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La guerre secrète entre communication et journalisme

L’année 2013 est une année spéciale dans le monde médiatique de la Formule 1. Un profond duel entre la communication des équipes et les journalistes. Autrefois dans la bonne entente, la bataille est nettement visible, mais ne rendra pas grandi la discipline dans un avenir proche. L’exemple de l’histoire entre Kimi Raikkonen et Red Bull Racing est représentative de la tendance.

Souvenez-vous en 2010, après le fameux Grand Prix de Turquie. L’équipe autrichienne Red Bull Racing a été exemplaire dans sa manière de procéder médiatiquement. D’un tweet, une photo montrant Vettel et Webber comme des gamins innocents, une annonce sur Autosport.com que Vettel allait prolonger jusqu’en 2015, puis une rumeur sur le moteur Renault, enfin une intervention des ambassadeurs de la marque et finalement après 10 jours parfaitement maîtrisés, la prolongation de Mark Webber avait étonné à l’époque. Une parfaite maîtrise des médias à l’époque, qui aura été reproduite à multiple reprise par d’autres équipes, avec plus ou moins de succès d’ailleurs. Le Grand Prix de Malaisie 2013, avec l’affaire du « multi 2-1 » a montré un malaise. RBR ne pouvant se cacher des remarques de son pilote australien en direct à la télévision, n’a pas réagit publiquement, mais en coulisse. Une méthode permettant de faire oublier les événements, et surtout permettre aux médias de spéculer pour changer de séquence.

Ainsi la chronologie de la rumeur Kimi Raikkonen – RBR vient de cela. Une semaine après la course de Kuala Lumpur, une petite rumeur indiquait que Mark Webber allait aller chez Porsche en 2014, pour les 24h du Mans. Un bruit médiatique ni confirmé, ni démenti d’ailleurs (si mollement), laissant planer le doute. Mais aucune réaction de l’équipe autrichienne. Place donc à la spéculation journalistique. Le 22 Mars, Kimi Raikkonen indique sur le site Formula1.com qu’il attendra la fin de la saison pour prendre une décision pour 2014. Un détail important. Le 2 Avril 2013, le PDG de Red Bull, Dietrich Matershitz annonce dans la revue Speedweek, dont il est le propriétaire, que Kimi Raikkonen est un candidat pour l’avenir chez Red Bull Racing. Tout en précisant que Mark Webber a toujours sa place dans l’équipe. La structure de la déclaration est intéressante, car elle ne débute pas par le schéma du « nous avons des pistes, mais Mark est toujours une option pour l’avenir. », mais plutôt débutant par le fait que Webber fera le choix de partir de lui-même et qu’il reste une option pour l’équipe, avant de dire ensuite que Raikkonen est un ami de Vettel et qu’il est cool et toujours un candidat. Cette simple déclaration, pourtant claire d’un point de vue de communication permet de lancer la rumeur d’un Kimi Raikkonen chez Vettel et cela reste favoriser par un autre aspect.

L’aspect que Raikkonen évolue dans une équipe qui bizarrement n’est pas respectée par les médias (français et anglais surtout) comme un top team. La raison est simple : Lotus F1 Team n’a pas de sponsor principal, donc elle n’a pas assez d’argent pour payer Kimi Raikkonen (elle en avait assez pour 2012 et en aura pour 2013) et donc au jeu de la surenchère, Red Bull sera trop fort. Sauf que c’est une vision limitée des faits. Premièrement l’équipe triple championne du monde n’a pas besoin de justifier une raison de gagner en embauchant Raikkonen, car elle a Vettel. Ce dernier est payé 12 millions d’euros, alors que Alonso et Hamilton touchent plus de 50% de plus en salaire. Raikkonen a une réputation d’être un pilote coûteux, mais encore une fois c’était lors d’une vie d’avant. Aujourd’hui, c’est un pilote payé au point et qui ne demande qu’avoir une voiture rapide pour être heureux. Lotus lui permet cela,  en le faisant évoluer dans un environnement unique et adapté à ce qu’il désire de la Formule 1, aujourd’hui. Le monde change, mais seuls les journalistes dans le paddock ne semblent pas s’être adaptés.

L’autre raison que la rumeur et les autres rumeurs persistent est l’instauration d’une république d’experts. D’Helmut Marko à Alain Prost, Jacques Villeneuve en passant par Niki Lauda, Jackie Stewart, chacun est interrogé sur un événement pour le faire durer et ainsi la caisse résonne encore plus dans le vide. Obligeant Eric Boullier et Gérard Lopez à sortir pour se justifier sur le principe sur l’avenir de Kimi Raikkonen chez Lotus. Ceci n’est pas de l’information, c’est de l’interprétation. L’affaire du GP Malaisie 2013, qui rebondi sur Raikkonen est le symbole de la bataille entre la communication des équipes et les journalistes dans le paddock. Au détriment de l’information. La vraie.

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La Formule 1 reprend les codes du divertissement

La manière dont le contenu est présenté et absorbé évolue rapidement. Aujourd’hui, nous cherchons notre contenu favori dans n’importe quel format, tout le temps et sur une quantité importante d’appareils. Physiquement, numériquement, les options de consommation sont très nombreuses. La technologie permet au consommateur de connaître son contenu favori de manière qui correspond le mieux à son style de vie. Ainsi l’industrie du divertissement est à l’écoute de la technologie.

Il m’arrive, par exemple d’attendre mon tour pour un rendez vous (médecin ou simplement au cinéma), en lisant mes fils twitter. Certain ont téléchargé les applications « Le Monde » sur leur smartphone, d’autres utilisent Facebook comme un fil d’information sur la vie de ses amis (qui devient d’ailleurs de plus en plus amis au sens large et de moins en moins une cooptation de relations). On parle d’une chose et on le montre dans les 30 secondes via une vidéo Youtube, pour appuyer son propos et échanger plus rapidement l’information. Nous twittons nos émissions de télévision préférée, nous surfons en même temps que nous regardons un programme. Bref, vous l’aurez compris, la technologie a fait évoluer nos comportements, ou alors cela était une envie qui était en chacun de nous, sans avoir le produit adéquat pour s’en servir.

Ses appareils deviennent de plus en plus intelligents et riche en fonctionnalité afin de répondre à nos attentes. Le contenu va devenir de plus en plus soutenu et nous allons être envahie de produits de marque sans vraiment le savoir, où en étant désormais conscient de la situation. La Formule 1 est un divertissement et tend à évoluer dans ce sens, comme la majorité des sports médiatiques. Les contenus vont être de plus en plus fournis par les équipes ou la discipline elle-même, gratuitement ou non.

La présentation d’une nouvelle voiture, comme il y a une semaine, ressemble de plus en plus à une superproduction hollywoodienne, avec teaser, vidéos, bande annonce, interviews, photos etc… En réalité, pour chaque équipe, la présentation d’une monoplace est aussi importante que le reste de la saison désormais. Adieu donc les grandes cérémonies du passé, mais place au mass média et à la maximisation de l’exposition qu’offre la technologie. La tendance au développement de cet aspect de la saison va évoluer encore à l’avenir. Grâce à la technologie et nos manières de consommer le divertissement. Les sponsors sont ravis de cette nouvelle exposition qui quitte le papier glacé des magazines ou des simples photos de présentations, pour tendre vers une stratégie d’exposition valorisante et dynamique.  Finalement, être sponsor aujourd’hui c’est avoir plus d’expositions et d’avantages, pour la même somme, que par le passé.

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Quand le sport sera payant dans un proche avenir

Les grands groupes de presse évoluent à une vitesse folle, surtout les anglo-saxons. Nous connaissons tous ESPN, via le site ESPNF1.com, qui est le leader des sites d’informations de la discipline en France, dépassant le million de visiteurs par mois. Cette filiale du groupe Disney c’est progressivement imposée comme le numéro 1 du sport dans le monde, couvrant l’essentiel des disciplines médiatisés. Toutefois, un concurrent va rapidement arriver. NewsCorp investit depuis quelques mois, massivement pour construire un clone d’ESPN et tirer de la croissance par le sport.

Un total de 3 milliards de dollars sera dépensé, alors que le chiffre initial était d’un milliard. Le groupe anglo-saxon souhaite construire un nouvel empire numérique multi-support autour du sport et réaliser ce qu’il a fait (en partie) avec le Wall Street Journal, il y a 7 ans. Une société prospère. Rien n’a filtré pour l’instant sur les intentions précises de Rupert Murdoch dans ce domaine, hormis la confirmation de la création de ce réseau concurrent d’ESPN mercredi dernier. Reste qu’il faut se souvenir que l’homme d’affaire australien visait à racheter en 2011 la Formule 1, avec le groupe Exor (Famille Agnelli – FIAT) et d’autres, pour valoriser la discipline à 8 milliards d’euros. Avant que Bernie Ecclestone ne sorte les contres-mesures d’une introduction en Bourse, vaine pour l’instant. L’histoire ne risque pas de se terminer ainsi. Rappelons que la filiale de Murdoch, Sky,  possède les droits de diffusion de la F1 en Angleterre.

Cette annonce des intentions de NewsCorp dans le sport confirme toutefois une tendance ; le sport sera à l’avenir essentiellement diffuser sur un canal payant et les droits augmenteront. Une banque privée américaine, la David Bank, a fait un rapport de 91 pages sur le phénomène du sport à la télévision dans le futur et le produit de cette analyse est sans appel : Dans les 5 prochaines années, il y aura une course à l’armement dans le domaine des droits, comme il y a 10 ans. Inquiétant d’une part pour le téléspectateur et bon pour le sport business d’autre part.

En France, la lutte pour la diffusion est forte entre TF1 qui souhaite garder la Formule 1, mais moins chère qu’auparavant, augurant des audiences plus faibles que par le passé. Canal +,  souhaite obtenir une discipline qui correspond de plus en plus à sa cible, afin de devenir moins dépendant du football. BeinSport qui souhaite montrer qu’il est aussi une puissance dans la télévision payante. Bref, vous aurez compris qu’hormis TF1, (quoi que Eurosport…) nous nous dirigeons progressivement vers une Formule 1 payante en France, comme en Angleterre et probablement dans d’autres pays à l’avenir. On parle de partage de droits, de répartitions des courses entres un canal gratuit et payant. Réponse d’ici le 17 Mars.

Pour revenir à NewsCorp, Rupert Murdoch pourrait caresser une vieille idée pour la Formule 1. Acheter l’intégralité des droits de la discipline et la diffuser dans le monde entier. La discipline ne touche que 400 millions, ce qui est loin des milliards qu’il donne pour le Football Américain par année, via sa chaine Fox. L’homme d’affaire pourrait être tenté de proposer plusieurs centaines de millions d’euros, racheter 100% des droits TV de la F1 et vendre ensuite par segment (TV, internet, smartphone, radio etc…). Quoi qu’il en soit, nous entrons dans l’ère ou le sport devient payant. Il y a 10 ans, la Formule 1 avait résisté à Léo Kirch pour la diffusion des GP en P2P, ou faire payer les journalistes presses. Qu’en sera-t-il en cas de rachat global des droits TV et autre ? A moins d’un accord…mais là je suis cynique et vais provoquer une idée de théorie du complot ridicule.

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Produire du contenu pour véhiculer sa marque

Sur les réseaux sociaux, vous avez probablement entrevue les teasers de la prochaine McLaren MP4-28 et aussi l’interview de Kimi Raikkonen par Matt Leblanc (Joey dans Friends pour ceux qui ont 30 ans aujourd’hui) sur la prochaine E21 de Lotus. Plus largement, souvenez-vous du record du monde de vitesse de Felix Baumgartner, visionné par 7 millions de personne sur Youtube et diffusé en direct sur plus de 20 chaines dans le monde entier (BFM TV en France), le tout fournis gratuitement par Red Bull. La nouvelle donne du sponsoring est désormais d’être un producteur de contenu pour maximiser sa visibilité.

Après avoir sponsorisé des événements OFF à son nom et misé sur la Formule 1 pour développer sa marque dans le monde entier, Red Bull innove en 2005 en lançant le Red Bulletin dans le paddock de Monaco, qui évoluera en 2007 vers un véritable journal diffusé à 4 millions d’exemplaires. Tout comme le rachat de la chaîne de télévision Servus TV en 2009, qui prendra la succession du programme Red Bull Eyes qui diffusait un journal sur les événements sportifs produits par Red Bull sur internet et gratuitement sur certaine chaîne du câble et de la TNT. En somme, le taureau rouge est désormais un producteur de contenu pour la promotion de sa marque.

La tendance Red Bull marque un tournant dans le paddock. Les équipes cherchent à faire de l’image et s’inspirent de ce que la marque autrichienne réalise pour se faire. En 2011, Lotus Renault GP (aujourd’hui Lotus F1 Team) avait lancé le magazine haut de gamme B2B qui avait pour objectif de montrer le changement d’image de l’équipe, en mettant en avant, dans chaque numéro une des nouvelles valeurs du team. Ce précieux magazine était disponible dans les hôtels et une compagnie de jet privé à l’époque. Aujourd’hui, l’équipe mise sur les réseaux sociaux pour maximiser son image Fun et Rock& Roll.

McLaren fait la même chose avec Tooned, en scénarisant son quotidien sous la forme d’un dessin animée à la fois amusant et qui aurait un avenir dans les programmes jeunesses. En cela, l’équipe de Woking se transforme en société d’Entertainment à la Disney, pour véhiculer une nouvelle image. Les performances sur la piste ne suffisent plus. Elles permettent d’être populaire, mais il faut transformer cette popularité désormais. C’est un changement notable.

Le temps ou seule l’image par la piste permettait d’obtenir des sponsors pour une équipe comme McLaren, voir Williams n’est plus. Chaque équipe doit diversifier sa communication pour maximiser ses contenus et donc de probables sources de revenus. Red Bull vise à devenir rentable avec ses contenus d’ici 3 ou 5 ans.

L’avenir nous dira si certaines équipes vont se transformer en producteur de contenus musicaux par exemple. Produisant des artistes qui évoluent sur les 20 dates d’une saison, en échange d’une nouvelle maximisation des revenus de sponsoring et produits dérivés. Les marques sont plus ouvertes pour parrainer une tournée mondiale qu’avoir un logo sur une voiture de Formule 1. Le divertissement prend le dessus sur le sport.

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L’entre deux mondes marketing de la Formule 1

Depuis plusieurs années maintenant, la Formule 1 hésite dans son positionnement auprès de ses fans. La NASCAR permet une plus grande implication des fans, l’incluant comme un produit de son sport et non comme un client. La Moto GP est plus attractive car plus détendue dans les paddocks et la ferveur est visible et massive. La Formule 1 hésite encore, malgré les initiatives individuelles des équipes.

L’équipe Lotus F1 Team par exemple via son accord avec le groupe électro-rock Linkin Park et le jeu Angry Bird avait ouvert une nouvelle voie en 2012 en se rapprochant encore plus de ses fans en utilisant la technologie quotidienne et les réseaux sociaux comme base. Mais l’image de la Formule 1 reste un monde d’une caste supérieur, ou le champagne coule à flot, avec des jets privés, des peoples jet seteur. Un verni qui est alimenté par les médias tout le long de l’année. Mais, il faut reconnaitre qu’aujourd’hui la Formule 1 et cette image ne correspond plus au monde actuel. Surtout quelle est fausse et elle est maintenue comme une illusion magique. En quelques années les budgets ont fondu, le bling bling n’est plus visible et il y a même moins de filles dans le paddock. Bref, avec le temps la Formule 1 s’adapte à son monde.

Elle s’adapte, tout en gardant cette distance qui rend la situation hybride. Bernie Ecclestone ne souhaite pas faire évoluer la Formule 1 comme un sport populaire en copiant la NASCAR, mais il façonne son empire en fonction de ce qu’il est devenu : un VIP reçu par les chefs d’Etat, comme un chef d’Etat. C’est en partie à cause de lui que la Formule 1 continue d’avoir son image exclusive. L’idée de l’argentier de la F1 est de placer la discipline dans le secteur marketing du premium populaire visant à séduire les CSP + (cadre), afin que les télévisions puissent vendre des espaces publicitaires majorés et combler les droits TV exorbitant qu’il demande. Sauf que la crise perturbe les comportements publicitaires, c’est ainsi qu’il y a eu la tentation de placer la Formule 1 vers le secteur du luxe, qui se porte bien mieux dans le contexte actuel, suivant le vieux principe : Une marque leader attire les marques leaders.

Entre le désir de rendre la discipline populaire et la volonté d’exclusivité économique la Formule 1 entre dans une nouvelle phase de sa vie. Après avoir réduit ses coûts afin de maintenir l’équilibre des forces, elle doit désormais se positionner dans un marché fortement mis en concurrence par le Rugby, le Golf et même le Football qui tend vers une image moins populaire et plus proche de la Formule 1 aujourd’hui.

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Twitter et le ralenti en Formule 1

Twitter est l’outil de communication qui a révolutionné l’information de la Formule 1 depuis trois ans, environ. L’oiseau bleu est une bénédiction pour les fans, les journalistes en raffolent et les équipes l’utilisent comme un outil de communication, reste qu’il est presque impossible d’imaginer une Formule 1 sans Twitter. Toutefois, il est nécessaire que la discipline soit active et non plus passive.

Un événement marquera une évolution pour l’avenir. Spa-Francorchamps 2012, un tweetpic de Lewis Hamilton de sa feuille de télémétrie par rapport à Jenson Button secoue le paddock et les médias. Depuis cette tempête, dès le Grand Prix suivant, en Italie, Martin Whitmarsh, le patron de McLaren, posait la question d’ajouter une clause « Twitter » dans les futurs contrats des pilotes de Formule 1. Il semblerait que ce soit désormais le cas.

Certaines équipes commencent à réfléchir à comment monétiser leurs implications sur Twitter et aussi sur Facebook. Côté média par contre, les télévisions n’utilisent pas encore les réseaux sociaux comme élément du futur. En 2012, le deuxième écran est entrain de révolutionner les consommations de la télévision. Les personnes consomment l’image par le commentaire. Mais, l’avantage de Twitter doit être aussi utilisé pour être réactif et augmenter la visibilité de la Formule 1.

En Décembre, ESPN avait annoncé son intention d’intégrer les ralentis vidéo dans ses tweets, via un accord avec Twitter. Dans les faits, en échange de 30 secondes de vidéo, il faudra voir 5 à 8 secondes de publicités. L’idée fait son chemin et la Formule 1 pourrait bien s’en inspiré.

En effet, le ralenti lors d’un Grand Prix casse le rythme du déroulement de la course. Avec les publicités, l’essentiel est perdu et le plaisir de regarder une course ne tient alors que sur l’intensité des commentaires. Pourquoi ne pas mettre se ralenti sur Twitter ? En plus, avec un peu de publicité avant le ralenti, cela permettrait aux partenaires de la Formule 1 (UBS, Rolex etc…) d’être plus visibles, qu’aujourd’hui auprès des spectateurs.

Le modèle économique et la monétisation existe donc bel et bien. Les nouveaux partenaires de la Formule 1 déboursent 30 millions d’euros par année, pour utiliser l’image de la discipline. Sans que la majorité des fans ne s’en aperçoivent vraiment. Le retour sur investissement pourrait être limité donc. Faire un ralenti officiel des Grand Prix sur Twitter, permettrait de présenter un réel retour sur investissement et de permettre enfin à la Formule 1 d’entrer dans cette ère sociale.

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Droit TV – Le modèle se met en place aussi en Italie

Et si le paysage audiovisuel de la Formule 1 avait définitivement trouvé son modèle ? Alors que l’accord BBC – Sky en Angleterre pouvait être considéré l’an dernier comme une exception culturel, Bernie Ecclestone a signé le même type de deal pour l’Italie.

La chaine italienne Sky Italia a obtenu les droits pour diffuser en direct le championnat du monde de Formule 1 à partir de 2013. Un droit qui contient à la fois une diffusion par télévision de 11 courses, mais aussi par internet et Smartphones. La filiale italienne va hériter du savoir-faire de sa grande sœur anglaise en matière de Formule 1.

Toutefois, l’accord conclu avec la FOM prévoit que la RAI (selon toute vraisemblance) retransmettra elle aussi le championnat du monde de Formule 1 l’an prochain en direct, mais aussi en différé,  un total de seulement 9 courses. La BBC en diffuse 10 dans l’année pour exemple.

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La revue de presse du Grand Prix de Monaco 2012

Voici un tour d’horizon de la presse européenne suite au Grand Prix de Monaco de la saison 2012. Au sommaire aujourd’hui : Le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne…

 

Royaume-Uni

- The Guardian :  » Mark Webber est devenu le 6ème vainqueur en autant de courses cette saison, ce qui rend cette année 2012 historique. De plus, Fernando Alonso domine le Championnat du Monde des pilotes. Paradoxe total entre l’image de ce début de saison imprévisible et la course qui a été pauvre en action. Il y a rarement une succession trépidante de manœuvres sur le circuit de Monaco, mais l’intérêt est ailleurs. Et cette pluie… En réalité la pluie est tombée après la course, mais cela n’a été qu’une lointaine menace durant les 2 heures de la course.  »

- The Daily Mail :  » Mark Webber fait l’histoire en étant le 6ème vainqueur de la saison à Monaco. Le pilote australien remporte sa 8ème victoire en Formule 1 et pour la deuxième fois en trois ans, il triomphe dans les rues de la Principauté. Il a franchi l’arrivée quelques dixièmes de seconde devant Nico Rosberg, Fernando Alonso, Sebastian Vettel, Lewis Hamilton et Felipe Massa. Fernando Alonso mène le Championnat du Monde de 3 points face à Sebastian Vettel et Mark Webber.  »

2011  Monoplaces  Piste  Mercedes  GP  W02  Scuderia  Ferrari  150°  Italia

 

Italie

- Gazzetta dello Sport :  » Bernie Ecclestone avant le départ voulait un 6ème vainqueur différent pour ce 6ème Grand Prix de la saison 2012, ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire de la discipline. Le mérite de Mark Webber est d’avoir profité de la pénalité de Michael Schumacher pour s’offrir une victoire sur un plateau. Fernando Alonso a lui profité de la situation pour dépasser, grâce à sa stratégie, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel. La course n’a été passionnante que durant les 10 derniers tours.  »

- Corriere dello Sport :  » Mark Webber gagne à Monaco, il devance Nico Rosberg et Fernando Alonso. Le sportif espagnol domine le Championnat pilotes. Mission accomplie pour Fernando Alonso qui a réalisé une grande course. La même chose pour Felipe Massa qui marque des points et avance dans la bonne direction. Déception pour Michael Schumacher qui pouvait viser le podium après sa formidable qualification du samedi.  »

Espagne

- Marca :  » Mark Webber et Fernando Alonso sont les plus heureux des hommes à Monaco. Le pilote australien a remporté de bout en bout le Grand Prix de Monaco, 6ème manche de la saison. Il signe sa deuxième victoire en Principauté. Le sportif espagnol est de nouveau le leader du Championnat du Monde malgré un début de saison laborieux. Un rêve devenu réalité pour la Scuderia Ferrari qui attend de nouvelles évolutions pour la prochaine course disputée au Canada.  »

- AS :  » Dans la bonne direction… Fernando Alonso réalise un podium lors du Grand Prix de Monaco et prend la tête du Championnat du Monde des pilotes. La victoire est allée à Mark Webber, qui a su résister à la pression de 5 rivaux en fin de course.  »

Allemagne

- Bild :  » Michael Schumacher, le Champion malheureux ! Le pilote allemand a connu une course frustrante à Monaco… Tandis que Mark Webber gagne et que Nico Rosberg vole la vedette à Michael Schumacher. « 

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BUSINESS / book GP 2012 – An English version soon

Après sa sortie le 25 Avril 2012 en édition papier et E-book PDF le BUSINESS / book GP 2012 évoluera dans le courant du mois de juin prochain vers une version anglaise.

Après deux années d’écriture en français volontaire, je me conforme à la mondialisation de la Formule 1 et proposerait une version anglaise très prochainement. Elle est en cours de traduction actuellement et sa couverture sera légèrement différente de la version classique en français.

Je ne donne pas de date pour être précis, mais dans la courant du mois de Juin (vers la mi-juin) devrait être une cible cohérente.

After its release April 25, 2012 in print edition and E-book PDF the GP BUSINESS / book GP 2012 will evolve in the month of June to an English version.

After two years of writing in voluntary French, I am complying with the globalization of Formula 1 and would propose an English version very soon. It is currently being translated and cover will be slightly different from the classic version in French.

I do not give a date to be precise, but in the month of June (middle of June) should be a coherent target.

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Sortie du BUSINESS / book 2012

Le Business / book GP entre dans sa troisième année de publication en 2012. D’un format Lettre Américaine d’environ 150 pages, l’ouvrage est destiné à devenir un choix de référence.

Remplie d’informations sur la Formule 1, le Business / book GP analyse la saison précédente en détail et affiche des données économiques de références et affiche des données et analyses importantes sur la saison à venir. Tous les chiffres et statistiques nécessaires pour comprendre les affaires sont inclues dans la publication citée par plusieurs médias dans le monde.

Sont également inclus dans le livre : Un répertoire complet de toutes les équipes, avec leurs évaluations financières, les salaires pilotes, les circuits, la télévision et sites Internet. Fournissant ainsi une base de données économique sans précédent pour la Formule 1.

En plus, dans l’édition 2012, trois prédictions économiques basé sur la théorie du cygne noir. L’an dernier la prédiction était une introduction en bourse de la Formule 1, elle se confirme en 2012 voir au plus tard en 2013.

C’est un livre extraordinaire mis en place par une équipe extraordinaire d’auteurs et de statisticiens. Simplement, il n’y a rien de semblable nulle part ailleurs en France, pour n’importe quel autre sport.

L’édition 2012 est en couleur et fixera son prix à 39.2 euros (HT), au lieu de 49 euros (HT), sur une période de 30 jours. La version PDF est disponible pour 20 euros. Je vous invite a découvrir la disponibilité de l’édition PDF en cliquant ici et la disponibilité de l’édition papier par ici

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