Marketing F1 – de la logique du C2B au B2B
Selon Adam Parr, nouveau patron de l’équipe Williams F1, Pastor Maldonado n’est pas un pilote payant dans le sens propre du terme. Une évolution de langage dans le marketing sportif qui passe simplement du B2C au C2B sur la forme, mais pas vraiment sur le fond.
Auparavant un pilote payant était un client d’une équipe, via des sociétés qui voulait communiquer vers le grand public. Un dérivé du C2B (Consumer to Business), qui a fonctionné durant des décennies. Mais depuis deux ans, un nouveau phénomène marketing apparait : le B2B.
Le Business to Business met en relation les entreprises dans le cadre d’une architecture Clients/Fournisseurs (pour faire simple). Un système devant permettre aux entreprises clientes d’utiliser la plate forme F1 pour une promotion de ses produits. Au-delà de la simple publicité.
Pastor Maldonado, comme Vitaly Petrov, mais aussi Fernando Alonso sont dans cette logique indirecte du pilote payant. Une subtilité car le pilote est réellement soutenu par le pétrolier vénézuélien PDVSA à hauteur de 10 à 15 millions d’euros annuels. Adam Parr argumente d’ailleurs de cette manière à propos de l’argent : « L’argent n’est pas pertinent. Le sponsor de Fernando Alonso (Santander) est le plus gros de la F1. »