F1 – Le flou autour de Flavio Briatore

Flavio Briatore a été interviewé par le site officiel de la Formule 1 sur son avenir et son rôle d’agent de pilote auprès de Fernando Alonso et Mark Webber. Morceau choisis :
Ce que les gens veulent entendre parler c’est des histoires sur les pilotes, des histoires sur Ferrari. C’est ce que veulent les fans.
Reste à savoir si ses « histoires » sont vrais ou juste pour faire parler. Le cas de sa présence à Maranello par exemple.
Je suis toujours le directeur de Fernando et Mark. Les deux sont sous contrat avec mon entreprise. Les gens qui s’occupent d’eux lors des courses ne font que gérer le quotidien. Naturellement, je parle beaucoup avec eux.
La partie la plus flou du propos. Théoriquement, Briatore ne devait pas avoir de lien direct ou indirect avec la Formule 1, d’après le jugement de la FIA. Mais l’affaire ayant été débouté au TGI, tout est remis en cause. Il avait cédé sa société de gestion de pilote après le drame de l’affaire Singapour Gate aux frères Michel. Mais visiblement cela n’est pas le cas.
A la question de revenir en Formule 1, voici ce que réponds Flavio Briatore :
Pas du tout. J’ai remporté 7 titres avec différentes équipes. Je veux avoir du plaisir dans ce que je fais. Pour le moment je ne voudrais pas avoir directement en Formule 1. Je suis heureux avec ce que je fais (père, mari et de prendre soin de mes affaires).
Reste que sa présence de plus en plus importante aux cotés de Bernie Ecclestone inquiète de plus en plus le paddock.
Une rumeur/communication ratée ? l’affaire Raikkonen-Renault y ressemble de plus en plus. D’un coté, Gérard Lopez, amusé par l’intérêt du pilote finlandais envers son équipe. De l’autre, Eric Boullier, qui spécule sur les modalités financières du champion du monde 2007, tout en précisant qu’il n’y a eu qu’un contact, rien de plus. Enfin, Steve Robertson indiquant que Renault F1 Team était une option pour l’avenir. Bref, l’affaire se terminera ainsi.
Imaginez que le futur manufacturier pneumatique de la Formule 1, puisse choisir les pilotes et aider à l’avenir les équipes pour obtenir tel ou tel champion dans son écurie ?
Romain Grosjean, comme testeur Pirelli, avec l’opportunité d’être convoité. Jérome D’Ambrosio, visant le second ou troisième volant Virgin Racing. Ces deux noms occupent l’espace médiatique cette semaine. Une victoire pour la société Gravity Sport Management.
Une leçon de management ? Avec l’arrivée dans l’ombre de Mark Webber, de Flavio Briatore, l’ambiance chez Red Bull Racing se modifie radicalement. L’italien s’emporte même en donnant des conseils à Christian Horner dans la gestion de son line-up : » Red Bull n’a pas encore compris que, s’ils continuent comme ça, avec Webber et Vettel en concurrence, l’un contre l’autre, ils risquent de perdre le championnat. Par contre, si vous ne voulez pas gagner le championnat c’est la bonne façon. Chez Ferrari, la situation est claire : Alonso même l’équipe et Massa suit le mouvement. » Radical mais clair.
« Je suis ouvert pour l’admettre. Sébastian est l’un des talents les plus prometteurs actuellement et nous, chez McLaren, nous souhaitons l’avoir. Nous n’avons pas été, malheureusement, en mesure de le faire signer chez nous. Mais s’il continue à se développer, a la fin de son contrat, je vais essayer de le débaucher », lance Martin Whitmarsh dans une interview dans Sport Bild.
Il manque encore l’accord final, mais tout est prêt pour que le principe du Junior Team dans le championnat GP2 représente l’avenir de la discipline. Déjà, cette année, l’équipe française DAMS est devenue le junior team de l’équipe Renault F1 Team – Gravity Sport Management en reprenant les couleurs et les pilotes de réserves du team F1. Mais depuis fin juillet, le mouvement en GP2 s’opère activement.
L’équipe Renault annoncera son line-up complet à la fin de l’année 2010 et plusieurs options sont à l’étude pour le remplacement de Petrov. Une des options est Kimi Raikkonen.
Cela ressemble à une déclaration résignée, mais Red Bull Racing ne disposera pas d’une motorisation V8 Mercedes-Benz pour 2011.
C’était une interrogation suite à son communiqué de presse sur son site internet (

