Archives de la catégorie : Entrepreneurs

Haas et la Formule 1

Vendredi 11 Avril en fin de journée, Carl Haas est soulagé. La Fédération Internationale de l’Automobile a validée officiellement son projet d’équipe de Formule 1 américaine à l’horizon 2015 ou 2016. Le communiqué envahira discrètement le monde en début de soirée clôturant une longue journée.

Un soulagement d’autant que le projet a passablement évolué depuis la première monture imaginée durant l’hiver 2013. Initialement Carl Haas souhaitait baser son équipe au Royaume-Uni et disposer d’un line-up pilote composé d’expérience et d’un apporteur d’affaire (environ 10 millions d’euros). Le budget étant d’environ 85 millions d’euros. Le projet s’appuyait sur la structure soufflerie et CFD de l’équipe Stewart-Haas évoluant en NASCAR. Côté châssis un accord avec Dallara est entendu, mais les échos du côté italien indique que ce n’est pas un partenariat. Mais une location des locaux. Nuance. Enfin la motorisation était fournie par Ferrari, selon les bruits.

La présentation du 10 Février 2014 a révélée plusieurs évolutions importantes dans ce projet offrant des contours plus intéressants. Le partenariat avec Dallara semble avoir fait son temps et n’est plus la seule option. Carl Haas parle de la possibilité d’obtenir les plans d’une monoplace via son prochain partenaire moteur. Sans parler de « voiture cliente » encore interdite par la FIA. L’idée est d’être compétitif le plus vite possible et d’avoir une excellente base de travaille pour l’équipe de développement.

Le siège de l’équipe sera à Kannapolis et une antenne est entendue à Bruxelles (siège d’une filiale de Haas Compagny) ou Italie. Ce qui signifie que Haas Formula LLCC sera une équipe basée aux USA mais ne fabriquera pas sa voiture en Europe. Concernant le partenaire technique principal (fournisseur moteur), le choix dépendra donc du package (moteur/châssis) au meilleur tarif. Le fond étant de reproduire le partenariat technique qui a été réalisé en NASCAR entre la structure Haas et celle d’Hendrick Motorsport.

Concernant le sponsoring le produit F1 est destiné à faire la promotion des machines outils Haas Automation dans le monde. Ce qui signifie que cette équipe  est essentiellement financé en fond propre, car il est comparé à Red Bull Racing et surtout à la Scuderia Toro Rosso. Ce qui laisse aussi penser que l’aspect financier a été plus important que le programme technique encore passablement flou.

Enfin côté pilote, Carl Haas dispose de deux exigences : un pilote d’expérience et un pilote américain. Il semblerait qu’un des deux devra apporter un budget.

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L’autre Formule 1 de Bernie Ecclestone

Bernie EcclestoneLa bataille s’accélère autour de la communication entre Bernie Ecclestone et Jean Todt. Le premier décidant qu’il est temps désormais d’imposer un nouveau modèle à la discipline. Même si ses alliés, les constructeurs restent plus prudent. Le moment est venu d’une autre Formule 1.

Ecclestone développe un discours méthodique. Il dessine une interprétation de la situation sur la Formule 1 d’une manière différente de la vision de Jean Todt. Il alterne menaces et gestes conciliants, comme s’il maîtrisait parfaitement un jeu de stratégie destiné à mettre son adversaire dans l’embarras.

Pendant que Jean Todt cherche une solution pour solutionner une Formule 1 qu’il estime dans l’impasse en misant sur un changement sur deux niveaux : Le moteur V6 Turbo et la réduction des coûts. Ecclestone avançait ses pions, consolidait ses positions et semait le trouble auprès du paddock.

Dans le même temps, les six membres du Strategic Group F1 (Red Bull, Ferrari, McLaren, Mercedes, Williams et Lotus) réunis d’urgence à Bahreïn ont accepté de signer la proposition d’Ecclestone d’abolir le principe du budget plafond. Une victoire pour l’argentier de la Formule 1. Une seconde après avoir semé le doute sur le V6 Turbo. De plus, Ecclestone consolide ses intérêts auprès des équipes les plus influentes.

Mais tout cela cache une autre vision, plus radicale et en contradiction avec celle de Jean Todt. Dans SkySport F1, Ecclestone explique qu’il souhaite dans le futur une Formule 1 composée d’environ six équipes développant leurs monoplaces  vendant à des teams bis, qui elles aussi seraient au nombre de six. Une contre proposition étant d’avoir une Formule 1 composée de 8 équipes seulement proposant sur la grille trois voitures chacune.  Ecclestone joue sur du velours.

La partie financière est au centre du processus de décision. Ecclestone estime qu’une F1 à 8 teams au lieu de 11 comme aujourd’hui c’est plus d’argent pour les équipes (100 millions d’euros par année en plus à répartir en droit FOM). Amortissant l’impact du surcout d’une troisième monoplace dans chaque team. Une lecture intelligente de la situation car plusieurs équipes du centre de la grille ont signé des troisièmes pilotes ayant déjà une carrière dans la discipline, apportant des budgets en moyenne de 5 millions d’euros. Le mouvement était déjà entamé.

Si la Formule 1 évolue autour du chiffre de six équipes premiums et six équipes bis. Cela renforcera les membres du Strategic Group F1, ayant chacun signé une prime exclusive des Accords Concordes 2013-2020 et offrant un modèle économique viable. Une réforme en profondeur qui dans l’ensemble des cas renforce les équipes dans l’appareil de décision technique et sportif en Formule 1.

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Communication par anticipation chez Marussia

Marussia F12014

Novembre 2013, Zoran Stefanovic entre en discussion  avec John Booth et Nicolaï Fomenko pour une prise de participation dans la holding Manor Holdco Ltd (société au capital de £33.2 millions crée le 28 Octobre 2009 pour faire courir l’équipe F1). Cette holding est actionnaire à 100% de la société Marussia Management Ltd (création le 17 Septembre 2010  avec un capital de 1£ et anciennement Virgin Racing Ltd). Manor Holdco dispose dans son actionnariat Marussia Lux SA (basée au Luxembourg depuis le 3 Juillet  2009). La structure autour de l’équipe Marussia F1 Team est des plus complexes.

Le porte parole de l’équipe russo-anglaise, Tracy Novak a indiqué hier que Marussia Motors a abandonné ses activités de production automobile et donc la propriété de l’équipe. Toutefois le changement n’affecterait en F1 l’équipe basée à Banbury. C’est en effet une autre société qui deviendra actionnaire du team, sans que les précédents propriétaires ne changent. Ainsi la société Marussia Communications Ltd se substituera à Marussia Lux SA (filiale de Marussia Motors) dans l’actionnariat de Manor Holdco Ltd. Précisons que les actionnaires de Marussia injectaient via Marussia Motors environ 40 millions d’euros par année dans l’équipe. Cela en changera pas, car la marque de voiture de sport russe n’a jamais réellement été une réussite de vente.

Le 13 Février 2014, la directive MR04 est formulée pour Manor Holdco Ltd. Cette dernier faisant partie de la nouvelle évolution des régimes pour les entreprises anglaises depuis 2013 est spécifié de la manière suivante : Statement of satisfaction in full or in part of a charge. Ce qui signifie qu’il y a eu déclaration de paiement de (ou une) partie des charges de la société.

Il ne semble pas que la société Marussia Communications soit basée en Ireland comme indiquée. Cette société (intitulée dans les télécoms) a été fondée le 26 Novembre 2010 à Dublin et les administrateurs de la société ont été directeurs de 166 autres. Ce qui n’est pas dans la pratique des russes. De plus l’intitulé est précisément Marussia Communications Ireland Ltd. Ce qui signifie que la société « Marussia Communications Ltd » est en cours de création actuellement.

Une manière aussi de prendre les déclarations de Tracy Novak comme très anticipées sur les faits.

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F1 – Palmarès des propriétaires qui investissent le plus

Depuis le départ massif des constructeurs fin 2009, les équipes de Formule 1 sont passées aux mains d’une poignée de multimillionnaire qui dépensent une fortune directement et souvent indirectement pour maintenir à flot leurs écuries. A la veille du GP de Bahreïn, troisième manche de la saison de F1 2014, Sportune dresse le palmarès des propriétaires qui investissent le plus.

Mercedes et Ferrari, des cas à parts parmi au championnat F1 2014

Les cas Mercedes AMG F1 et Ferrari sont des exceptions. Le première étant une filiale directe du groupe allemand Daimler, c’est ce dernier qui alloue le budget à son équipe. Comme le fait un constructeur. Quant à la Scuderia Ferrari, elle est doublement alimentée par FIAT et l’usine de Maranello à hauteur de 80 à 100 millions d’euros par an depuis 2010.

Découvrir le Palmarès sur www.sportune.fr en cliquant ici

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Les trois pistes moteurs de Red Bull

A partir du moment où le Dr Helmut Marko a lancé l’ultimatum de deux mois envers Renault Sport F1, le marketing de Red Bull directement inspiré par Dietrich Matershitz envisage les possibilités. Elles sont au nombre de trois : Mercedes-Benz, Ferrari et Renault.

Concernant la marque à l’étoile allemande, l’idée était auparavant séduisante mais ne relève plus vraiment d’un intérêt particulier aujourd’hui. Sur la base du projet discuté en 2010, l’idée est de proposer une offre similaire à ce qu’avait réalisé Renault avec Williams et Benetton en 1996-1997. Un duel Mercedes AMGF1 et Red Bull Racing/Sébastian Vettel. Une proposition séduisante sur le papier mais le problème est que la marque allemande investit beaucoup d’argent dans son équipe et ne souhaite pas débourser plus pour soutenir une autre. Malgré les fortes retombées médiatiques d’une telle alliance (étant donné le niveau de performance de l’équipe de Brackley) le projet est fragile et le groupe de Stuttgart aurait déjà refusé le principe d’une fourniture oralement.

Le marketing avait évalué en 2010 également une alliance tripartie Red Bull/Ferrari/Sébastian Vettel. L’idée masquée qui a inspiré ce projet était de couper la route du quadruple champion du monde à Maranello. Une fourniture Ferrari auprès de Red Bull serait intéressante pour tout le monde. Sauf que l’unité moteur italien n’est pas considéré comme meilleure que le Renault,  par les ingénieurs de Milton-Keynes.

Ainsi une autre idée a commencée à émerger. Celle de produire son propre moteur. Déjà inspiré depuis 2006 via le rachat de Cosworth ou une société autrichienne AVL. C’est une autre approche qu’il est intéressante de révéler. Racheter Renault Sport F1 et y injecter plus d’argent. L’idée avait déjà séduit la marque française en 1998, lorsque Craig Pollock avait proposé de racheter Viry-Châtillon à Christian Contzen, via British American Tobacco. Mais l’idée pourrait fortement ressembler à ce que McLaren souhaitait faire avec Illmor fin 2001…

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F1 2013 – 241 millions d’euros de dividendes

2014 pourrait être l’ultime tentative d’introduction en bourse de la Formule 1 à Singapour. Le CVC Capital Partners l’envisage sérieusement comme porte de sortie. Deux ans après le référentiel initial. En attendant, la Formule 1 distribue de juteuses dividendes à ses actionnaires.

Pour 2013, Sky News indique que c’est un total de 241 millions d’euros qui ont été distribué avec la répartition suivante :

  • CVC Capital : 96 millions d’euros
  • Lehman Brothers : 36.9 millions d’euros
  • Waddell Reed/Norges Bank/Blackrock : 50.4 millions d’euros
  • Bernie Ecclestone : 12.8 millions d’euros
  • Bambino Trust : 20.5 millions d’euros
  • Autres fonds : 24.4 millions d’euros

Aujourd’hui la Formule 1 a une valeur de 9,2 milliards d’euros et environ 30% sera disponible sur les marchés de Singapour pour la prochaine IPO.

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L’avenir du projet Caterham

Paris, lors du Comité central d’entreprise (CCE) les syndicats de l’usine de Dieppe  sont mis au courant de la fin du partenariat entre Renault et Caterham. Le constructeur français en profite pour relancer son plan industriel autour de son usine et la marque Alpine.

Un coup dur pour un projet lancé en grande pompe par le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg en Novembre 2012. Un coup dur surtout pour Tony Fernandes qui doit préparer un véritable ralentissement de ses ambitions pour Caterham Cars. Un projet d’une décennie imaginée par l’homme d’affaire et nécessitant un investissement de plusieurs centaines de millions d’euros. La nouvelle voiture Alpine-Caterham devait être propulsée par un moteur 4cyl Renault Sport et produite à Dieppe. La conception a été fortement contrariée par des divergences techniques entre les deux partenaires (niveau de puissance de la voiture par exemple), mais surtout par les projets de Fernandes pour la marque de Dartford.

Caterham avait pour ambition de produire en plus de ses Seven historiques (à Datford) fortement améliorées, une voiture de sport à moteur centrale (avec Alpine), mais également un coupé 2+2 et un SUV (à Dieppe) pour le marché asiatique. La première devait être dérivée de la Megane RS et la seconde du Captur. Dans l’ensemble le pré projet devait atteindre une production jusqu’à 10.000 voitures par année. Un programme industriel qui sera révisé à la baisse.  Il est désormais entendu que seul le projet commun avec Alpine verra le jour avec un moteur Cosworth 4cyl 2,3 de 320cv et que la voiture sera vendue autour de 60/70.000 euros. Les autres projets ont été abandonnés pour le moment.

Cette nouvelle remettra aussi en cause le renouvellement prochain de l’accord avec l’équipe F1. D’une durée de trois ans (2014/2015/2016) il affaibli Caterham par rapport à Renault. En échange de ce nouvel accord industriel la marque anglaise bénéficiait d’une réduction économique  substantielle selon les sources.  Elle redistribue également les cartes sur l’investissement de Tony Fernandes. Ce dernier mise beaucoup sur les performances de son équipe en 2014, avant de confirmer son investissement futur. L’objectif était de financer à partir de 2016 son équipe par le constructeur Caterham (environ 20 millions d’euros par an). La co-entreprise avec Renault ayant échouée, la seule solution serait de construire un projet inspiré de Lotus Cars et Danny Bahar et basé l’auto-investissement sur emprunt. A moins que les nouvelles motos Caterham ne soient un succès…

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Turbulence autour de Tony Fernandes

En février 2014, Tony Fernandes fustigeait dans la presse économique de son pays la mauvaise gestion globale de Malaysian Air, alors qu’au même moment les résultats de son équipe anglaise de football, les Queen’s Park Rangers, dévoilaient des détails économiques macabres.Redistribuant les cartes de ses projets sportifs.

Fernandes a été direct avec ses troupes évoluant en Formule 1: Si la saison 2014 n’est pas concluante cela en sera fini de son investissement pour l’avenir. A savoir que l’objectif est de viser quelques points en championnat du monde des constructeurs dès 2014. Une décision qui cache une autre vérité, la conséquence de la chute de QPR. Auparavant l’investissement de Fernandes était concentré à 100% dans la Formule 1, soit 30 millions d’euros annuels environ. Depuis 2012, l’investissement est réparti pour moitié dans le football et le reste en F1. Mais cela n’en suffit pas, car QPR a été relégué en division 2. La perte économique est de l’ordre de 78 millions d’euros l’année dernière, soit trois fois plus que l’exercice précédent. La dette du club grimpe à 214 millions d’euros. Pire, Fernandes doit combler le manque à gagner sur le marché des transferts de la valeur de certain joueur. On parle de plus de 150 millions d’euros…

Pour rapidement rassurer, Tony Fernandes a indiqué que la dette était certes importante, mais que c’était des prêts d’actionnaires, qui n’est pas directement du fait de QPR. Précisant que l’objectif était le long terme et la réalisation à l’avenir de son projet de faire du club une structure solide du championnat de Premier League. Au détriment de Caterham F1 Team.

Car le projet autour de l’équipe était clair. Caterham F1 Team devait devenir autonome économiquement et le constructeur devra contribuer à hauteur de 15 ou 20 millions d’euros par année au budget de son équipe. Sauf que le plan ne prévoyait cette augmentation qu’à l’horizon 2016. Un avenir donc floue pour la jeune équipe anglo-malaisienne qui devra composer avec une possible réduction de son budget de 15% l’an prochain, en attendant des jours meilleurs. Avec pourquoi pas l’introduction d’un partenaire économique dans les prochains mois…

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Ce que cache la date du 2018

Lorsque Bernie Ecclestone lâche au The Guardian que CVC Capital pourrait vendre sa participation à l’horizon 2018, cela cache la réalité d’une pression majeure ayant un rapport avec l’introduction en bourse de la Formule 1, mais plutôt des événements adjacents à celle-ci.

Si en apparence Bernie Ecclestone et le CVC présentent une unité, elle n’est que pour la forme. Le fond de l’entente est passablement écorné depuis l’échec de l’introduction en bourse de la Formule 1 en 2012. Une situation qui ne convient pas réellement au fond d’investissement anglais qui comptait sur cette introduction sur les marchés pour appliquer son projet économique. Lequel est pour simplifier : utiliser les bénéfices de la Formule 1 pour financer d’autres plans d’investissements.

Ce plan échouant le CVC chercherait à trouver une porte de sortie. Une sortie qui ne prend pas la route d’une introduction en bourse. Aujourd’hui abandonné. Toutefois la date de 2018 n’a pas été donné pas hasard par Ecclestone, car elle correspond à deux événements importants.

Le CVC Capital avant l’introduction en bourse avait souscrit un prêt de 2,2 milliards de dollars afin de refinancer sa précédente dette de 2006/2007. Un emprunt de 1,38 milliards de dollars arrivant à échéance en 2017 et enfin un autre emprunt de 817,5 millions de dollars dont l’échéance est pour 2018. Enfin un révolving de 70 millions de dollars arrivera lui à échéance en 2017. Cet argent devait rembourser à hauteur de 1,784 milliards de dollars la dette du CVC sur la période de 2012-2014. 1,06 milliards d’avance sur dividende et 92 millions d’argent frais.

L’autre événement reste la clause de préemption entre Bernie Ecclestone et le CVC afin que ce dernier puisse prendre le contrôle de la Formule 1 au terme du pacte d’actionnaire arrivant à échéance à 2017, selon les estimations.

Pour résumer, le CVC qui devait à l’origine être propriétaire (sans dette) en 2014 se retrouve à encore rembourser un emprunt jusqu’en 2018 pour rien. Car il n’y a pas d’introduction en bourse à l’horizon. Le pacte d’actionnaire est un statu-quo qui se retourne contre le fond d’investissement sur le long terme, car Bernie Ecclestone pourra choisir son héritier et définir l’avenir…

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Trouble in Lotus F1 Team

Andrew Ruhan , Director of Lotus F1 Team and partner of Genii Capital wishes to apply his vision in Enstone walls. Interference that disrupts the order side of the Duchy of Luxembourg where the influence of the street Peternelchen seat of Genii Capital, begins to waver .
 
January 23, 2014, the paper is signed by Gerard Lopez and Eric Lux as manager of the company Gravity Motorsport GmbH (a subsidiary of Genii Capital) is very clear. It allows the firm to board JAG Shaw Baker lawyer to find an investor through a six-month term . The goal is to sell 9 % stake in Lotus F1 team for € 8.2 million and gradually ensure the future of the team, after the failure of talks with the consortium Quantum Motorsport Ltd obscure . However , Andrew Ruhan who claims to want to hear that there is no substantial agreement between the lawyer founded in June 2013 and Lotus F1 Team firm. Even stated that Quantum is always an option , but different. Mansoor Ijaz Ruhan support to assist in its search for investors for the team. Except that at this game , everyone has their weapons.
 
Genii Capital progressively wishes to transfer the equivalent of 30 or 40 % stake in Lotus F1 Team ( 60.7 million pounds ), three or four investors in order to keep control of the property , but also spread to several investment becoming impossible for a single owner . A warrant issued last month to the law firm , as well as deal with the owners of Russia’s Yota on the same economic basis , are signs of this strategy Luxembourg shareholders . On the other side of the face Enstone , the Andrew Ruhan control is becoming increasingly important , since his arrival in the galaxy of the team in April 2013 . Its stake to 2% cover a larger investment . The businessman ( specializing in real estate ) and friend of businessman Gerard Lopez has agreed to guarantee an investment of 75 million euros for Lotus F1 Team in exchange for a promise to get a refund ( with interest) at the end of the deal with Quantum. An investment he intends to recover by the end of the season 2014, more information we have collected. Departures Patrick Louis and Eric Boullier gave more influence to Ruhan in Enstone walls , placing a man of his entourage, Matthew Carter , CEO of Lotus F1 Team. Today , Andrew Ruhan has the real control of the team , while Genii Capital has a majority stake and intends to implement its plan for the future.
 
A very simple level, the objective is to reduce the budget team 24% from 2014 to downsize to 450 employees. The goal is simple: Become profitable and increase the economic value of the team from 25 to 30% for the next sale. Simplistic.
 
The future of Enstone play today. In the midst of this power struggle between Genii Capital and Andrew Ruhan that many victims …
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