Archives du tag : Contrats

Aston Martin, Verstappen et l’Arabie Saoudite

La Gazzetta delo Sport indique que Aston Martin financera son projet autour d’un contrat pour Max Verstappen via le fonds souverain d’Arabie Saoudite.

Un contrat de 264 millions d’euros sur trois ans, soit 88 millions d’euros par an serait à l’étude (un salaire plus conforme que les délires précédents). Financer par le PIF, le fond souverain saoudien qui est un gros sponsors de l’écurie et un actionnaire du constructeur anglais.

Notons que depuis le début de l’année 2025, Aston Martin cherche à vendre la majorité de ses espaces sponsoring à l’Arabie Saoudite pour maximiser ses revenus futurs.

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Red Bull, Lawson et Tsunoda

L’échange Lawson/Tsunoda s’accompagne d’ajustement de salaire pour l’un et l’autre.

Lawson qui devait toucher 6.5 millions d’euros cette saison au volant Red Bull Racing en touchera finalement 4.5 millions avec Visa Cash App RB.

Côté Tsunoda, qui touchait 6 millions chez VCARB en 2025, profitant de sa prolongation d’une seule saison, va lui toucher 8 millions d’euros et une prime de 2 millions supplémentaires, si l’écurie autrichienne termine dans le top 3 du championnat du monde des constructeurs.

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Colapinto et Alpine F1

Dans une interview pour le média argentin Infobae, Maria Catarineu, l’une des deux personnes représentant Franco Colapinto a indiqué que Alpine avait signé un accord de 5 ans avec le pilote argentin (2025/2029).

Nous entendons que Williams a prêté Colapinto jusqu’en 2029 et pas vendu. Ce qui explique le premier versement de seulement 9 millions d’euros que nous vous avions annoncés il y a quelques jours.

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Le deal Williams/Alpine F1 autour de Colapinto

Nous entendons que Alpine F1 a payé au moins 9 millions d’euros à Williams pour racheter le contrat de Franco Colapinto à Williams Racing.

Au moins car, en réalité les 9 millions sont un premier versement. Un deuxième versement non estimé encore arrivera en fin de saison 2025.

Notons que Williams cherchait à obtenir 20 millions d’euros pour le rachat de contrat de Colapinto en discutant avec Red Bull Racing. Nous avons entendu que l’écurie autrichienne avait proposée de payer en plusieurs fois le montant.

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Bernie Ecclestone et Lewis Hamilton

Bernie Ecclestone a avoué qu’il avait participé financièrement au transfert de Lewis Hamilton chez Mercedes en 2013.

L’ancien patron de la F1 a déboursé l’équipe 5 millions d’euros, car Mercedes n’acceptait pas les conditions financières de Hamilton à l’époque.

En 2020, dans son livre Survive Drive Win, Nick Fry explique que Mercedes en 2012, ne voulait pas débourser plus de 34 millions d’euros sur le contrat de deux saisons (2013 et 2014) proposé à Lewis Hamilton.

Fry a été obligé de voir Petronas pour obtenir 6 millions supplémentaire (en échange des droits d’image futur d’Hamilton) et une garantie pour l’option 2015 afin de boucler le budget pour signer Lewis Hamilton chez Mercedes AMG F1.

Ecclestone a donc participé en prêtant 5 millions à Mercedes (avec le concours de Niki Lauda),pour boucler le tour de table et finaliser l’accord avec Hamilton.

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Un président de la FIA rémunéré ?

Nous entendons que pour le prochain mandat à la FIA, le président demandera une rémunération. Ce qui n’est pas le cas actuellement, car la fédération est régit par la loi 1901 des associations.

Toutefois, depuis un an, il y a désormais la possibilité d’obtenir une rémunération, selon la loi BOI-IS-CHAMP 10-50-20-20 il est possible pour le prochain mandat du président d’obtenir une rémunération. Une modification des statuts doit alors être validé en Assemblée Générale le 13 décembre 2024.

C’est actuellement l’un des enjeux en coulisse.

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Les dessous du contrat Mercedes de Alpine F1

L’accord moteur entre Alpine et Mercedes AMG en 2026 est finalement assez contraignant.

Si McLaren dispose d’un accord avec le constructeur allemand basé sur le développement moteur et uniquement cela (Mclaren développe sa propre boîte de vitesse et éléments de suspension arrière).

Alpine aura dans le package 2026, en plus du moteur global, la boite de vitesse et la suspension arrière made in Brackley. C’est à dire comme Williams et Aston Martin aujourd’hui. Ce qui fair d’Alpine un simple client du constructeur allemand et non un partenaire comme Mclaren.

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Note du Mardi – Hamilton vers une projection contractuelle unique

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgJamais dans l’histoire de la Formule 1 un pilote n’avait agi de cette façon envers son employeur. Les négociations entre Lewis Hamilton et Mercedes-Benz sont un cas unique. Unique par le contenu, unique par l’aspect général. Dépassant juste la simple notion classique d’argent et de dynamique F1.

Toto Wolff depuis Imola laisse entendre que le prochain contrat de Lewis Hamilton va valoir beaucoup plus cher qu’initialement. Le manager autrichien a encore une fois ajouté que la valeur du maintenant septuple champion du monde de Formule 1 a considérablement augmenté. Les spéculations dans la presse établissaient autour de 45 millions le nouveau contrat. L’aspect COVID a fait réduire de 20% le salaire 2020. Comme nombre de ses collègues pilotes. En réalité nous ne parlons plus de salaire comme cela a été entendu jusqu’à présent, mais de la participation du groupe Daimler au projet.

Mercedes sous la pression de ses retards

Retour à la fin de l’année 2019, Ola Kallenius, le PDG du Groupe Daimler présente le projet Ambition 2039. Visant à tendre vers la zéro émission à la fois dans sa chaine d’approvisionnement en matière première (Cobalt en priorité) dès 2022 et dans sa fabrication globale à l’horizon 2039. L’objectif est de parfaire son image premium. Toutefois ce projet arrive tardivement et son application prend du retard. Alors pour cette année 2020, Mercedes-Benz fait beaucoup de communication.

Annonce d’un vaste projet autour des camions en partenariat avec Volvo Truck, utilisant l’hydrogène ou l’électrique. Reprise de l’usine SMART d’Hambach par Ineos (le sponsor secondaire de l’équipe F1), pour y faire fabriquer un véhicule tout terrain visiblement peu écologique, développement de la marque EQ qui peine à trouver son public aux USA et en Allemagne. Bref, des déclarations d’intentions, des prototypes, mais des applications encore lointaines.

En parallèle, la marque a décidé de réduire drastiquement son investissement en Formule 1. Zéro euro seront dépensés en 2022 dans l’équipe châssis F1, qui devra s’autosuffire économiquement au lieu d’être subventionné à hauteur de 70 millions comme cette saison 2020. Autre décision, le budget pour les salaires. Fixé à 35 millions d’euros par an pour Bottas et Hamilton pour les deux prochaines années. Le salaire du finlandais pour 2021 étant fixé à 15 millions, il ne reste que 20 millions d’euros pour Hamilton. Le solde devant être trouvé via des partenaires. Nous avons entendu que Monster Energy était d’accord pour ajouter 10 à 15 millions, en reprenant l’architecture réalisé en Moto GP autour de Yamaha et Valentino Rossi. Cela reste donc des chiffres.

Le projet incomplet LH10

Sous le nom de code LH10 se dissimule chez Mercedes, en liaison direct avec la maison mère Daimler, un projet très ambitieux offert au duo Hamilton – Mercedes par une dimension historique rare. L’objectif d’atteindre 10 titres de champion du monde chacun afin d’être la deuxième équipe la plus titré derrière Ferrari (et devant Williams) et de permettre à Hamilton d’être le pilote qui devrait marquer l’histoire avec ses 10 titres de champion du monde, comme Juan-Manuel Fangio dans les années 50.

La continuité de Mercedes, la légende personnelle d’Hamilton, l’impact de la marque allemande dans l’histoire de la Formule 1 s’est toutefois heurté à l’évolution psychologique et humaine de Lewis Hamilton. Dépassant le cadre de la Formule 1. Parlant de diversité et d’écologie et effaçant l’homme sandwich, ultime avatar de Michael Jordan de la discipline. Ce que monétise Hamilton ce ne sont pas ses titres et ses victoires. La valeur est ailleurs et c’est cela qui, depuis le GP d’Emilie Romagne, est au centre des négociations avec le groupe Daimler.

L’autre dimension d’Hamilton

La réaction d’Imola était de ruiner les manœuvres de la marque allemande pour s’opposer à toute contre-proposition contractuelle. Le message a été entendu à Stuttgart qui a parfaitement compris que la déclaration d’un possible retrait d’Hamilton a eu plus d’impact médiatique que le 7ème titre de champion du monde de Mercedes. Un avertissement car prolonger la couleur noire des flèches d’argent était un acte qui n’a pas été sérieusement analysé par la marque allemande.

Deux semaines plus tard, Hamilton explique qu’il veut aider Mercedes dans le voyage qu’il a lui-même élaboré et aussi particulièrement transformer la F1 en un sport durable. Dans sa phase initiale et ensuite pendant un peu plus longtemps. Ce qui signifie que la phase initiale est un prochain contrat F1 et le plus longtemps est l’aspect ambassadeur. Ainsi donc, Lewis Hamilton construit son prochain contrat non plus avec l’équipe F1 et son budget, mais directement avec le groupe Daimler. A la façon d’un Michael Schumacher qui était payé par Philip Morris.

En aparté, le directeur de la communication de Mercedes-Benz, Bradley Lord, a déclaré avoir soutenu l’activisme de Lewis Hamilton sur les questions de diversité et d’inclusion par une « action concrète ». A suivre…

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Note du Mardi – Mercedes AMG et le désaccord Concorde

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgTic-tac, la dead line approche. 24h et l’offre permettant aux signataires des nouveaux Accords Concorde de bénéficier d’une prime à la signature de 5 millions d’euros expirera. Mercedes AMG F1 ne la souhaite pas. Provoquant l’incompréhension, mais la nouvelle répartition financière des Accords 2021/2026 est la réelle raison du bras de fer ayant un effet domino.

Dans les faits, l’argent des Accords sont réparties à 50/50 depuis 15 ans. Sans les primes. Car, avec ces dernières le rapport est plus proche de 70/30. Un compromis qui bénéficie à chacun (sauf au propriétaire de la société Formule 1). Mercedes AMG F1 bénéficie par exemple d’une prime 37 millions, accordé par Bernie Ecclestone et une prime de 30 millions en cas de double titre de champion du monde, en plus de sa part. Ce qui lui permet d’obtenir jusqu’à 170 millions de revenus, d’après le Business Book GP. Mais pour la prochaine édition, la marque à l’étoile estime obtenir moins (ou autant).

La prochaine répartition proposé et accepté par la majorité des équipes est de 65/35. Ce qui signifie que les équipes vont se répartir 1,3 milliards de dollars en 2021 et 1.4 milliards en 2023. Mais Liberty Media a limité fortement ses contributions en la matière. Seul Ferrari bénéficiera d’une prime estimée à 115 millions dans les faits. Ce qui cumulé avec les droits en fonction des résultats lui permettra de largement doubler cette somme et ainsi couvrir 70% de ses futurs budgets.

Ferrari n’est pas vraiment une exception. Car, une équipe comme McLaren couvrira 65% de son budget prévisionnel.

La logique Mercedes

Mercedes estime contribuer à l’histoire de la discipline (les titres de Juan Manuel Fangio date de 1954 et 1955, et dispose du pilote le plus médiatique et légendaire de l’histoire de la Formule 1. Une prime est ainsi souhaitée, mais Liberty Médias ne veux rien entendre. La marque à l’étoile devant se contenter des revenus en fonction de ses résultats jusqu’en 2026.

Toto Wolff estime son budget à partir de 2022 autour de 300 à 350 millions et la nouvelle répartition lui permettra de couvrir 50% (si l’équipe continu de gagner les titres). Malgré le budget plafond. L’objectif est de trouver des fonds. L’accord avec Racing Point est estimé à 70 millions par saison. Un revenu non négligeable.

La pression pilote

La situation dépasse le seul niveau des discussions entre Mercedes et Liberty. Tous les moyens de pressions sont permis. La négociation des contrats pilotes relève du patron de Daimler, Ola Kallenius. Valtteri Bottas a été le premier signé. Le finlandais souhaitait un contrat de deux saisons (2021/2022), il n’a été renouvelé que d’une seule, mais avec une augmentation de 50%. Côté Hamilton, le temps passe. Le salaire était déjà défini, mais la durée bloque. Le champion anglais souhaite un contrat de trois saisons, tandis que Mercedes lui a proposé une seule saison (renouvelable naturellement) et pour débloquer la situation le patron de Daimler a proposé d’augmenter le salaire d’Hamilton. Une situation qui a provoqué une réaction de ce dernier : « ce n’est pas le moment de négocier mon contrat alors que des personnes souffrent. » Hamilton a reçu une date limite du 30 Août pour signer son contrat.

Cette proposition d’une seule saison, entre ainsi dans la logique de pression sur les Accords Concorde. Surtout que Hamilton sera le pilote le plus payé du plateau dans les années avenir au regard de son palmarès historique. Même avec une réduction de salaire.

Politique plus que sportif

La situation de Mercedes est essentiellement politique. En misant sur un renouvellement de ses pilotes pour une seule année, elle souhaite mettre la pression sur Liberty Media, tout en étant la dernière à signer (sans la prime à la signature). Les affaires autour de Racing Point sont aussi un vecteur important, mais qu’il ne faut pas dissocier de la situation globale. Avec Racing Point, l’usine de Brackley a un business model rentable et ne le cache pas. Enfin, la situation de Toto Wolff et ses activités annexes, ne dérange pas réellement Daimler (car il augmente l’influence de la marque), mais dérange plusieurs personnes qui estime que la discipline est désormais alimentée en pilote, capitaux et technique par un duo Wolff/Red Bull. Les autrichiens au pouvoir de la F1…

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