F1 – le CVC va évincer Ecclestone ?
Jeux de pouvoir au Nurburgring, ou plusieurs rumeurs indiquent que Bernie Ecclestone est sur el point d’être évincé par le fond CVC en temps qu’Exécutif Chief.
Selon le Sunday Telegraph, le CVC a tenue une réunion la semaine dernière et aurait signifié à Bernie Ecclestone de se retirer. Une réaction en contre mesure de l’interview de l’argentier de la F1 au Time et ses propos sur Hitler. Selon le journal Sir Martin Sorrell et Peter Brabeck, sont juif et n’ont pas apprécié les propos et n’aiment pas particulièrement Max Morley, le président de la FIA.
De son coté, la rumeur des noms comme successeur à Mister B se dresse, un nom ressors tout particulièrement : Celui de Flavio Briatore. Mais ce nom est déjà dans les tuyaux depuis près de 10 ans.
L’épilogue arrive ce matin, dans le Daily Telegraph, qui cite Donald MacKenzie, directeur général du CVC : « Il n’y avait pas de réunion prévue la semaine dernière entre Martin Sorrell, Peter Barobeck et Bernie Ecclestone poru discuter l’avenir. »
Ecclestone de son coté insiste : « Je ne peux pas comrpendre d’ou provient cette information, mais elle semble parvenir d’une source malveillante. »
Mercredi dernier, un tribunal américain a autorisé la banque en faillite Lehman Brothers, de garder les 15% qu’elle détient dans les droits commerciaux de la Formule 1, au détriment d’un rachat par le fonds CVC, comme cela avait été entendu depuis Octobre dernier.
Les rumeurs des transferts couvrent la guerre entre la FIA et la FOTA. Mais une information étonnante, relevée par l’éditeur Chris Sylt pour The Express, pourrait remettre en question bien des choses. En effet, Bernie Ecclestone et le fonds d’investissement CVC, propriétaire de la F1, ont déposé le logo GP1 et GP1 Séries récemment. Propriété d’Ecclestone depuis 2005, la marque GP1 n’avait pas de logo jusqu’à présent. Cette procédure est destinée à protéger complètement les labels GP1 et GP1 Séries de la même manière que pour les GP3 et GP2.
« L’Europe est l’avenir du calendrier F1 », déclare Bernie Ecclestone dans le paddock du Grand Prix d’Allemagne. Volte face d’un mode de pensé.
Depuis le début des années 2000, Bernie Ecclestone, a échoué dans ses tentatives judiciaires envers des sociétés qui ont exploité le nom F1. En 2000, la FOL (Formula One Licensing) a déposée une plainte auprès de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) envers une société internet qui avait enregistré le nom de domaine F1.com. Ecclestone avait affirmé que cette société en question « n’avait pas de droit ou d’intérêt légitime d’utilisé ce nom de domaine ». Toutefois l’OMPI a condamné la FOL, car sa plainte était non recevable, aucune preuve d’enregistrement de la marque F1 n’avait été faite par la FOL.
Le principe est simple : une déclaration dérape, une tierce personne visée par cette déclaration s’indigne et ensuite un de deux protagonistes s’excuse publiquement. Entre temps ? Cela fait vendre du papier et surtout fait parler par la provocation. La méthode Ecclestone depuis le début de l’année.
« La victoire de la FOTA sur Max Mosley », voici les gros titres des médias aujourd’hui et pour le reste de la semaine. Toutefois cela ne reste qu’une victoire d’une bataille et pas de la guerre. Un autre front, autrement plus puissant et important s’annonce pour l’association des constructeurs : Bernie Ecclestone.



