Archives du tag : Pastor Maldonado

F1 – Le point sur les contrats pilotes

GP Drivers 2014 F1

Le moment est venu de faire le point sur la durée des contrats des pilotes actuellement dans le paddock. Nous ne prenons pas en compte les contrats des pilotes d’essais ou des aspirants, mais uniquement ceux ayant un volant officiel.

Mercedes AMG F1
Nico Rosberg : Son contrat actuel arrivant à expiration fin 2014, et disposait d’une option pour 2015. Il a été prolongé par un nouvel accord d’une durée de trois ans: 2015/2016 et 2017 en option.
Lewis Hamilton : Son contrat expire fin 2015. Il avait une durée de trois saisons et la troisième est une option. Discute actuellement pour une prolongation jusqu’en 2017/2018.

Red Bull Racing
Sébastian Vettel : Actuellement sous contrat officiel jusqu’en 2015. Disposant d’une série d’options lui permettant de sortir en cas de mauvais résultat de RBR et d’un accord préférentiel avec la marque autrichienne valable jusqu’en 2017.
Daniel Ricciardo : Disposant d’un contrat 2014 et 2015. Le pilote australien dispose de différentes options avec la marque autrichienne le liant sur le papier jusqu’en 2017 avec l’équipe RBR.

Williams
Valterri Bottas : Dispose d’un contrat de trois ans avec l’équipe Williams (2013/2014/2015).
Felipe Massa : A signé un contrat de deux ans (2014 et 2015) avec le concours de Petrobras, et dispose d’une option 2016 activée par l’équipe Williams en accord avec le pétrolier brésilien.

Ferrari
Fernando Alonso : Son contrat ferme expire en 2014 et se prolonge en fonction d’options de résultats pour 2015 et 2016.
Kimi Raikkonen : Disposant d’un contrat d’une base de deux saisons (2014/2015), la saison 2015 est activée sous forme d’options sur les résultats de Ferrari.

Force India
Sergio Perez : Le mexicain a signé un contrat de deux saisons (2014/2015) et dispose d’une option pour 2016 en commun accord avec Force India.
Nico Hulkenberg : L’allemand dispose d’un contrat de trois ans (2014/2015/2016), mais dispose d’une clause lui permettant de rejoindre un top team (Ferrari, McLaren, Mercedes) chaque saison.

McLaren
Jenson Button : Le champion du monde 2009 a un contrat expirant en 2014. Son option 2015 doit être validée par McLaren.
Kevin Magnussen : Disposant d’un contrat annuel sur une base de trois ans (2014/2015/2016), mais McLaren a une clause préférentiel de sortie à chaque saison.

Scuderia Toro Rosso
Jean Eric Vergne : Le français dispose d’un contrat annuel qui est renouvelé par Red Bull suivant un lot d’options de performances, travail d’équipe etc…
Danill Kvyat : Dispose d’un contrat avec STR de deux ans ferme (2014/2015).

Lotus F1 Team
Pastor Maldonado : Pilote disposant d’un contrat de deux ans (2014 et 2015 en option). Option 2015 qui a été validée par l’équipe.
Romain Grosjean : Le français dispose d’un contrat annuel renouvelé. Total a son mot à dire sur l’avenir du pilote.

Marussia F1 Team
Max Chilton : Le discret pilote anglais dispose d’un contrat de trois ans (2013/2014/2015), sous forme d’options annuels.
Jules Bianchi : Pilote Ferrari jusqu’en 2014, il est prêté par la Scuderia.

Sauber F1 Team
Adrian Sutil : L’allemand dispose d’un contrat de deux saisons (2014/2015) avec Sauber. La seconde année est une option en fonction des performances de chacun, principalement.
Esteban Gutiérrez : Le mexicain dispose d’un contrat de deux saisons (2013/2014).

Caterham F1 Team
Kamui Kobayashi : Un contrat d’une année pour le japonais, mais avec des clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.
Marcus Ericsson : La même chose que pour Kobayashi. Un contrat d’une année avec clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.

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Lotus prépare l’avenir avec Maldonado

Le renouvellement de Pastor Maldonado chez Lotus F1 Team, en plus d’avoir été brut en termes de communication, n’a étonné personne. Un détail intéressant est que le pilote vénézuélien a signé un nouveau contrat et non une prolongation.

Le contrat actuel de Maldonado était sur une base de deux saisons. En réalité une saison ferme (2014) et une saison en option en faveur de Lotus pour 2015. Malgré la mauvaise saison du pilote le renouvellement est établi sur le principe d’un contrat de trois saisons (2015/2016/2017) et une base salariale de 3 millions d’euros. Lotus n’étant pas dans le contexte de jouer le jeu de la négociation cette saison.

Dans le paddock d’Hockenheim Gérard Lopez restait vague sur son line-up Lotus 2015. Car si le renouvellement de Maldonado a été sommairement accueilli il a surtout renvoyé à la condition de Romain Grosjean. Eclipsant ainsi l’effet d’annonce. L’homme d’affaire luxembourgeois c’est ainsi vu obliger de préciser que le franco-genevois dispose de clause de performance qui empêche aujourd’hui un renouvellement automatique avec Lotus. Grosjean est donc libre de voir ailleurs. Une communication bizarre.

Cette prolongation de Maldonado est à mettre en parallèle avec le contrat actuel du pétrolier PDVSA/Lotus qui expire fin 2015.  Les récents voyages au Venezuela de Gérard Lopez pourraient avoir un lien afin de séduire et prolonger l’aventure de cinq saisons supplémentaires. Le pétrolier apporte environ 40 millions d’euros dans le budget Lotus F1 Team et cet apport est indispensable pour l’avenir de l’équipe à moyen terme.

Avec la prolongation de Maldonado chez Lotus, l’équipe d’Enstone assure son avenir. Un avenir qui s’annonce meilleur que cette piètre saison 2014. Mais un avenir qui interroge Romain Grosjean. Représente t’il le futur de l’équipe ?

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Avant Poste – GP Autriche 2014

Avant chaque course, Tomorrownewsf1.com vous donne les trois informations que vous devez savoir avec le GP d’Autriche 2014.

Le marché des pilotes

Derrière les pilotes champions du monde cela s’agite sérieusement dans le paddock. Nico Hulkenberg serait sur le marché depuis le retour en Europe. Il ne s’entendrait pas avec Sergio Perez chez Force India. Son agent a été voir McLaren et Ferrari pour sondage. En vain. Adrian Sutil sent le souffle sur lui. Sauber cherche des solutions économiques et sportives pour 2015. L’an prochain le pilote allemand ne garantissant pas de budget (au contraire de cette saison), ses jours seraient comptés.

Chez Lotus si Pastor Maldonado est assuré de sa présence en 2015, le cas Romain Grosjean est plus complexe. Les équipes ayant sondés le français regardent le budget Total avec envie. Enfin, Kevin Magnussen entre dans une période difficile. Ron Dennis lui aurait demandé quatre résultats significatifs à partir du GP d’Autriche avant de prolonger son contrat pour 2015.

Updates 

Sauber avoue que le manque de financement en 2013 a retardé le développement de la voiture 2014. Toutefois, à Hinwill on ne cache pas l’envie de faire un remake en deuxième partie de saison de la saison dernière en terme de performances. Côté Woking, les progrès ne sont pas réellement visibles. Une rumeur indiquait que McLaren allait abandonner sa MP4-29 d’ici le GP d’Angleterre. Eric Boullier a indiqué qu’un développement par détails serait envisager pour la voiture actuelle jusqu’à la fin de la saison. Côté Williams, la FW36 est observée par McLaren et Ferrari pour inspiration.

Coté moteur, Total a apporté un nouveau carburant augmentant de 10cv la puissance du moteur Renault. Mercedes-Benz n’a pas réussi à résoudre son problème de refroidissement du GP du Canada et Ferrari vise une modification radicale de sa stratégie technique pour le GP de Belgique. Une ultime tentative.

L’avenir de la Formule 1

Jean Todt reconnait que la nouvelle réglementation n’a pas permis de réduire les coûts comme souhaité. Un accord de réduction des coûts ne verra, selon le président de la FIA, jamais le jour. Toutefois, ces mesures devraient rendre la discipline plus stable et l’introduction de Haas en 2016 est une bonne nouvelle. L’arrivée de Forza Rossa ne dépendant que du dossier roumain devant répondre aux exigences de la FIA. Ce qui n’est pas encore le cas.

En réalité la réglementation actuelle a été faite pour les constructeurs qui menaçaient de quitter la discipline si un changement n’était pas envisager. En cela, Jean Todt débute sa campagne de communication le plaçant comme l’homme qui tente de résoudre des problèmes qu’il n’a pas lui-même causé initialement.

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List : Drivers salaries Formula 1 2014

Tomorrownewsf1 published today that the classification of wages F1 drivers in 2014, according to figures measured by the french Business Book GP (book to get a English PDF version by clicking here), released April 25. Finished hiding for Sebastian Vettel who last year won a total of 29 million of income (salary, bonuses and sponsorship) , quadruple champion German world is been offered a high wage increase which places tops the charts in 2014. Vettel is on par with the duo of Scuderia Ferrari, Fernando Alonso and Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton is off the podium, who dominated the debates last year. Jenson Button completed the top 5 with a renewal contract with McLaren, Estmais down compared to its rivals.
 
The wage increase Vettel now brand new strategy of Red Bull in Formula 1. Austrian company now wants to be the first in all areas. Thus, following a case of influence during the summer of 2013 Compensation is initially increased from 16 to 22 million euros. It will increase each year until 2017 in all likelihood via a set of option. Behind the world champions to significant compensation. Nico Rosberg is the only driver to exceed 10 million for the second consecutive year. Behind him a new middle class driver with a salary between 3 and 4 million annually.
 
In 2014, the average salary of an F1 driver is € 6.2 million, or 1.4 million more than last year. The 14 pilot season affect minium 1 million salary. Two more than last year.
 
Salaries F1 paddock 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : €22 million

2. Fernando Alonso (Ferrari) : €22 million

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : €22 million

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : €20 million

5. Jenson Button (McLaren) : €16 million

6. Nico Rosberg (Mercedes) : €12 million

7. Felipe Massa (Williams)  : €4 million

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : €4 million

9. Romain Grosjean (Lotus) : €3 million

10. Pastor Maldonado (Lotus) : €3 million

11. Sergio Perez (Force India) : €3 million

12. Adrian Sutil (Sauber) : €2 million

13. Kevin Magnussen (McLaren) : €1 million

14. Valteri Bottas (Williams) : €1 million

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : €750.000

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  €750.000

17. Jules Bianchi (Marussia) : €500.000

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : €400.000

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : €250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : €200.000

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : €150.000

22. Marcus Ericsson (Caterham) : €150.000

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Liste salaires pilotes Formule 1 2014

Tomorrownewsf1 publie ce Mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2014, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à vous procurer en version PDF en cliquant ici), sorti le 25 avril. Fini de se cacher pour Sébastian Vettel qui l’an dernier a gagné au total 29 millions d’euros de revenus (salaire, primes et sponsoring), Le quadruple champion du monde allemand c’est vu proposé une forte augmentation de salaire qui le place en tête du classement 2014. Vettel est à égalité avec le duo de la Scuderia Ferrari, Fernando Alonso et Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton est au pied du podium, lui qui dominait les débats l’an dernier. Jenson Button complète le top 5 avec son renouvellement de contrat avec McLaren, Estmais en retrait par rapport à ses rivaux.

L’augmentation de salaire de Vettel marque désormais la nouvelle stratégie de Red Bull en Formule 1. La société autrichienne souhaite être désormais la première dans tous les domaines. Ainsi, suite à une affaire d’influence durant l’été 2013 la rémunération est passée initialement de 16 à 22 millions d’euros. Elle augmentera chaque année jusqu’en 2017 selon toute vraisemblance via un jeu d’option. Derrière les champions du monde à la rémunération importante. Nico Rosberg est le seul pilote à dépasser les 10 millions d’euros pour la deuxième année de suite. Derrière lui une nouvelle classe moyenne de pilote disposant d’un salaire entre 3 et 4 millions d’euros annuels.

En 2014, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 6.2 millions d’euros, soit 1.4 millions d’euros de plus que l’année dernière. Cette saison 14 pilotes touchent minium 1 million d’euros de salaire. Soit deux de plus que l’an dernier.

Les salaires du paddock F1 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : 22 millions d’euros

2. Fernando Alonso (Ferrari) : 22 millions d’euros

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : 22 millions d’euros

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : 20 millions d’euros

5. Jenson Button (McLaren) : 16 millions d’euros

6. Nico Rosberg (Mercedes) : 12 millions d’euros

7. Felipe Massa (Williams)  : 4 millions d’euros

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : 4 millions d’euros

9. Romain Grosjean (Lotus) : 3 millions d’euros

10. Pastor Maldonado (Lotus) : 3 millions d’euros

11. Sergio Perez (Force India) : 3 millions d’euros

12. Adrian Sutil (Sauber) : 2 millions d’euros

13. Kevin Magnussen (McLaren) : 1 million d’euros

14. Valteri Bottas (Williams) : 1 million d’euros

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : 750.000 euros

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  750.000 euros

17. Jules Bianchi (Marussia) : 500.000 euros

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : 400.000 euros

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : 250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : 200.000 euros

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : 150.000 euros

22. Marcus Ericsson (Caterham) : 150.000 euros

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View – Pastor Maldonado, comme Pedro Diniz

« Je ne sais pas si (ma décision de changer d’équipe) est bonne ou mauvaise pour les résultats, nous avons besoin de courir pour le découvrir. La saison est longue, nous verrons. » explique Pastor Maldonado sur Autosport. Tout en précisant que son passage de Williams à Lotus était la meilleure décision qu’il ait jamais prise. Une déclaration qui était similaire à celle qu’avait donnée Pedro Diniz dans l’Auto Hebdo durant l’hiver 1999 lors de son passage d’Arrows à Sauber. Contraste entre deux pilotes qui sont considérés pour leur même « talent ».

Lorsque Pedro Diniz débarque en Formule 1 chez Forti en 1995, ses soutiens sont alors estimés à 20 millions de dollars. Le brésilien signe à la surprise général avec Tom Walkinshaw et Ligier l’année suivante en échange du soutien de ses précieux sponsors. Les deux hommes continueront leur aventure chez Arrows en 1997 et 1998. Avant que Peter Sauber ne propose un volant compétitif à Diniz en échange de ses 10 millions de dollars. Important pour le budget du team suisse. Après deux saisons, le brésilien développe un accord avec Prost GP et ce sera le début de la fin. Il quittera courant 2001 le paddock.

Il est assez étonnant de voir que la carrière de Maldonado ressemble à celle de Pedro Diniz. Signant chez Williams alors une équipe irrégulière. Il remporte la victoire en Espagne en 2012 avant de sombrer l’an dernier en fond de grille. De la même manière, TWR et Ligier/Arrows ont amorcé un déclin malgré une belle performance de Panis en 1996 et la quasi victoire de Damon Hill lors du GP de Hongrie en 1997. 1998 sera catastrophique avec le moteur TWR V10 et la monoplace de John Barnard trop technique. Comme l’a été la monoplace Williams de Mike Coughlan l’an dernier pour Maldonado.

Arrive donc Lotus pour le vénézuélien. Une opportunité sur le papier car l’équipe a terminée 4ème du championnat du monde des constructeurs, avec plusieurs podiums et une victoire au palmarès. Mais, sa contribution au budget de l’équipe Lotus représente environ 10% du total. Comme lorsque Diniz a signé chez Sauber (pour les mêmes raisons que Maldonado chez Lotus), en apportant son obole qui représentait 12% du budget de l’équipe.

La suite pour Maldonado ? Une saison 2014 médiocre et une saison moyenne en 2015 chez Lotus et l’idée que le pétrolier PDVSA achète une part du capital de l’équipe d’Enstone en court de route. Comme Peter Sauber l’avait proposé fin 1999 à Pedro Diniz. En vain.

Il y a 15 ans maintenant, Flavio Briatore avait lancé la maxime suivante. Le pilote le plus riche du paddock est Michael Schumacher. Le second est Pedro Diniz. Une maxime qui est fortement d’actualité pour Maldonado aujourd’hui.

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L’évolution de marché sur la valeur d’un pilote

L’accord entre le pétrolier PDVSA et l’équipe Williams F1 Team a d’intéressant qu’il lance un nouveau marché dans le paddock : Celui de l’achat de sponsor.

Le procédé est connu depuis très longtemps. Chaque contrat entre un motoriste et une équipe dispose d’une clause indiquant un dédit en cas de rupture. Le plus souvent cette somme est aujourd’hui de quelques millions d’euros. Alors que par le passé elle pouvait s’élever à 10 millions d’euros (sur les contrats fournitures moteur Ferrari) en cas de rupture.

Ensuite il y a eu le marché des pilotes. Eddie Jordan a vendu le contrat de 5 ans d’Eddie Irvine à Ferrari mi-1995 pour 5 millions de dollars. Puis le contrat de Ralf Schumacher 3 millions de dollars à Williams à la fin de la saison 1998. Les dédits les plus importants ont été pour le contrat de Kimi Raikkonen (25 millions de dollars de McLaren à Sauber en 2001) et Jenson Button (30 millions de dollars de BAR à Williams en 2005). L’époque était simple à comprendre : Une équipe de milieu de grille investissait dans un jeune pilote en lui signant un contrat long terme et pouvait le vendre à prix d’or. Puis les constructeurs se sont livrés une guerre importante pour obtenir les meilleurs pilotes du moment. On n’oublie que Williams voulait vendre 25 millions d’euros Juan Pablo Montoya fin 2003, après que le colombien ait signé avec McLaren pour 2005. Ron Dennis avait proposé 30 millions de dollars pour reprendre le contrat de Nico Rosberg courant 2006.

Toutefois, pour le marché du sponsoring les contrats étaient simples. Un sponsor avait beaucoup de droit sur l’équipe. Des clauses de performances, de visibilités et des clauses d’impacts économiques. Par exemple, en 2003 Williams prolonge jusqu’en 2009 avec HP. Mais la société américaine en proie à des problèmes en bourse est obligée de quitter la scène fin 2005. Sans rien en retour.

Le contrat PDVSA est la synthèse de l’époque que vie la Formule 1. La prolongation 2014 et 2015 (40 millions d’euros par année)  a été activée à la fin de la saison 2012, grâce aux bonnes performances de l’équipe Williams avec Pastor Maldonado. Toutefois, une clause intéressante a été ajoutée et permet à une autre équipe de reprendre le contrat de sponsoring du pétrolier en échange d’un dédit économique estimé entre 10 ou 15 millions d’euros. Peut être même plus. C’est une nouveauté sur le marché.

Auparavant les pilotes avaient une valeur grâce à leur talent et leur statut de futures stars. Aujourd’hui le pilote n’est presque plus rien et sa valeur dépends de ce qu’il représente. A savoir son sponsor. Pastor Maldonado est le premier pilote d’une nouvelle génération, ayant de valeur sur le marché qu’en fonction de l’apport de PDVSA et le dédit qu’il faut payer pour obtenir le duo.

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Le package Pilote-Etat en remplacement des constructeurs

Lorsque le Sheikh Maktoum Hasher Maktoum Al Maktoum avait lancé la Formule A1GP basée sur l’implication des pays en 2005, il devait être loin d’imaginer que ce modèle, 10 ans plus tard, va devenir celui appliqué à la Formule 1. La discipline reine ne présente pas de drapeaux, mais les sociétés d’Etats sont de plus en plus présentes. L’alternative aux constructeurs est en marche.

Williams avec le pétrolier d’Etat vénézuélien PDVSA est un exemple frappant de cette politique de partenariat. Le soutien de Pastor Maldonado est le résultat d’un héritage d’une doctrine initié par Hugo Chavez. L’implication du pétrolier PDVSA s’inscrit dans cette tendance. L’investissement est important, 35 millions d’euros par année selon le BusinessBookGP 2013, mais bénéficie d’un retour positif pour le pays car il sera prolongé. L’impact mondial de la discipline et sa médiatisation est un atout de premier choix. De plus, la création en 2010 de la Pastor Maldonado Fondation est une réponse à cette relation. Le pilote utilise sa fondation pour rembourser le Venezuela de son don annuel.

En effet, en ces temps de crise économique en Europe, les équipes ont des difficultés pour obtenir un sponsoring supérieur à 20 millions d’euros. Ainsi, les gouvernements des pays émergeants peuvent penser qu’ils peuvent augmenter leur balance commerciale en captant l’image de la Formule 1. Ce n’est pas vraiment une révolution, car le GP2 bénéficie de l’argent de société d’Etat de pays en développement depuis plusieurs saisons.

Ainsi, le projet de Sauber F1 team autour de son trio de partenaires russes s’inspire en droite ligne du programme Maldonado-Williams-PDVSA-Venezuela. Le projet est dépendant de la signature du président Vladimir Poutine. Ce dernier ce substitue au projet privé mexicain initié par Carlos Slim (Telmex) depuis l’époque de Sergio Perez.

C’est pourquoi, progressivement la Formule 1 va évoluer vers un modèle de séduction d’Etat en voie d’émergence. La Russie, le Venezuela sont les premières étapes de cette influence. Probable que la Chine, le Brésil, l’Argentine, L’Indonésie, Thaïlande, Mexique et le Qatar/Emirat Arabes unis suivent le mouvement. Auparavant une société privée d’un Etat était visée par une équipe pour l’inclure dans un système marketing. Aujourd’hui, c’est un package exclusif qui est proposé : Pilote- soutien de l’Etat via une société détenue à 100% par le contribuable.

Pour comprendre ce que pourrait devenir la Formule 1, avant un retour des constructeurs, il faut regarder le GP2 avec attention… Après avoir fait entrer le package, des équipes ont été rebaptisés du nom d’Etats : Russian Time et Venezuela GP Lazarus bénéficient de soutient importants et permettent à leurs pays de faire du commerce avec d’autres.

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Liste salaires pilotes de Formule 1 2013

Tomorrownewsf1 publie ce mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2013, selon les chiffres évalues par le Business Book GP (livre à acheter au complet ici), sorti le 25 avril. Après trois années de domination, Fernando Alonso doit partager son trône de pilote le plus payé du plateau avec Lewis Hamilton, qui en signant avec Mercedes AMG F1 a gonflé son salaire à 20 millions d’euros. Derrière ce duo, on retrouve le pilote McLaren Jenson Button et Sébastian Vettel qui arrive progressivement à obtenir un salaire au niveau de ses rivaux.

L’augmentation de salaire de Vettel marque désormais la fin de l’égalité de traitement avec son équipier Mark Webber chez Red Bull Racing. L’australien touche le même salaire que l’année dernière et se retrouve devancer au classement par Nico Rosberg, qui a parfaitement manœuvré pour obtenir une légère augmentation de salaire pour la première année de son nouveau contrat de trois ans avec Mercedes AMG F1. Felipe Massa a accepté une baisse de 40% de son salaire par rapport à l’an dernier et il est suivit par le pilote Lotus F1 Team, Kimi Raikkonen qui touche un salaire de 3 millions d’euros et un bonus par point inscrit estimé à 40.000 euros/point. Sergio Perez a signé un contrat qui permet à McLaren d’économiser beaucoup d’argent durant deux saisons (2013 et 2014), tandis que Romain Grojean, Nico Hulkenberg et Pastor Maldonado entrent dans la case des pilotes à 1 millions d’euros de salaire.

En 2013, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 4.8 millions d’euros, soit 540.000 euros de moins que l’an dernier. Ce qu’il y a d’intéressant est que seulement 12 pilotes gagnent 1 millions d’euros minium.

Les salaires du paddock de F1 en 2013

1- Lewis Hamilton (Mercedes) : 20 millions d’euros

2 – Fernando Alonso (Ferrari) : 20 millions d’euros

3 – Jenson Button (McLaren) : 16 millions d’euros

4 – Sébastian Vettel (Red Bull) : 12 millions d’euros

5 – Nico Rosberg (Mercedes) : 11 millions d’euros

6 – Mark Webber (Red Bull) : 10 millions d’euros

7 – Felipe Massa (Ferrari) : 6 millions d’euros

8 – Kimi Raikkonen (Lotus) : 3 millions d’euros

9 – Sergio Perez (Mclaren) : 1,5 millions d’euros

10 – Romain Grosjean (Lotus) : 1 million d’euros

11 – Pastor Maldonado (Williams) : 1 million d’euros

12 – Nico Hulkenberg (Sauber) : 1 million d’euros

13 – Valteri Bottas (Williams) : 600.000 euros

14 – Jules Bianchi (Marussia) : 500.000 euros

15 – Adrian Sutil (Force India) : 500.000 euros

16 – Paul di Resta (Force India) : 400.000 euros

17 – Jean Eric Vergne (Toro Rosso) : 400.000 euros

18 – Daniel Ricciardo (Toro Rosso) : 400.000 euros

19 – Estban Guitirez (Sauber) : 200.000 euros

20 – Charles Pic (Caterham) : 150.000 euros

21 – Guiedo van der Garde (Caterham) : 150.000 euros

22 – Max Chilton (Marussia) : 150.000 euros

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Du Storytelling au Storymaking

Cela respire le manque de sincérité. De plus en plus de pilote apportant un budget sont désignés par leurs équipes en manque de liquidité comme des vainqueurs de Grand Prix ou des champions du monde en puissance. Des identités bricolées, fragiles, qui sont destinées à être construite comme une proposition crédible à une solution. La dérive est telle que c’est le sponsor qui subit en dommage les effets de cette politique de communication. Le temps est donc de passer au Storymaking et d’assumer.

Prenons Pastor Maldonado. Pilote garantissant la présence du pétrolier vénézuélien, PDVSA à hauteur de 35 millions d’euros en 2013. Lors de la victoire du pilote, après le GP d’Espagne. La gêne était visible. Ce pilote est t’il du niveau d’un Nico Rosberg (lui aussi vainqueur peu de temps auparavant) ou alors un pilote apportant un budget comme tant d’autres avant lui ? En cela, le pétrolier nationale c’est contenté de relier la parole d’Hugo Chavez dans les médias, sans dire que sans elle, il ne serait même pas pilote de Formule 1. Voici désormais la nouvelle tendance du marketing et de la communication que doit épouser définitivement la Formule 1 : le principe de sortir du cadre d’annonceurs et raconter son histoire rêvée, mais de s’impliquer dans la création d’un parcours individuel ou d’entreprise. Ce n’est plus un sponsor, mais une pièce maitresse de la communication de la marque, destinée à influencer.

La transparence et le besoin d’authenticité poussent la narration vers une nouvelle identité de communication. Lewis Hamilton a été produit depuis le départ par McLaren, tout comme Sébastian Vettel est produit par Red Bull. Il est donc ridicule que Ferrari ce cache derrière Jules Bianchi, pour le faire venir en Formule 1, tout comme Renault doit revendiquer clairement être à la base de l’évolution nouvelle de Charles Pic en Formule 1.

Toutefois il y a un risque. La dernière décennie nous a démontré que le sponsoring personnel est désormais risqué pour le sport. Tiger Woods, Lance Armstrong voir Oscar Pistorius en sont les derniers exemples. Si un gros écart de conduite n’entrave pas l’image de la marque, elle formate le sportif encore plus vers un avatar de Michael Jordan ou David Beckham, par exemple. Un modèle sportif qui date de près de 30 ans maintenant. Nike a été le premier à faire l’histoire de Jordan. Le point de départ.

En Formule 1, il y a déjà eu deux exemples d’implication de marque dans la construction d’un projet. La première était Benetton. Le marchant de tricot, a été le premier à s’investir clairement dans un projet à son nom et d’assumer. Certes basée sur le rachat de Tolemann il est néanmoins un point de départ intéressant que Red Bull a repris aujourd’hui. L’autre étant le projet BAR. Né d’un rachat et de la construction d’un projet depuis l’origine. L’objectif était de faire la promotion active d’une marque (Lucky Strike), mais sans aller aussi loin que Benetton l’avait fait. Pedro Diniz avait Parmalat comme sponsor revendiqué durant sa carrière, sans cacher les faits. Bruno Senna, aujourd’hui ne cache pas non plus ses sponsors, comme son oncle le faisait également sur sa combinaison. En gros, ses exemples seront peut être à l’avenir une tendance de fond démontrant que les marques souhaitent s’investir différemment dans un sport.

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