Inside Ferrari SF16-H

La présentation de la Ferrari cuvée de l’année représente toujours le lancement de la saison pour beaucoup. La SF16-H est l’arme de la reconquête, après une saison 2014 décevante et une année 2015 relançant la machine de Maranello vers le succès.
Une arme de reconquête sous la forme d’un clin d’œil. Entre 1974 et 1977, les Ferrari 312T n’étaient pas entièrement rouge, mais avec le cockpit entouré de blanc. La F93A de 1993 avait déjà fait cette allusion par le passé, mais la SF16-H souhaite apporter la victoire à son palmarès.
Ce qui frappe, c’est le dessin du nez de la monoplace. Inspiré directement de la Williams F1 Team FW37, il permet un meilleur rendement du flux aérodynamique sous le cockpit. L’aileron avant est similaire à celui de l’an dernier, toutefois il évoluera grandement dès le Grand Prix d’Australie (Melbourne). La suspension avant est à poussoir classique, après quatre saisons à tirant, Sebastian Vettel est passé par là ! Détail intéressant, les étriers de frein Brembo sont désormais en position couchée, en parallèle de la piste. Au dessus de la boîte à air, un petit flap est visible.
Le dessin des pontons est toujours arrondi mais plus court et terminant au point d’encrage des suspensions arrières, contrairement à l’an dernier ou la carrosserie épousait l’ensemble des formes de la monoplace. Le nouveau système de refroidissement est inspiré du système Mercedes-Benz, avec trois intercooler au lieu de deux. La recherche d’optimisation est surtout intervenue sur la partie arrière de la SF16-H. La bouteille de » Coca « est plus resserrée autour de la boîte de vitesse (en carbone et optimisée) et de l’échappement. Le dessin semble s’inspirer de la dernière McLaren Honda de la fin de saison dernière…

Sahara Group souhaite vendre ses 42,5% détenus dans le capital de Force India, pour sortir 
En annonçant la puissance de 875 cv de son évolution moteur, Renault Sport F1 a également laissé entendre clairement la fin du système de jeton permettant de « geler les moteurs »
L’évolution du salaire de Sébastien Vettel chez Ferrari résulte d’une période ou la négociation entre les deux parties, a eu pour base le salaire 2014 du quadruple champion du monde et l’introduction d’un perturbateur dans les négociations.
L’annonce Lundi de la signature de Pat Fry comme consultant de l’équipe Manor est le premier signe de l’évolution de l’équipe anglaise, comme une junior team de Mercedes-Benz.
Depuis une dizaine d’année la Formule 1 tente de séduire Roger Penske. Une nouvelle fois la main a été tendue, mais encore une fois refusée. La prestigieuse équipe américaine ne reviendra pas dans la discipline reine, se concentrant en Indycar, Nascar et V8 SuperCar.

