Il semblerait que l’entreprise luxembourgeoise soit restée en contacte avec un des actionnaires du programme Quantum : Suhail Al Dhaheri, Chairman de Al Manhal International.

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According to journalist Adam Cooper, a Swiss consortium that link with the Middle East would be confirmed in the coming days, as the new owner of Caterham F1. We believe that this pool of investors have a link with Genii Capital Geneva.

The Swiss subsidiary of the Luxembourg group specializing in energy and natural resources. A link exists. Remember that last year the company based in Abu Dhabi, Al Manhal International, was part of the consortium led by Mansoor Ijaz in the Infiniti / Quantum project to purchase 35% of Lotus F1 Team. Exit the businessman and it seems that the Luxembourg company remained in contact with one of the shareholders of the Quantum program Suhail Al Dhaheri, Chairman of Al Manhal International.

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Red Bull à l’affut de Honda

Honda F1Chez Honda, le suivi des performances des McLaren-Mercedes de Jenson Button et Kevin Magnussen est actif. Les japonais se gardent de tous commentaires pour le moment, car leur partenariat avec l’équipe de Woking débutera officiellement l’an prochain. Une union qui comblera McLaren (plus de 100 millions d’euros de subvention diverses par année jusqu’en 2019), mais qui fait douter les japonais.

Les liens entre Suzuka (Honda) et Woking (McLaren) ne sont pas aussi solides que l’on peut le croire, car autour de Ron Dennis on regrette que l’exclusivité de fourniture du moteur Honda ne concerne que la saison 2015. Certes Honda compense par des espèces sonnantes et trébuchantes qui alimenteront le budget de l’équipe pendant cinq saisons. Mais l’aspect technique est une donnée essentielle en Formule 1 que Ron Dennis n’oublie nullement. D’autant qu’un candidat discret s’avance masqué : Chez Red Bull Racing l’envie d’utiliser le moteur Honda à l’horizon 2016 se précise.

Certes la prochaine RB11 sera toujours équipée du moteur Renault Sport. Considéré comme le moteur de la dernière chance par beaucoup d’observateurs. Il devrait définir les contours d’une prochaine négociation de contrat entre les deux parties (contrat qui expire en novembre 2016, selon les estimations). Sauf que la marque Infiniti Motors ayant pris la décision de quitter la discipline reine du sport automobile à l’issue de son contrat sponsoring en 2016, les mesures doivent être prises à Milton-Keynes. Attractive, Red Bull Racing l’est car elle est incluse dans un groupe ayant de très fortes retombées médiatiques (Infiniti avait bénéficié d’un milliard d’euros de retombées médiatiques l’an dernier) et une image jeune et dynamique qui séduit secrètement les décideurs japonais, selon nos informations.

En bref entre McLaren qui rêve de sa splendeur passée et Red Bull Racing qui reste un top team, Honda observe afin de définir sa stratégie. Pour la plus grande crainte de Ron Dennis.

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Alonso ou Raikkonen sur le départ selon Mika Hakkinen

Dans l’ombre de ses 46 ans, Mika Hakkinen a une vie qui lui sciait convenablement. Consultant de luxe pour la société Aces crée par son agent, le belge Didier Cotton. Le duo s’occupe essentiellement aujourd’hui de Valtteri Bottas, après avoir été le temps de quelques mois le conseil de Lewis Hamilton et Heikki Kovalainen. Le double champion du monde 1998 et 1999 est un observateur informé de la situation et le relais médiatique de son mentor.

Ainsi sa parole est intéressante à relever concernant le duo composant l’équipe Ferrari sur son blog MyHermes. Hakkinen estime qu’il va y avoir du changement d’ici l’an prochain en remplaçant l’un des deux pilotes. Estimant que Fernando Alonso n’a pas le comportement du pilote qui restera : «  Les commentaires qui sont émis par Fernando Alonso, laisse entendre qu’il ne restera pas beaucoup plus chez Ferrari ».

Plus intéressant Hakkinen laisse aussi entendre que Kimi Raikkonen quittera aussi la Scuderia, s’il continue d’être derrière son équipier. Laissant entendre qu’il en sait plus qu’il ne souhaite en dire pour le moment sur la situation.

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