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La fondation Senna et les JO de Rio

bracelet Senna

Pendant que la finale des Play Off NBA opposant les Golden State Warrior au Cavalier de Cleveland, les joueurs de Golden State, Leandro Barbosa et Anderson Varejao porte un bracelet de couleur vert et jaune, destiné à faire la promotion des prochains Jeux Olympiques de Rio cet été. Mais pas que.

Ce bracelet sera largement porté par les athlètes brésiliens et autres lors des JO. Il a été développé par l’agence de publicité JWT sur la demande de L’institut Ayrton Senna. Ce produit fait partie d’une action d’une plus grande ampleur nommée « No Pulso do Brasil ».

Avec l’accord du Comité Olympique brésilien, IAS, le bracelet sera donné aux athlètes brésiliens et sera vendu au public le 23 Juin l’équivalent de 3,8 euros (voir ici) .  Grace à une application de réalité augmentée le bracelet sera relié sur les téléphones portables et montrera une vidéo racontant la première victoire d’Ayrton Senna au Grand Prix du Brésil en 1991. Une victoire au courage. L’ambition derrière ce message est d’encourager les athlètes de se dépasser pour gagner à domicile.

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Le jeu autour de Carlos Sainz Jr

Carlos Sainz Jr L’entourage de Carlos Sainz Jr est très actif. L’ambition est de signer avec un constructeur dès 2017.

L’émergence de Max Verstappen chez Red Bull Racing et sa victoire au Grand Prix d’Espagne a été mal perçue dans l’entourage de Carlos Sainz Jr. Les deux hommes ont eu du mal depuis environ une année à se démarquer l’un de l’autre, l’espagnol estiment que la victoire du hollandais, il aurait pu l’avoir également, sur ses terres. Avec des si…

Durant le week-end du GP du Canada, Christian Horner a fermé la porte à Sainz Jr pour Red Bull Racing en 2017. La communication de l’équipe autrichienne utilise la théorie de la comparaison. Impossible de parler de Sainz, sans parler de Kvyat, comme si le premier servirait de caution pour le second. Une ambiance de non reconnaissance qui pousse l’entourage du jeune espagnol à demander de l’aide à son illustre champion, Fernando Alonso. Le double champion du monde a demandé à son agent, Luis Garcia Abad de veiller sur les intérêts du fils de Carlos Sainz. Abad a donné son avis dans divers médias ibériques pour rassurer sur le futur. Puis la rumeur est apparue.

Dans une interview au magazine Auto-Minute, Alain Prost s’est dit « impressionné » par les performances de Sainz. Précisant que la Scuderia Ferrari devrait remplacer Raikkonen par le jeune espagnol. Un leurre, car Prost ambassadeur Renault de son état ne pouvant agir que pour l’intérêt du constructeur français, les médias espagnols dans l’heure ont annoncé que Carlos Sainz Jr pourrait aller chez Renault Sport F1 en 2017.

Un photo montage montrant Sainz Jr publié par Marca, envahi les réseaux sociaux. En parallèle Frederic Vasseur indique que Renault « cherche non pas un champion du monde de 2006, mais celui de 2020. »  Vasseur ont sondé la situation contractuelle de Sainz chez Toro Rosso et plus largement avec Red Bull. Concrètement, le contrat du pilote est renouvelé chaque année avant le 31 juillet, l’option 2017 ne sera activé que par défaut par la marque autrichienne. La fenêtre est ouverte.

Tellement ouverte qu’en parallèle à l’histoire, Abad avait discrètement sondé la Scuderia Ferrari il y a quelques semaines. Sans réponse de la part de Maranello. L’option Renault et l’ombre Ferrari permettront d’obtenir de bonnes conditions pour le jeune Carlos Sainz Jr à partir de 2017.

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La Note du Mardi : Les cycles des carrières des champions du monde

Note du mardiEn marge du Grand Prix du Canada, Fernando Alonso a lâché les raisons de son implication chez McLaren, plutôt que de continuer chez Ferrari.  Nous projetant dans l’histoire d’une longue carrière d’un champion du monde.

« Le changement était une bonne décision, car il est douloureux de terminer une sixième ou septième saison consécutive derrière Red Bull ou Mercedes. De plus, je voulais avoir un bon souvenir de Ferrari et pas que cela reste une douleur. » indique Alonso à Sport Bild.

L’histoire de Fernando Alonso est intéressante, car elle illustre assez bien la carrière des champions du monde. De nos jours, jamais des champions du monde n’ont eu de carrières aussi longues. Jenson Button réalise sa 17ème saison, Alonso sa 15ème, Raikkonen sa 14ème saison, Hamilton sa 10ème et Vettel sa 9ème. Du jamais vu.

Avant, une carrière en trois cycles

Auparavant la carrière d’un champion du monde était résumée à trois volets de carrière : le premier était un début dans une modeste équipe, puis dans une équipe plus compétitive ou il obtient la victoire. La seconde, il change d’équipe et devient champion du monde et entame une période de domination sur le sport. Puis après une saison difficile, il décide changer d’environnement, avant d’arrêter sa carrière.

Certain comme Stewart et Hakkinen ont préféré stopper à la fin du deuxième volet de leur carrière. Un pilote comme Alain Prost, est revenu pour un quatrième acte. Ayrton Senna est le prototype du cycle de carrière avant sa disparition. Nigel Mansell aussi jusqu’en 1990, avant d’entamer aussi un quatrième volet et même un cinquième qui se terminera en 1995.

Mansell, comme Alonso, Button, Raikkonen, avant l’heure

Si Hamilton entame son deuxième volet de carrière seulement et que Vettel débute déjà son troisième volet. Revenons sur la carrière de Nigel Mansell qui présente un modèle pour les champions comme Alonso et Button, voir Raikkonen.

Le champion du monde 1992 a débuté sa carrière chez Lotus (qui n’était un top team que par l’image à l’époque et moins par ses résultats), avant de signer chez Williams en 1985 et devenir un top pilote se battant pour les titres de champions du monde en 1986 et 1987, avant de partir changer d’air en 1989 chez Ferrari et songer à la retraite, avant d’être relancer par Williams en 1991, devenir champion du monde en 1992, continuer sa domination aux USA en 1993, puis revenir sur quelques courses en 1994 et surtout signer chez McLaren en 1995, avant de quitter la scène.

Lorsqu’il quitte Williams fin 1988 pour Ferrari, le changement de réglementation permet de penser que la Scuderia sera une des favorites pour le titre de champion du monde, tandis que l’équipe anglaise devait utiliser le V10 Renault qui  (logiquement) devait avoir des soucis de fiabilité. Malheureusement pour Mansell, l’arrivée d’Alain Prost va réviser ses choix. Il reviendra chez Williams, enfin compétitive et enchaîna en IndyCar chez Newman-Haas en 1993. Puis son retour chez McLaren en 1995 dans une équipe en développement aurait été intéressante si cela avait été accompagné d’un contrat de deux saisons.

Les champions de nos jours

Fernando Alonso a débuté dans une petite équipe (Minardi), puis dans une équipe qui l’a emmené jusqu’au titre de champion du monde (Renault), avant de quitter pour un challenge plus grand (McLaren) qui sera un échec. Revenir chez Renault pour un intérim avant un nouveau challenge (Ferrari), puis quitter la Scuderia pour revenir à Woking (McLaren) afin de réaliser un nouveau challenge. À chaque fois qu’Alonso change d’équipe c’est avec l’ambition de redevenir champion du monde avec cette dernière (McLaren 2007, Renault en 2008, Ferrari de 2010 à 2014, McLaren de nos jours).

Le cas de Jenson Button est intéressant. Eternel jeune prodige débutant en 2000 chez Williams (alors une équipe en progression), puis chez Renault (aussi en progression), avant de continuer chez Bar-Honda (également en progression), il sera champion du monde en 2009 en suivant le fruit de la progression d’une équipe (comme Fernando Alonso avec Renault). Avant de faire le choix d’un nouveau challenge, avec l’ambition de continuer de remporter des courses (avec McLaren). Button ne souhaite pas réellement redevenir champion du monde, mais remporter des courses. Même cas pour Kimi Raikkonen. Passant d’une petite équipe (Sauber), à un top team (McLaren-Mercedes), puis encore plus grand avec Ferrari (alors dominateur depuis 2000) avec qui il deviendra champion du monde en 2007. Mais depuis son retour en 2012, l’unique ambition est de gagner des courses, un nouveau titre est accessoire désormais.

Les ambitions des champions du monde sont assez différentes dans l’évolution de leur carrière. Alonso débute le 5ème cycle de sa carrière, Button la fin de son 3ème et Raikkonen le milieu de son 4ème. Avec à chaque fois, la recherche de la motivation pour continuer de courir et exploiter l’image du champion du monde qu’ils sont.

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Détournement marketing pour Heineken

Masseille EURO 2016 11 Juin

L’exemple parfait de parasitage d’image. Au moment ou la Formule 1 était au Canada et célébrait son nouveau et important sponsor, Heineken, à Marseille, les supporters Russe et Anglais transformaient le vieux port en bataille de rue. Le tout avec les célèbres bouteilles vertes dans les mains.

Il y a 10 ans, la marque Burberry, prisée par la mode londonienne pour ses produits de qualité et donnant une certaine classe anglaise au quotidien, a été victime au milieu des années 2000 d’une profonde crise de reconnaissance. Des photos de hooligans anglais, protégés par une écharpe Burberry et d’autres accessoires de la marque  autrefois tendance,  présentait une imagerie de violence. Les ventes ont chuté brutalement. La marque a mis 10 ans à s’en remettre et tomber dans l’oubli aujourd’hui.

Heineken, produit populaire par excellence, sponsor de la Ligue des Champions et de l’Euro 2016, est quasiment distribuée en exclusivité sur les sites de l’Euro en France.

Depuis 5 ans, Heineken, afin de rester leader de son secteur, souhaite changer d’image en s’associant avec d’autres marques, ayant une certaine idée de la technologie et du luxe premium. Après avoir été partenaire de James Bond durant trois films, la Formule 1 est une prochaine étape, mais des images comme nous l’avons tous vu samedi soir et dimanche brouille le message marketing…

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GP Canada 2016 – Paddock Confidences

Canada GP 2016Behind the scènes du contrat de Rosberg
Gerhard Berger a indiqué les coulisses des discussions avec Mercedes AMG F1. Indiquant que le constructeur n’a pas encore fait de choix stratégique sur sa politique sportive pilote. Une fois qu’elle sera défini, l’avenir de Rosberg sera plus clair. Notons que Mercedes AMG F1 tente de jouer la carte Werhlein, ce qui est traduit par la volonté de limiter le salaire de Rosberg.

Toro Rosso like Haas
Le développement de Haas et son potentiel futur, inspire les dirigeants de Red Bull qui estiment que les synergies autour du moteur Renault commun à Toro Rosso et RBR est un axe important. Dès l’an prochain, STR sera pour Red Bull Racing, l’équivalent de Haas pour Ferrari.

La prolongation de Vettel chez Ferrari
Il existe un projet de prolonger le contrat de Sebastian Vettel chez Ferrari jusqu’en 2020. On parle de 105 millions d’euros sur trois ans, soit 35 millions d’euros par année.

Heineken et son investissement en F1
La marque de bière envisage de dépenser 440 millions d’euros sur une durée de 5 ans. Dans la réalité, 220 millions vont être dépenser (soit 44 millions d’euros par année), pour devenir sponsor officiel de la F1 et être sponsor d’au moins deux épreuves (2 ou 3 millions d’euros minimum par épreuve). Le reste de l’investissement, soit 220 millions, sera consacré à la promotion de la Formule 1 sur divers support média.

Carlos Sainz et Ferrari
L’ombre de Max Verstappen rende son ex équipier chez STR, Carlos Sainz Jr assez discret sur le marché des transferts. Toutefois, son entourage a débuté des approchent auprès de la Scuderia Ferrari, via Banco Santander. Pour le moment sans retour favorable.

Formule 1 et JO

Luca di Montezemolo indique qu’il serait favorable à ce que la Formule 1 s’introduise comme discipline Olympique à l’avenir. Mais une autre idée émerge avec une certaine intelligence : organiser un GP de F1 juste après ou juste avant les Jeux Olympique pour capter l’audience et faire la promotion de la F1 et des JO en même temps. Un projet inspiré depuis 2008 par Bernie Ecclestone, depuis les JO de Pekin. A suivre donc…

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Heineken et l’évolution du sponsoring F1

Heineken sponsor F1

La marque Heineken va devenir le prochain moteur de développement de la Formule 1, durant les 5 prochaines années. Investissant 500 millions de dollars (440 millions d’euros environ), cela marque une évolution importante.

Depuis 2010, le sponsoring de la discipline est axé autour de marque technologique (Tata, Pirelli par exemple) et des marques lifestyle premium et luxe (UBS et Rolex etc…). L’évolution est même intéressante, car concernant la banque suisse UBS, le premier contrat était un achat publicitaire classique, puis le nouveau contrat a évolué vers une plate-forme d’affaires permettant d’utiliser la Formule 1 comme un vecteur de relation publique efficace pour le business. Heineken va plus loin que ces deux axes, qui commençait à devenir étroit.

Certes la marque sera visible sur les circuits et sera sponsor titre de quelques courses (cela discute avec Monza d’ailleurs). Mais, surtout Heineken va participer à la promotion de la Formule 1, en proposant des bouteilles spéciales F1. Mais pas que : Campagne de promotion sur les lieux des Grand Prix, soirées spéciales, des campagnes marketings sur réseaux sociaux, afin de séduire les jeunes. Le pétrole historique de la Formule 1.

Il n’est pas impossible que la marque de boisson fasse ressusciter un Grand Prix historique dans le calendrier qui sera entièrement à sa gloire.

Ainsi, Heineken ne paie pas réellement directement (une partie du moins) pour devenir sponsor de la Formule 1 en étant simplement visible durant les courses. Elle investira lourdement dans la publicité de la discipline en y greffant sa propre campagne marketing.

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La course au volant Williams pour 2017

Williams FW38L’agitation autour du second volant Williams en 2017 devient un enjeu important. Mais entre les volontés des uns et des autres, il reste le projet de l’équipe pour l’horizon 2018/2019.

Depuis deux Grand Prix la rumeur autour de Felipe Massa et son départ de Williams construit une histoire ou le pilote brésilien cherche à se valoriser après trois années sans histoires. L’offre médiatique de Renault est une réponse pour tenter de valoriser un talent déclinant. Le clan brésilien discute une prolongation avec Williams. Mais il semble que des divergences apparaissent sur la durée de la prolongation. Les premiers souhaitent deux saisons fermes, tandis que les seconds proposent une seule saison avec une option. L’idée d’avoir une porte de sortie se dessine.

D’autant que la rumeur Jenson Button, démenti par l’intéressé récemment, reste une menace directe pour Felipe Massa.

En fin d’année 2015, Claire Williams a présenté un projet construit autour du pilote finlandais Valtteri Bottas, avec l’ambition de viser le titre constructeur ou pilote d’ici 2018. Ce plan a été décalé après les rumeurs Bottas/Ferrari d’une saison au moins.

En coulisse, Felipe Nasr a posé candidature. Le pilote brésilien ne sera plus soutenu par Banco do Brazil en 2017 et se retrouve sans intérêt sur le marché des pilotes. L’argent ayant plus de valeur que le coup de volant, Williams a besoin de capitaux pour augmenter son budget pour accomplir son plan. La rumeur Sergio Perez/ Ferrari n’est qu’un leurre pour maximiser la valeur de l’intéressé. Le pilote mexicain est une cible sérieuse pour le clan Williams. Surtout qu’il a le potentiel de garantir 40 millions d’euros par année. Un choix judicieux pour le futur.

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McLaren, Gilles Villeneuve et l’affaire Schumacher

Mclaren LogoL’homme n’aimant guère regarder derrière lui et historiquement tourné vers l’avenir. Ron Dennis prend un certain plaisir à observer le passée et dévoilée quelques petites révélations.

Dans une interview pour Formula1.com dans le cadre des 50 ans de McLaren en F1, Dennis indique qu’il avait un accord avec Gilles Villeneuve pour 1983. Alors pilote Ferrari (contre un salaire de 750.000 dollars), le québécois avait déjà été contacté par McLaren en 1979, avant de prolonger avec la Scuderia Ferrari. Mais probablement déçu par le comportement d’Enzo Ferrari dans son duel avec Didier Pironi en début de saison 1982, Villeneuve pensait que son temps était venu de changer. Sa disparition à Zolder avait alors ruiné le projet de Ron Dennis d’associer Niki Lauda et Gilles Villeneuve en 1983.

L’affaire Schumacher

A plusieurs reprises, Ron Dennis a tenté d’obtenir les services de Michael Schumacher. Une fois pour 1994, une autre pour 1996, 1999 et 2001. L’affaire la plus proche était en 1994 et surtout en 1999 ou le pilote allemand avait longuement hésité avant de replonger à Maranello avec succès. Ron Dennis donne sa version de son idylle ratée avec le septuple champion du monde.

« A Monaco, Michael était déjà chez Ferrari et moi avons contenu qu’il sera pilote McLaren. Notre rencontre n’a pas eu lieu durant le Grand Prix, non nous nous sommes rencontré secrètement dans un hôtel à Monaco à un autre moment. Mais, finalement cela n’a pas fonctionné, parce que son agent a insisté sur le contrôle de ses droits d’image. Il voulait essentiellement tout conserver, afin d’obtenir plus d’argent bien sur. Ce fut décevant. »

Les offs savoureux

Puis, en OFF, Dennis a dévoilé un autre épisode moins connu, d’Hakkinen chez Ferrari. Si le premier contact remonte à 1997, en 2001, Luca di Montezemolo a contacté le double champion du monde finlandais, alors chez McLaren pour signer en 2002 chez Ferrari afin d’être l’équipier de Michael Schumacher. Finalement l’histoire a été bloquée par Jean Todt et Schumacher lui-même.

Ron Dennis continua en indiquant que le recrutement de Kimi Raikkonen chez Ferrari en 2007 n’a pas été sans mal pour l’équipe italienne. Michael Schumacher a dit : « C’est Kimi ou moi », le champion allemand a perdu et Luca di Montezemolo a pris le pouvoir dans la Scuderia.

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Marlboro et son impact en F1

Senna Monaco 1993L’interview de John Hogan pour le journal El Confidential permet de mesurer l’impact de la marque de Tabac Marlboro en course automobile et tout particulièrement en Formule 1.

Hogan indique qu’au sommet de sa puissance, 16 pilotes de F1 était sponsorisés par la marque tabac. Au total 120 pilotes toute catégories confondues était labélisé. Les débuts en 1971/1972, Marlboro était encore une petite marque (Lucky Strike était la plus importante à l’époque) et était présente en Europe via l’Italie. Les débuts ont été modeste, mais l’impact incroyable. Rapidement, si être visible sur les voitures était important, l’identification était encore plus importante. Symboliser par le cowboy, La marque américaine misa sur les héros. Ce qui explique que pour un pilote, avoir un sponsoring Marlboro était le graal absolu, car cela ouvrait des portes.

Marlboro c’est la lignée mythique des McLaren entre 1974 et 1996. Keke Rosberg avait obtenu son sponsoring car il fumait une marque de cigarette et la légende disait qu’il était près à changer de marque si Marlboro acceptait de le sponsoriser. Ayrton Senna en 1984 touchait l’équivalent de son salaire chez Toleman via le sponsoring de la marque américaine. Cette dernière avait payé discrètement les salaires de Didier Pironi et Patrick Tambay en 1982 chez Ferrari, avant qu’Enzo n’accepte le principe que la marque de tabac paye les salaires de ses pilotes. Les liens italiens historiques de Marlboro ont joué longtemps pour soutenir une marque italienne (Alfa Roméo au début). L’accord est toujours viable aujourd’hui, malgré l’interdiction de la publicité tabac datant de 2006.

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Rosberg demande 85 millions à Mercedes

bluff F1La rumeur Rosberg-Ferrari a eu un premier effet : Nico Rosberg a mandaté un agent pour négocier une prolongation de contrat avec Mercedes AMG F1. L’intermédiaire n’est autre que Gerhard Berger. Un choix intéressant reflétant la nouvelle stratégie du pilote allemand.

A peine la fin de saison 2015 terminée que déjà Keke Rosberg faisait le siège du bureau de Toto Wolff à Brackley. Fort de sa fin de saison, Nico Rosberg était en position de force pour prolonger son contrat avec le constructeur allemand. Fermement, l’autrichien avait indiqué au finlandais que les discussions pour le renouvellement de Rosberg ne débuteront pas avant Juillet 2016.

Fort de son début de saison, le plaçant en tête du championnat du monde des pilotes, l’ambition de l’entourage de Rosberg est d’accélérer les événements et contrôler le calendrier.  Surtout que côté italien, les rumeurs envoyant l’allemand à Maranello ont secoué le paddock. Même si la rumeur n’était pas mandatée par l’entourage de Rosberg (comme cela aurait pu le sembler), ce dernier en a joué lors du Grand Prix d’Espagne. La stratégie du ni-ni. Ni pour, ni contre l’option Ferrari, allait à l’avantage du pilote Mercedes AMG F1.

A Stuttgart, soucieux de l’image de marque sur son implication en Formule 1,  l’accrochage entre Rosberg et Hamilton a été confus. La faute n’étant officiellement sur personne, la crainte d’avoir une différence de traitement c’est fait sentir. Elle est même redoutée par le board du constructeur à l’étoile.

L’introduction de Berger, ponctuellement, dans l’entourage de Rosberg est destinée à créer un lien. L’ancien pilote Ferrari, McLaren et Benetton est un proche de son compatriote Lauda et connait bien Wolff. Un lien naturel s’installera. De plus Berger est un personnage médiatique qui attirera sur lui les questions du futur contrat de Rosberg, ce qui dégagera au pilote le stress de la pression médiatique. Il pourra ainsi se concentrer sur sa saison et sur l’objectif du titre de champion du monde 2016.

Sous contrat jusqu’en 2017 avec Mercedes AMG F1, Rosberg applique sa stratégie entrevue depuis 2010. Signant un contrat de trois saisons, il pousse pour obtenir une prolongation après la deuxième, utilisant la promesse d’argent de la 3ème saison comme base de travaille (voir ici pour explication).

En coulisse, Toto Wolff est d’accord pour prolonger d’une seule saison (2018) le pilote allemand avec un salaire proche de 20 millions d’euros. En réponse, Berger a demandé 85 millions d’euros et un contrat de trois saisons (25 millions d’euros par année et primes de titre de champion du monde au minimum), soit jusqu’en 2019. Afin de mettre la pression, l’agent autrichien est entrée en discussion avec McLaren, afin de proposer les services de Rosberg pour remplacer Jenson Button. Ron Dennis semble intéressé et amusé par la situation.

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