Archives du tag : Bernie Ecclestone

F1 – L’avenir de Pirelli

Octobre 2015, Le PDG de Pirelli, Marco Tronchetti et Bernie Ecclestone ont conclu un accord verbale pour faire prolonger l’aventure Pirelli jusqu’en 2019. Pourtant, rien n’a été depuis signé. Paul Hembery a annoncé que Pirelli n’avait pas encore pris de décision pour prolonger l’aventure avec le Formule 1, principalement à cause de pourparler technique avec la FIA. Reste que dans le principe, cette prolongation va un peu évoluer…

Fin février 2016,  le manufacturier italien et le club italien de l’Inter Milan ont annoncé leur prolongation pour 5 nouvelles saisons comme partenaire. Pirelli restera sur le maillot, mais ce ne sera pas contre un contrat record. Alors que la compagnie aérienne des Émirats-Arabes Unis, Etihad était d’accord sur le principe de sponsoriser le maillot Interiste contre 25 millions d’euros par saison, durant 4 ans, les dirigeants ont finalement prolongé avec Pirelli SpA, mais contre seulement 45 millions d’euros au total, soit 9 millions d’euros par année. Soit une baisse de 25% par rapport au précédent contrat. Un signe intéressant et le résultat de 18 mois de négociation.

Les dirigeants de l’Inter Milan ont rapidement stoppé les discussions sur une augmentation du partenariat avec Pirelli, mais sur les avantages que pourraient apporter le projet du club au manufacturier italien.

Aujourd’hui Pirelli en Formule 1 est un aigle à deux niveaux. Le premier est la fourniture pneumatiques, en échange d’une participation de 2,5 millions par équipe chaque année du contrat avec la Formule 1. Le second est un sponsoring circuit d’environ 20/25 millions d’euros par année.  Mais, le flot de critiques depuis le début de la fourniture en 2011, sur la qualité des pneumatiques ont fait évoluer les rapports. L’axe principal de Pirelli n’est plus réellement l’aspect financier, mais technologique et le manufacturier souhaite surtout répondre aux souhaits non plus de Bernie Ecclestone, mais de la Fédération Internationale. Un changement qui va se traduire probablement par une augmentation de la cotisation des équipes et une baisse du sponsoring circuit.

Publié dans Marketing, Technique F1 | Tagué , , , , | Commentaires fermés sur F1 – L’avenir de Pirelli

Guerre civile entre CVC Capital et Bernie Ecclestone

Bernie Ecclestone-Après moi le déluge ? C’est le sentiment que le lâché prise sur la Formule 1 de Bernie Ecclestone laisse.  L’homme a annoncé à Gulf News qu’il n’avait pas l’intention de racheter les parts de CVC Capital Partners. Du moins, le terme précis est « plus racheter », car il y a eu des négociations l’an dernier, mais l’accord a échoué, car le fond d’investissements demandait « plusieurs milliards ».

2,5 milliards de dollars, prix d’amis, alors que les 35,5% détenus encore par CVC ont une valeur estimée de 3,5 milliard. Ecclestone a préféré garder ses 5% et contrôler les 8,5% détenu par Bambino Trust. Le prix demandé par CVC résultait de la volonté d’Ecclestone de reprendre le contrôle de la discipline. Mais, l’éclatement de l’actionnariat, les actions offertes à certain membre du conseil d’administration et d’autres actionnaires, ont rendu l’opération de rachat trop compliqué. Ecclestone ne voulait pas contrôler 50% il voulait la totalité. Chose impossible aujourd’hui.

La stratégie de CVC Capital est d’attendre. Bernie Ecclestone à 85 ans n’est pas jugé éternellement capable de diriger un empire de ce genre. La montre se joue et les deux parties le savent très bien. Ecclestone souhaite pour lui succéder installer un système qui se développera automatiquement et pas réellement un successeur unique. Cette attitude est qu’un successeur par destinée souhaitera poser sa « marque » à l’héritage. Une vision qui est impossible à accepter pour Ecclestone.

La création d’un système administratif pour remplacer Ecclestone est une tâche difficile, voir impossible. En coulisse la situation devient trop tendue et sur la piste, trop de démocratie et trop d’argent distribuée n’ont pas eu l’effet souhaité. Avant l’argent permettait d’acheter la paix, aujourd’hui elle renforce le pouvoir.

Publié dans Entrepreneurs, F1 Leaders, Management, Non classé | Tagué , , | Commentaires fermés sur Guerre civile entre CVC Capital et Bernie Ecclestone

GP Australie 2016 – Paddock Confidences

Melbourne 2016 Australie GPLe projet d’un moteur Red Bull
Dr Helmut Marko a confirmé qu’il a existé en 2014 dans les cartons de Red Bull, le projet de concevoir son propre moteur pour l’après Renault. Toutefois, les coûts et la complexité de l’ensemble ont retardé l’idée.

Lewis et les sponsors
L’avocate gérant les droits d’images des sponsors de Mercedes AMG F1 a forte à faire. Si Lewis Hamilton est fortement connecté concernant les réseaux sociaux, il ne joue pas le jeu de sponsor comme Puma et Hugo Boss qui régulièrement demandent des comptes à l’équipe.

La chasse au Verstappen
Mercedes AMG F1 observe sérieusement l’évolution de Max Verstappen. La pression est déjà sur Daniil Kvyat, car il n’est pas impossible que le russe ne termine pas la saison et soit remplacé en deuxième partie de saison par le jeune hollandais chez RBR.

Bernie Ecclestone souhaite le titre pour Ferrari
Conscient que les victoires de Mercedes AMG F1 ont besoin d’un rival pour donner plus d’envie aux Grand Prix, Bernie Ecclestone souhaite que Ferrari et Sébastian Vettel soit en mesure de se battre pour le titre de champion du monde pilote le plus longtemps possible cette saison.

La FIA fait marche arrière
Après l’affaire des qualifications qui sera révisées à Bahrein, l’autre rétropédalage de la Fédération concerne les conversations radios. L’idée de départ était de limiter les conversations d’ordre stratégique (usure pneumatiques, paramètre moteur surtout). Quelques instants avant la course, les limitations ont été oublié et il sera même possible pour les pilotes de discuter de leur stratégie durant la course. Autant dire que rien ne change en grande partie.

Bernie et Haas
Il y a eu des discussions entre Gene Haas et Bernie Ecclestone pour que l’équipe américaine signe les Accords Concorde, mais n’obtiendra pas de prime comme Virgin, Caterham et HRT en leur temps. Les deux hommes ont conclu qu’il fallait que HAAS F1 Team réalise une première saison pour toucher une prime de 7/8 millions d’euros, si le team n’inscrit pas de point durant la saison (clause n’ayant plus de valeur, car Romain Grosjean a terminé 6ème du GP d’Australie)

Publié dans Paddock Confidences | Tagué , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur GP Australie 2016 – Paddock Confidences

Stephen Ross s’intéresserait plus au Football qu’à la Formule 1

La réunion des cinq plus grands clubs de Premier League à l’hôtel Dorchester de Londres pourrait mettre fin aux doux rêve de Bernie Ecclestone de reprise de son empire F1.

Sous l’invitation de Stephen Ross, le vice-président de Manchester United, le président de Chelsea, le PDG d’Arsenal, le directeur général de Manchester City et Liverpool ont été conviés à une réunion qui a été dévoilée dans une série de photos par le tabloïd The Sun aujourd’hui.

Selon le quotidien anglais, les plans de Ross seraient le plus grand projet économique du football anglais depuis la création de la Premier League en 1992. Signifiant même la fin de la Ligue des Champions de l’UEFA. La Coupe Internationale des Champions est une bien mauvaise nouvelle pour Bernie Ecclestone qui comptait sur le milliardaire américain pour reprendre les parts de CVC Capital et même la majorité des parts de la Formula One pour assurer l’avenir.

Publié dans BusinessNewsF1, Entrepreneurs, F1 Leaders | Tagué , , , , | Commentaires fermés sur Stephen Ross s’intéresserait plus au Football qu’à la Formule 1

Team Lotus Story (1997-2010) – Partie 4

lotus logoLotus Group Plc n’a d’ailleurs pas été le seul à s’intéresser au cas de Team Lotus. Deux autres offres étaient aussi visible, mais n’ont pas vraiment abouti dans un premier temps.

Une société d’investissements basée à Londres, nommée Candover Investments Plc était très proche d’un accord.  Mais ce dernier a été rompu suite à la signature par David Hunt de commanditaires. Ses deux dernières propositions autour de fonds d’investissements décrivaient alors les difficultés inhérentes d’obtenir une entente en commandite et un accord de financement. L’idéal étant d’obtenir les deux en même temps. Mais les sponsors sont généralement peu disposés à s’engager à la fois dans le capital de l’équipe et comme sponsor. Une perte de temps et d’ argent. David Hunt avait pourtant réussit à convaincre une multinationale de soutenir son projet et a convenu d’un accord de parrainage complet à hauteur de 90 millions de dollars sur trois saisons, sous réserve d’une acquisition /fusion avec une autre équipe présente dans le championnat du monde de Formule 1. La stratégie progressait dans le bon sens. Toutefois,  le manque de communion entre les parties devant financer l’activité de Team Lotus va condamner les discussions avec un propriétaire d’une équipe de Formule 1 de l’époque.

Ce dernier, doutait de la viabilité d’un unique sponsor pour l’avenir de son équipe. Il souhaitait que le projet évolue vers une galaxie d’au moins trois ou autre partenaires, pour accepter le deal. Plusieurs lettres d’intentions de commanditaires potentiels ont été signé, permettant de présenter un budget opérationnel pour 1999 de 124,5 millions de dollars et progresser, avec les résultats en piste,  à 164 millions de dollars pour la saison 2001.

L’année 1999 condamnera définitivement le projet originel d’un projet de A à Z de Team Lotus. Deux ans auparavant, les Accord Concordes avaient accordés une place pour 12 équipes. Toutefois, durant l’été 1999, Honda Motor Compagny renonce à son projet d’équipe et négocie avec British American Racing la fourniture moteur de son futur V10. Cette nouvelle ne sera une surprise pour Team Lotus qui découvre que toute introduction prochaine d’une équipe s’accompagnera d’un dépôt de 48 millions de dollars.

Courageusement, David Hunt tentera d’obtenir cet argent. Le 9 Décembre 1999, la Fédération Internationale de l’Automobile annonce qu’elle avait accordée la douzième place à Toyota Motors. Ce jour marque la fin des derniers espoirs d’un Team Lotus construit de toute pièce. Les efforts se reportent alors activement sur acquisition d’une équipe tierce après l’échec du précédent accord. Pour diverses raisons, les discussions resteront au stade de l’entretien préliminaire ou du sondage intéressé. Un total de cinq équipes ont donc eu des discussions à l’époque avec David Hunt.

Deux équipes ont été particulièrement visées par David Hunt. Prost Grand Prix et Arrows GP. Nous étions en 2000.

Publié dans Entrepreneurs, Histoire F1 | Tagué , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Team Lotus Story (1997-2010) – Partie 4

Note du Mardi – La NASCAR devient franchise

Note du mardiEn ce début de saison, la NASCAR a décidé d’innover dans son modèle d’affaire en adoptant le modèle de franchise, suivant ainsi une stratégie similaire à d’autres ligues majeures aux États-Unis, comme la NBA, NFL et NHL.

Selon les dirigeants de la NASCAR, ce changement visera à assurer la stabilité et la croissance de la discipline. L’ensemble des équipes ont accepté le principe. Cela permettra aux propriétaires d’écurie de transférer la propriété à un tiers, une option qui jusqu’à présent n’a pas existé et qui va rendre désormais la discipline plus attrayante auprès des investisseurs potentiels. Ainsi, les équipes ne vont pas disparaître, mais en fonction de la stratégie de leur propriétaire, elles seront revendues à de nouveaux propriétaires.

La NASCAR est un sport générant un revenu de plus de 3 milliards de dollars. La discipline est à la recherche d’un sponsor titre pour succéder à Nextel qui a déboursé 750 millions de dollars sur 10 ans. Les dix prochaines années devraient rapporter 1 milliard de dollars à la NASCAR.

La courte idée d’une F1 franchise

En 2000, la Fédération Internationale de l’Automobile a décidé que la caution pour qu’une équipe devienne la 12ème équipe du championnat du monde de Formule 1 en 2002 serait de 48 millions de dollars. Toyota a payé.

En parallèle de cette évolution, le projet d’introduire en Bourse la Formula One Holding a changé l’aspect financier de la discipline en introduisant la notion de transparence.  Cette mutation devait rapprocher la F1 de ce qu’est le statut de la National Basket Ball Association, la puissance NBA, qui régit le secteur professionnel du basket américain était l’exemple du paddock à l’époque.

A partir de ce postulat, la possibilité d’une Formule 1 se régissant elle-même, sous la direction de puissants acquéreurs ou actionnaires, ayant adopté ses propres règles de marketing, de sport, d’image etc… La NBA générait un revenu annuel de 2 milliards de dollars à l’époque (alors que la F1 ne produisait que 400 millions de chiffre d’affaires à ce moment là).

Finalement la discipline n’a jamais été indépendante et ses règles techniques sont toujours régit par la Fédération Internationale de l’Automobile, qui a le dernier mot. Depuis lors, la Formule 1 réalisa un chiffre d’affaire 2015 de 1,8 milliards de dollars, tandis que la NBA a déclaré 5 milliards de dollars de revenus (dont 2,6 milliards de droits TV).

Publié dans Entrepreneurs, Marketing, Note du Mardi | Tagué , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – La NASCAR devient franchise

F1 – Des pilotes trop payés ?

dollarsLa remarque est aussi vielle que l’histoire de la Formule 1. Les pilotes sont t’ils trop payés ? Helmut Marko pense que oui, Niki Lauda estime que non. L’un et l’autre ont des arguments à faire valoir. Peut-être des arguments d’un autre temps.

Helmut Marko estime que les pilotes sont trop payés, car le danger n’existe plus en Formule 1 et qu’un jeune pilote peut désormais faire 100 tours d’un Grand Prix, sans fatigue, car les voitures sont trop facile à piloter. De son côté Niki Lauda estime que les pilotes ne sont pas trop payés, car les budgets des équipes ont largement progressé.

En 1993, lorsque la presse a annoncée la rémunération d’Ayrton Senna, déjà Flavio Briatore et Bernie Ecclestone avaient hurlés. 16 millions de dollars.  A l’époque les rémunérations étaient hautes, mais le risque était réel et surtout les budgets étaient de 30 à 50 millions de dollars pour les Top Teams de l’époque.

Avec un budget de 467 millions d’euros, selon le BusinessBookGP2015 (version française and english version), Mercedes AMG F1 peut se permettre de rémunérer 25 millions d’euros Lewis Hamilton. Cela ne représente seulement que 5% de l’ensemble. En 1991, Alain Prost représentait avec son salaire de 12 millions de dollars,  30% du budget de la Scuderia Ferrari (son salaire était intégralement payé par Marlboro).

Le salaire de Michael Schumacher en 2002, représentait à lui seul 10% du budget de la Scuderia Ferrari (lui aussi était payé par Marlboro). Et le champion allemand était déjà l’homme le plus payé du paddock avec 30 millions de dollars.

Publié dans Management, Marketing | Tagué , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur F1 – Des pilotes trop payés ?

GP Europe 2016 – La communication voilée de Bakou

Bakou GPQuelle durée pour le contrat de Bakou avec la Formule 1 ? Trois ans ? Plutôt Dix ans dont cinq ans fermes, selon le ministre de la Jeunesse et des Sports, Azad Rahimov. Le contrat dispose de contraintes en cas d’arrêt prématuré.

Depuis plusieurs semaines la baisse du court du baril du pétrole menaçait le Grand Prix d’Europe qui devait se dérouler le 19 Juin 2016. Pour 2016, le budget voté par le Parlement sera amputé de 25% par rapport à 2015. Bayram Balci, chercheur à Science Pro et spécialiste de l’Asie central, cité par la Tribune.fr a indiqué : « l’Azerbaïdjan est une belle illustration d’un pays qui a trop misé sur une seule source de revenus. »

Elle est en réalité dépendante de l’or noir. Sa croissance en 2006 était de 34.5%, mais en 2016 le FMI prédit 2,5%. Une situation telle qu’un plan de privatisation de certaine société est en élaboration. La monnaie azérie, le Manat a perdu 50% de sa valeur l’an dernier. Une situation qui se répercute sur la population. L’inflation est estimée à 10 ou 12% en 2016, contre déjà 6,1% l’an dernier. Et malheureusement pas d’Eldorado en Russie, car la situation à Moscou est à la récession et le million de travailleur azérie sont obligés de rentrer. Le 12 Janvier, des manifestations ont éclaté, le gouvernement réplique avec violence et tente de rassurer.

C’est dans ce sens que les déclarations du gouvernement envers le Grand Prix de Formule 1 ont joué la transparence : « Au cours des 5 prochaines années du contrat de 10 ans, l’Azerbaïdjan, selon ses souhaits, peut tenir ou arrêter la course. Mais la course doivent être organisés durant les premières 5 années. Actuellement le budget de la compétition est de 12 millions de dollars (environ 10,5 millions d’euros). Le budget de la compétition comprend les frais et les dépenses de l’organisation payés annuellement, cela sera clarifié. Il n’y a rien de secret » indique  Azad Rahimov.

Rien de secret, mais en réalité une partie de la vérité. Le chiffre annoncé par Rahimov ne concerne que l’organisation et non le coût de la redevance FOM estimé à 30 millions d’euros par année. Nous estimons le coût total annuel de l’épreuve de 50 à 60 millions d’euros (organisation, redevance et amortissement circuit).

Le fait que l’Azerbaïdjan ait accepté de signer un contrat de 10 ans est une chose, mais elle doit impérativement assurer cinq éditions. Les cinq autres années sont en option (un classique). Toutefois, si en cas d’absence du GP d’Europe par le pays organisateur, la Formula One Administration souhaitera une pénalité au pays organisateur. Un héritage des affaires New Jersey et surtout Valencia. Auparavant si un organisateur faisait défaut, il pouvait débourser 10% de la redevance pour être intégré au calendrier et payer le solde avant l’annonce du calendrier de l’année suivante. Ce système reposant sur la loyauté était devenue obsolète. On estime que l’Azerbaïdjan, si elle fait défaut, devra payer 10 millions d’euros par année non organisé.

Publié dans Economie, Grand Prix, Politique | Tagué , , , , , , | Commentaires fermés sur GP Europe 2016 – La communication voilée de Bakou

Flavio Briatore ne reviendra pas

Un retour de Flavio Briatore ? La réponse est non. Le flamboyant sexagénaire italien est désormais un critique médiatique influent, mais reste à l’écart du business du paddock. Pourtant plusieurs rumeurs de retour ont émergé depuis ces cinq dernières années.

Frappé par l’interdiction d’exercé une activité directe dans une équipe de Formule 1 par la Fédération Internationale de l’Automobile en 2010, suite à la triste affaire du SingapourGate ou CrashGate, Flavio Briatore s’était depuis reconverti en utilisant son carnet d’adresse pour faire des affaires.

L’italien avait servit d’intermédiaire à Pirelli, il a conseillé Fernando Alonso et Mark Webber jusqu’à récemment encore. Il a été aussi l’homme derrière le projet du circuit de Bakou.

Briatore est également régulièrement soumis au test du retour comme manager d’une équipe. Déjà en 2012/2013, un bruit indiquait qu’il allait remplacer Stefano Domenicali à la tête de la Scuderia Ferrari. Condition pour Fernando Alonso de continuer l’aventure avec Maranello.

En 2014, il a piloté un projet de reprise de l’équipe Lotus avec l’homme d’affaire Lawrence Stroll, puis a soumis l’idée d’une voiture cliente en vendant des Red Bull Renault V8 à des équipes clientes.

L’homme aujourd’hui développe la marque Billionnaire à travers le monde et son patrimoine immobilier. La Formule 1 est une affaire ponctuelle et un exercice intellectuel qu’il pratique avec Bernie Ecclestone pour trouver des solutions d’avenirs.

Publié dans Entrepreneurs, F1 Leaders | Tagué , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Flavio Briatore ne reviendra pas

Gerhard Gribkowsky sortira de prison le 3 Mars

L’ombre noire de Bernie Ecclestone, le banquier autrichien, Gerhard Gribkowsky devrait sortir de prison le 3 Mars. Ayant écopé une partie de sa peine après avoir été condamné en 2012 pour corruption, détournement de fonds et évasion fiscale.

Le parquet de Munich voulait en faire un exemple. Le banquier a même été l’objet d’une bataille de couloire. La Chambre Pénal ayant pris la décision de suspendre le reste de sa peine pour une liberté surveillée. Le procureur de Munich s’était prononcé contre cette libération anticipée, déposant une plainte contre la décision du tribunal. Finalement l’homme sera libre à la condition qu’il est en probation. Il doit signaler tout changement de domicile jusqu’à la fin de sa peine officielle.

L’ancien banquier, manipulateur malin du coup d’état contre Bernie Ecclestone alors que la banque qu’il représentait, BayernLB était actionnaire majoritaire de la Formule 1 suite à l’effondrement du château de carte Kirsh en 2002. La banque bavaroise avait négociée des primes avec les équipes pour évincer Ecclestone de l’échiquier. En vain. Les 44 millions de dollars souhaités par l’autrichien contre un silence d’ombre n’aura servit aucune des deux parties. Finalement CVC Capital prendra le contrôle de la Formule 1 et Ecclestone a gagné sur l’ensemble des tableaux, payant 100 millions d’euros pour sortir d’une position assez délicate devant le tribunal de Munich en 2014.

Moins connu est que l’ex-président de la banque, Uli Hoeness, a été lui aussi inculpé en parallèle de l’affaire Gribkowsky pour fraude fiscale.  Il a quitté sa prison en Février.

Le journal Welt explique que Gribkowsky pouvait être libéré durant l’été 2015, mais que la banque BayernLB avait hésité, avant de donner son accord, car l’autrichien avait été un prisonnier modèle et a coopéré à la réparation des dommages. Les 41 millions qu’il restait ont été remboursé et l’établissement bancaire souhaite tourner la page, estimant que le dommage en image est déjà assez important comme cela.

Je vous invite pour mémoire à plonger dans l’historique de l’affaire en cliquant ici

Publié dans Histoire F1, Politique | Tagué , , , | Commentaires fermés sur Gerhard Gribkowsky sortira de prison le 3 Mars