Archives du tag : Adrian Newey

Red Bull et Ilmor

Ecoutant les suggestions des journalistes autour de lui, Adrian Newey lance : « Ce ne serait pas la pire idée… » De quoi parle-t-il ? De la suggestion que Red Bull pourrait produire son propre moteur avec l’aide du sorcier suisse Mario Illien.

Après avoir obtenu de Christian Horner, Helmut Marko et Dietrich Materchitz la garantie d’honorer le contrat avec Renault Sport (jusqu’en 2016), Adrian Newey ouvrait la porte de sa prolongation à l’horizon 2018 en contre partie. Tout en étant d’accord avec l’idée d’un concept 100%  autrichien à moyen terme.

Mars 2011. Mario Illien fait parler de lui dans l’Automobile Revue, indiquant qu’il pourrait étudier un moteur F1 (alors 2013), estimant que le challenge serait plus intéressant que la conception d’un V8 . En 2005, Ilien a reprit à Roger Penske la division Projets Spéciaux d’Ilmor. Renommé Ilmor Engineering Ltd, il a développé le moteur X3 (3cyl 800 cm3) de MotoGP en 2007, ainsi que les moteurs V8 Honda d’IRL jusqu’en 2011. En coulisse il était entendu que le projet 4cyl 2013 de la société était basé sur le moteur MotoGP.

L’expérience de Mario Illien pourrait être intéressante pour Red Bull dans un avenir proche. Adrian Newey connait également bien le suisse pour avoir travaillé avec lui de 1998 à 2005. La solution de produire son propre moteur a toujours été une tentation pour les autrichiens. Le projet de rachat/alliance avec Renault Sport ayant échoué, ainsi que les perspectives de remplacement à court terme du bloc moteur français par Mercedes-Benz voir Honda. Le feu vert d’Adrian Newey pour une perspective de ce genre est un signe qu’il faudra observer prochainement.

Publié dans Management, Marketing, Technique F1 | Tagué , , , | Commentaires fermés sur Red Bull et Ilmor

Red Bull et l’avenir d’Adrian Newey

L’ombre de Ferrari aura précipitée la réaction de Red Bull Racing sur le dossier Adrian Newey. L’ingénieur a prolongé son contrat « sur plusieurs années », mais nous pensons que ceci est une prolongation jusqu’en 2017, soit trois années de plus et des activités étendues.

Le salaire sera sensiblement augmenté de deux millions d’euros, passant à 12 millions d’euros par année. Newey aura aussi la possibilité de participer aux nouveaux projets de Red Bull Technology. En effet, Dietrich Materchitz, le patron de la marque autrichienne, souhaite que cette filiale se diversifie dans l’ingénierie. Cela divisera son temps de présence, mais Adrian Newey a besoin d’un peu d’oxygène selon les échos.

L’avantage Renault

En coulisse les discussions sur la prochaine motorisation Red Bull Racing ont cristallisé les relations entre Christian Horner et Adrian Newey. Le premier a démarché Mercedes-Benz et Honda sans succès (voir ici). De son côté, l’ingénieur anglais estime qu’il faut aider le constructeur français dans ses démarches. La prolongation de l’accord entre les deux parties a été à la base de la prolongation même d’Adrian Newey auprès de l’équipe autrichienne. La FIA permettant aux constructeurs de réaliser un nouveau bloc pour 2015 (merci Honda), afin d’équilibrer les forces, Red Bull Racing a confirmé logiquement son alliance mécanique avec le constructeur français pour l’an prochain. Soulignons que le contrat est valable jusqu’en 2016. Ce qui laisse une porte de sortie ou un argument de prolongation futur.

Les projets Newey

Le paddock parle beaucoup de la coupe de l’America depuis une décennie (voir ici pour souvenir), mais Red Bull Technology préparerait un projet secret selon les bruits. Nous pensons que cela pourrait être un jet d’affaire ou alors une gamme de voiture de sport propulsée par un moteur Infiniti. Il était entendu que RBT devait participer à l’élaboration de la voiture de sport dérivée du concept car Emerg qui devrait sortir en 2016. A l’image de la Mercedes SLR et des projets McLaren-Mercedes du début des années 90.

Publié dans F1 Leaders, Management, Transferts | Tagué , , | Commentaires fermés sur Red Bull et l’avenir d’Adrian Newey

Renault/Infiniti – Mercedes ? La réflexion de Red Bull

Dietrich Mateschitz, le propriétaire de la marque Red Bull n’est pas satisfait de la saison 2014 de son équipe. La faute est clairement identifiée et la responsabilité incombe aux ingénieurs de Renault Sport F1. Pire, la saison de Sébastian Vettel s’annonce obscure avec plusieurs pénalités pour changement de moteur durant la saison. Catastrophique pour l’image d’un champion qui commence à subir le reflet d’un pilote ayant gagné grâce à sa voiture. Daniel Ricciardo rappelant par ses résultats cette tendance. Ainsi Vettel est de plus en plus tendue et ne s’en cache plus. Seul solution ? Trouver un nouveau moteur.

Souvenez-vous l’ultimatum du patron de Red Bull à Renault, il datait de Mars et était de deux mois. Sans évolution aucune, la marque autrichienne envisage ses intérêts en priorité. Sachant qu’une rupture avec Renault F1 Team lui coûterait environ 50 millions d’euros (à moins d’un deal via Toro Rosso plus avantageux pour la marque française à terme). En OFF, Helmut Marko ne cachait pas en Espagne que le retard pris par Renault ne sera pas comblée avant plusieurs années.

La première piste moteur étant Mercedes-Benz, des discussions ont eu lieu entre Mateschitz et Lauda. Entre personne de bonnes compagnies. L’autrichien de la marque allemande n’est pas contre l’idée (afin de remplacer McLaren sur l’échiquier). Mais un coup d’arrêt viendra du PDG du groupe Daimler, Dieter Zetsche qui a expliqué qu’il fournira ses moteurs lorsque Red Bull fabriquera des voitures. Curieuse déclaration sachant que McLaren produit des voitures qui ne sont pas propulsées par un moteur allemand et que Force India n’a aucune intention de se lancer dans l’automobile. Cette déclaration cassante à la lecture semble plus ironique que négative. Une diversion afin de ne pas froisser les français.

Pour Red Bull Racing le problème est double. Le deal signé entre Renault et Lotus en début d’année n’a pas réellement apprécié par les décideurs autrichiens. L’autre problème s’appelle Infiniti. Le constructeur japonais de voiture premium a refusé le deal proposé par Red Bull Racing. Ce dernier consistait à investir plus d’argent à la fois dans l’équipe et auprès de Renault Sport F1 (voir ici pour souvenir). Une solution de rupture anticipée entre les parties est dans l’air afin de permettre d’obtenir le moteur Mercedes turbo en 2015. Cette rupture Infiniti, coûtera à Red Bull environ 40 millions d’euros.

Au total la saison 2014 de Red Bull Racing pourrait coûter environ 100 millions d’euros) afin d’obtenir le moteur Mercedes-Benz en 2015. La marque autrichienne en a les moyens. Surtout si cela permet de conserver Adrian Newey et Sébastian Vettel jusqu’en 2017 et redevenir compétitif.

Publié dans Entrepreneurs, F1 Leaders, Management, Politique, Transferts | Tagué , , , , , , | 7 commentaires

Derrière l’offre de Ferrari sur Newey

Luca di MontezemoloLa citation est passée complètement inaperçue dans les médias pourtant elle est lourde de sens et a inspiré la politique de Ferrari autour d’Adrian Newey. Flavio Briatore, le 24 Mai lance au micro de la chaîne SkyItalia, « Pour moi, Ferrari doit avoir une base au Royaume-Uni, où toutes les entreprises de technologies de la Formule 1 sont concentrées. »

Sachant que Flavio Briatore est régulièrement consulté par Luca di Montezemolo à Maranello, le principe d’une base anglaise de Ferrari renvoie comme une solution pour le président de Ferrari afin de faire venir dans ses rangs Adrian Newey. Cela a d’ailleurs été réellement proposé à l’ingénieur anglais. Créer une structure similaire à ce qui avait été produite par John Barnard dans les années 80 et 90, assorti d’un chèque annuel important de 26 millions d’euros. Permettant à la fois de payer Newey, mais également le personnel de cette structure. Tenté par l’aventure, Newey a fait croire à Montezemolo qu’il pouvait venir. Au point qu’il y a trois semaines le président de Ferrari était prêt à faire une annonce médiatique. Echec sur toute la ligne.

Dans Bild Zeitung, Helmut Marko a confirmé que l’ingénieur anglais avait reçu deux offres de la Scuderia et de Mercedes AMG F1. Mais qu’il continuera l’aventure avec Red Bull Racing. Il est entendu qu’une extension de trois ans est dans les cartons. Comme un soulagement. Fin de l’histoire ? Pas réellement.

Speedweek indique que Ferrari cherche à réaliser une nouvelle offre pour Adrian Newey : Un choix du personnel technique à son goût, l’occasion de s’impliquer sur les voitures de production (et surtout la prochaine génération de SuperCar), ainsi que la perspective de participation de la prochaine aventure aux 24h du Mans de Ferrari. Le salaire serait supérieur à 15 millions d’euros pour sa seule personne.

L’objectif de cette dernière offre ? Elle est double. Effectivement l’envie de Ferrari pour Adrian Newey est assez troublante (tout en s’inspirant de ce qu’avait réalisé Ross Brawn chez Mercedes AMG F1 depuis 2011) et se mesure surtout par l’envie d’affaiblir Red Bull Racing en revalorisant le contrat de l’ingénieur. Actuellement payé 10 millions d’euros chez RBR, une petite augmentation était dans l’air (on parlait de 11 à 12 millions d’euros par an). L’offre de Ferrari perturbe l’ensemble soigneusement mis en place par Christian Horner il y a une décennie. D’autant que le second objectif de cette manoeuvre est de séduire Sébastian Vettel. Sinon pourquoi Stefano Domenicali a prévenu le quadruple champion du monde allemand de son départ si il n’existait pas d’intérêts ?

Un détail important : Adrian Newey est séparé de femme Marigold. C’était cette dernière qui ne voulait pas déraciner sa famille d’Angleterre. Cet obstacle n’existe plus aujourd’hui…

Publié dans Management, Technique F1, Transferts | Tagué , , , , , | Commentaires fermés sur Derrière l’offre de Ferrari sur Newey

Adrian Newey et Ferrari

Au micro de la chaîne de télévision SKY dimanche. Adrian Newey précise qu’il a besoin de réfléchir sur son avenir avec Red Bull Racing. Une réponse indirecte à la rumeur le voyant chez Ferrari. C’est une ligne de plus à rajouter à la longue histoire entre l’ingénieur anglais et l’équipe italienne…

2013  Formule  1  Ingénieur  Adrian  Newey  Portrait  Red  Bull  Racing

Il y a deux ans, Adrian Newey avait expliqué les raisons officielles de ses choix :  » Une des raisons est que ma famille est en Angleterre. «  L’autre raison est que sa femme, qui est aussi son agent, n’est pas une voyageuse. Rendant impossible un transfert en Italie et permettant surtout d’augmenter sensiblement le salaire de l’ingénieur.

Je vous invite à lire la suite sur Fanaticf1.com en cliquant ici

Publié dans Management, Rumeurs | Tagué , , , | 1 commentaire

Note du Mardi – la théorie au centre de la Formule

Le contraste est total entre le discours et les actes en ce début de saison 2014. Jean Todt, Adrian Newey, Paddy Lowe et Pat Symonds ont un discours qui est contradictoire et pose beaucoup de questions sur l’avenir de la discipline.

Le fond du règlement technique 2014 est que la Formule 1 doit redevenir le sommet du sport automobile en axant sa démarche sur la technologie, afin de permettre une transmission dans la voiture de « monsieur tout le monde« . La réalité est que le discours était le même il y a une décennie. Une théorie qui n’a jamais tenue. Flavio Briatore disait en 2006 : « Pour moi cela a toujours été une grande erreur de suggérer que la F1 puisse aider les constructeurs en terme de développement technique. Si on y pense bien, c’est ridicule. (…) La F1 est une question d’image pour les constructeurs, pas de développement pour leurs voitures de route. » Avec le recul, l’italien avait raison.

Surtout que l’argument de la pertinence technique pour la production de série est repris en conférence de presse par Pat Symonds : « Si nous étions restés dans l’ancienne forme de notre sport nous aurions couru le risque que la F1 n’était plus pertinente par rapport à la production de série, et sur les sujets d’économies d’énergie qu’il était irresponsable d’ignorer. » L’ingénieur anglais précise sa pensée par une nouvelle théorie : l’approche de la F1 auparavant était d’aller le plus vite possible à chaque tour, désormais c’est rechercher le rendement maximum à chaque tour.

Paddy Lowe, haut dirigeant de McLaren, estime qu’avec ce changement de motorisation, la discipline relance l’intérêt technologique et entre dans son temps.

Enfin il y a Adrian Newey. Démontrant que les doctrines et les théories sont nombreuses en Formule 1.  L’ingénieur Red Bull estime que les voitures électriques ne sont pas écologiques et que c’est un mensonge politique. Précisant que le modèle hybride a toujours été une technologie coûteuse et qu’il y avait d’autres explorations à entreprendre, surtout au niveau du poids et de l’aérodynamique.

Aujourd’hui les voitures de séries ont plus de technologies que les Formule 1. Entre l’ESP, l’ABS, l’anti patinage, les différents systèmes de contrôles de sécurité, airbag…La Formule 1 a suivie la voie de l’optimisation aérodynamique pendant une décennie au détriment de l’aspect mécanique.  Elle a explorée il y a 20 ans des technologies nouvelles (suspension active, nouveau contrôle de traction – devenu l’ESP depuis-, aérodynamique novatrice à cause des suspensions actives). Mais depuis cette époque la discipline a désormais pris du retard sur la production mondiale. La miniaturisation, le poids et l’aérodynamisme ont été son paradigme depuis lors. Ce n’est pas une question de motorisation mais d’aspect globale. Les théories sont dépassées et doivent être changés par de nouvelles construisant une discipline nouvelle. Ce changement de motorisation ne représente pas l’avenir de la discipline, mais doit être le prétexte pour construire l’après.

Depuis 2009 et la crise économique l’écologie est perçu comme un investissement d’avenir coûteux et est une idéologie en perte de vitesse qui préoccupe moins. Ainsi, la F1 n’est plus dans son temps. Elle était en avance sur la volonté de maîtriser ses coûts (avant le Football et son fair-play financier), mais son élan écologique la met en décalage par rapport au monde. En retard même.

Publié dans Note du Mardi, Politique, Technique F1 | Tagué , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – la théorie au centre de la Formule

Coupe de l’America 2015 : Newey et Gascoyne en concurrence

Les prochains mois risquent d’être chargés pour Adrian Newey. L’anglais pourrait travailler sur un projet de bateau pour le compte de Ben Ainslie, vainqueur en 2013 avec le team USA. Newey et la Coupe de l’America est une vieille histoire qui remonte au début des années 2000. Sauf qu’il semblerait que ce projet là soit sérieux et que Red Bull s’intéresse de plus en plus à la discipline. La marque était visible sur la voile du Oracle Team USA l’an dernier, soit un investissement important de l’ordre de 20/30 millions d’euros. Le projet est donc pris au sérieux et verra le jour en 2015 pour la 35ème édition de la compétition.

L’autre ingénieur qui vise également à la Coupe de l’America est Mike Gascoyne, au nom de  Caterham Group. L’anglais a déjà remanié un bateau de course Akilara RC3. Gascoyne serait une alternative séduisante à Newey, pour le projet de Ben Ainslie.

————————————–

The coming months are likely to be responsible for Adrian Newey. English could be working on a boat project on behalf of Ben Ainslie, who won in 2013 with the USA team. Newey and the America’s Cup is a history that dates back to the early 2000s. Except it seems that this project there is serious and Red Bull looks more discipline. The Austrian brand was visible on the sail of Oracle Team USA last year, a significant investment of around 20/30 million euros. The project is taken seriously and will be launched in 2015 for the 35th edition of the competition.

The other engineer who also designed the America’s Cup is Mike Gascoyne, on behalf of Caterham Group. English has already revamped a racing boat Akilara RC3. Gascoyne is an attractive alternative to Newey for the project Ben Ainslie.

Publié dans Technique F1 | Tagué , , | Commentaires fermés sur Coupe de l’America 2015 : Newey et Gascoyne en concurrence

Le retour de l’évolution continue

Sébastian Vettel a remporté sa cinquième victoire de suite au Grand Prix du Japon, alors qu’il n’avait réalisé que 4 première place avant la trêve estivale. Une évolution qui fait penser à beaucoup de personne dans le paddock que Red Bull produit en réalité deux voitures par année. Adrian Newey copie en cela Mike Gascoyne avec 10 ans de retard.

Lorsque Mike Gascoyne arrive chez Toyota en décembre 2003, il est considéré comme un ingénieur d’avenir. Organisateur de génie, il avait imposé un modèle d’organisation du bureau d’étude de Renault F1 Team en double équipe. Une équipe pour les années paire et l’autre pour les années impaires. Permettant une rivalité interne saine et une augmentation des performances plus rapide. Ce modèle est actuellement utilisé par Ferrari depuis 2011. Toutefois, lors de son arrivée en Allemagne chez Toyota, l’ingénieur anglais lance une nouvelle idée : l’élaboration de deux voitures durant la saison.

La TF104 est lancée, mais il n’a pas vraiment été l’artisan de son développement. Malgré tout, lors du GP d’Europe 2004, l’équipe nippone lance la TF104B. Châssis plus léger, centre gravité plus bas, nouvel aérodynamique. Le principe de l’évolution continue est en marche. Cette machine va servir de base à la TF105, qui sera remplacée par la TF105B au GP du Japon etc… En cela, le design d’une voiture n’est plus figé d’une année sur l’autre par le prétexte de la nouvelle année. Gascoyne pensait que ce principe d’évolution continue permettait de gommer cela. D’ailleurs, avant qu’il ne soit limogé, la TF016B a été lancée pour le GP de Monaco 2006. Ce sera la dernière Toyota de ce genre à être lancée, avant de revenir à plus de classisisme pour 2007.

Depuis 2009, Red Bull applique la même organisation, sans la subtilité de renommée ses monoplaces. La monoplace du début 2009 était bien différente de celle du GP d’Angleterre de la même année. Plus intéressant reste l’évolution de la voiture depuis 2012/2013. Le design reste le même, mais la voiture  évolue de manière continue et nous pouvons dire que la RB9B a été lancée discrètement lors du GP de Belgique 2013. L’histoire remonte en 2011 ou le GP de Hongrie sera à marquée d’une pierre blanche. McLaren avait forcé Red Bull à continuer le développement de sa RB8. Christian Horner c’était alors rangé de l’avis initial d’Adrian Newey de stopper le développement de la monoplace pour ce concentrer sur la machine 2012. La décision de poursuivre la veille active de la monoplace va provoquer le retour de l’évolution constante. Afin d’éviter d’être pris de surprise par les autres équipes.

Mercedes AMG F1 a pris la décision de faire la même chose que Red Bull Racing. Appuyer par la puissance de son bureau d’étude. Ferrari évoluera dans le même domaine dès 2014. En cela, Mike Gascoyne a inventé les deux concepts de base d’organisation d’un bureau d’étude. Une première phase avec une double équipe, permettant durant trois saisons d’évoluer plus rapidement et ensuite l’évolution continue pour rester au sommet.

Publié dans Management, Note du Mardi, Technique F1 | Tagué , , , | 1 commentaire

F1 – Adrian Newey compare techniquement 2012 à 1994

Il y a des parallèles qui font froid dans le dos, mais qui sont aussi statistique. Adrian Newey compare la saison 2012 avec celle de 1994. Le génie anglais, avec douleur et recul, parle essentiellement technique. Une manière de préparer les esprits.

Statistiquement, les monoplaces d’Adrian Newey sont performantes sur un cycle de 3 ans, puis déclinent avant de relancer un nouveau cycle. Williams entre 1991 et 1993 avec la suspension active est un exemple, puis 1994 a été un déclin technique avec la suppression de ses suspensions actives. McLaren entre 1998 et 2000, grâce à une exploitation des pneumatiques Bridgestone, puis 2001 le déclin, car le manufacturier japonais misait sur Ferrari dans sa guerre avec Michelin. Red Bull entre 2009 et 2011, puis un début de saison difficile pour la RB8.

« La voiture de 1994 en début de saison n’était absolument pas une bonne voiture. Elle était très difficile à piloter. Son design a été trop basé sur la suspension active et nous avons mis au point une aérodynamique sur la base de cette suspension. Donc sa fenêtre d’exploitation était très étroite. La voiture ne fonctionnait pas avant que nous arrivions à Magny-Cours avec une boite de vitesse transversale plus courte. » explique Newey.

Depuis 2010, les Red Bull ont été conçue autour des échappements aérodynamiques. Son interdiction en 2012 et les difficultés de Sébastian Vettel et Mark Webber à exploiter la RB8 font penser que la nouvelle née d’Adrian Newey a été conçue comme la Williams FW16 en son temps : avec une aérodynamique basé sur les échappements, mais sans les échappements.

Comme en 1994, Adrian Newey doit s’adapter aux règlements et son effet pourrait être visible d’ici la mi- saison ou plus tard. « C’est une nouvelle histoire, donc nous avons besoin d’apprendre un peu des nouveautés des autres, alors que nous étions autrefois plus loin que les autres. »

Au point qu’il n’est pas impossible qu’une RB8B apparaisse. Un détail toutefois historique : la FW16 a été championne du monde des constructeurs et la McLaren MP4-16 a été vice-championne du monde. Qu’en sera-t-il pour Red Bull cette année ? Réponse en Novembre.

Publié dans Histoire F1, Technique F1 | Tagué , , , | Commentaires fermés sur F1 – Adrian Newey compare techniquement 2012 à 1994

F1 – Adrian Newey et Ferrari

Selon l’Express.de, Ferrari aurait fait une offre à Adrian Newey pour rejoindre Maranello. Une « proposition indécente » selon les dire de Luca di Montezemolo. Sollicitation toutefois refusé par l’ingénieur anglais. Pour la énième fois d’ailleurs.

Adrian Newey est l’ingénieur de plus cher du marché. On estime qu’il a cumulé depuis les années 90 un salaire de 90 millions de dollars (voir le graphique ci-dessous). Aujourd’hui son salaire est estimé à 7,5 millions d’euros annuels (sur une base de 10 millions de dollars négocié en 2006 avec Red Bull Racing). Il est estimé que la proposition de Ferrari tournerait autour de 10 millions d’euros annuels.

Newey Career F1

Toutefois,  Ferrari n’est pas à sa première tentative pour approcher Adrian Newey. Retour en 1993/1994. A l’époque, Ferrari étant dans une phase de reconstruction et Jean Todt était au commande. Le français, souhaitant remplacer John Barnard au poste de directeur technique, avait dressé deux noms sur une liste pour l’avenir de l’équipe : Ross Brawn et Adrian Newey. A l’époque, Newey était payé 250.000 dollars par Williams. Une proposition de 1 millions de dollars de Ferrari va redistribuer les cartes et pousser Williams à augmenter le salaire de son ingénieur star. Officiellement, Marigold, son épouse ne souhaitait pas vivre en Italie.

Ensuite, Todt c’est tourné avec Ross Brawn avec le succès que l’on sait. Mais, avec le retour en grâce d’Adrian Newey chez Red Bull Racing, l’intérêt de l’équipe italienne pour le génie anglais est sérieux. D’autant que l’organigramme technique avec l’introduction de Pat Fry redonne un accent anglais au village de Maranello. Reste à savoir si Newey franchira le pas un jour. Lui qui n’a jamais travaillé qu’avec des équipes basés en Angleterre.

Publié dans Actualités | Tagué , , , , | Commentaires fermés sur F1 – Adrian Newey et Ferrari