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Note du Mardi – Les salaires pilotes en 2018

Lewis HamiltonHamilton champion du monde 2017, ayant activé son option mécanique d’augmentation de salaire, il émarge désormais à 37 millions d’euros, tandis que Sébastian Vettel continue son évolution salariale mécanique et Fernando Alonso reste sur le podium, mais sa rémunération chute fortement et doit composer avec le duo Red Bull composé de Daniel Ricciardo et Max Verstappen.

Nico Hulkenberg et Valterri Bottas sont désormais devant Kimi Raikkonen qui ne touche que 6 millions d’euros de salaire, mais dispose d’une prime aux points inscrits, lui permettant de viser jusqu’à 20 millions d’euros maximum.

Côté français, Romain Grosjean chez Haas stabilise son salaire à 5 millions d’euros en 2018. Tandis qu’Esteban Occon chez Force India a augmenté son salaire de 1 à 3 millions d’euros. Enfin Pierre Gasly chez Toro Rosso touche le premier salaire Red Bull, soit 750.000 euros.

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Salaire pilote 2018 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 37m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 35m
3/ Fernando Alonso (McLaren) : € 12m
3/ Daniel Ricciardo (RBR) : € 12m
3/ Max Verstappen (RBR) : € 12m
6/ Nico Hulkenberg (Renault) : € 8m
6/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 8m
8/ Kimi Raikkonen (Ferrari) : € 6m
8/ Sergio Perez (Force India) : € 6m
10/ Romain Grosjean (Haas) : € 5m
11/ Carlos Sainz (Renault) : € 4m
12/ Estban Ocon (Force India : € 3m
12/ Stoffel Vandoorne (McLaren) : € 3m
14/ Kevin Magnussen (Haas) : € 1.5m
15/ Lance Stroll (Williams) : € 1.3m
16/ Brendon Hartley (STR) : € 750.000
16/ Pierre Gasly (STR) : € 750.000
16/ Marcus Ericsson (Sauber) : € 750.000
16/ Charles Leclerc (Sauber) : € 750.000
20/ Sergei Sirotkin (Williams) : € 500.000

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Vers la fin des primes constructeurs en F1 ?

dollarsSelon les plans secrets de Bernie Ecclestone, dévoilés par le journal Times, la fin des bonus pour les constructeurs est dans l’air. Pour équilibrer le système.

Afin de signer les accords Concorde 2013-2020, Ecclestone avait fait le choix de « diviser pour mieux régner. » En obtenant de Red Bull, Ferrari, Williams, Mercedes Benz et McLaren une prime négociée individuellement, obtenue en plus de leur résultat chaque saison. En 2012, lors des négociations l’impasse se profilait. Les constructeurs, à bout de souffle, après une lutte d’arrière garde via la FOTA sur les règlements, souhaitaient obtenir plus d’argents de la Formule 1, estimant que si la réduction des coûts n’était pas la solution, il fallait que la discipline offre plus. Sinon le retrait serait annoncé et dévastateur pour l’empire de Bernie Ecclestone.

En définitive, selon le BusinessBook GP 2016 Ferrari (qui avait déjà obtenu 70 millions de dollars de prime entre 2007 et 2009), a obtenu un total de 111 millions d’euros, Red Bull Racing un modique chèque annuel de 78 millions d’euros, McLaren environ 35 millions, Williams 30 millions et Mercedes AMG F1 environ 54 millions d’euros. Pire, Renault a également obtenu une prime d’environ 30 millions. Au total c’est bien 338 millions d’euros de primes distribuées en 2016 pour seulement 6 équipes.  De l’argent qui sera injecté sur l’ensemble des équipes, à part égale (d’après la première étude de répartition).

Toutefois, si l’idée des primes supprimées est dans l’air, pour équilibrer les forces (chaque équipe touchant 30 millions en plus), en définitive la prime spécifique que touche la Scuderia Ferrari de 90 millions d’euros sera maintenue, selon toute vraisemblance. L’exclusivité du cheval cabré à un prix que Bernie Ecclestone ne souhaite pas dissocier de la discipline.

L’ambition de Bernie Ecclestone dans la nouvelle répartition qu’il imagine est de s’inspirer de la Premier League anglaise. Le club de football qui touche le plus d’argent des droits TV n’a qu’un écart de 1,5 par rapport au dernier. Ce qui signifie qu’appliquer à la Formule 1, cela permettra à une équipe comme Manor de prétendre toucher jusqu’à 80 millions d’euros de droit TV par année. Soit son budget total pour la saison 2016.

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Ferrari et la pression du temps

Ferrari_SF16La pression était sur les épaules de Mauricio Arrivabene depuis quelques temps. L’italien savait d’où venait les attaques et savait qu’un bon résultat ferait s’envoler la rumeur de son départ. Dans le garage Ferrari de Barcelone, Sergio Marchionne a finalement signé le coup de sifflet final auprès de la presse transalpine concernant le départ d’Arrivabene. Pourtant la pression reste.

En coulisse, Niki Lauda commente l’actualité de la Formule 1 et s’attarde longuement sur les bruits concernant Ferrari. « Vettel et Raikkonen ont une importante et inutile pression sur eux. » souffle l’autrichien, qui ne comprend pas le management de la Scuderia. L’opposé de celui de Mercedes AMG F1. La réalité est comptable.

Lorsque Mauricio Arrivabene est arrivé à la tête de l’équipe de Maranello, fin 2014,  la Scuderia réalisait sa pire saison depuis 1992. Il fallait redresser le mythe. Et vite.  L’italien pose les bases du renouveau : Un programme de deux saisons (2015/2016) avec un investissement important de FIAT Chrysler et la promesse d’un retour au haut de l’affiche pour la saison 2016.  Estimant que les pilotes et les ingénieurs étaient les meilleurs, Arrivabene estima qu’il fallait plus d’investissement de la part de son groupe de tutelle.

Durant longtemps, le budget était essentiellement composé de l’argent du manufacturier de Tabac et des droits FOM. Suffisant pour obtenir 250/300 millions d’euros par année, mais pas assez pour revenir en haut de l’affiche.

Sur le plan Arrivabene, l’investissement du groupe italo-américain est de 200 millions d’euros total, soit 100 millions d’euros annuels, d’après le BusinessBookGP (version française and English version), et l’embauche à prix d’or de Sébastian Vettel et le renouvellement de Kimi Raikkonen, dernier champion du monde Ferrari, illustre la pression sur l’usine de Maranello. Reste ainsi la question central : si l’investissement a été important pour 2015 et 2016, quid de l’après ? Le plan italien estimait que le renouvellement de Marlboro (autour de 140 millions d’euros annuels à partir de 2017), puis les droits FOM pour un top 2 chaque année, permettra à la Scuderia de se maintenir. Partant du principe que d’acquérir la victoire à un coup, mais entretenir la victoire est moins coûteuse. D’autant que FCA souhaite que sa marque Alfa Roméo se lance en Formule 1 prochainement. Une nouvelle répartition du budget sera alors décidée.

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Renault Sport F1 Team, 5ème budget du plateau

Renault RS16

Après la reprise de Lotus F1 Team en difficulté financière depuis plusieurs mois, Renault SA a injecté beaucoup d’argents pour moderniser l’usine d’Enstone à marche accélérée. Au point que la saison 2016 est une saison de transition avant que le programme ne débute réellement en 2017.

Selon les données du BUSINESS / book GP 2016 (disponible en version française and English version), Renault Sport F1 dispose d’un budget estimé à 245 millions d’euros, soit une hausse de 180% par rapport à l’année précédente.

Toutefois, les droits TV (avec la prime FOM) et l’investissement du Groupe Renault-Nissan représente près de 90% du budget de l’année 2016.

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BusinessBookGP 2016 – J-1 – L’Edito

BusinessBookGP2016D’une ère à une autre. Hier Red Bull Racing, aujourd’hui Mercedes AMG F1. La Formule 1 depuis 2011 n’offre guère d’autres scénarios qu’une seule équipe dominant les autres. La différence étant que l’avancée technique de la marque allemande est inquiétante pour le nouvel horizon que la discipline souhaite viser. Le nouvel intérêt de cette année 2016 est l’arrivée dans le paddock de l’équipe américaine Haas F1 Team. Après avoir perdu Caterham fin 2014 et récupérer Manor (ex Marussia) sur le fil l’an dernier, une nouvelle ère pour les jeunes équipes apparaît au grand jour, avec un arrière goût politique.

Depuis 2014, les budgets des équipes augmentent encore et toujours. Le total est chiffré, dans l’édition 2016 du BusinessBook GP, à 2,719 milliards. En hausse de 5% par rapport à la saison précédente. La répartition des droits TV étant si inégalitaires et les primes accordées aux constructeurs si importantes que les écarts sont importants. Trop peut être.

Après avoir augmenté de 50 millions d’euros en moyenne depuis 2014, les budgets 2016 débutent une période de stabilité. Reste que les moteurs et la recherche de performances techniques impactent les budgets des équipes du milieu de tableau. Au point que l’influence des pilotes apportant des budgets est toujours plus importante. Au contraire des tops pilotes qui augmentent encore leurs salaires.

En 2016, le cumul des salaires représente environ 166.3 millions d’euros, en augmentation de 7.5% par rapport à la saison précédente. Les trois classes de pilote, visibles depuis 2010, ont chacune leur destin. En moyenne les champions du monde gagnent 23.4 millions d’euros (19,5 millions l’an dernier). La seconde classe est stabilisée  entre 1,5 et 4 millions. Enfin les pilotes apportant un complément de budget sont remboursés en frais de déplacements. Les exceptions étant Nico Rosberg et les deux pilotes Toro Rosso.

Cette édition 2016 du BUSINESS / book GP est un ouvrage disponible en français et anglais à partir du 25 Avril, séduisant plus de 250 lecteurs chaque année. Bonne saison et merci de votre confiance.

BusinessBookGP2016

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Williams F1 et son plan à l’horizon 2018

Williams FW38

Claire Williams n’est pas réellement supportrice de la prime qu’accorde la FOM à Ferrari. Les médias annoncent que la Scuderia touche une énorme somme, mais Williams touche aussi une prime, mais plus modeste. Toutefois ce qui cristallise la réaction de Williams est le fait de ne pas atteindre les objectifs fixés en 2014.

Dans le détail Williams touche de la FOM un total de plus de 100 millions par année :

  • 40,5 millions (comme toutes les équipes)
  • 53 millions pour terminer 3ème du championnat du monde des constructeurs
  • 30 millions de dollars de bonus pour avoir signé les accords Concorde 2013-2020.

Soit un total pour la saison 2016 de 125.5 millions (selon le BusinessBookGP2016 – Sortie le 25 Avril).

Dans le même temps, Ferrari touche un total de plus de 200 millions (car n’oublions pas sa prime de 90 millions garantie pour percevoir un pourcentage du chiffre d’affaires de la Formule 1).

Courant 2014, alors que Claire Williams a présentée à son conseil d’administration son projet 2016/2017/2018, l’ambition clairement affichée était d’obtenir un budget de 250 millions d’euros et d’être en mesure de remporter le titre mondial des constructeurs.

Pour cela, la puissance commerciale de l’équipe de Grove doit s’améliorer. Le plan annonçant que 50% du budget devant provenir de sponsors, soit 125 millions d’euros chaque année. Pour l’instant, l’équipe anglaise peine à obtenir le concours d’un important sponsor (comme pour la majorité des équipes F1 d’ailleurs), ce qui ralenti sa croissance et ainsi retarde son plan de conquête.

sponsoring_williams F1

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Stephen Ross s’intéresserait plus au Football qu’à la Formule 1

La réunion des cinq plus grands clubs de Premier League à l’hôtel Dorchester de Londres pourrait mettre fin aux doux rêve de Bernie Ecclestone de reprise de son empire F1.

Sous l’invitation de Stephen Ross, le vice-président de Manchester United, le président de Chelsea, le PDG d’Arsenal, le directeur général de Manchester City et Liverpool ont été conviés à une réunion qui a été dévoilée dans une série de photos par le tabloïd The Sun aujourd’hui.

Selon le quotidien anglais, les plans de Ross seraient le plus grand projet économique du football anglais depuis la création de la Premier League en 1992. Signifiant même la fin de la Ligue des Champions de l’UEFA. La Coupe Internationale des Champions est une bien mauvaise nouvelle pour Bernie Ecclestone qui comptait sur le milliardaire américain pour reprendre les parts de CVC Capital et même la majorité des parts de la Formula One pour assurer l’avenir.

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