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Sauber et Lotus : les cibles prioritaires de Stroll

Sauber Singapour GP 2014 LotusA Singapour la liste des équipes en difficulté d’avenir ajoutait Force India, malgré la communication de Vijay Mallya durant tout le week-end, à des noms tel que Caterham F1 Team, Marussia F1 Team, Sauber F1 Team et Lotus F1 Team. D’ailleurs les trois dernières sont la cible d’un vaste réseau d’influence. L’objectif étant de sauver ce qu’il reste de ces équipes.

Lawrence Stroll est un homme pressé. D’ici la fin du mois d’Octobre il a déjà prévenu que son projet de rachat d’une équipe de Formule 1 devra être conclu. Sur les trois annoncés dans la presse, il n’en reste deux. Sauber et Lotus.

La première cible était Sauber F1 Team. Un choix judicieux et inspiré par Gerhard Berger auprès de qui Stroll c’est tourné pour conseil. Une première approche a été formulée, informelle mais volontairement basse. Repoussée naturellement par Peter Sauber. Pour mieux valoriser son équipe.

Stroll a ensuite eu un entretien avec Bernie Ecclestone, qui lui a conseillé de rencontrer Flavio Briatore. Le conseil du duo anglo-italien à l’homme d’affaire est d’approcher les propriétaires de Lotus F1 Team, désormais ouvert à cette perspective et de formuler une offre.

La piste Marussia F1 Team n’a pas été au-delà de la rumeur médiatique. Le milliardaire canadien dispose désormais de deux cibles : Sauber et Lotus.

La première dispose de plusieurs avantages. Dans un premier temps elle dispose de liens étroits avec Ferrari. Le fils de Lawrence Stroll, Lance est sous contrat avec l’Académie de la Scuderia jusqu’en 2017.  Sauber n’a encore dévoilé aucun pilote pour 2015. Enfin l’avantage est que le rachat de Sauber serait la solution la moins coûteuse. L’inconvénient est que les salaires à Hinwill sont 30% supérieurs à ceux de l’Angleterre.

Côté Enstone, si l’accord avec Mercedes-Benz est toujours dans l’attente, le binôme Maldonado-PDVSA est toujours d’actualité en 2015. Le cas Romain Grosjean est en suspension. Le problème est double. Dans un premier temps le team dégraisse fortement son personne (470 à ce jour et moins à l’avenir) et sa dette est toujours importante et le flou entourant le financement de l’équipe laisse entendre que l’investissement sera plus important que celui de Sauber.

Le quotidien helvétique suisse, Blick indique que Peter Sauber a eu un entretien avec un homme d’affaire de Singapour et que le projet russe n’est plus qu’une agitation de papier, sans espoirs.

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Troubles (sérieux) pour Vijay Mallya

Vijay Mallya GP Italie 2014 F1Vijay Mallya a été convoqué hier jeudi par le tribunal de BULANDSHAHR en étant accusé de fraude et d’abus de confiance. L’affaire a été provoquée par un copilote qui n’a pas vu ses cotisations payées par la compagnie Kingfisher Airlines. Illustration du quotidien de l’homme d’affaire indien, acculé dans son pays.

Officiellement insolvable depuis la fin du mois d’Août (la demande d’insolvabilité remontant à Mai 2014), Mallya tente de sauver son empire. Ses convocations aux tribunaux Indiens se multiplient chaque semaine depuis le printemps. Une affaire s’ajoutant à une autre et l’ensemble du mécano économique de l’empire Mallya se dessine. Le 16 Août 2014, peut de temps avant l’annonce de son insolvabilité volontaire, un consortium de 17 banques ont prêté Rs 7.000 crore (environ 783 millions d’euros) à la compagnie Kingfisher. Le plus intéressant que le Ministère de l’Intérieur Indien fait pression sur Mallya pour qu’il démissionne de son poste de directeur de la compagnie, du fait de son annonce publique d’insolvabilité volontaire. Mais tout est trouble à New Delhi. L’Etat et la Banque Nationale Indienne (UBI) ne souhaitent pas hériter de la compagnie de l’homme d’affaire. Laissant quelques libertés à l’homme d’affaire et du temps.

Une enquête financière est en cours pour découvrir la face cachée de l’empire de Vijay Mallya. Ainsi, The Economic Times, journal économique indien, a dévoilé le 9 Septembres qu’une récente vérification judicaire, sur la demande des banques prêteuses, a dévoilée que la compagnie Kingfisher Airlines a détournée des fonds pour le compte de Force India.

Ce qui signifie qu’une partie de l’argent emprunté par Mallya pour la compagnie Kingfisher, via des banques indiennes publiques, ont servit à alimenter non pas la compagnie aérienne mais Force India. Ce qui n’est pas légale selon la loi Indienne.

United Bank India (UBI) a affirmé qu’elle avait envoyé un préavis à l’homme d’affaire indien pour explication. Ce dernier ne c’est pas présenté à la banque et a envoyé ses avocats.

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Note du Mardi – La Formule 1 est le sport numéro 2 derrière le Football

La rigueur Plantiniène va empêcher les pétrodollars et roubles de dépenser des millions à leur gré, annuler les dettes d’un coup de signatures et signer des accords de sponsoring douteux. Le modèle économique du Football va donc évoluer vers l’établissement de véritables sociétés, qui devront faire des bénéfices. Le ballon rond étant un vecteur d’investissements, mais aussi d’image pour certain. Avais-je écris le 11 Octobre 2011 dans une Note du Mardi, indiquant également que les restrictions sur le marché du sponsoring (Ethiad Airway pour Manchester City et plus tard avec QNB pour le PSG)  allait avoir un impact dans le monde du ballon rond et devenir une opportunité en Formule 1 ou le sponsoring est libre.

Une phrase est à retenir. Celle de Nasser Al-Khelaifi en ce début de saison : «  Nous voulons respecter les règles de l’UEFA (…) Mais si de nouveaux investisseurs ne peuvent investir dans le football, ils vont investir dans Formula 1. » L’impact de l’amende de 60 millions d’euros infligée au PSG pour non respect des règles du Fair-play financier de l’UEFA fait son effet sous la forme d’une menace.

La situation du système imposé par Michel Platini favorise les grosses équipes, ayant déjà investit au détriment de celle qui font la même chose avec 5 ou 10 ans de retard. Les amendes de l’UEFA sont alors perçus comme une injustice et relance le débat d’un Football à deux vitesses.

La menace de la Formule 1 pour un esprit comme celui de Nasser Al-Khelaifi est intéressant et démontre la place nouvelle que la discipline reine du sport automobile désormais. Derrière le Football. En alternative.

La semaine dernière, Tony Fernandes faisait le bilan de son investissement dans son équipe de Formule 1 et son investissement dans les Queens Park Rangers. Le football étant une passion première, elle est favorisée par l’homme d’affaire malaisien au détriment d’une Formule 1 qui ne lui donnait aucune chance de plaisir/investissement.  Sauf que rien ne va plus pour Fernandes et QPR.

La semaine dernière Shaun Harvey, le patron de Premiere League anglaise a fait une allusion sur la possibilité que dans le cas d’une relégation après une première saison de promotion, l’équipe des QPR devront payer une amende proportionnelle à leurs promotions durant la saison 2. Cela pourrait s’élever à 60 millions d’euros dans le pire des cas. Une annonce qui a provoqué la gène des dirigeants de QPR, mais démontre que même la Premier League sera plus rigide envers les propriétaires.

Le Football débute son ère de moralité et la liberté d’investir est entravée avec le temps. L’équité laisse place à un pragmatisme qui dérégularisera le marché qui tente paradoxalement d’être régularisé par ses mesures. Le fair-play financier est destiné dans l’esprit à récompenser les clubs respectant la mesure. Mais occultant beaucoup de choses (dettes du club, son passé etc…).

Il y a quelques temps, la Formule 1 a aussi eu son mouvement de régulation financière (RRA) qui a été progressivement abandonné. L’avenir nous dira qui a raison. Le monde du Football et ses règles ou la F1 et sa liberté d’investir.

Ce qu’il faut retenir est que désormais, dans l’esprit de riches investisseurs (pays dans ce cas là), le Football reste l’investissement numéro 1 dans le sport. La Formule 1 est désormais une alternative.

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Ferrari symbole de la bataille entre Montezelolo et Marchionne

Luca di Montezemolo12 Septembre 2014, le dernier acte public de Luca di Montezemolo est d’annoncer la sortie d’une  supercar limitée à 10 exemplaires au prix de 2,5 millions d’euros l’unité. Un modèle exclusivement vendu sur le marché nord-américain et à la peinture blanche à bande bleue NART. La voiture sera présentée le 12 Octobre prochain lors d’un gala à Los Angeles. Dernière prestation de Montezelolo avant son départ. Ultime héritage d’une longue guerre interne avec Sergio Marchionne, le président du groupe FIAT Chrysler (FCA). Une guerre ayant comme principal problème : Les divergences de stratégies entre les deux italiens.

Lorsque Montezemolo prends les commandes de l’usine de Maranello au début des années 90, sa première mesure a été de limité à 4.000 unités par année la production des Ferrari. Un succès qui a permis au moment des crises économiques de garantir, chaque année, du travail et ne plus être victime de la demande variable d’une année à l’autre. Depuis lors la production a été portée à 5.000 puis 7.000 unités par année.

En s’inspirant des maisons de hautes coutures, Luca di Montezemolo a décidé également de décliner, il y a 15 ans, sa marque vers des produits dérivés, lucratifs est destinés à véhiculer le cavalino rampante dans le monde. Une stratégie qui n’a jamais été aussi rentable pour la marque d’Enzo Ferrari qu’actuellement. Mais c’était sans compter sur Sergio Marchionne.

Alors qu’en 2010, Montezemolo annonçait la possibilité d’introduire en bourse Ferrari SpA. Cette annonce était le premier volet d’une guerre interne entre les deux italiens. Montezemolo souhaitait une Ferrari indépendante, dans la pure tradition de l’époque Enzo Ferrari/FIAT, tandis que Marchionne souhaitait une intégration plus importante de Maranello dans son groupe, comme à l’époque 1986-1992.

Ainsi, Marchionne souhaite porter la production de Ferrari à 10.000 unités par année afin de répondre à la demande et limiter les produits dérivés. Ferrari étant une marque de voiture de sport et non un marchant de casquettes ou un parc d’attraction. La caricature est excessive, mais la divergence tiens en cela.

Plus intéressant est que le président de FCA souhaite faire de Ferrari son fer de lance de son projet de montée en gamme du groupe italo-américain encore fortement dépendant des FIAT 500 et des Pick Up RAM. La relance de Maserati entre 2010 et 2014 est timide encore (35.000 unités visés cette année, 75.000 en 2018). Et surtout faire renaître réellement Alfa Roméo (400.000 ventes d’ici 2018).

La stratégie rappelle ce qu’avait réalisé Ford autour de son pôle premium comprenant Volvo-Jaguar-Land Rover- Lincoln- Aston Martin au début des années 2000. Sans que cela ait été économiquement et techniquement viable.

La dernière fois que FIAT a souhaité utiliser Ferrari comme outil pour monter en gamme cela avait donné la Lancia Thema 8.32 de 1986 (vendue à 5.000 exemplaires total). Un échec.

L’exemple type du sacrifice de Montezemolo, les deux phrases de Marchionne en contradiction dans la même intervention pour l’agence Reuters. « Est-ce que je pense que c’est essentiel pour la configuration de FIAT éternellement ? La réponse est non. Mais (Ferrari) représente ce qu’un constructeur automobile peut faire de mieux. » a lancé le PDG de FCA  lors d’un événement le 11 septembre à Balocco, dans le Piémont. Avant, plus loin de dire ceci : « Les gens ne doivent pas sous-estimer l’importance de Ferrari pour le groupe. »

Ainsi Ferrari n’est pas essentiel éternellement, mais son apport ne doit pas être sous-estimé dans le Groupe FIAT/Chrysler. Ferrari était la pépite du groupe la plus rentable et ayant plus de valeur que l’ensemble du groupe FIAT. Symbole d’une bataille entre deux hommes autour d’un pouvoir. Il n’y a définitivement pas de place pour deux prédateurs dans un même territoire.

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La partie de poker moteur Lotus-Renault-Mercedes

Le contrat a été signé en Juin entre les propriétaires de Lotus F1 Team et les représentants de Mercedes-Benz. Sauf que rien ne va comme prévu et que Renault d’une part et le constructeur allemand d’autre part demandent des sommes importantes. Trop pour les finances du team d’Enstone.

Lotus E22

Lorsqu’en Février 2014 l’annonce d’un accord entre Renault Sport F1 et Lotus F1 Team transformant le team de client/hybride à team officielle, comme l’a été auparavant Red Bull Racing, la satisfaction était de mise. Le contrat est prolongé de trois saisons (2014/2015/2016) plus une saison (2017) en option. Enstone retrouve ainsi un statut qu’il avait quitté discrètement en deux fois entre 2009 et 2010. Les dirigeants de l’équipe par cet accord pouvaient maximiser la responsabilité du constructeur français. Ce dernier, ayant un business plan composant quatre équipes semble satisfait de cette prolongation et place ses pions.

L’épuisement du crédit médiatique sur les performances de l’unité de puissance Renault est devenu un facteur d’accélération de révision  de la stratégie interne de l’équipe. Elle dispose sur le papier du statut d’équipe usine de Renault, mais dans la pratique la situation est différente. Le manque de budget du constructeur français face au défi du moteur turbo cristallise les relations avec ses partenaires. Le modèle économique dépend trop des clients qui supportent majoritairement le financement du département de Viry-Chatillon.

La fragilisation de l’association Lotus-Renault ouvre la piste Lotus-Mercedes pour 2015. Le constructeur allemand, perdant McLaren (qui disposera d’un moteur Honda) est tenté par l’aventure Enstone en complémentarité de Williams et Force India. Mais les rumeurs sur le manque de financement du team et les retards de paiement du moteur Renault en 2013 provoquent un mouvement de recul. La résultante étant que Toto Wolff et Niki Lauda ont demandé que le premier versement pour une fourniture dès 2015 débute entre 10 et 12 millions d’euros. L’autre contre partie est que le contrat est d’une durée exceptionnelle de 6 saisons (2015-2020).  L’argent n’est pas encore parvenu à Stuttgart.

Côté Renault, rien ne va plus. Cyril Abiteboul, le nouveau boss de Renault Sport,  a indiqué que désormais l’équipe usine était Red Bull Racing. Uniquement. Donnant un indice sur l’avenir immédiat. Mais l’accord de Février est solide et la marque au losange ne compte pas laisser son partenaire historique (Enstone) partir aussi facilement. La première raison semble être que le constructeur français souhaite que l’équipe anglaise respecte son engagement d’équipe usine jusqu’à la fin de la saison 2014. Ce qui signifie qu’elle doit continuer le développement de sa E22 et aider la marque française. Federico Gastaldi sur Sky italia a précisé « nous sommes actuellement encore avec Renault. Nous travaillons pour cette année, pas pour l’autre. »Double langage pour comprendre que Lotus est forcé de travailler sur la E22 jusqu’à la fin de la saison (et uniquement 2014) en contre partie d’une possible sortie de contrat.  Or, à Monza il était entendu que plus aucun développement ne seraient réalisés jusqu’à la fin de saison.

L’autre raison est que Renault Sport demandera un dédit logique à l’équipe d’Enstone. Entre 2009 et 2013, cette méthode avait permis à Cosworth, malgré la perte de Williams et Lotus/Caterham et HRT, de maintenir son niveau de développement avec une seule équipe. S’inspirant du modèle Cosworth, la marque française pourrait demander un total compris entre 60 et 75 millions d’euros de dédommagement, payer sur la période 2015-2017. Une somme importante qui explique pourquoi PDVSA avait été démarché pour une augmentation de 10 millions d’euros de son investissement 2015 au début de l’été. En vain. Depuis lors, les dirigeants d’Enstone communiquent sur la bonne santé de leur projet et des finances positives (on parle même d’un résultat financier à l’équilibre pour 2014). L’objectif est de rassurer à la fois Mercedes et Renault.

Coté Renault Sport une augmentation du budget a été demandé auprès de la maison mère. Afin de compenser la perte de Lotus d’une part et d’autre part pour tenter de rattraper le retard sur Mercedes-Benz.  Une requête sourde selon toute vraisemblance pour les dirigeants de la marque française. Ainsi la demande de dédit se présente comme seule alternative crédible pour sauver le modèle économique de la marque au losange en Formule 1.

Reste la question du deal Lotus-Mercedes. Toto Wolff opte une triple attitude d’attende, de réflexion et de décision. L’accord a été conclu en juin et tarde à se concrétiser. Si il ne se matérialise pas, il n’est pas impossible qu’une clause suspensif de la rupture anticipée Renault-Lotus impose un retour par la petite porte du constructeur français, si l’équipe d’Enstone n’a pas de moteur Mercedes pour 2015.

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L’autre guerre autour de la Formule 1

Tank jumpL’avenir de la Formule 1 se dessine en ce moment même. Non pas autour de l’avenir de Bernie Ecclestone, mais dans la concentration de deux groupes médias.

Rupert Murdoch, magnat australien ayant eu des visés de rachat de la Formule 1 en 2011, a fait une offre de rachat de 80 milliards de dollars à Time Warner le mois dernier, qui l’a rejetée. Pour l’heure. L’offre comprends certes que 40% de cash et 60% en échange d’action. Si cette éventualité se présente cela fera du groupe Murdoch le plus important groupe média du monde et le plus puissant.

En parallèle, Sky (qui appartient au groupe Murdoch), va céder les 7,2% qu’elle détient dans le groupe privé télévisuel anglais ITV à Liberty Medias. Confirmant ainsi la volonté d’expansion du groupe anglo-saxon de l’autre côté de la manche et son patron John Malone se pose en rival désigné de Rupert Murdoch.

La première victoire de la SKY (faisant partie du plan initiale) était d’obtenir les droits de diffusion de la Formule 1 en Angleterre. Mais avec 5 millions d’abonnés, Virgin Media (propriété de Liberty) sera en mesure de faire une surenchère que redoutent les dirigeants de SKY. La deuxième phase de la fusée est le rachat d’une part de l’entreprise F1. Les projets de Liberty pourraient faire revenir l’intérêt de News Corp pour la discipline reine du sport automobile. Pour le plus grand bénéfice de sa valeur ou alors pour le plus grand bénéfice de Bernie Ecclestone en personne…

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La Formule 1 rêvée de Bernie

Bernie Ecclestone-La découverte d’une boite au lettre au Panama ayant fait transiter plusieurs millions de dollars vers les comptes de Gerhard Gribkowsky est une des ombres dévoilées lors du procès de Munich qui dessinera l’avenir de la Formule 1 une fois la sentence annoncée. Par anticipation Bernie Ecclestone n’est pas homme a être spectateur des événements.

A Silverstone, coup de tonnerre. L’argentier de la Formule 1 envisage sérieusement de racheter les 32% que détient encore CVC Capital Partners Ltd dans son empire. Un projet complètement fou lorsque l’on a 83 ans, mais qui dispose d’une logique évidente.

Depuis Février 2014, le duo Liberty Media et Discovery Communications est très insistant. Les discussions avec CVC Capital sont sur le point d’aboutir avec en cadeau les parts de la banque de Lehmann Brothers. En effet, après la chute de la banque américaine en octobre 2008 un pacte d’actionnaires précisait que le fond d’investissements anglais avait une option préservant les actions Lehmann (une solution qui permet à la banque américaine de garder son bien et ne pas être menacée par une vente via le circuit judiciaire). En réalité c’est un prêt d’actions dans l’attente qu’un repreneur soit signé. En se mettant d’accord avec CVC, le groupe Liberty/Discovery obtiendra ainsi 49% des actions d’un coup pour environ 3 milliards d’euros.

Sauf que dans son bureau de Chelsea, Bernie Ecclestone a une autre lecture de l’intérêt de Liberty/Discovery pour la Formule 1. Après avoir vivement encouragé le consortium a racheter son une partie de son empire, allant jusqu’à négocier avec eux des options secrètes. Les temps changent en fonction des intérêts. Selon les soupçons de Bernie Ecclestone, le duo américain revendra à court terme ses actions aux constructeurs. Une sorte de cheval de Troie qu’il redoute réellement.

Le journal économique helvétique Le Temps indique qu’Ecclestone étudie l’idée d’une reprise seul ou avec d’autres investisseurs. Le nom du Cheikh Khalifa in Zayed Al Nabyan, l’homme qui contrôle Mubadala Developpment Compagny revient sur la scène comme un possible allié. En 2010, Bernie Ecclestone avait insisté pour que CVC Capital vende ses parts au fond d’Abu Dhabi. Le schéma de reprise serait similaire à celui conclu en 2005/2006 avec CVC Capital Partners.

L’autre idée est un constat : La Formule 1 n’entrera probablement pas du vivant de Bernie Ecclestone en bourse. Un regret pour l’homme qui a toujours estimé que l’avenir de son empire passait par les marchés.  La banque Goldman Sachs avait réalisée pour Facebook en 2010 un concept de Bourse privés à l’adresse d’investisseurs capable de payer une action rare et relativement chère. Une alternative séduisante et prestigieuse si le projet est parrainé par une prestigieuse banque d’investissement.

Pour Ecclestone l’issue de son procès en Octobre prochain n’aura aucune importance. Accusé ou pas il a trois mois pour définir un nouvel avenir pour son empire. Car, dans son esprit seul lui est capable de donner un ultime destin à une idée née lors d’une réunion de la FOCA en 1971.

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Le complexe projet Caterham-Forza Rossa de Colin Kolles

Caterham F1 Team 2014 La fonction de consultant dans le programme de reprise de Caterham F1 Team, via la holding Caterham Sports Ltd convient assez bien à Colin Kolles. Mais le paddock reste perplexe sur l’identité des mystérieux investisseurs derrière la reprise de l’équipe Anglos-Malaisienne.

Au point qu’à Silverstone les noms de Dany Bahar et même Mansour Ijaz ont circulé sans que Kolles y répondent sérieusement. Le roumain ne souhaite simplement pas reproduire l’histoire qu’il avait entrevue chez Midland et surtout dans Hispania Racing Team. Le mystère autour de l’identité des investisseurs a ainsi provoqué une association d’idées auprès des observateurs par facilité d’esprit. La reprise de Caterham F1 Team est réalisée par les mêmes hommes derrière le projet Forza Rossa. La Formule 1 n’aime pas le vide.

Aujourd’hui, lundi, la Fédération Internationale de l’Automobile tiendra une nouvelle réunion afin de d’offrir (ou non) le feu vert au projet Forza Rossa.

Forza Rossa restant un projet propre, le seul lien entre les deux projets reste donc Colin Kolles. Mais en réalité l’ensemble serait un peu plus complexe. Il semblerait que l’usine de Leafield servent pour les deux équipes (Caterham et Forza Rossa) et que les monoplaces soient quasiment identiques, s’inspirant en cela du projet Haas-Ferrari (pour 2016).

Sachant que Colin Kolles est un proche de Bernie Ecclestone et que ce dernier souhaite une Formule 1 plus compétitive avec 8 équipes à moyen terme. La solution du roumain serait similaire à ce que Flavio Briatore avait réalisé il y a 20 ans avec l’opération Benetton-Ligier. Un programme intermédiaire.

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Kolles : Avant Forza Rossa et Caterham il y avait Lotus

L’an dernier, en marge du Grand Prix d’Inde. Un homme s’approche de Gérard Lopez pour racheter Lotus F1 Team avec le soutien d’obscurs hommes d’affaires. L’affaire avait faillit se faire, tant l’état de santé économique de l’équipe d’Enstone était périlleux au sortir de l’été 2013. En vain. Le nom de l’émissaire : Colin Kolles.

Cet épisode souligne la volonté du roumain de revenir dans la discipline après la chute d’Hispania Racing Team. Durant ces derniers mois, Kolles avait piloté le projet Forza Rossa devant entrer en Formule 1 à l’horizon 2015. Toutefois, ayant compris que le projet Haas avait les faveurs des décideurs de la discipline, l’homme d’affaire roumain c’est rapidement détourné du projet pour lancer un plan B : La reprise d’une équipe en difficulté.

Avec le temps Bernie Ecclestone ne peut plus aider les petites équipes comme il pouvait auparavant le faire. L’argentier de la Formule 1 aide ainsi des hommes de confiances dans ce domaine. Leur favorisant ainsi certain deal et les soutenants indirectement. Hier Flavio Briatore avait bénéficié d’un prêt bancaire pour acquérir Ligier Sport. Il y a 10 ans, Ecclestone soufflait à l’oreille de Craig Pollock pour le rachat de Prost, Arrows et Midland. Aujourd’hui, c’est le romain Colin Kolles qui a les faveurs de l’argentier.

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Caterham F1 et Genii Capital ?

Caterham F1 Lotus F1

Selon le journaliste Adam Cooper, un consortium suisse ayant un lien avec le Moyen-Orient serait confirmé dans les prochains jours, comme nouveau propriétaire de Caterham F1. Nous entendons que ce pool d’investisseurs auraient un lien avec Genii Capital Genève.

La filiale Suisse du groupe luxembourgeois est spécialisée dans les énergies et ressources naturelles. Un lien existe. Souvenir que l’an dernier la société basée à Abu Dhabi, Al Manhal International, faisait partie du consortium piloté par Mansoor Ijaz dans le projet Infiniti/Quantum pour l’achat de 35% de Lotus F1 Team. Exit l’homme d’affaire pakistanais. Il semblerait que l’entreprise luxembourgeoise soit restée en contacte avec un des actionnaires du programme Quantum : Suhail Al Dhaheri, Chairman de Al Manhal International.

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According to journalist Adam Cooper, a Swiss consortium that link with the Middle East would be confirmed in the coming days, as the new owner of Caterham F1. We believe that this pool of investors have a link with Genii Capital Geneva.

The Swiss subsidiary of the Luxembourg group specializing in energy and natural resources. A link exists. Remember that last year the company based in Abu Dhabi, Al Manhal International, was part of the consortium led by Mansoor Ijaz in the Infiniti / Quantum project to purchase 35% of Lotus F1 Team. Exit the businessman and it seems that the Luxembourg company remained in contact with one of the shareholders of the Quantum program Suhail Al Dhaheri, Chairman of Al Manhal International.

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