Archives de la catégorie : Transferts

Haas vers un duo pilote/châssis pour 2015

Lotus Renault E22La rumeur c’est vite propagée en marge du Grand Prix d’Espagne. Gene Haas visiterait l’usine d’Enstone et le raccourci annonce alors un rachat de l’équipe Lotus F1 Team par l’homme d’affaire américain. Troublante situation. Cachant un double objectif.

Haas a affirmé sa ferme intention d’être présent en Formule 1 dès la saison prochaine. L’équipe sera composée d’environ 200 personnes basé à Charlotte et l’objectif est d’obtenir un contrat avec un pilote ayant piloté une monoplace 2014 (en course ou essais).

Il semble de plus en plus clair que la saison 2015 se réalisera avec un châssis acheté à une équipe et que Dallara assurera un développement futur pour 2016 sur cette base. L’opération est avantageuse pour les deux parties : Haas s’assure d’avoir une base compétitive et Dallara se remet à jour techniquement (comme elle l’avait fait en 1999 avec Harvey Postethwaite et Honda). Détail à relevé est qu’il semble compliqué de modifier une monoplace 2014 avec un moteur autre que celui évoluant dans sa coque. Ce qui signifie que le châssis et le moteur seront commun.  De plus, l’effectif annoncé est de maximum 200 personnes. Autre détail intéressant qu’il faut noter.

L’effectif annoncé est inférieur à ceux de Marussia et Caterham aujourd’hui. Il est à rapprocher l’histoire de Toro Rosso qui en 2006-2010 avait un effectif de 150/180 personnes environ. A l’époque l’usine de Faenza faisait courir des monoplaces conçues par Red Bull Technology en Angleterre. Aujourd’hui Toro Rosso est composé de 350 personnes et développe ses propres monoplaces. Ainsi le modèle Haas se rapproche plus de Super Aguri/Toro Rosso que de Caterham par exemple.

L’autre indication est le pilote. Nous savons que le duo devra être composé d’un pilote ayant réalisé des essais avec une monoplace 2014 en priorité. L’expérience n’est pas nécessaire, seule compte le fait d’avoir piloté une machine de cette saison. Si en plus le pilote a déjà piloté la monoplace qui servira de base ce serait encore mieux.  Le lien Lotus/Haas peut laisser penser que Romain Grosjean est un lien. Mais nous entendons que Sergio Perez et Esteban Gutierrez seraient sur la liste. Apportant sponsors mexicains et expérience. Ainsi la question sera de savoir si la base sera une Force India ou une Sauber par raccourci ? Mystère. La première semble plus compétitive que la seconde aujourd’hui. Mais notez que chacune des équipes citées sont propulsées par une unité moteur différente (Renault, Mercedes-Benz et Ferrari).

Le deal châssis/moteur devra être conclu d’ici la fin de l’été 2014 pour être viable pour 2015.

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Une face cachée de la rumeur McLaren-Alonso

Chez McLaren, le parti-pris de diffuser une photographie d’archive montrant Fernando Alonso et Ron Dennis lors du GP de Bahreïn 2007 ouvre le marché des transferts 2015 ou le sous-entendu est fort pour que le double champion du monde espagnol revienne dans l’usine de Woking. Notons qu’un aucun démenti pour le moment surtout qu’une combinaison est entrain de se mettre en place.

Derrière cette affaire se déroule une affaire plus complexe qui se développe en coulisse. Lundi matin, le PDG de Banco Santander, Emilio Bottin, tenait conférence à l’Université de Navarre, IESE, précisant certes l’intention de l’établissement bancaire de rester encore 10 ans comme sponsor. Mais la seconde partie de l’intervention est intéressante. Citant Jenson Button, Bottin indiqua que le pilote britannique est un très bon pilote, mais pas du niveau d’Alonso. Précisant sa pensée en expliquant qu’Hamilton était d’un autre calibre. En parallèle à cette déclaration reprise par de nombreux média, Manolo Candoya le directeur marketing de la banque espagnole a laissé entendre que le sponsoring avec McLaren, débuté en 2007 avec l’arrivée d’Alonso, ne sera pas renouvelé afin de favoriser un ensemble 100% Ferrari/Banco Santander.

Aujourd’hui le journal Marca indique qu’indépendamment de la signature de Fernando Alonso, l’équipe McLaren cherche à signer un accord de sponsoring avec la société de téléphonie ibérique Movistar. Un démenti timide de la société espagnole a été formulé, restant ouverte pour l’avenir. Nous savons que McLaren cherche un partenaire capable d’être sponsor principal sur une période comprise entre 3 et 5 ans contre 40 millions d’euros annuels. Sauf que rien n’a été définitivement acquis et encore moins officialisé. Malgré l’optimisme de Ron Dennis dans ce domaine. Signer avec Alonso est une garantie de soutenir les ambitions annoncées.

Pour l’heure le trio Ferrari/Fernando Alonso/Banco Santander affronte médiatiquement quatuor McLaren/Honda/Fernando Alonso/Movistar. Dans cet univers des petites phrases et photos, l’art d’interpréter son propre rôle est aussi un atout de poids. Avec une photo, McLaren a aussi rappelé à Banco Santander que Fernando Alonso pouvait revenir à Woking, empêchant ainsi le vaste plan de l’établissement de miser sur la Scuderia Ferrari. De plus, n’oublions pas que Banco Santander a promis d’être présent encore 10 ans. Une déclaration qui n’est pas tombée à plat pour un sponsor apportant entre 30/50 millions d’euros par année à une équipe.

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Fernando Alonso et McLaren-Honda

Hier matin, le compte officiel Twitter de l’équipe McLaren diffusait une photo montrant Fernando Alonso et Ron Dennis à Bahreïn en 2007. Sourire aux lèvres. Il y avait comme un parfum de polémique et de spéculations.

Depuis plusieurs semaines il existe des rumeurs indiquant que Luis Garcia Abad, l’agent du double champion du monde ibérique, avait déjà entamé des discussions avec Ron Dennis et l’équipe McLaren pour 2015. Les apparitions de l’entourage de l’usine de Woking autour de Fernando Alonso ont débuté à la fin de l’été 2013 et a continué durant tout le second trimestre de l’an dernier, jusqu’à l’exposition du champion espagnol à Madrid.

Il est entendu que Fernando Alonso souhaite assurer ses arrières. Il dispose d’un contrat expirant en 2014 et d’options pour 2015 et 2016, sous conditions. Toutefois, la condition principale était limpide pour Maranello : Si la F14 T n’était pas compétitive en début de saison, il partira pour trouver mieux ailleurs. Ce meilleur étant naturellement McLaren, la seule véritable alternative avec le concours du constructeur japonais Honda.

A la manière de Kimi Raikkonen qui avait indiqué dans la presse allemande que Ferrari était sa dernière équipe et que malgré un passage chez Lotus en 2012 et 2013, il était revenu à Maranello. Citons Fernando Alonso  en octobre 2006 sur la chaîne Telecinco : « Senna a gagné 3 titres de champion du monde et je veux calquer ma carrière sur lui. De toute manière McLaren sera ma dernière équipe. » Avant de dire en Février 2008 : « En Formule 1 on ne reste pas toute une vie avec la même équipe si les deux parties ne sont pas heureux ensemble. Mais, si une autre équipe me propose un contrat, même si c’est McLaren, j’étudierais l’option avec intérêt. »

Une chose est désormais certaine : McLaren devient un champion de la communication sur réseaux sociaux et sa petite photo hier matin servira de point de départ à la prochaine saison des transferts 2015. Déjà annoncée comme la plus intéressante.

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Les trois pistes moteurs de Red Bull

A partir du moment où le Dr Helmut Marko a lancé l’ultimatum de deux mois envers Renault Sport F1, le marketing de Red Bull directement inspiré par Dietrich Matershitz envisage les possibilités. Elles sont au nombre de trois : Mercedes-Benz, Ferrari et Renault.

Concernant la marque à l’étoile allemande, l’idée était auparavant séduisante mais ne relève plus vraiment d’un intérêt particulier aujourd’hui. Sur la base du projet discuté en 2010, l’idée est de proposer une offre similaire à ce qu’avait réalisé Renault avec Williams et Benetton en 1996-1997. Un duel Mercedes AMGF1 et Red Bull Racing/Sébastian Vettel. Une proposition séduisante sur le papier mais le problème est que la marque allemande investit beaucoup d’argent dans son équipe et ne souhaite pas débourser plus pour soutenir une autre. Malgré les fortes retombées médiatiques d’une telle alliance (étant donné le niveau de performance de l’équipe de Brackley) le projet est fragile et le groupe de Stuttgart aurait déjà refusé le principe d’une fourniture oralement.

Le marketing avait évalué en 2010 également une alliance tripartie Red Bull/Ferrari/Sébastian Vettel. L’idée masquée qui a inspiré ce projet était de couper la route du quadruple champion du monde à Maranello. Une fourniture Ferrari auprès de Red Bull serait intéressante pour tout le monde. Sauf que l’unité moteur italien n’est pas considéré comme meilleure que le Renault,  par les ingénieurs de Milton-Keynes.

Ainsi une autre idée a commencée à émerger. Celle de produire son propre moteur. Déjà inspiré depuis 2006 via le rachat de Cosworth ou une société autrichienne AVL. C’est une autre approche qu’il est intéressante de révéler. Racheter Renault Sport F1 et y injecter plus d’argent. L’idée avait déjà séduit la marque française en 1998, lorsque Craig Pollock avait proposé de racheter Viry-Châtillon à Christian Contzen, via British American Tobacco. Mais l’idée pourrait fortement ressembler à ce que McLaren souhaitait faire avec Illmor fin 2001…

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Bernie Ecclestone – Petits conseils

Bernie Ecclestone est la personne la plus influente dans le paddock de Formule 1. Au-delà des négociations avec les Etats et des chaînes de télévisions, pour obtenir le meilleur prix. Il comble son temps de liberté en étant un circulateur d’informations, générateur d’idées et surtout constructeur de ponts informels entre un pilote et une équipe. L’homme a dévoilé sa part de responsabilité dans le transfert de Lewis Hamilton de McLaren à Mercedes AMG F1.

« J’ai beaucoup aidé Lewis pour signer chez Mercedes. Je pense que cette opportunité fera qu’il sera champion du monde cette année est importante. Les pilotes peuvent être extrêmement talentueux mais pas assez chanceux pour être en mesure de le démontrer. Car en Formule 1 vous devez être dans la bonne voiture et la bonne équipe pour réussir votre entreprise. » Lance Bernie Ecclestone dans le Sydney Morning Herald.

Autrefois agent de Jochen Rindt, Bernie Ecclestone a toujours eu un intérêt pour le jeu des transferts. N’a-t-il pas soufflé le nom d’Alain Prost à Frank Williams pour 1993 ? N’a-t-il pas approuvé le projet Schumacher-Ferrari alors que la Formule 1 allait prendre son envole économique ? Est t’il l’homme qui a convaincu Williams et Jacques Villeneuve qu’un avenir commun était possible ? La réponse est oui. Les petites histoires de transferts passent presque toujours par lui. Ecclestone est un label de confiance pour les patrons.

Si l’argentier aime beaucoup Sébastian Vettel et apprécie Fernando Alonso il estime que Lewis Hamilton présente un palmarès qui n’est pas à la hauteur de son talent. Il était dans son intérêt qu’Hamilton se retrouve dans le giron d’un constructeur (Mercedes) pour pouvoir rivaliser avec Vettel et Alonso. Ainsi, si Hamilton est champion du monde 2014, il égalera l’espagnol en termes de titre. Et surtout relancera l’intérêt de la Formule 1. Une bonne perspective économique et d’image de marque.

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Vettel dans la cible médiatique de Mercedes et Ferrari

Il fallait que cela arrive à un moment ou un autre. Le quotidien populaire Bild relance l’idée d’un transfert de Sébastian Vettel du côté de Mercedes. Le tout appuyé par une déclaration d’Helmut Marko : « Si la situation désastreuse de ne change pas bientôt, je ne pourrais pas lui en vouloir si il pense à un changement ! »

Depuis son premier titre de champion du monde en 2010, Vettel est la cible récurrente de Ferrari et Mercedes. Les deux seules équipes pouvant offrir à la fois un salaire important et un statut de pilote superstar. On parlait alors d’un salaire supérieur à 35 millions d’euros par année.

Car même si Red Bull Racing a prolongé discrètement le contrat de son pilote jusqu’en 2017 (voir ici pour souvenir), en appliquant le plan de communication de crise bien connu à Milton-Keyne (voir ici pour le détail), il existe un jeu de clause pouvant permettre au quadruple champion du monde de sortir chaque année à partir de la fin de saison 2014. Cette porte de sortie a été alternativement comblée par une forte augmentation du salaire du pilote. Afin de réduire l’impact des prédateurs. De plus, l’embauche de Daniel Ricciardo, qui était une demande de Vettel, a pour but essentiel de confirmer son statut de pilote N°1 de Red Bull Racing. Pourtant une récente étude d’image démontre que Vettel, malgré ses titres, n’est pas sur le podium des pilotes les plus « marketable ».

Pour devenir un pilote populaire et marketable, la solution serait de s’associer à Ferrari ou Mercedes. Donc en cas de redistribution des cartes par Vettel en fin de saison: Mercedes devra faire le choix de prolonger (contre une forte augmentation) Lewis Hamilton ou alors signer Vettel. Idem du côté de la Scuderia Ferrari qui devra faire le choix de renouveler intégralement son line-up, laissant partir Fernando Alonso et Kimi Raikkonen ailleurs, afin de concentrer son équipe autour de Sébastian Vettel.

L’une et l’autre option ont toujours existé. Il y aura même une préférence pour la Scuderia Ferrari du côté de Salzbourg.

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Quand Red Bull prolonge discrètement Vettel jusqu’en 2017

Il a suffi d’une brève conversation entre Niki Lauda et Helmut Marko (conseillé de Dietrich Matershitz et de Sébastian Vettel) pour confirmer les indices de l’intérêt de Mercedes AMG F1, en plus de ceux de Ferrari, sur l’avenir de Sébastian Vettel. Mais surtout que Vettel disposait d’un accord jusqu’en 2017 avec Red Bull Racing. Confirmant ainsi les négociations de couloir durant l’été 2013 entre le champion allemand et le staff autrichien.

Chez Red Bull, les contrats des pilotes ne durent jamais plus de deux années. Mais, pour Vettel, il y a matière à une exception en ce sens que l’intérêt d’un constructeur comme Mercedes ou de la Scuderia Ferrari, voir à long terme McLaren avec Honda peuvent risquer de déstabiliser l’ensemble de l’équipe de Milton Keynes.

Le présent contrat de Vettel a été signé en 2011 et évolue jusqu’en 2014. En réalité ce sont deux années fermes (2011/2012) et deux années en option (2013/2014), sous la forme d’une clause indiquant que si le pilote termine dans le top 3 du championnat du monde et inscrit au minimum deux victoires, son contrat serait automatiquement renouvelé par l’équipe Red Bull Racing. C’est une prudence de la part d’Helmut Marko. Quelques mois plus tard, le même Marko propose de prolonger le pilote allemand jusqu’en 2016 en lui promettant un salaire impressionnant pour 2015 et 2016, selon les déclarations de Vettel lui-même à l’époque. Par prudence des deux côtés, une seule saison (2015) sera annoncée courant 2012 entre le team autrichien et le pilote allemand. Une simple base de travail pour l’avenir.

Cette prolongation sur la base de 2015 cache une nouvelle réalité. C’est le pilote qui décidera de son avenir chaque année quelque soit le résultat de la saison 2014 de son équipe et de lui-même. Une prolongation destinée à maintenir sous pression le staff technique de Red Bull Racing. Comme souvent dans les négociations entre Vettel et Red Bull Racing, les discussions sont constantes et les solutions inventives, afin de protéger les intérêts des uns et des autres. Ce nouvel accord fait échos à un autre discret, étant intervenue durant l’été 2013. Alors que le team autrichien visait un duo Vettel-Raikkonen, les possibilités de salaire explosèrent à des niveaux stratosphériques. Mais principalement en faveur du finlandais. La plainte de Vettel sur ce traitement, tout en poussant en faveur de Daniel Ricciardo comme équipier,  ont fait échos jusqu’à Dietrich Materchitz qui a réévalué la rémunération de son pilote vedette en fonction de son statut de N°1. A la condition de rester jusqu’en 2017, sur les mêmes conditions que l’accord de 2015 (avec un salaire augmentant mécaniquement de plusieurs millions tant que l’aventure continue entre les deux parties). En retour, Vettel a demandé à ce qu’Adrian Newey reste lui aussi jusqu’en 2017. Une opération discrète destinée à perturber les adversaires sur le marché des transferts.

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Derrière Felipe Nasr…Steve Robertson

La confirmation de Felipe Nasr chez Williams comme pilote d’essais et pilote de réserve est une bonne nouvelle pour son agent. Steve Robertson.

Le jeune pilote brésilien soutenu depuis trois saisons par Banco do Brasil avait le plan de carrière défini par l’agent de Kimi Raikkonen de la manière suivante :

2012, une année en GP2 pour viser le titre et un poste de 3ème pilote dans une équipe F1, afin de devenir titulaire en 2014. A l’époque le brésilien était en lien avec Ferrari et McLaren. En vain. Finalement le plan de carrière n’a pas été respecté à la lettre, mais il sera exécuté avec deux années de retard. Rappelons que Steve Robertson demandait un salaire de 1 millions d’euros minium par an, alors qu’un Jules Bianchi ne dispose que de 500.000 euros, payé par Ferrari.

Son accord avec Williams va lui permettre de réaliser des essais privés, mais également 5 séances du vendredi (dont celui du GP du Brésil). Côté finance, Nasr était réputé durant l’hiver pour avoir une valise de 15 millions de dollars (soit 10 millions d’euros), mais pour être titulaire dans une équipe et non pilote d’essais. Ainsi l’enveloppe sera réduite de moitié selon toute vraisemblance, soit 5 millions d’euros, via Banco do Brasil. A moins que l’accord ne lui permette de réaliser plus finalement. Une pression sur Bottas est de moins en moins impossible aujourd’hui. Avec un agent comme Robertson tout est possible désormais pour le brésilien.

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Bottas 10 GP et Nasr 9 GP pour Williams en 2014 ?

LA RUMEUR Felipe Nasr-Williams-Banco do Brasil laisse penser à une manipulation pour faire pression sur Valtteri Bottas. Le budget de 10 millions d’euros est bien trop important pour uniquement devenir 3ème pilote, même chez Williams. La moyenne étant de 2 ou 3 millions d’euros. Cela laisse penser que le pilote brésilien pourrait réaliser plusieurs Grand Prix en 2014.
Souvenez-vous de Bruno Senna en 2011. Le brésilien a apporté 10 millions d’euros pour Lotus et a réalisé 8 courses durant l’année 2011. L’histoire nous dira prochainement si il en sera  de même pour Nasr avec Williams en remplacement de Bottas.
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RUMOR Felipe Nasr-Williams-Banco do Brasil suggests a manipulation to pressure Valtteri Bottas. The budget of € 10 million is far too important to become only the third driver, even with Williams. An average of  € 2 or 3 million. This suggests that the Brazilian driver could achieve several Grand Prix in 2014.
Remember Bruno Senna in 2011. The Brazilian has made € 10 million for Lotus and made 8 races during 2011. History will tell us soon if it will be the same for Nasr with Williams replacing Bottas.
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Les options sous pression de Ferrari en 2014

L’heure est à la satisfaction à Maranello. Son président, Luca di Montezemolo se félicite en public d’avoir enfin réuni son équipe de rêve. Celle qu’il désirait depuis quinze ans maintenant. Une formation de champion du monde avec Fernando Alonso et Kimi Raikkonen. Sauf que sous le verni ce cache la réalité fragile de cette association.

Courant du mois d’Août tout s’accélère et l’entourage de Raikkonen abouti à Maranello à un contrat pour 2014 et 2009 sur la base annuelle de 22 millions d’euros avec une option particulière à discuter entre les parties : Dès la fin de 2014 dans l’éventualité ou Ferrari ne figurait pas dans les trois premiers du championnat des constructeurs, le finlandais pouvait partir ou redéfinir son contrat. Une opération qui ressemble beaucoup à celle entreprise par Fernando Alonso lors de son retour chez Renault en 2008.

Le double champion du monde espagnol devait être l’autre priorité de Ferrari pour l’avenir. Alonso est  sous contrat ferme jusqu’en 2014 (avec option pour 2015 et 2016), Luca di Montezemolo préserve son champion en lui promettant une augmentation substantiel et l’avantage de la stratégie de l’équipe pour la saison 2014. Sauf que la réalité est différente. Après avoir accepté les désirs de Ferrari, Fernando Alonso a glissé à son ami journaliste espagnol, Antonio Lobato que si la monoplace 2014 de la Scuderia n’est pas compétitive en début de saison, il partira trouver mieux ailleurs dans le paddock.  La pression est donc sur les épaules de Maranello.

Imaginons que la F14 T ne soit pas réellement compétitive et que l’équipe termine derrière Red Bull, Mercedes et McLaren au championnat du monde, la situation sera délicate pour Ferrari. Elle est en situation de perdre ses deux pilotes pour 2015. Seule solution, sortir le chéquier afin de limiter les dégâts…

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