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L’avenir de Jenson Button

Jenson Button 2016Depuis le Grand Prix de Bahreïn, la cote de  Stoffel Vandoorne était à la hausse du côté de McLaren. De discussions en spéculations, la carrière du jeune belge semblait déjà toute tracée : remplacer Jenson Button en 2017 aux côtés de Fernando Alonso. Depuis quelques semaines la tendance s’inverse. A Monaco, des proches de Vandoorne étaient désespérés et indiquaient à mot couvert que pour la saison prochaine la situation était bloquée. De son côté, Ron Dennis a précisé que le contrat du jeune pilote n’était pas vendre.

La position de Jenson Button est complexe pour McLaren.  Champion du monde en 2009, soutenu par Banco Santander, apprécié par Honda, mais payé 17 millions d’euros en 2016, selon le BusinessBookGP2016, le pilote anglais a surtout 36 ans. Un âge canonique pour McLaren. Historiquement, John Watson avait 37 ans en 1983 lors de sa dernière saison (et même 39 ans pour son intérim en 1985 au GP d’Europe en remplacement de Niki Lauda). Ce même Lauda avait 36 ans en 1985. Mais le plus vieux pilote McLaren, sous l’ère Ron Dennis, restera Nigel Mansell qui avait 41 ans en 1995. Pour quelques courses seulement. Hormis l’exception Mansell et celle des contacts avancés avec Alain Prost en 1994 et 1996 (le quadruple champion du monde avait alors 39 et 41 ans), il n’est pas dans la culture de McLaren d’avoir des pilotes de plus de 35 ans. L’exception étant cette saison 2016 avec le duo Alonso – Button.

Button souhaite continuer l’aventure avec McLaren, convaincu que l’ensemble construit avec Honda sera compétitif en 2017. Toutefois, le champion du monde 2009 prépare ses arrières. Des contacts ont été établit avec Williams pour remplacer Felipe Massa en 2017. Mais un retour dans l’équipe qui l’a fait connaitre il y a 16 ans maintenant ne semble pas l’ordre du jour. L’idée de Button est d’y terminer sa carrière, selon toute vraisemblance. Mais sa priorité sera de viser une prolongation d’une saison chez McLaren. Il n’obtiendra pas plus et ses démarches envers Williams indiquent que le tarif sera passablement révisé à la baisse. On parle d’une offre entre 7 et 9 millions d’euros.

Si McLaren et Williams ne se matérialisent pas, Jenson Button a déjà annoncé qu’il se consacrera à sa future carrière d’agent de pilote.

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Banco Santander et Ferrari

santander-npL’accord entre Banco Santander et la Scuderia Ferrari courant jusqu’en 2017 sera prolongé. Mais les conditions vont changer.

Entre 2010 et 2012, le premier contrat de sponsoring était assez classique et misant uniquement sur la diffusion du logo et de l’image de marque de la banque à travers le monde, en misant 50 millions d’euros par année. Depuis 2013, en signant la prolongation jusqu’en 2017, Banco Santander offre moins d’argents (30 millions d’euros/an à Ferrari, selon le BusinessBookGP version Française and English version) et ne communique plus auprès de ses clients de masse. La banque ibérique a transformé son accord avec la Scuderia Ferrari en plate-forme d’affaires, en invitant de riches clients à venir sur les circuits pour conclure des affaires, les fidélises, faire rencontrer, etc… Un investissement estimé à 15 millions d’euros par année.

Depuis le début de la saison, via le site FormulaSantander, la banque a lancée le programme « Driving Innovation. » qui est un outil de communication sous forme de vidéo relatant le changement de vie de personne, grâce à la technologie dérivée de la Formule 1. En cela, Banco Santander se transforme en média. Une évolution intéressante dans sa façon de communiquer.

La nouvelle entente, au-delà de 2017 sera un nouveau volet. Il semblerait, selon nos informations que la banque souhaite être moins visible sur les futures Ferrari, tout en préservant le principe de la plate-forme. On parle d’environ 20 millions d’euros et d’un contrat de trois saisons minimum.

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GP Monaco 2016 – Paddock Confidences

Monaco GPRed Bull – Renault et Tag Heuer
La victoire de Barcelone a été le déclencheur. Renault et Red Bull Racing ont prolongé l’aventure pour 2017. L’accord se renouvellera chaque année et le moteur sera badgé Tag Heuer. Facture pour l’an prochain estimé à 27 millions d’euros (en appliquant la réduction indiqué par les constructeurs et la FIA).

Le coup du sirocco
Sauber et Force India ont rédigé une lettre envoyé à la FOM et la FIA et souhaite que le document soit publié par les destinataires. Problème : la lettre est critique envers leurs décisions, donc si la lettre doit être publiée, elle doit l’être par les deux équipes. Un souci de communication illustrant les difficultés des deux teams.

Des GP sans bulles
La marque de champagne Mumm a indiqué pourquoi elle a décidé de devenir partenaire de la Formule E au détriment de la Formule 1. La proposition de renouvellement de contrat est arrivée tardivement, Mumm y a répondu, mais le retour a été très tardif. Ainsi la marque de champagne a pris la décision en quelques jours de négocier avec la Formule E.

Sauber et les procès
L’équipe suisse est sous le joug de plusieurs instructions juridiques. La première concernant Adrian Sutil contre un dédommagement de 6 millions d’euros et surtout la société America Movil (Telmex) qui réclame son avance de 4,8 millions d’euros qui a été transmise pour permettre de garantir le volant 2015 d’Esteban Guitierez. Il existerait aussi des dettes envers Ferrari, sans qu’elle soit confirmées.

Lauda et Mercedes
Actionnaire minoritaire (10%) de Mercedes AMG F1, Niki Lauda dispose également d’un contrat avec la marque allemande concernant le management expirant en 2017. Il ne sera pas renouvelé. Mercedes-Benz préférant un poste de conseils et ambassadeur pour l’avenir. Lauda servira surtout de médiateur envers Bernie Ecclestone et pour les prochaines négociations des Accords Concorde.

Rosberg et le détail
Les rumeurs Rosberg-Ferrari ont eu l’effet d’une bombe sur Toto Wolff et le board de Daimler. Les premières discussions ont eu lieu en marge du GP de Monaco pour prolonger l’aventure. Un détail important, durant l’hiver dernier, Wolff avait indiqué qu’il ne discuterait pas de contrat avec Rosberg avant Juillet 2016. Il y a eu comme une accélération du calendrier…

 

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La stratégie de McLaren pour 2016

McLaren MP4-31Hungaroring 2011. Christian Horner et Adrian Newey sont discrètement en discussion. Depuis le Grand Prix d’Europe à Valencia, la machine Red Bull marque le pas. Fernando Alonso et Ferrari ont remporté l’obscure GP d’Angleterre et surtout les McLaren-Mercedes de  Lewis Hamilton et Jenson Button ont remporté les courses Allemande et Hongroise. Au championnat l’écart entre Sébastian Vettel (100pts) se réduit. Hamilton  88 pts et Button 89 pts deviennent de réelle menace. Entre Horner et Newey la décision est prise : poursuivre le développement des RB7 jusqu’à la fin de la saison.  Cette réaction du board de l’équipe autrichienne provenait de la discrète opération menée par McLaren-Mercedes à l’époque. L’équipe de Woking avait pris le partie de continuer le développement de sa MP4-26 jusqu’à la fin de la saison en apportant une nouveauté par course, afin de maintenir la pression sur Ferrari et surtout Red Bull Racing.

Au moment ou la majorité des équipes du paddock hésite entre faire une importante mise à jour de leur machine 2016, ou concentrer leur ressource sur 2017, McLaren souhaite profiter de la situation pour imposer sa grande puissance financière pour combler son retard.

Toro Rosso et Sauber ont déjà pris la décision de concentrer leur énergie sur 2017. Haas inspire l’idée d’utiliser la machine 2016 comme un laboratoire pour 2017, tandis que Williams a déjà décidé de concentrer 50% de ses ressources sur la prochaine machine dès Juin.

McLaren a décidé d’investir de l’argent sur 2016, comme en 2011. Estimant avoir les ressources pour maintenir deux projets et être performant en 2017, tout en maintenant un rythme de développement élevé pour 2016.

Pour l’histoire, en 2011 la stratégie a été payante pour McLaren qui profita pour terminer 2ème du championnat du monde cette année là. Mais Ferrari avait décidé de concentrer ses ressources sur 2012, l’équipe anglo-allemande a finalement terminée 3ème du championnat et ensuite sombrer en 2013 et 2014. Une stratégie max qui a eu aussi des revers.

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Rumeur un autre jour : Rosberg et Ferrari

bluff F1Comment renverser une situation ? Une leçon de management moderne par Mauricio Arrivabene soufflant le chaud et le froid par la contrainte et l’article de la Corriere della Serra sur les discussions de Nico Rosberg et Ferrari. Une leçon en 3 points.

Leçon numéro 1 : Mettre la pression sur Kimi Raikkonen

Le champion du monde 2007 et dernier champion du monde avec Ferrari, malgré ses performances séduisantes en 2016, n’est plus perçu comme l’homme de la situation. Pire, il a changé par rapport au pilote qu’il était à l’époque. Une attitude qui place la Scuderia dans une position délicate. Entre l’envie d’avoir un line-up composé de deux pilotes de pointe et une stratégie tournée à 90% sur Sébastian Vettel.

Déjà l’an dernier, Raikkonen était déjà mis sous pression médiatique par la Scuderia avec l’introduction possible de Bottas. L’objectif de la démarche était d’alors faire baisser le salaire du finlandais sur le papier. Ce qui avait été obtenu, mais dans un climat finalement de fin d’histoire prochaine…

Leçon numéro 2 : La cible Rosberg

Tout le monde aura compris que Nico Rosberg ne partira pas de chez Mercedes AMG F1 pour devenir le second d’un autre champion du monde, sans avoir des garanties de disposer de l’équité sportive. Sauf que souvent cela tourne au profit de celui qui est déjà en place.  Cette rumeur est destinée à mettre la pression sur la marque allemande, alors que la position de Lewis Hamilton est fragilisée depuis le début de saison.

Contractuellement, Rosberg a un contrat 2017 sur le papier, mais suivant sa logique, il souhaite prolonger l’aventure avec la marque allemande et bénéficier d’une hausse de salaire digne d’un champion du monde. Cette rumeur va dans son sens, comme en 2014.

Leçon numéro 3 : L’alternative Alonso

En citant dans la rumeur, l’alternative Alonso pour remplacer Rosberg, la rumeur surfe sur deux mythes. Le premier est que Toto Wolff déjà l’an dernier avait lâché le nom du double champion du monde espagnol pour remplacer Lewis Hamilton, alors que ce dernier tardait à prolonger l’aventure avec la marque allemande. Le second est que l’on estime qu’un duo Hamilton-Alonso sera détonnant comme en 2007 et que cela permettra à la Scuderia et Vettel d’être champion du monde (comme Kimi Raikkonen cette année là).

Avec cette rumeur, il y aussi l’idée d’affaiblir McLaren et Honda, perçu comme un rival futur de la Scuderia.

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Kevin Magnussen, Renault et 2017

Renault RS16Le contrat de Kevin Magnussen avec Renault Sport F1 ne tien que sur une modeste page A4. Réduit à sa plus simple expression. Mais un autre contrat, un peu plus compliqué celui-là montre un triumvirat tourné autour l’apport économique sur le pilote danois.

La présence de la marque Jack & Jones sur les pontons des monoplaces jaunes provienne d’une relation importante pour Kevin Magnussen. Anders Holch Povlsen, propriétaire du groupe Bestseller a dépensé plus de 13 millions d’euros (100 millions de Couronne Danoise), dans la carrière du pilote depuis la Formule 3. Selon le BusinessBookGP 2016 (version française and English version), l’apport pour 2016 est fixé à 2 millions d’euros.

Le deuxième homme de l’ombre est Thomas Badura. C’est un agent, le futur agent de Magnussen car ce dernier a rompu avec Dorte Riss Madsen. Il a pour objectif d’aller chercher des commanditaires importants.

Enfin la troisième personne est naturellement Jan Magnussen, le papa de Kevin. Ex pilote F1 dans les années 90. Il n’a qu’un rôle discret de conseiller, mais sa présence permet de rassurer les sponsors.

Ce triumvirat a un objectif assez clair : permettre à Kevin Magnussen d’être présent le plus longtemps possible en Formule 1. Même si la stratégie de Renault Sport F1 n’est pas encore définie concernant le futur line-up 2017, la situation semble aller dans le sens de proposer des garanties solides. Povlsen a discuté en début de saison ave Cyril Abbiteboul pour soutenir l’équipe, son implication est déterminent pour la suite des événements. Badura a pour mission de séduire des sponsors pour permettre à Magnussen de maintenir son volant dans l’équipe française, la saison prochaine, contre un apport d’environ 10 ou 12 millions d’euros. Pour cela, il faut garantir un apport de 6 millions d’ici Septembre/Octobre. Une autre course s’engage ainsi pour le pilote danois.

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Note du Mardi : Verstappen et le modèle des agents

Note du mardiEn marge du Grand Prix d’Espagne, théâtre de son exploit, une rumeur indiquait que Max Verstappen n’allait plus être managé par son père Jos. Une mauvaise interprétation, car en réalité c’est une nouvelle organisation qui se construit autour du plus jeune vainqueur de Grand Prix.

Auparavant un pilote avait un seul agent le représentant sur les circuits et dans les coulisses. Le modèle était entendu depuis les années 80.  L’homme de confiance organisait tout, comme Willy Weber, l’illustration du super agent gérant l’ensemble des aspects économiques de son client pilote. Puis progressivement à l’aube des années 2010, le modèle s’effrita.

L’ère de l’agent unique est révolue

Déjà Lewis Hamilton avait rompu avec son père Anthony qui gérait ses affaires depuis ses débuts en course automobile. Puis Sébastian Vettel n’avait pas d’agent, alors qu’il venait de remporter son premier titre de champion du monde. Jenson Button était représenté par un avocat d’affaires et a lancé son agence. Seul Kimi Raikkonen (Steve Roberston), et Fernando Alonso  (Luis Garcia Abad et Flavio Briatore) continuaient de faire confiance au vieux schéma, comme Nico Rosberg, dont le père Keke couve les intérêts du fils depuis ses débuts en Formule 1.

En 2014, Craig Pollock, ex-agent de Jacques Villeneuve, avait crée une société sous le patronyme de The Pollock Formula et avait dans la foulée noué un partenariat avec la société marketing V & V en proposant que la première société s’occupe de la collecte de fonds (investisseurs et sponsors), tandis que la seconde s’occupe de la gestion des pilotes et de leur image. Quelques mois plus tard, Lewis Hamilton quitta Simon Fuller et sa société pour déléguer à une société marketing américaine, Purple Media, la gestion de son image. Le triple champion du monde estimant qu’il était en mesure de gérer lui-même certain aspect de sa vie professionnel. Son père Anthony n’intervenant que dans certains points précis.

Le modèle Briatore appliqué au management

Il y a 20 ans, Flavio Briatore avait mis en place le concept à deux têtes. Avec un agent gérant les intérêts non sportif du pilote et lui-même en consultant s’occupant des relations publiques, sponsoring et orientation de carrière. Un système qui fonctionne encore avec Fernando Alonso aujourd’hui.

L’organisation autour de la carrière de Max Verstappen s’en inspire fortement. Son père Jos a arrêté sa chronique dans un journal hollandais pour devenir le principal représentant de son fils dans les médias. Un processus permettant de retirer la pression médiatique sur les épaules du jeune homme. Tandis que Raymond Vermulen (ex agent de Jos), s’occupera en coulisse de gérer les intérêts du jeune pilote.

Homme discret, Vermulen est celui qui a toujours permis au pilote hollandais de trouver des budgets pour obtenir un volant en Formule 1 auprès de sociétés néerlandaises. Il est déjà indiqué qu’un plan de valorisation est déjà en action autour du jeune Max pour en faire l’équivalent en affaire de Michael Schumacher.

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Ferrari et la pression du temps

Ferrari_SF16La pression était sur les épaules de Mauricio Arrivabene depuis quelques temps. L’italien savait d’où venait les attaques et savait qu’un bon résultat ferait s’envoler la rumeur de son départ. Dans le garage Ferrari de Barcelone, Sergio Marchionne a finalement signé le coup de sifflet final auprès de la presse transalpine concernant le départ d’Arrivabene. Pourtant la pression reste.

En coulisse, Niki Lauda commente l’actualité de la Formule 1 et s’attarde longuement sur les bruits concernant Ferrari. « Vettel et Raikkonen ont une importante et inutile pression sur eux. » souffle l’autrichien, qui ne comprend pas le management de la Scuderia. L’opposé de celui de Mercedes AMG F1. La réalité est comptable.

Lorsque Mauricio Arrivabene est arrivé à la tête de l’équipe de Maranello, fin 2014,  la Scuderia réalisait sa pire saison depuis 1992. Il fallait redresser le mythe. Et vite.  L’italien pose les bases du renouveau : Un programme de deux saisons (2015/2016) avec un investissement important de FIAT Chrysler et la promesse d’un retour au haut de l’affiche pour la saison 2016.  Estimant que les pilotes et les ingénieurs étaient les meilleurs, Arrivabene estima qu’il fallait plus d’investissement de la part de son groupe de tutelle.

Durant longtemps, le budget était essentiellement composé de l’argent du manufacturier de Tabac et des droits FOM. Suffisant pour obtenir 250/300 millions d’euros par année, mais pas assez pour revenir en haut de l’affiche.

Sur le plan Arrivabene, l’investissement du groupe italo-américain est de 200 millions d’euros total, soit 100 millions d’euros annuels, d’après le BusinessBookGP (version française and English version), et l’embauche à prix d’or de Sébastian Vettel et le renouvellement de Kimi Raikkonen, dernier champion du monde Ferrari, illustre la pression sur l’usine de Maranello. Reste ainsi la question central : si l’investissement a été important pour 2015 et 2016, quid de l’après ? Le plan italien estimait que le renouvellement de Marlboro (autour de 140 millions d’euros annuels à partir de 2017), puis les droits FOM pour un top 2 chaque année, permettra à la Scuderia de se maintenir. Partant du principe que d’acquérir la victoire à un coup, mais entretenir la victoire est moins coûteuse. D’autant que FCA souhaite que sa marque Alfa Roméo se lance en Formule 1 prochainement. Une nouvelle répartition du budget sera alors décidée.

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GP Espagne 2016 – Paddock Confidences

Uspain2016ne année sabbatique pour Hamilton en 2017 ?
Aucune pitié pour Lewis Hamilton à Barcelone. Après un début de saison compliqué, une rumeur largement répandue indique que le triple champion du monde prendra une année sabbatique en 2017. Une rumeur largement entretenue par la presse populaire allemande, montrant régulièrement des photos du pilote anglais entrain de faire la fête.

Vers un ajustement de la puissance moteur par la FIA
Fabrice LOM, responsable technique de la FIA a indiqué que la différence entre le meilleur moteur et le plus faible représente sur la piste de Barcelone un écart de 3 dixièmes de secondes. Côté Red Bull, Christian Horner très provocateur a trouvé la solution pour permettre à tout le monde d’avoir la même puissance : avoir chacun un moteur Mercedes-Benz gratuitement ! Il est indiqué que le moteur Ferrari de la Toro Rosso est le moins puissant du plateau et que le Mercedes-Benz est le plus puissant. L’écart étant de plus de 50cv.

L’avenir de Ricciardo
Le pilote australien trouve un malin plaisir à contre-dire ses patrons. Alors qu’Helmut Marko et Christian Horner avait indiqué au GP de Russie que le pilote australien allait rester en 2017 chez RBR, ce dernier précise que rien n’est encore décidé le concernant. Il est indiqué que la principale inquiétude réside sur le moteur Renault/Tag Heuer de 2017 que disposera la prochaine RB13.

Ron Dennis, l’oracle noir
Observateur averti du paddock et pessimiste, Ron Dennis estime qu’une ou deux équipes ne termineront pas la saison 2016. Comme en 2014,  lorsque Caterham et Marussia était en difficultés, avant que la seconde ne trouve une solution in extremis. Sauber et Force India ne sont pas dans une situation idéale il est vrai.

Comparaison entre James Hunt et Lewis Hamilton
Juste après la course de Russie, Lewis Hamilton a fait le voyage jusqu’à Miami pour faire la fête et faire le foufou. Un comportement qui étonne le paddock et qui permette à John Watson de faire des analogies avec James Hunt : « James à remporté le titre en 1976, puis en 1977 et 1978 il a été l’ombre du champion qu’il était. Il était une célébrité. Il était plus intéressé par les distractions que par son travail de pilote. Il est facile de croire que votre vie sociale n’a pas d’impact sur votre vie professionnelle et sur vos performances. Mais c’est subliminale. Une goutte d’eau s’ajoutant à une autre goutte d’eau. »

Kimi vs Mansell vs Ferrari
Mauricio Arrivabene : « L’âge n’a pas d’importance, le courage l’est. Je rappel que Nigel Mansell avait trois ans de plus que Kimi lorsqu’il est devenu champion du monde en 1992. » le plan A de Ferrari est de prolonger d’une saison le contrat du pilote finlandais. Faute d’alternatives séduisantes sur le marché aujourd’hui.

 

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Renault Sport F1 Team, 5ème budget du plateau

Renault RS16

Après la reprise de Lotus F1 Team en difficulté financière depuis plusieurs mois, Renault SA a injecté beaucoup d’argents pour moderniser l’usine d’Enstone à marche accélérée. Au point que la saison 2016 est une saison de transition avant que le programme ne débute réellement en 2017.

Selon les données du BUSINESS / book GP 2016 (disponible en version française and English version), Renault Sport F1 dispose d’un budget estimé à 245 millions d’euros, soit une hausse de 180% par rapport à l’année précédente.

Toutefois, les droits TV (avec la prime FOM) et l’investissement du Groupe Renault-Nissan représente près de 90% du budget de l’année 2016.

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