Archives du tag : Bernie Ecclestone

GP Abu Dhabi 2015 – Paddock Confidences

Abu Dhabi 2015 F1 GPLes dessous des cartes
Si l’accord Renault-Lotus est sur le point d’être signé d’ici le 7 Décembre. L’accord Renault-Ecclestone est encore loin d’être lui définitif. Par anticipation, l’anglais a proposé un accord installant la marque française jusqu’en 2025 en F1 et une prime jusqu’en 2020 passé de 36 à 75 millions d’euros par an en plus des primes FOM, sauf qu’avec le taux de change variable entre le dollars et l’euros, la prime est passé à 95 millions d’euros par an.

La politique de la main tendue de Mercedes
Ne voulant pas être le constructeur méchant de l’histoire récente de la Formule 1, Mercedes-Benz a mandaté Toto Wolff pour proposer les services de la marque allemande aux constructeurs en difficulté. Renault c’est vu proposer de l’aide (refusé par la marque française) et sous l’impulsion de McLaren, Honda a discuté avec les représentants de la marque à l’étoile. Faisant écho aux rumeurs de personnels de Mercedes embauchés par McLaren, mais que Honda ne voulait pas intégrer à son équipe, en milieu de saison.

L’avenir de Ricciardo
Si Kvyat a été confirmé pour la saison 2016 il y a quelques temps, l’avenir de Daniel Ricciardo est informel. Le pilote australien a donné son accord verbal pour continuer l’aventure avec RBR en 2016, mais visiblement uniquement 2016. La rumeur indique que Ricciardo a reçu une avance de salaire 2016 et qu’il pourrait être payer selon les résultats de l’équipe autrichienne pour la saison prochaine.

un moteur, deux équipes et un vêto
Ron Dennis a indiqué que Honda avait le budget d’équiper une seule équipe en moteur. Précisant également que la décision de ne pas équiper Red Bull Racing en 2016 était le résultat d’une concertation avec Honda, qui était d’accord avec McLaren. Puis il y a eu une période d’hésitation du constructeur japonais. Finalement c’est Ron Dennis qui a finalement appliqué son droit de véto, pour clarifier les premières intentions de Honda. Ce qui a été interprété comme une décision politique par Red Bull Racing.

Red Bull et les moteurs
Il est entendu que RBR sera équipé d’un moteur Renault en 2016, mais il semblerait que ce ne soit que la base du moteur 2015 qui sera utilisé, avec possibilité de modification par Mario Illien. Le fruit de cette réalisation sera ensuite transmis à Renault Sport en cas de succès. Il n’est pas impossible que ce moteur prenne le nom d’un sponsor à la manière de Ferrari-Petronas entre 1997-2005.

De Susie à Lance
L’annonce de l’arrêt de carrière de Susie Wolff relève de l’échec d’une stratégie commerciale construite par Williams autour de la pilote. La construction de son image depuis trois saisons n’a pas permis de signer les sponsors visés. La signature de Lance Stroll laisse entrevoir une stratégie plus pragmatique : un chèque de 20 millions d’euros pour la saison 2016 et jusqu’à 40 millions d’euros en 2017 si le jeune homme devient titulaire…

L’an 1 et l’an 2 chez McLaren
Ron Dennis a étonné son monde. Il a laissé entendre que Fernando Alonso pouvait prendre une année sabbatique en 2016 pour revenir motivé en 2017 et 2018, lorsque la voiture sera plus compétitive. Une déclaration qui a semée le trouble dans le clan de l’espagnol. Ambiance…

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GP Brésil 2015 – Paddock Confidences

Interlagos GP 2015La proposition de Red Bull à Ferrari
L équipe autrichienne avait soumis l’idée à l’équipe de Maranello de lui fournir un moteur 2015, mais avec la possibilité pour Red Bull Racing de le modifier et d’apporter ainsi son concours à la lutte contre l’hégémonie de Mercedes-Benz. Contournant le réglement technique, mais avec l’aval de la FIA grâce au pouvoir de la marque italienne. Toro Rosso disposera d’un moteur 2015 simple.

Sauber contre les moteurs alternatifs
Monisha Kaltenborn, a critiqué ouvertement l’idée estimant que d’une part le coût annoncé (11 millions d’euros) ne sera que difficilement possible, puis que l’écart entre les moteurs hybrides et les nouveaux moteurs seront compliqués à équilibrer. Enfin, l’image « verte » de la F1 sera touchée, car les ravitaillements seraient à l’ordre du jour avec ce nouveau moteur. Sauber est ainsi septique sur l’efficacité de l’ensemble. l

La FIA a lancée l’appel d’offre moteur
Forçant la main des constructeurs présents actuellement en Formule 1, la Fédération Internationale de l’Automobile a lancé un appel d’offre pour le moteur alternatif. Répondant à l’idée de plusieurs équipes, d’être moins dépendant d’un constructeur pour évoluer techniquement. Bernie Ecclestone c’est longuement entretenue avec les dirigeants de Cosworth, mais c’est Illmor via Red Bull qui tiendrait la corde et proposerait le moteur non pas pour 11 millions, mais 6 ou 8 millions, selon les échos du paddock, car le moteur 2,2L Indycar ne coûte que 1,5 millions de dollars.

Guerre psychologique moteur
Sébastian Vettel a annoncé que l’écart de 20cv séparant le moteur Mercedes-Benz de Ferrari est désormais comblé. Confirmant les déclarations de Niki Lauda dans la presse allemande cette semaine. De son côté, Jenson Button a indiqué qu’il avait entendu que la Scuderia avait trouvé 100 cv dans son moteur en 2015, par rapport à celui de 2014.

Button, McLaren Honda et 2016
Jenson Button a annoncé qu’il estimait que la victoire n’était pas réellement possible en 2016 pour McLaren-Honda. une déclaration en contraste de son équipier Fernando Alonso qui estime qu’un bon hiver permettra à l’ensemble anglo-japonais de revenir sur le devant de la grille. Button en a profité également pour sous entendre que la saison prochaine pourrait être sa dernière en Formule 1, avant la retraite.

Alex Wurz team manager de Manor ? 
L’ex pilote autrichien aurait été approché par Stephen Fitzpatrick, patron de Manor, pour devenir team manager à partir de 2016. La petite équipe anglaise va recevoir la saison prochaine un moteur Mercedes-Benz et une assistance technique de Williams. Wurz n’a pas confirmé, ni démenti la nouvelle.

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Note du Mardi : Signer un pilote payant pour arrondir son budget

Note du mardiLa technique n’est pas reluisante, mais elle permet la survie. Le principe de signer un pilote payant a beaucoup évolué avec le temps. Surtout c’est devenu, depuis quelques saisons, une astuce comptable.

Les sommes en jeux son devenues de plus en plus importante. Un pilote apportant aujourd’hui un budget doit garantir 10 millions d’euros minimum désormais. C’est trois fois plus qu’il y a vingt ans et deux fois plus qu’il y a 10 ans. Cet apport d’argent peut laisser entendre que le pilote payant à des droits. En réalité il n’en a aucun. Avant un pilote apportant un budget une saison pouvait espérer devenir professionnel et être payé pour la suite de sa carrière. Ce n’est plus le cas depuis longtemps. Le seul droit qu’a le pilote est qu’on lui donne la chance de faire une saison de Formule 1. Ambiance.

Le tournant de 2004

La situation des pilotes payant a beaucoup évoluée en 2004. Bernie Ecclestone avait annoncé qu’il allait prendre des parts dans l’équipe Minardi de Paul Stoddart, pour aider la petite scuderia à survivre au championnat. D’argent il n’en a jamais été question. Ecclestone évoluant comme une sorte de consultant pour moderniser l’usine de Faenza économiquement. Le tarif pour devenir pilote payant avait subit une inflation importante. De 5 à 8 millions de dollars à l’époque, minimum.

Surtout la répartition de l’argent est intéressante. Le pilote devait apporter 2 millions de dollars à la fois pour réserver leur volant et l’argent ne sera pas rendu. A ce moment là les pilotes payant ont été confronté à une clause particulière indiquant qu’un pilote apportant plus de budget pouvait le remplacer séance tenante sans préavis aucun et surtout sans dédit financier. La donne venait de changer.

La méthode Sauber

Les budgets en Formule 1 augmentant avec l’introduction du nouveau moteur hybride, la situation devenait compliquée pour de nombreuses équipes du championnat entre 2013 et 2014. Ainsi les pilotes payants évoluent en deux temps. Dans un premier temps le pilote devient essayeur, avec la promesse de devenir titulaire la saison suivante, contre un budget équivalent. Le cas de Sauber était assez révélateur.

L’équipe suisse est passé maître dans l’art de prolonger un pilote apportant un budget. Mais apportant sa touche personnelle. L’apport à la signature représente l’équivalent de 50% de la somme prévue pour obtenir le volant. Plus intéressant, les pilotes d’essais apportant un budget ont la promesse de devenir titulaire la saison suivante, en échange d’un apport équivalent en argent. Durant la saison 2014-2015 elle a prolongée quatre pilotes pour deux volants. Cette astuce lui permettant d’arrondir ses fins de mois. En effet, Estéban Gutierrez avait pourtant déposé 7 millions d’euros de garantie pour garder son volant en 2015 et Guido Van der Garde,  4 millions d’euros pour obtenir les volants 2015 de l’équipe suisse, comme cela avait été convenu par contrat. Un total de 11 millions d’euros qui a principalement permis de payer l’avance du moteur Ferrari 2015. Finalement Felipe Nasr et Marcus Ericsson ont déposé 40 millions d’euros ensemble sur la table, dont 20 millions d’euros à la signature. Fin juillet 2015, l’équipe suisse annonce la prolongation de ses pilotes. Cette annonce s’accompagne d’un nouvel apport à la signature de 20 millions d’euros.  Finalement, Sauber va toucher 60 millions de sponsoring en 2015.

L’annonce de Jolyon Palmer chez Lotus F1 Team en 2016 n’est pas autrement l’équivalent du cas Van der Garde avec une saison d’écart. Le pilote anglais était pilote d’essais de l’équipe en échange d’un apport de 10 millions d’euros environ et son volant 2016 est établit à 12 à 13 millions d’euros, sa signature a permis à l’équipe d’Enstone d’obtenir 6 à 7 millions d’euros dans les prochains jours. De quoi tenir jusqu’à la fin de saison.

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GP USA 2015 – Paddock Confidences

USA GP F1 2015Red Bull entre Renault et Honda
Même si la machine à rumeur bat son plein à Austin, sans que Christian Horner ne l’alimente. Il est entendu qu’une approche ait été réalisé entre Honda et Red Bull Racing pour la saison 2016. Etant donné que RBR développe le système hybride, l’équipe cherche juste un moteur turbo. Honda étudie la question pour accélérer son développement. Le contrat porterait que sur l’année 2016. Sauf que Ron Dennis a mis son veto. L’histoire prend fin.

Training chez Ferrari
Depuis quelques temps, les mécaniciens de la Scuderia Ferrari ont droit chaque matin des Week-End de GP à un cours de gymnastique destiné à développer leur agilité musculaire. Un coach a été recruté pour l’occasion.

De Red Bull à Arden GP ?
Une étude interne indique que l’équipe Red Bull Racing pourrait devenir en cas de retrait de la marque autrichienne, l’équipe Arden GP. A la manière de Brawn GP en 2009 après le départ de Honda. Un schéma similaire serait envisagé.

Lauda en remplacement de Bernie
C’est le grand bruit de la semaine. Le successeur à Bernie Ecclestone (85 ans) à la tête de la Formule 1 pourrait être Niki Lauda. Le directeur non exécutif de Mercedes AMG F1 serait donc en pôle position. Ecclestone lui même à indiqué que les prochains repreneurs de la discipline lui ont demandé si il accepterait de ne pas rester.

Retour vers le futur
Christian Horner a révélé que la première relation entre RBR et Renault sous l’ère Flavio Briatore était au départ « non conventionnelle.  » En effet, l’homme d’affaire italien avait demandé que la marque autrichienne, sponsorise pour 2006 l’équipe des Queen’s Park Rangers et devenir un partenaire majeur de son club Billionaire en Sardaigne, avant que Renault fournisse ses V8 pour la saison 2007 à l’équipe autrichienne.

Tapis pour Bernie
Selon la presse anglaise, Ecclestone a indiqué que les titres de champion du monde de Mercedes AMG F1 2015 coûterait une prime de près de 69 millions d’euros (£50m) par année en plus de ses gains tirés des droits TV FOM. En réalité c’est un pari que Ecclestone a perdu. Suite à la performance de Red Bull entre 2010 et 2013, l’argentier de la F1 avait indiqué dans la prime initiale des accords concordes 2013-2020 accordé au constructeur allemand que sa prime serait importante si il reproduisait la même performance que RBR. Pari perdu. Bernie paiera.

Il y a 1 an la menace de Boycott de Sauber, Force India et Lotus
Souvenons-nous de cette menace de en pas participer au dernière course du championnat du monde 2014 de la part de Force India, Sauber et Lotus. Il avait été indiqué que Gerard Lopez souhaitait négocier en direct avec CVC Capital une prime spéciale. Une année après ce coup de bluff que reste t’il ? rien.En réalité rien n’a changé. Ceci n’a été qu’un coup d’épée dans l’eau avant la plainte auprès de la Commission Européenne.

Le moteur unique
L’idée du moteur V6 2,2L bi turbo KERS pour 2017, fait son chemin et semble avoir l’approbation de la majorité. Mercedes-Benz est d’accord, mais pose une condition : qu’il n’y ait qu’un seul fournisseur et pas de concurrence. Le nom de Cosworth serait entendu, mais il n’est pas impossible que Renault profite également de la situation.

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Note du Mardi – Modifier l’attribution des points ne sera pas la seule alternative

Note du mardi« La Formule 1 est comme une vieille maison. » a indiqué Bernie Ecclestone à la presse. Une discipline ou le champion du monde est déjà connu (spoiler ce sera Lewis Hamilton), comme le vainqueur des Grand Prix. L’occasion depuis quelques temps de remettre à plat la discipline et de proposer des changements.

La saison dernière, suivant l’exemple du doublement de point d’Abu Dhabi 2014, Bernie Ecclestone avait laissé entendre qu’il voulait inscrire les trois dernières courses du calendrier du championnat du monde en doublant les points. Une idée intéressante.

Si nous regardons les trois derniers championnats (2012/2013/2014), en appliquant l’idée des trois dernières courses en doublant les points le champion du monde serait :

2014 : Lewis Hamilton – 427 pts
2013 : Sébastian Vettel – 472 pts
2012 : Fernando Alonso – 329 pts

Il n’y a donc que le championnat 2012 qui aurait changé avec ce principe.

l’Exemple de l’ATP race

Depuis deux ans maintenant je propose de nous inspirer du classement ATP. La première fois en 2013 lançait l’idée d’un GP avec plus de point que les autres et en 2014, le principe était de s’inspirer des deux championnats ATP (Technique et Race) pour définir le pilote étant le vrai numéro 1.

Imaginons un championnat s’inspirant réellement du championnat ATP.

Des courses à 25 pts, d’autres à 50 pts 100 pts et même 200 pts. La redistribution serait intéressante.

Les GP de Malaisie, Chine, Autriche, Singapour, Russie, Etats-Unis, Mexique et Abu Dhabi bénéficieront de l’attribution des points classiques : 25,18,15,12,10,8,6,5,4,3,2,1. Les courses d’Australie, Espagne, Canada, Japon et Brésil doubleront les points. Les GP d’Allemagne et Belgique permettra au vainqueur de gagner 100 pts et enfin Monaco, Grande-Bretagne et Italie permettront au vainqueur de remporter 200 pts.

Observons depuis 2010 quelle serait le champion du monde avec ce concept là.

2010 : Webber  – 747 pts
2011 : Vettel – 1098 pts
2012 : Alonso – 755 pts
2013 : Vettel – 955 pts
2014 : Hamilton – 963 pts

Ce qui signifierait que Mark Webber serait champion du monde 2010, que Vettel ne serait que double champion du monde, Fernando Alonso triple champion du monde et Lewis Hamilton double champion du monde.

Mais…

Reste que si les attributions de points sont intéressants et redistribue une fois sur deux le championnat, quid durant la saison ? Prenons 2012, 2014 et 2014.

2012 : Alonso domine le championnat  durant les trois premières courses, avant que Vettel ne la lui reprenne le temps de la 4ème, Alonso repasse devant ensuite et le reste du championnat sera un suspens important car l’écart se réduit et s’accentue.

2013 : Vettel prend la tête du championnat qu’à partir de la quatrième course, mais la perd à la 8me avant de la retrouvé la course suivante et ne plus la quitter ensuite.

2014 : Hamilton prend la tête seulement à la 10ème course, alors que Rosberg domine depuis le début de saison. Mais Hamilton va perdre son leadership au 12ème GP mais retrouve la tête ensuite et jusqu’à la fin de saison, mais l’écart est de 100 pts final.

Jeux, set et match

L’avantage du système du tennis en attribuant des points plus important en fonction des Grand Prix est que l’incertitude est malgré tout importante. Le GP d’Italie valant 200 pts peut redistribuer des cartes en cas d’abandon et le Japon voir le Brésil peuvent offrir 100 pts pour le vainqueur, tandis que les autres courses sont complémentaires.

Si nous prenons 2010 comme exemple, Mark Webber a remporté deux courses à 200 pts qui l’on installé en tête au 6ème GP de la saison, puis l’australien perdra plus son leadership de la saison, c’est Vettel qui sera à la lutte avec Alonso pour la seconde place durant toute la saison.

Si le concept ne révolutionne pas réellement les classements, il peut permettre une redistribution du calendrier. Après une course 200 pts en Italie, le championnat est souvent joué, car les course de Singapour, Russie, USA et Abu Dhabi ne permettront de cumuler que 100 pts et les courses du Japon et Brésil 100 pts également.

En définitive, modifier la réglementation des points intéressante soit t’elle ne changera pas l’issue d’un championnat et les jeux seront fais une fois le dernier GP « Chelem » exécuté, voir avant suivant l’avance. Mais il pourrait donner un peu plus d’incertitudes. Le véritable enjeu est double : les circuits et le règlement technique.

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Note du Mardi : l’Art de la négociation par Niki Lauda

Note du mardiRéputé pour négocier sans intermédiaire, Niki Lauda a livré dans un livre à paraître, les 5 règles pour bien négocier son contrat de pilote. Leçon.

Règle 1 : Calculer le prix du marché

En 1978, Lauda était payé 500.000 dollars pour piloter une Brabham Alfa Romeo. Toutefois, il n’était pas le pilote le plus payé (Mario Andretti touchait 750.000 dollars) et le pilote autrichien avait entendu que Ronnie Peterson avait obtenu 2 millions de dollars pour piloter une McLaren Ford en 1979 1979. Un salaire énorme pour un pilote qui n’a jamais été champion du monde. Lauda estima qu’il en valait autant et demanda le même salaire à Bernie Ecclestone et Brabham. Les négociations ont durées 4 mois. (voir ici pour ne savoir plus).

Plus tard, lors de son retour en Formule 1 chez McLaren, Lauda se souvenant de son salaire 1979,  demanda un million de plus aux directeurs de la marque de tabac Marlboro, qui vont finalement lui offrir 4 millions de dollars pour 1982. Juste après l’annonce de sa retraite, Lauda recevra une offre de Bernie Ecclestone de 6 millions de dollars pour  piloter une Brabham BMW en 1986. Ce qui aurait fait de lui, le pilote le plus payé du paddock.

Règle 2 : Moins d’émotions impliquées égale meilleure négociation

Lorsque Lauda a demandé son salaire 1979, Bernie Ecclestone a tenté de contourner la proposition pour payer moins. Le souci est que la présence du champion autrichien dépendait de la présence du sponsor italien Parmalat. Ecclestone qui cherchait à faire payer plus la marque italienne a profité de la lenteur des négociations du contrat avec Lauda, en dramatisant les choses. Lauda ne s’est pas laissé aspirer par la manœuvre.

En 1977, il raconte qu’Enzo Ferrari lui a demandé combien il voulait pour rester chez Ferrari. Lauda a demandé 5 millions de shilling. Le Commendator avait compris 5 millions de lires  et a appelé son comptable au téléphone pour obtenir une conversion. La somme étant tellement énorme (420.000 dollars de l’époque), que Enzo Ferrari s’est emporté.

En 1981, Ron Dennis a demandé d’insérer la clause des trois Grand Prix de sursis pour 1982. Clause qui a été accepté par Lauda du bout des lèvres. Toutefois, après son troisième titre de champion du monde, l’autrichien demanda 5 millions de dollars et ce verra proposé 2,5 millions de dollars en retour et tout le monde tomba d’accord à 4 millions.  Une anecdote présente assez bien cette règle. Un jour de 1985, Ron Dennis s’est plaint du comportement peu sympathique du pilote autrichien à son égare. « Au prix que je te paie, tu pourrais être sympathique Niki ! » lui lança Ron Dennis. Flegmatique, Lauda lui répondit : « cela ne fait pas parti du contrat. »

Règle 3 : se désintéresser du show

Dans une négociation il y a toujours une partie de show. Une fois que la proposition est posée, il faut attendre la contre proposition. Lors de sa négociation avec Enzo Ferrari, Lauda avait réagit devant le refus du vieille homme : « bon et bien je vais ailleurs. » en réaction, l’italien proposa 320.000 dollars. Furieux, Lauda lança au Commandator qu’il ne sera plus jamais champion du monde après son départ.

Dans ses négociations 1985 avec Ron Dennis, Lauda avait accepté les concessions, estimant que cette nouvelle saison était celle de son jubilé et non pour reconquérir son titre de champion 1984. Durant cette année là, Dennis mettra beaucoup en avant Alain Prost, présenté alors comme l’avenir de McLaren.

Règle 4 : La marge

Le principe de la marge est un baromètre d’opposition. Il ne faut pas tout utiliser à la fois. Lauda a toujours été sur une marge de 5%. Au départ de ses négociations avec Ferrari la marge était de 1%, quand le vieil homme a commencé à s’emporter. Lauda a franchi les 4% restant et a indiqué fermement : « Ce sera mon offre finale. »

Ce que nomme Lauda « la marge » c’est être raisonnable et souple dans la négociation pour aboutir à une conclusion, bénéfique ou pas.

Lorsque les directeurs de Marlboro, dans le doutes demandèrent pourquoi ils devaient payer si chère pour le faire revenir en Formule 1, Lauda expliqua que ses talents de pilote valaient 1 dollar, mais que les 3 millions restant était ce qu’il valait en matière d’image et d’apport technique.  Une semaine plus tard, la contre offre de Marlboro était de 4 millions de dollars.

Regle 5 : Le respect

Lauda indique que face à des personnes comme Bernie Ecclestone et Enzo Ferrari il ne faut pas être des béni-oui-oui se couchant à la moindre contre offre ou remarque. Il faut négocier vraiment dur.

Mais sachez que « c’est celui qui a l’or qui donne les règles. » Lauda en a été l’illustration parfaite durant toute sa carrière de BRM à McLaren.

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GP Russie 2015 – Paddock Confidences

Kimi Raikkonen Sotchi 2015 GP Bernie et les petites phrases
Après avoir conseillé à Dietrich Matershitz d’acheter le groupe Volkswagen pour résoudre son problème moteur, l’argentier de la Formule 1 a affirmé qu’une solution pour 2016 était trouvée pour l’équipe autrichienne. Laissant entendre que la fourniture pourrait se faire sans le système hybride (qui serait à la charge de RBR). Donc juste un moteur turbo. Un retour avec Renault ?

Toro Rosso et Ferrari
Franz Tost a indiqué qu’il serait prêt à accepter que les Toro Rosso puissent être propulsés en 2016 par un moteur Ferrari 2015.

Fernando et la Formule 1
Flavio Briatore estime que le double champion du monde espagnol, actuellement chez McLaren-Honda fera encore 4 ou 5 saisons en Formule 1 avant de prendre sa retraite. Soit 2 ou 3 saisons de plus que son contrat actuel avec l’équipe de Woking, qui pourrait bien être sa dernière équipe.

Lotus, Renault et Bernie
Bernie Ecclestone ne comprends pas pourquoi Renault ne réalise pas l’achat de Lotus F1 Team. Seule explication selon lui : Gravity (Genii Capital), n’est pas l’unique vendeur dans l’affaire. L’opération pourrait coûter du temps et probablement de l’argents à la marque française.

Sauber et Ferrari à la pointe
Alors que les clients de Mercedes-Benz doivent attendre 2016 pour pouvoir disposer du moteur utilisé depuis Monza dans les flèches d’argent, la Scuderia Ferrari a proposé sa dernière évolution moteur à l’équipe Sauber qui a préféré disposer du moteur « évolution Canada » plus adapté à sa C34.

 

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Il y a 10 ans sur TWF1 – historique des transferts et indéminités

Logo_TWF1_FB.jpg[Article paru le 22 Septembre 2005] Beaucoup s’étonne de voir la Formule 1 devenir un Mercato géant. En effet, depuis quelques années, les contrats des pilotes sont rachetés, avec à la clé une indemnité pour l’équipe vendeuse. Pourtant la pratique n’est pas nouvelle. Petit historique des transferts qui ont été réalisés ou…Pas.

1984, un jeune pilote brésilien réalise des exploits pour l’équipe Toleman. L’équipe était en 2ème partie de grille et n’avait jamais brillé avant son arrivée. Pourtant en plus de garantir un apport de 300.000 dollars de sponsoring pour la saison 1984 et probablement autant pour 19985 et 1986, Ayrton Senna était payé en compensation, 25.000 dollars en 1984, 40.000 en 85 et 50.000 en 86. Mais l’idylle a fait long feu. Lotus était passée par là. En effet, la célèbre équipe anglaise signa un contrat de deux ans avec le pilote et une avance de 150.000$ pour racheter son contrat Tolman. A l’époque la pratique était inédite et avait fait beaucoup parler à l’époque. Mais ce ne fut qu’un cas isolé dans l’histoire.

La révolution des contrats arriva à partir de 1991.  Un jeune pilote allemand débutait à Spa sur une Jordan en échange de 100.000 dollars,  puis quelques jours après la course,  signa un contrat avec Benetton Formula, de deux ans et Jordan hérita de 500.000 dollars de dédommagement.

En 1993, Barrichello, jeune pilote de 21 ans,  fit des merveilles avec sa Jordan-Hart perfectible. Pourtant McLaren le souhaitait pour remplacer Senna. Mais Eddie Jordan demandait 5 millions de dollars pour racheter le contrat du prodige brésilien. L’affaire n’a pas été plus loin. Deux ans plus tard, Jordan GP obtiendra la somme de la part de la Scuderia Ferrari dans le transfert d’Eddie Irvine. Barrichello était une répétition.

Une saison plus tard, en 1994, après la disparition d’Ayrton Senna, Nigel Mansell, en exil aux États-Unis après son titre de champion du monde 1992,  signe des performances spectaculaires avec la Williams FW16. Son contrat américain avec l’équipe Newman-Hass, d’une valeur de 35 millions de dollars sur 5ans avait été racheté par Bernie Ecclestone. En réalité il ne l’a pas été. Mansell devait toutefois honorer économiquement sa saison 1995 envers Newman-Haas. L’équipe Williams signa un chèque de 7 millions de dollars retiré du salaire du pilote anglais qui touchait 17 millions de dollars à l’époque, pour ne pas courir.

Fin 1995, peut être considéré comme un tournant, David Coulthard signe chez McLaren, qui rachète le contrat à Williams pour 3 millions de dollars et Eddie Irvine passe chez Ferrari en échange de 5 millions de dollars. A partir de cette date, les contrats incluaient une clause de rachat par tiers, ou par le pilote même.

Ce même Eddie Jordan réitère la manœuvre avec le transfert de Ralf Schumacher chez Williams pour 3 millions de dollars. Une saison auparavant, le contrat de Giancarlo Fisichella envers l’équipe irlandaise avait été racheté par Benetton pour 3 millions de dollars également. Cette somme devient le minimum légal en cas de rachat de contrat.

Mais à partir de 2001, tout bascula. Un jeune pilote finlandais brilla dans la Sauber et attira l’œil expert de Ron Dennis. Celui-ci décide de faire une offensive sur le jeune homme et rachète son contrat pour 25 millions de dollars. Une offensive à peine croyable à l’époque.

En 2004, Fisichella rejoint l’équipe Sauber. Son contrat dispose d’une clause « Briatore » indiquant que si Ferrari, McLaren ou Williams manifeste un intérêt pour le pilote italien durant la durée du contrat, ce dernier pourrait quitter Sauber en cassant le contrat légalement. Son transfert chez Renault sera un modèle du genre. Williams a manifesté son intérêt pour 2005, signa un rapide contrat pour le revendre 4 millions de dollars à Renault F1 Team dans la foulée.

En Juillet 2003, Juan-Pablo Montoya signa chez McLaren-Mercedes pour 2005, mais l’équipe propose d’acheter le contrat du pilote pour le faire courir sous les couleurs grises en 2004, Prix : 25 millions de dollars que Williams a refusé. Malgré la pression de BMW.

En 2005, Williams avait signé un contrat de deux ans avec Nick Heidfeld, tandis que BMW avait signé un contrat de trois ans avec le pilote allemand à compter de 2007. Le constructeur allemand rachètera pour 6 millions de dollars l’année 2006 d’Heidfeld à l’équipe anglaise. Cette dernière touchera aussi 30 millions de dollars environ de son contrat avorté avec Jenson Button, remontant à 2004. Honda signant la facture.

Nous voyons bien que depuis quelques temps, la Formule Un va devenir un gigantesque marché de transfert en puissance. Rappelons que les pilotes aussi peuvent avoir leur mot à dire et être plus malin que les patrons d’écurie. Alain Prost par exemple avait été payé par Ferrari 12 millions de dollars en 1992 pour rien faire, ajoutant quelques millions de McLaren et Williams en bonus. Le premier pour ne pas courir, le second comme avenant à son futur contrat 1993. Signant pour 1993 et 1994 avec Williams Renault, il ne réalisera que la première saison contractuelle contre 12 millions de dollars (et 4 millions de bonus de titre de champion du monde). Toutefois, le pilote français a continué d’être payé pour la saison 1994. Williams honorant 50% du contrat, soit 8 millions de dollars à l’époque. Ainsi Alain Prost a été payé durant trois ans en ne pilotant qu’une seule.

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GP Japon 2015 – Paddock Confidences

Jules Bianchi JB17 Suzuka 2015 hommageMcLaren et les sponsors
Alors que l’équipe de Woking va toucher moins d’argents des droits FOM en 2016, il faut trouver une solution. Ron Dennis et son équipe ont deux pistes : l’une provient d’un accord sponsoring avec une société technologique nippone, l’autre d’un accord sponsor/actionnariat avec une société technologique chinoise.

Lotus isolé
Mercedes-Benz sur le point de signer avec Manor une fourniture moteur jusqu’en 2020. Red Bull finalement en discussion serrée avec Ferrari et Toro Rosso disposant d’un moteur Honda (ou un Ferrari client), c’est le résultat qu’il semble se dessiner pour la saison 2016. Mais quid de Lotus ? L’équipe d’Enstone n’a réellement plus qu’une seule solution : Se vendre à Renault pour survivre, car ne disposant plus de moteur pour 2016, maintenant qu’un accord de résiliation a été entendu avec Mercedes-Benz. Un accord devait être entendu d’ici Dimanche avec Renault. Il n’est pas arrivé, l’équipe sera déclarée en faillite Lundi par les autorités fiscales britanniques qui réclament 3,7 millions d’euros. Bernie Ecclestone a assuré les garanties de la FOM envers Renault, il y a deux semaines maintenant.

Dérapage médiatique
Les performances des Mercedes de Lewis Hamilton et Nico Rosberg ont lancé une théorie de la conspiration malheureuse. Eddie Jordan a sous-entendu que Pirelli n’avait volontairement pas fourni de bons pneus à la marque allemande. Nota : Les pneus du manufacturier italien en sont pas alloués par lui, mais par les commissaires de la FIA. Donc si manipulation il y a eu, elle est tellement d’ampleur que ce sera un nouveau scandale. Paul Hembery a préféré en rire…jaune toutefois…

La sortie de Red Bull en question
Le paddock de Suzuka est perplexe. Il est entendu que les deux équipes Red Bull négocient pour disposer de moteur en 2016. Ainsi, la sortie de la marque de la Formule 1 n’est donc pas prise au sérieux. Christian Horner s’agace de ce dédain. A la différence de Williams, Red Bull est là pour faire de l’image et du marketing. La discipline est un support publicitaire. La sortie médiatique de Dietrich Matershitz est analysée non pas comme une sortie de la marque, mais comme une tentative de faire changer le réglement moteur. L’équipe autrichienne souhaite disposer d’un moteur Ferrari équivalent à la Scuderia et non client modulable comme dispose Sauber.

La proposition 2016 de Pirelli
Pour le Conseil Mondial du 30 Septembre, Pirelli propose qu’en 2016 il puisse proposer non pas deux composés, mais trois pour la course. Il souhaite ajouter un pneu super-tendre, destiné à la qualification.

L’avenir de Jenson Button
Le pilote anglais est déçu. Trois saisons loin du podium entame sa motivation. Côté McLaren un double discours s’installe. D’un côté il y a l’envie de garder le champion du monde 2009 en 2016, de l’autre l’indication que l’on ne peux pas garder un pilote qui ne souhaite plus continuer. Pour le moment Button attend. Attendre quoi justement ? une alternative. Les rumeurs indiquent que le volant de Romain Grosjean chez Lotus (futur Renault) intéresserait l’anglais. NOTA : Ron Dennis a annoncé à la SKY que Button et Alonso seront pilote McLaren-Honda en 2016.

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Avant Poste – La fin du rêve Volkswagen

Martin Winterkorn VolkswagenLe regard fixe la caméra. Derrière lui le nom de Volkswagen en lettre capitale est bien petit sur le mur blanc. Une marque s’effaçant derrière le visage de son responsable. Martin Winterkorn, le président du groupe allemand s’excuse le regard fuyant. En coulisse le conseil de surveillance fait fuiter dans la presse outre Rhin que la confiance est perdue. La pire semaine de l’histoire du constructeur de Wolfsburg.

Avril 2015, jamais une guerre d’influence n’aura été si violente entre deux hommes dans l’histoire de l’industrie allemande. Après plusieurs jours de lutte de coulisse, Ferdinand Piech cède son siège après 9 ans de règne comme président du directoire. Le soutien de syndicats occupant 50% des 20 sièges du conseil de surveillance était apporté à Martin Winterkorn. L’autre moitié étant détenue par la famille Porsche/Piech n’a rien pu être fait. Isolé Piech s’est mis à dos la famille Porsche, relançant une rivalité entre les deux familles vieille d’un demi siècle.

Pourtant tous les coups ont été permis pour empêcher Martin Winterkorn de succéder à Ferdinand Piech, mais la démission le 25 Avril 2015 du patriarche de 78 ans avait été une surprise. Au moment de quitter le groupe automobile allemand, Piech savait être arrivé au bout d’un cycle. Le plan de restructuration de Winterkorn présenté durant l’été 2014 avait échoué à cause de l’opposition du président du CE de VW. L’influence des syndicats est plus forte désormais et affaiblit l’ensemble des donnés économiques du groupe.

Depuis l’affaire des 11 millions de véhicules diesel corrompus par un logiciel, tout s’accélère. La valeur de la société a perdue 25 milliards d’euros en 48h. La rumeur d’un remplacement par le patron de Porsche lancée, puis démentie. L’ensemble devient une affaire d’État, car le gouvernement Meckel va mener une enquête. Ce mercredi 23 Septembre, Winterkorn fera face au comité exécutif du conseil de surveillance du constructeur automobile. Vendredi la démission devrait être effective selon la presse allemande. Détail intéressant, dans l’agenda la date du 25 Septembre devait annoncer  la prolongation jusqu’en 2018 du mandat de Winterkorn, par le Conseil de Surveillance.

L’ironie de l’histoire est que le week-end dernier la rumeur Audi-Volkswagen équipant en 2018 Red Bull Racing et la Scuderia Toro Rosso avait pris une réelle ampleur. Bernie Ecclestone en personne plaidant pour un concept de moteur turbo classique. Tentative d’influencer la FIA au moment ou BMW a annoncé son refus de revenir, tout comme Toyota et dans une discipline menacer par le départ de Renault. VW disposant d’un trésor de guerre de 6,5 milliards d’euros, ce dernier devra plutôt servir à payer la future amende de plus de 15 milliards que va réclamer le gouvernement fédéral américain.

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