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GP Angleterre 2016 – Paddock Confidences


Manor English GP 2016L’après Kimi Raikkonen chez Ferrari

Alors que le champion du monde 2007 a prolongé son aventure d’une saison avec la Scuderia Ferrari. En coulisse, Sergio Marchionne (PDG de Fiat-Chrysler) estime que le seul pilote pouvant remplacer Raikkonen aux côtés de Sébastian Vettel serait…Lewis Hamilton.

Button et l’avenir
Jenson Button explique qu’il souhaite réaliser encore deux saisons et stopper ensuite sa carrière. Reste la question : rester chez McLaren ou partir chez Williams ? Le champion du monde 2009 estime que trois saisons sans résultats (victoire surtout) émousse un peu son envie de rester à Woking…

Les dossiers de Mallya devant la justice indienne
La justice indienne enquête sur une transaction financière de 200.000 dollars (une rétro-comission?) et datant de 20 ans ! A l’époque, Kingfisher était devenu sponsor de l’équipe Benetton, dirigé par Flavio Briatore. Sauf que l’accord, ainsi que sa transaction n’a pas été signalé auprès de la banque centrale indienne et donc il y a violation. L’affaire doit être jugée le 9 septembre.

Renault augmente ses effectifs
100 personnes seront embauchés à Enstone d’ici la fin de la saison, ainsi que 30 personnes à Viry pour le développement moteur. L’effectif de Renault Sport F1 devrait s’étoffer pour la saison prochaine. L’équipe française vise le Top 5 du championnat du monde constructeur en 2017 et le titre à l’horizon 2020.

Massa et son avenir
le brésilien a remercié en début de saison son agent historique, Nicolas Todt, pour prendre en main sa fin de carrière. Malheureusement les discussions avec Williams pour 2017 sont au point mort.

Le désordre du patron chez Force India
La présence de Vijay Mallya perturbe la communication de l’équipe. L’homme d’affaire indien a affirmé que Nico Hulkenberg serait chez Force India en 2017 et que Sergio Perez avait prolongé l’aventure il y a plusieurs semaines. Toutefois, le pilote mexicain a tempéré les affirmations de son patron, estimant qu’il n’avait rien signé. En effet, la clause de renouvellement automatique, précise que l’équipe doit être dans le top 4 constructeurs fin juillet pour se réaliser. Force India est 5ème actuellement.

 

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Note du Mardi – Les salaires pilotes 2016

Lewis Hamilton GP Brésil 2016 hommage Ayrton Senna F1Comme chaque année, le BusinessBookGP dévoile les salaires des pilotes de Formule 1. La saison dernière, Fernando Alonso dominait les débats, en 2016 c’est Lewis Hamilton qui trône en haut du classement.

En renégociant son contrat la saison dernière avec Mercedes AMG F1, le triple champion anglais passe de 25 à 32 millions d’euros de salaire. Il devance Sébastian Vettel et Fernando Alonso, chacun touchant 30 millions d’euros cette saison.

Notons que Kimi Raikkonen touche un faible salaire de 8 millions d’euros, mais à cela s’ajoute une prime par points inscrits avec un plafond.

Romain Grosjean passant de Lotus à Haas stabilise son salaire autour de 3 millions d’euros pour la saison 2016.

Si vous le souhaitez vous pouvez vous procurer l’édition française du BusinessBookGP 2016 en cliquant ici.

If you want you can get the English edition of the 2016 BusinessBookGP by clickinghere.

Salaire pilote 2016 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 32m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 30m
3/ Fernando Alonso (McLaren) : € 30m
4/ Jenson Button (McLaren) : € 17m
5/ Nico Rosberg (Mercedes) : € 16m
6/ Kimi Raikkonen (Ferrari) : € 8m
7/ Daniel Ricciardo (RBR) : € 5.5m
8/ Felipe Massa (Williams) : € 4m
9/ Nico Hulkenberg (Force India) : € 4m
10/ Sergio Perez (Force India) : € 4m
11/ Romain Grosjean (Haas) : € 3m
12/ Valtteri Bottas (Williams) : € 2m
13/ Esteban Guitierez (Haas) : € 750.000
14/ Kevin Magnussen (Renault) : € 750.000
15/ Danill Kvyat (RBR/STR) : € 750.000
16/ Max Verstappen (STR/RBR) : € 500.000
17/ Pascal Wehrlein (Manor) : € 500.000
18/ Carlos Sainz Jr (STR) : € 350.000
19/ Joylon Palmer (Renault) : € 250.000
20/ Felipe Nasr (Sauber) : € 200.000
21/ Marcus Ericsson (Sauber) : € 200.000
22/ Rio Haryanto (Manor) : € 150.000

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Aston Martin- Red Bull Racing présentent le projet AM-RB 001

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Aston Martin et l’équipe Red Bull Racing Formula One ont révélé conjointement mardi, leur concept d’hypercar qui devrait entrer en fabrication en 2019 en série limité au prix d’environ 3 millions d’euros l’unité.

La production de la voiture à deux places, le nom de code AM-RB 001, sera limitée à 99 à 150 unités. Selon Adrian Newey, le directeur technique du projet, les performances de la voiture seront du même niveau que celle courant au Mans.

Côté performance justement, pas de système hybride, mais un poids d’environ 1000 kg et un moteur V12 Aston Martin d’environ 1000 cv, favorisant l’un des points importants du cahier des charges des deux partenaires pour ce modèle : 1 kg pour un 1 cheval.

Le plan de développement de la voiture a démarré en Janvier. En Mars,  Aston et Red Bull ont signé  un accord pour la produire. D’ici la fin de l’année 2017, les prototypes seront sur la route.  En coulisse 370 personnes ont déjà demandé des renseignements sur la voiture, alors que la production pourrait être portée à 150 exemplaires dans l’usine de Gaydon. Mais le carnet semble déjà plein.AM RB 001

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GP Autriche 2016 – Paddock Confidences

GP Autriche 2016 F1L’avenir de Sauber
Les salaires de Mai et Juin payé via le mécène suédois de Marcus Ericsson, le reste de la saison sera assumé par un consortium d’investisseurs. Ce dernier dont il semblerait qu’ils unissent des financements provenant des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), prendrait la majorité du capital de l’équipe et garderait l’équipe dirigeante actuelle afin d’assurer la transition (une saison). Le plan de reprise indique aussi le remboursement de la dette sur le terme. Pour le moment les détails ne sont pas indiqués.

Massa et Renault
En coulisse, l’avenir de Felipe Massa est en question. Le pilote a accepté de réduire fortement son salaire pour rester en 2017 et 2018, principalement avec Renault. On parle d’un salaire de 1 million d’euros, ajoutant des primes lui permettant d’obtenir jusqu’à 10 millions maximum. Le constructeur français semble étudier l’opportunité.

Carlos Sainz et Red Bull
Le jeune pilote espagnol est coincé par son contrat Red Bull. Renault ne souhaitant pas investir pour racheter (environ 3 millions d’euros), le contrat de Sainz, ce dernier est condamner à continuer chez Toro Rosso une saison supplémentaire, avant de rejoindre Renault, selon un scénario possible.

Nico et son contrat Mercedes
Le pilote allemand voulait une prolongation de 3 ans à compter de 2017, ce sera finalement deux saisons après son contrat actuel qui se termine l’an prochain. Dans les faits c’est un 1+1 avec option d’exclusivité à la manière de qui se pratique chez Red Bull avec les pilotes, liant ainsi le pilote sur une plus longue période. Mais rien n’est encore signé, car les deux parties ne sont pas d’accord sur le salaire…

Kimi Raikkonen et Ferrari
La pression est sur les épaules du champion du monde 2007. En réalité, ce n’est pas réellement les performances du finlandais qui coince, mais le contrat. Si le salaire (8 millions d’euros selon le BusinessBookGP2016) est bas, les primes permettent à Raikkonen d’atteindre 40 millions d’euros maximum. Une somme jugée exorbitante et que la Scuderia souhaitera voir réduire de 50%.

 

Bakou déjà la fin ? 
L’organisation du GP d’Europe à Bakou a déjà du plomb dans l’aile après une seule édition. Depuis le GP de Bahrein, l’organisation du circuit souhaite faire réviser le contrat pour réduire la durée et surtout le coût. Bernie Ecclestone a proposé un GP de Nuit pour compenser, mais le surcoût ne serait pas assumé par l’organisation, ni par l’Etat Azéri. Un remake de Valencia se profilerait-il ?

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Note du Mardi – L’héritage de Stéphane Samson à la F1

Note du mardiLe retour de Renault en Formule 1 cette saison n’empêche nullement un comparatif marketing avec le projet Lotus version 2011-2015, inspiré par Stéphane Samson.

Lorsque Lotus Group devient sponsor de l’équipe Renault F1 Team une nouvelle ère s’annonce à Enstone. En coulisse, l’ancien journaliste Stéphane Samson prend en charge la communication du nouvel ensemble. Le retour de la marque Lotus s’accompagne par un changement progressif de positionnement. Place au premium.

Le problème de convertir le marketing en argent

La saison 2011 a été sous le signe de la sainte trinité du marketing : un nouveau logo, de nouvelles valeurs et une nouvelle histoire. Si le premier et le second ont été parfaitement orchestrés durant cette saison (avec la création du magazine premium B2B à l’époque disponible dans les hôtels et auprès d’une compagnie de jet privé partenaire), le manque de sponsors promis par le département marketing  relève de l’échec pour la saison 2011, qui comptera essentiellement sur les sponsors apportés par Bruno Senna. De plus, l’histoire racontée n’était que celle des résultats en course et des perspectives de développements de la Lotus Renault R31. En coulisse à Enstone, la fusion de la communication et du marketing allait ainsi permettre d’écrire la nouvelle histoire qui manquait alors à l’équipe.

Fusion du marketing et de la communication

A partir de la saison 2012 et jusqu’en 2014, l’image de Lotus F1 Team devient sympathique, irrévérencieuse, fraîche. L’objectif était de se détourner des + de 35 ans, déjà captifs de la F1, pour aller chasser sur les terres d’une autre démographie, les 18-25 et les femmes. L’arrivée de Kimi Raikkonen et la communication moderne autour de Romain Grosjean (via Total) y sont pour beaucoup. L’humour se plaçant au centre de la nouvelle stratégie, s’adaptant aux réseaux sociaux. Lotus avait une histoire à raconter autre que ses résultats en piste. Bien que déjà l’ombre des problèmes économiques viendront perturber une fois par an, la belle histoire.

En parallèle une nouvelle stratégie marketing s’installa à Enstone. Si le propriétaire luxembourgeois misait beaucoup sur son Business Exchange pour séduire des partenaires, le département marketing d’Enstone relevait de l’agence créative. A ce moment précis, deux nouveaux métiers ont vu le jour : la créativité stratégique (les hommes et femmes qui composaient le service marketing et communication de Lotus) et la créativité médiatique.

Créativité stratégique et créativité médiatique

Coca Cola, séduit par l’image de Lotus deviendra partenaire de l’équipe pendant deux saisons et utilisa la créativité médiatique de l’écurie pour construire sa stratégie de marque. Idem pour le groupe Unilever. Démarché dans un premier temps par Jackie Stewart, via le Business Exchange, c’est le département communication et marketing dirigée par Stéphane Samson qui proposera sa stratégie novatrice. Une stratégie qui est intéressant de relevée, car elle a été dupliquée par le géant anglo-saxon dans la majorité de ses accords de sponsoring (voir celui avec le Bayern Munich conclu il y a quelques mois).

L’un des grands exemples de stratégie médiatique a été d’associer la musique avec la Formule 1. Une stratégie en trois temps. Dans un premier temps, la signature avec le groupe Linkin Park via une application sur tablette et smartphone a été suivie par la signature d’un accord de distribution avec la maison de disque Columbia (ayant beaucoup d’artistes rock – le rock est l’incarnation marketing du premium). Enfin, la promotion de Daft Punk à Monaco a été l’aboutissement de cette stratégie mélangeant marketing et communication pour Lotus. Une stratégie reprise en 2015 par l’équipe avec Pharrell Williams au GP de Monaco. La musique s’ajoutant la promotion de blockbuster hollywoodien (The Dark Knight Rises en tête en 2012), les occasions de faire parler de Lotus ont été nombreuses.

Quel aurait été la suite de la stratégie ? Probablement un programme de sponsoring indépendant en utilisant les produits dérivés comme composante. Lotus avait proposé des vêtements et il est fort probable qu’il y avait des ambitions dans ce domaine aussi. Enfin, il est intéressant de remarquer que la Formule 1 s’inspire de plus en plus de ce qui a été réalisé chez Lotus entre 2011 et 2014. Heineken a une stratégie de marque similaire à celle d’Unilever et Coca Cola avec Lotus. Preuve si il est en était qu’il n’y a pas que les nouveautés techniques qui sont copiées dans le paddock. Les bonnes idées pour faire la promotion de la discipline aussi, à ce jeu, Lotus à l’époque n’en manquait pas.

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Vers la fin des primes constructeurs en F1 ?

dollarsSelon les plans secrets de Bernie Ecclestone, dévoilés par le journal Times, la fin des bonus pour les constructeurs est dans l’air. Pour équilibrer le système.

Afin de signer les accords Concorde 2013-2020, Ecclestone avait fait le choix de « diviser pour mieux régner. » En obtenant de Red Bull, Ferrari, Williams, Mercedes Benz et McLaren une prime négociée individuellement, obtenue en plus de leur résultat chaque saison. En 2012, lors des négociations l’impasse se profilait. Les constructeurs, à bout de souffle, après une lutte d’arrière garde via la FOTA sur les règlements, souhaitaient obtenir plus d’argents de la Formule 1, estimant que si la réduction des coûts n’était pas la solution, il fallait que la discipline offre plus. Sinon le retrait serait annoncé et dévastateur pour l’empire de Bernie Ecclestone.

En définitive, selon le BusinessBook GP 2016 Ferrari (qui avait déjà obtenu 70 millions de dollars de prime entre 2007 et 2009), a obtenu un total de 111 millions d’euros, Red Bull Racing un modique chèque annuel de 78 millions d’euros, McLaren environ 35 millions, Williams 30 millions et Mercedes AMG F1 environ 54 millions d’euros. Pire, Renault a également obtenu une prime d’environ 30 millions. Au total c’est bien 338 millions d’euros de primes distribuées en 2016 pour seulement 6 équipes.  De l’argent qui sera injecté sur l’ensemble des équipes, à part égale (d’après la première étude de répartition).

Toutefois, si l’idée des primes supprimées est dans l’air, pour équilibrer les forces (chaque équipe touchant 30 millions en plus), en définitive la prime spécifique que touche la Scuderia Ferrari de 90 millions d’euros sera maintenue, selon toute vraisemblance. L’exclusivité du cheval cabré à un prix que Bernie Ecclestone ne souhaite pas dissocier de la discipline.

L’ambition de Bernie Ecclestone dans la nouvelle répartition qu’il imagine est de s’inspirer de la Premier League anglaise. Le club de football qui touche le plus d’argent des droits TV n’a qu’un écart de 1,5 par rapport au dernier. Ce qui signifie qu’appliquer à la Formule 1, cela permettra à une équipe comme Manor de prétendre toucher jusqu’à 80 millions d’euros de droit TV par année. Soit son budget total pour la saison 2016.

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Red Bull, Max et Daniel jusqu’en 2018

Red Bull RB12Red Bull Racing a renouvelé les contrats de Daniel Ricciardo et Max Verstappen jusqu’en 2018. Si le second contrat a été facilement négocié, le premier a été une longue et couteuse décision.

La victoire au Grand Prix d’Espagne a accéléré les événements pour Max Verstappen. Initialement le jeune hollandais est lié jusqu’en 2019 à la marque Red Bull. Le contrat Toro Rosso n’était que de deux saisons (2015 et 2016) et Verstappen savait qu’il allait participer à la saison 2017. Le sacre de Barcelone a révisé les plans de Red Bull qui a appliqué le barème entrevue pour Vettel et Ricciardo avant lui. Un contrat de deux saisons ou il touchera 1 million d’euros en 2017 et 1,5 millions en 2018.

Daniel Ricciardo a été plus compliqué à convaincre. Comme indiqué dans son contrat signé en 2014, Red Bull Racing propose un contrat de trois saisons (2016/2017/2018) à son pilote. Mais, l’équipe n’est plus la même. L’association avec Renault se terminant à bout de souffle, la perspective d’obtenir un moteur compétitif pour 2016 est limitée. Durant plusieurs mois, le Dr Helmut Marko butait devant les refus polis du pilote. L’australien souhaitait uniquement prolongé son contrat d’une saison. Une manière de mettre la pression sur l’équipe et se donner la possibilité d’obtenir une alternative pour 2017.  Finalement les bonnes performances des Red Bull ont incité Ricciardo à prolonger l’aventure de deux saisons. Mais à un prix élevé.

Selon le BusinessBookGP 2016 (disponible en version française and english version), Daniel Ricciardo touche salaire de 5,5 millions d’euros. Pour sa prolongation, Red Bull Racing voulait lui proposé un contrat débutant à 8 millions d’euros comme valeur de base. L’australien estime que sa valeur est nettement plus élevé. On parle d’un niveau similaire à celui de Nico Rosberg. Donc un salaire compris entre 15 et 20 millions d’euros par année, selon toute vraisemblance.

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Note du Mardi – Les trois axes d’un transfert pour une équipe

Note du mardiLe nouveau numéro de Champion Magazine (sorti aujourd’hui 21 Juin) met en lumière un épisode des transferts illustrant assez bien les coulisses de la Formule 1 moderne. Surtout l’actuelle, plus médiatique encore qu’il y a 25 ans.

En début de saison 1990, Jean Alesi par l’intermédiaire de son agent Eddie Jordan, obtient un contrat de trois saisons (1991/1992/1993) avec l’écurie Williams-Renault. Ce contrat, devenant une option pour l’équipe anglaise dans le cas ou l’accord l’annonce officielle n’était pas réalisé avant le Grand Prix de France, soit le 8 Juillet 1990.

Plus tard, le pilote français Erik Comas a la promesse du pétrolier ELF (partenaire de Renault), qu’il héritera du volant de Thierry Boutsen chez Williams en 1991, à la condition d’obtenir le titre de champion de Formule 3000. Titre qu’il décrochera en fin de saison.

Enfin, le 15 Juillet 1990, Nigel Mansell est acculé chez Ferrari. Étouffé par Alain Prost, l’anglais à la rage de vaincre. Il fait la pôle position du Grand Prix d’Angleterre. Au feu vert, il se fait dépasser par Ayrton Senna, mais reprend son bien par la révolte, domine les débats, avant d’abandonner sur problème électronique. Alain Prost remportera la course et prendra la tête du championnat du monde pilote. Rentrant à pied, Mansell, jette cagoule et gants aux publics, puis annonce dans la foulée qu’il arrête sa carrière en fin d’année.

Voyant l’opportunité de récupérer son pilote, il faudra toute la persuasion de Frank Williams, bien aidé par la presse britannique pour faire revenir l’homme de l’île de Man sur sa décision.  Laissant Jean Alesi et Erik Comas sur vers d’autres perspectives de carrière.

Cet séquence est représentative d’un épisode de transfert aujourd’hui en Formule 1. Représentant trois des plus influentes convergences dans le paddock : celle de l’agent, d’un sponsor et de l’aura d’un pilote.  

Les trois axes 

De nos jours, un volant compétitif est convoité systématiquement par ces trois composantes. Regardons le volant de Felipe Massa chez Williams : Steve Robertson souhaite placer Felipe Nasr (sans son sponsor Banco do Brazil), Sergio Perez tente via Telmex d’obtenir le volant et Jenson Button, champion du monde 2009 tente de terminer sa carrière dans l’équipe qui l’a vu débuter.  Mais la situation est aussi similaire pour le volant de Kimi Raikkonen chez Ferrari, avec les rumeurs Bottas (via son agent), Perez (via Telmex) et Raikkonen lui-même. Bien que le plus souvent, la rumeur autour du sponsoring est artificielle et principalement destinée à donner de la promotion et de la valeur à l’investissement (le pilote).

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Jean Alesi et une autre époque sur la signature des contrats

Champion magazine spécial F1

La saison dernière, Lewis Hamilton avait maille à partir avec son renouvellement de contrat avec Mercedes AMG F1. Le document de 80 pages, étudié feuille par feuille pendant près de six mois, avant d’être paraphé par le champion anglais. Hamilton souhaitait pas cette démarche s’affranchir d’un agent et maitriser sa carrière, au lieu de la confier à quelqu’un d’autre.

Dans le prochain numéro de Champion Magazine (sortie le 21 Juin), Jean Alesi revient sur sa carrière dans un long entretien. Le passage sur le contrat Williams/ Ferrari de 1991 est révélateur d’une époque quasiment révolue aujourd’hui. Extrait :

« L’histoire [du fameux contrat Williams] est compliquée. En réalité, j’avais signé début 1990 pour trois saisons à compter de 1991. Une clause précisait que le contrat deviendrait une option si l’annonce n’était pas faite au Grand Prix de France en Juillet. Entre temps, en mai 1990, j’ai décliné les avances de Ferrari, me croyant engagé avec Williams. »

Derrière l’histoire du contrat Williams se cachait Eddie Jordan. L’irlandais, qui avait signé un contrat de 5 ans de management avec Jean Alesi, depuis sa saison de champion de F3000, touchait à l’époque 15% des contrats du français. Sauf qu’en Juillet le contrat Williams n’a pas été confirmé…

« Alors j’ai demandé conseil à mon ami Nelson Piquet. Il a pris un papier et commencé à écrire les bases d’un pseudo contrat avec Ferrari. Du n’importe quoi : trois saisons fermes, un salaire énorme, une Ferrari de route par saison. Là-dessus, Flavio Briatore s’est pointé. Il a regardé la page et a commencé à dire que ce n’était pas assez, qu’il fallait ajouter ceci et cela. La secrétaire de l’écurie Benetton a tapé le document et je suis part sur-le-champ dans le stand Ferrari (…) En lisant le papier, le Président Fusaro s’est montré surpris de voir un jeune si dur en affaire. Tu penses ! Il a réfléchi quelques secondes avant de me donner son accord, précisant toutefois qu’une voiture suffisait pour les trois saisons – ma F40, que j’ai toujours – Alors je suis parti voir Frank Williams pour lui montrer la feuille, en promettant de la déchirer s’il me confirmait dans son équipe. Ce qu’il n’a pas fait. »

C’est ainsi que Jean Alesi a signé un contrat de trois saison avec Ferrari, pour un salaire de 4,5 millions de dollars l’année et c’est aussi que progressivement Jean Alesi a quitté les griffes d’Eddie Jordan qui n’a pas touché un sentiment du contrat avec la Scuderia.

Je vous invite à retrouver l’intéressant entretien, ainsi que celui de Jarno Trulli et Erik Comas le 21 Juin dans le prochain numéro de Champion Magazine.

A PROPOS DE CHAMPION MAGAZINE

PRESENTATION
Regard nouveau sur la course automobile, Champion Magazine se distingue d’abord par son élégance et la qualité de son papier. Il privilégie les longs entretiens, les enquêtes, les reportages inattendus et les angles parfois sarcastiques ou décalés. Accompagné de photos d’archives inédites, la revue livre des anecdotes fascinantes sur des personnalités aux noms évocateurs comme Prost, Senna ou Schumacher et s’attarde sur les destins extraordinaires de champions qui font de leur sport un art de vivre…
EN BREF
• Une ligne éditoriale fraiche
• 100 pages des textes soignés
• Des photos d’archives inédites
• Une mise en page élégante
• Un papier mat de 110 grammes
Champion magazine spécial F1
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GP Europe 2016 – Paddock Confidences

Bakou Europa GP F1Ricciardo et Verstappen jusqu’en 2018
Red Bull Racing a annoncé que ses deux pilotes allaient rester encore deux saisons. La place de Verstappen s’accompagne d’une extension de contrat de deux saisons, tandis que Ricciardo dispose d’un nouveau contrat largement augmenté…

Pirelli jusqu’en 2019
Le manufacturier, au prix d’une longue négociation a renouvelé son contrat de partenaire avec la Formule 1 de trois saisons. Il y aura un total de 25 jours d’essais contractuels durant la saison. Un point nécessaire selon Pirelli pour le renouvellement du contrat. Le manufacturier continuera de faire payer ses pneus (environ 2 millions par équipe chaque année) et sera sponsor de la Formule 1.

Rivalité en carton
Valterri Bottas s’est livré récemment sur l’affaire Ferrari de l’an dernier. Le pilote Williams a avoué que c’est la Télévision Finlandaise qui a construit une rivalité entre lui et Kimi Raikkonen, alors qu’elle n’existe pas dans la vie. Expliquant les rumeurs exacerbées de la saison dernière et les retombés que cela a engendrés…

L’ordre du mérite pour Claire Williams
En marge de l’anniversaire de la Reine Elisabeth, Claire Williams à reçu l’Ordre du Merite (OBE), qui est la deuxième plus haute distinction dans le royaume. Il y a 20 ans, Frank Williams avait reçu l’ordre de Commandeur (CBE), pour sa contribution dans le sort automobile anglais.

Flavio et Bakou
Flavio Briatore a indiqué que sans lui, la course de Bakou n’aurait jamais eu lieu. Il y a 3 ans, l’italien rencontrait le président d’Azerbaijdan et les deux hommes parlent d’organisation d’évenements pour faire rayonner le pays. Briatore propose d’organiser une course de Formule 1. Un circuit de ville est imaginé dans la foulée et 6 mois plus tard le contrat était signé.

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