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Note du Mardi – Les exceptions de la prime de titre pilote

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgDans un entretien au Daily Express, Jenson Button a indiqué que Lewis Hamilton ne touchera pas de prime pour son (probable) titre de champion du monde de Formule 1 en 2019. Précisant que les équipes touchaient une prime importante, mais que les pilotes touchaient des salaires plus importants qu’auparavant.

Depuis son premier titre de champion du monde en 2008, Lewis Hamilton est le représentant d’un nouveau type de contrat au paddock avec le temps. Signant un contrat de 5 saisons avec McLaren (2008-2012), son salaire évoluait en fonction de ses résultats au sommet du championnat du monde. Il touchait 12 millions d’euros en 2008, puis 16 millions d’euros en 2009 et jusqu’en 2012. Alors que son contrat indiquait une évolution à 18,5 millions, puis 22 millions et enfin 25 millions d’euros. Hamilton a toutefois obtenu une McLaren F1 GT d’une valeur de 1.5 millions d’euros à l’époque en guise de prime en cas ou il signait le doublée en 2009.

Un nouveau type de contrat est né en 2006

Toutefois, l’histoire retiendra que c’est le duo Steve Robertson/Kimi Raikkonen qui a été le premier à développer ce type de contrat. Le finlandais touchait 1 million de dollars de prime en cas de titre de champion du monde chez McLaren. Une fois son contrat Ferrari signé pour 2007 à 2009, le champion du monde avait un salaire évolutif en fonction du fait qu’il remporte le titre mondial. Il est ainsi passé de 40 à 60 millions d’euros (brut) de salaire) entre 2007 et 2008.

Michael Schumacher, l’exception

Auparavant, Michael Schumacher était le représentant d’une norme qui n’en n’avait jamais été une. Chez Ferrari il touchait une prime de 20 millions de dollars entre 1997 et 2005, en cas de titre de champion du monde. En 2006, il pouvait disposer de 26 millions de dollars. Le septuple champion du monde allemand a été une exception dans le paddock, dans l’aspiration unique du quatrième titre d’Alain Prost, qui a permis au pilote français de toucher une prime de 4 millions de dollars en 1993. Depuis les années 70, les pilotes avaient des primes pour les points ou les victoires.

Les primes, que des primes

Mario Andretti touchait dans les années 70 une prime de 500 dollars par point après son titre de champion en 1978. Plus tard, Nelson Piquet chez Williams touchait 10.000 dollars par point, puis 100.000 chez Benetton en 1990 et 1991. Ayrton Senna toucha 250.000 dollars par victoire en 1993. Dans les années 2000, chaque contrat pilote était en deux temps : un salaire fixe et un variable de 15 à 40.000 dollars par point inscrit.

L’illustration étant le contrat proposé par Williams à Jenson Button en 2005 : un salaire de 9 millions de dollars évolutif, avec une prime de 50.000 dollars par point. Plus tard, Nick Heidfeld touchait un salaire de 8 millions de dollars, avec une prime de 30.000 dollars par point inscrit en championnat et une prime de 250.000 en cas de titre pour BMW de 2006 à 2009.

Alonso, Vettel et Hamilton

Pour son contrat McLaren en 2007, Fernando Alonso devait toucher 10 millions de dollars en cas de titre, puis reproduira le principe chez Renault en 2008 et 2009. Entre 2011 et 2013, Sébastian Vettel touchait une prime de titre de champion du monde entre 4 et 10 millions d’euros à l’époque, en plus des primes de résultats (500.000 euros la victoire). Lewis Hamilton pour son premier contrat avec Mercedes AMG F1 entre 2013 et 2015 disposait d’une prime de 5 millions d’euros en cas de titre de champion du monde. Il la touchera deux fois, mais depuis lors, il reproduira son principe de contrat chez McLaren (période 2008-2012), avec un salaire évoluant en fonction de ses résultats en championnat du monde.

Selon le BusinessBookGP 2019 (voir l’édition française en cliquant ici), Lewis Hamilton touche 42 millions d’euros de salaire, soit une augmentation de 5 millions par rapport à 2018 et 10 par rapport à 2017.

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Note du Mardi – La définitive évolution du métier d’agent

Note du mardiL’espèce devient de plus en plus rare. En voix d’extinction même. L’agent n’est plus le fauve rodant dans le paddock, faisant la pluie et le beau temps, redouté et secrètement admirer.  Le métier a définitivement changé.

La prolongation de Kimi Raikkonen chez Ferrari pour la saison 2017, c’est accompagné d’un mini événement. Son agent historique, Steve Robertson n’a rien à voir avec cette transaction. Le champion du monde 2007 a négocié seul avec la Scuderia.  De son côté, Felipe Massa a rompu l’accord qu’il avait depuis 2002 avec Nicolas Todt pour gérer sa fin de carrière seul, voir sa possible retraite.

La fin d’une époque

Depuis 2010 la tendance se profilait, elle c’est accentuée. L’agent tel que nous l’avons connu par le passé et incarné par Willy Weber, l’agent historique de Michael et Ralf Schumacher, n’existe plus. Le métier à définitivement évolué.

Des pilotes comme Max Verstappen, encore jeune dans le paddock, ont décidé d’un projet à deux niveaux, avec d’un côté une personne gérant l’aspect médiatique et de l’autre une personne valorisant son image et ses intérêts. Comme Fernando Alonso, qui depuis dix ans utilise ce système. Avec plus ou moins de succès, mais en profitant toujours d’une forte valorisation.

Gestionnaire de fonds avant tout

Désormais le métier d’agent est définitif : il sert uniquement à réunir des fonds pour permettre à un pilote de garantir son volant en Formule 1.  Autrement les pilotes n’ont pas réellement besoin de cela. Nicolas Todt l’avait bien compris en permettant à Pastor Maldonado (via PDVSA) et Felipe Massa (via Petronas) de continuer leur carrière. Mais cet impact est limité. Felipe Nasr, poulain de l’écurie Robertson a décidé de voler de ses propres ailes, malgré que le manager anglais ait obtenu le soutien pendant deux saisons de Banco do Brasil pour obtenir le volant Sauber. Le jeune brésilien ne disposant plus de son soutien pour 2017, sa carrière sera compliqué à valoriser.

Une nouvelle tendance durable ?

Nico Rosberg a probablement donné la nouvelle tendance pour la négociation des contrats pilotes. Mandater un consultant. Auparavant ce rôle se cantonnait à une orientation de carrière. Désormais, c’est directement dans la négociation de contrat. Rosberg a demandé à Gerhard Berger de mener le renouvellement de son contrat. Une mode inspirée du tennis ou les grands champions disposent de consultant qui ont été eux même d’ancien champion.

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Note du Mardi : Verstappen et le modèle des agents

Note du mardiEn marge du Grand Prix d’Espagne, théâtre de son exploit, une rumeur indiquait que Max Verstappen n’allait plus être managé par son père Jos. Une mauvaise interprétation, car en réalité c’est une nouvelle organisation qui se construit autour du plus jeune vainqueur de Grand Prix.

Auparavant un pilote avait un seul agent le représentant sur les circuits et dans les coulisses. Le modèle était entendu depuis les années 80.  L’homme de confiance organisait tout, comme Willy Weber, l’illustration du super agent gérant l’ensemble des aspects économiques de son client pilote. Puis progressivement à l’aube des années 2010, le modèle s’effrita.

L’ère de l’agent unique est révolue

Déjà Lewis Hamilton avait rompu avec son père Anthony qui gérait ses affaires depuis ses débuts en course automobile. Puis Sébastian Vettel n’avait pas d’agent, alors qu’il venait de remporter son premier titre de champion du monde. Jenson Button était représenté par un avocat d’affaires et a lancé son agence. Seul Kimi Raikkonen (Steve Roberston), et Fernando Alonso  (Luis Garcia Abad et Flavio Briatore) continuaient de faire confiance au vieux schéma, comme Nico Rosberg, dont le père Keke couve les intérêts du fils depuis ses débuts en Formule 1.

En 2014, Craig Pollock, ex-agent de Jacques Villeneuve, avait crée une société sous le patronyme de The Pollock Formula et avait dans la foulée noué un partenariat avec la société marketing V & V en proposant que la première société s’occupe de la collecte de fonds (investisseurs et sponsors), tandis que la seconde s’occupe de la gestion des pilotes et de leur image. Quelques mois plus tard, Lewis Hamilton quitta Simon Fuller et sa société pour déléguer à une société marketing américaine, Purple Media, la gestion de son image. Le triple champion du monde estimant qu’il était en mesure de gérer lui-même certain aspect de sa vie professionnel. Son père Anthony n’intervenant que dans certains points précis.

Le modèle Briatore appliqué au management

Il y a 20 ans, Flavio Briatore avait mis en place le concept à deux têtes. Avec un agent gérant les intérêts non sportif du pilote et lui-même en consultant s’occupant des relations publiques, sponsoring et orientation de carrière. Un système qui fonctionne encore avec Fernando Alonso aujourd’hui.

L’organisation autour de la carrière de Max Verstappen s’en inspire fortement. Son père Jos a arrêté sa chronique dans un journal hollandais pour devenir le principal représentant de son fils dans les médias. Un processus permettant de retirer la pression médiatique sur les épaules du jeune homme. Tandis que Raymond Vermulen (ex agent de Jos), s’occupera en coulisse de gérer les intérêts du jeune pilote.

Homme discret, Vermulen est celui qui a toujours permis au pilote hollandais de trouver des budgets pour obtenir un volant en Formule 1 auprès de sociétés néerlandaises. Il est déjà indiqué qu’un plan de valorisation est déjà en action autour du jeune Max pour en faire l’équivalent en affaire de Michael Schumacher.

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Hyrmyz – Une saison de transfert F1 médiatique

Caducée HermesDébut septembre, la chaleur étouffe le paysage de son voile troublant l’horizon. Marrakech à cette période de l’année n’est plus aussi envoûtante, la fin de l’été approche. Le Prince Ibrahim consulte son Oméga Speedmaster, il a rendez-vous dans une demi-heure à l’hôtel Four Seasons avec une de ses connaissances du milieu des affaires. L’homme, ancien ministre européen est devenu après sa retraite au sein de l’institution bruxelloise un consultant auprès de nombreux présidents africains et un homme d’affaires dans le milieu du sport automobile. Il conseillait la carrière de quelques jeunes pilotes, dont un aspirant au Grand Prix One dans les prochaines années.  Aires Ademar était un homme averti des rumeurs du paddock.

Installé confortablement dans un fauteuil taupe aux oreillers trop grands, mais permettant de masquer un problème de lombaire lancinant, Ademar fît un large sourire en voyant le Prince franchir la porte typique des anciennes bâtisses marocaines. Le hall du Four Seasons avait deux pièces composées de petit salon de quatre places disposées comme des ilots sur un large et sobre tapis recouvrant le marbre croisé du sol. Il était préférable de s’installer l’un à côté de l’autre, plutôt que l’un en face de l’autre. La cause étant que la table basse, imposante, ne favorise pas le dialogue les yeux dans les yeux. Ce sera donc profil à profil que le Prince et Ademar savourent leurs cocktails.

Ademar était un homme ayant l’assurance de ce que la réussite fait devenir avec le temps. Ses tempes blanches trahissaient l’absence d’âge de son visage. Grand, les yeux noirs vous transperçant à chaque fixation, il était ce soir là habillé sportivement avec son polo Under Armour bleu et son pantalon de golf ocre.

Le prince se dit qu’Ademar allait probablement faire une partie de golf nocturne après leur entretien. Ainsi l’entretien sera bref.

Cela n’avait plus qu’une dizaine de minute pour faire le point sur leurs affaires communes, avant de parler du Grand Prix One. Le Prince osa débuter la conversation.

– Nous y voyons plus clair désormais sur le marché des transferts, mon cher. Mais je me demande, toute ses histoires autours du remplacement de Raikkonen n’avaient pas un autre but ?

Ademar trempa ses lèvres dans son cocktail et reposa son verre sur la table basse. Il semblait chercher ses mots.

– Simplement l’objectif était de contrer Steve Robertson en agissant de la sorte. Robertson est un excellent agent communication et la Scuderia ne souhaitait pas subir médiatiquement les exigences du finlandais pour 2016. Exigences qui commençaient à devenir importante.

– Le fameux concept de l’équité chez Ferrari, souffla le Prince.

– Exactement, finalement le fixe du finlandais a été divisé par deux par rapport aux exigences, mais d’un autre côté, les italiens ont été généreux,  car la prime des points est plus importante et le plafond est passé de 30 à 40 millions.

Assez généreux en effet, mais cela n’explique pas pourquoi le battement médiatique a été si insistant. Le Prince Ibrahim lança l’ancien ministre sur ce terrain.

– Mais pourquoi les rumeurs sur Bottas ont pris une telle ampleur ?

Ademar tourna la tête et fixa le grand salon. Guettant une oreille indiscrète, à moins que ce ne soit une silhouette féminine qu’il attendait…

–  C’est le concept de l’effet domino à l’italienne ! C’est même assez astucieux de la part des hommes d’Arrivabene. En misant sur Bottas, il touchait Mercedes, Williams et Raikkonen. L’agent du finlandais était au départ Toto Wolff  et tout le monde est convaincu que Bottas est promis à un avenir avec la marque allemande, en détournant l’esprit de Wolff médiatiquement cela permettait de faire gagner du temps.  Williams,  car c’est un rival pour le podium depuis deux saisons désormais et enfin Raikkonen, car finalement la Scuderia a pu négocier aux conditions qu’elles souhaitaient, tout en faisant croire qu’elle discutait avec un finlandais plus jeune que lui.

– Très astucieusement joué, mais il y a eu des conséquences… songea à voix basse, le Prince.

– Oui, chez Williams la prise de pouvoir de Claire Williams commence à se faire sentir. Cet été,  elle a présenté en conseil d’administration son projet de reconquête du titre. Ce projet s’inspire de Benetton et Renault. À savoir construire une équipe autour d’un seul pilote pour compenser le manque de budget. C’est une révolution entre les murs de Grove.

– Mais la prolongation de Bottas va coûter cher non ?

– Pas réellement, il est payé 2 millions.  Avec le projet de Williams autour de lui, nous entendons que l’évolution sera d’un million d’euros par année pour le prochain contrat. Mais de la même manière que Ferrari avec Raikkonen, Williams souhaite maintenir ses coûts en construisant l’équipe autour de Bottas avec un statut de pilote numéro 1 à la clé. Finalement cette situation est bonne pour tout le monde…

– C’était donc le premier transfert purement médiatique de l’histoire de la Formule 1 ! s’amusa le Prince.

– En effet, Ferrari a très bien manœuvré. Ils ont renouvelé Raikkonen à leurs conditions, ils ont affaiblit sur la période médiatique leurs adversaires, d’un côté Ricciardo qui a été le premier à avoir été visé et dans un second temps Williams. Mais d’un autre côté  ils ont renforcé les positions de ces équipes pour les négociations avenirs. C’est bien joué.

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Il y a 10 ans sur TWF1 – Transfert Button Episode 1, La menace fantôme.

Logo_TWF1_FB.jpg[Article publié le 29 Août 2005] Comme l’année dernière à la même époque, Jenson Button est au centre de toutes les tractations de transfert. Ira ou n’ira t’il pas chez Williams ? Sont contrat étant assez claire, puisque paraphé en 2004, l’oblige de courir pour l’équipe anglaise. Zoom sur les manœuvres autour de Button.

2000, un jeune homme de 20 ans essaie la 1ere Willams-BMW de l’histoire, à Silverstone.Le pilote est rapide,  professionnel malgré son jeune âge et impressionne le staff technique de l’équipe. En coulisse l’agent de Button négocie le contrat du néophyte. Résultat, ce sera un contrat de 10 millions de dollars sur 5 ans. Presque un super contrat pour un gamin sorti de la F3 anglaise il y a seulement quelque mois et n’ayant testé qu’une Prost AP02 auparavant.
Durant toute sa première année au plus haut niveau, Button soutient la comparaison avec son coéquipier, Ralf Schumacher, allant même jusqu’à le devancer sur deux circuits significatifs : Spa-Francorchamps et Suzuka. Malheureusement l’histoire devait se terminer, car Williams avait signé un contrat long terme avec un autre pilote. Juan-Pablo Montoya éjectera Jenson Button du baquet Williams pour 2001. Souhaitant reprendre le contrat de leur prodige, la famille Robertson propose 40 millions de dollars à Frank Williams, qui refuse en indiquant qu’il continuera à honorer le contrat du pilote anglais sur la durée du contrat initiale, soit jusqu’en 2004.
C’est ainsi qu’en 2001 et 2002, le jeune anglais pilote pour Benetton, transformé en  Renault l’année suivante. Payé 4 millions de dollars par année (plus deux millions de dollars de Williams) il est aussi rapide que Jarno Trulli en 2002. Pilote très bien payé il perd la tête. Flavio Briatore le recentre et lui demander de changer d’agent, une mauvaise inspiration pour l’italien, qui espérait secrètement hérité des intérêts de l’anglais.
Chassé de Williams par un autre pilote, Button sera également chassé de Renault par Fernando Alonso, pilote Renault depuis 2001. En coulisse, le pilote est blessé. Manager par la  famille Robertson, qui avait également découvert Kimi Raïkkonen en 2000, ses agents avaient été capable de transférer le finlandais de Sauber à Mclaren pour la somme de 25 millions de dollars et un salaire pour 2002 de 8 millions de dollars,  alors qu’il n’avait que 17 courses de Formule 1 dans son palmarès !

Fâché de ne pas avoir obtenu pareille contrat, Jenson Button changea d’agent pour se tourner vers une agence peut réputée. Dont l’avocat qui la dirige lui fait signé un contrat de deux ans avec BAR Honda. En 2003, il est aux côtés de Jacques Villeneuve,  qui n’a pas été tendre avec lui, mais Button a gardé la tête froide, se reconstruisant dans l’ombre.
la comparaison avec le champion du monde 1997 était troublante. Villeneuve touchait 22 millions de dollars de salaire cette année là, tandis que Button touchait trois millions de dollars, soit dans le détail un salaire de 1 million venant de BAR et les deux millions de Williams. Plus un bonus de 30.000 dollars en fonction du nombre de points inscrit au championnat. L’éviction du pilote canadien fait de Jenson Button le leader de l’équipe pour 2004. Il est payé 7 millions de dollars, soit 5 millions de BAR et toujours deux millions de Williams. Cette année 2004 sera alors sa meilleure saison en cumulant 11 podiums, mais sans la moindre victoire.

C’est durant le second semestre de l’année 2004 que l’épisode 1 du transfert de Jenson Button commence.
BAR renouvelle son contrat de motorisation avec Honda pour 5 ans en Juillet 2004. Une bonne nouvelle sur le papier, mais une erreur de timing pour l’équipe anglaise qui n’a pas prévenu son pilote vedette avant la confirmation. Une clause du contrat de Button indiquait que l’équipe BAR doit renouveler son contrat avec la certitude d’avoir un moteur d’usine. Malheureusement, lorsque British American Racing avait renouvelé le contrat de son pilote fin juin, la prolongation avec Honda n’avait pas été encore signé. Cette erreur, ainsi que le manque de communication entre les parties, va lancer l’affaire du Button Gate. L’agent/avocat du pilote se tourne alors vers l’équipe historique et toujours sous contrat avec Button : Williams.

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Kimi Raikkonen et Ferrari

Kimi Raikkonen Ferrari 2015Depuis son retour à Maranello, Kimi Raikkonen est l’objet de spéculations sur son avenir. Ayant signé un contrat de deux saisons (2014 et 2015), avec une option pour 2016, certains détails échappent. Pourtant il suffit de revenir en arrière pour comprendre.

Eté 2013. Lotus F1 Team et Eric Boullier s’activent sur le renouvellement du contrat de Kimi Raikkonen. Le champion du monde 2007 était revenu dans le paddock en 2012 avec un salaire basé sur un fixe peu élevé et une prime par points inscrits. La première saison, Raikkonen a touché modestement 3 millions d’euros et 40.000 euros par points. Puis en 2013, le fixe était passé à 5 millions d’euros.  En Juillet de cette année là, les spéculations médiatiques dirigeaient le finlandais chez Red Bull Racing pour 2014 (et un salaire de base de 10 millions d’euros). Quelques semaines plus tard, Lotus offre 8 millions d’euros de fixe et toujours 40.000 euros/points. Steve Robertson, via Bild, indiqua que le prochain salaire du champion du monde finlandais serait de 11 millions d’euros. Genii Capital demanda une aide substantielle auprès de Renault Sport, qui refusa. Refus également, assez rapide de RBR, il ne restait plus que la piste Ferrari. Une piste par défaut.

Le retour de Raikkonen chez Ferrari en 2014 n’est pas le fruit d’une passion pour l’un et l’autre, mais d’une raison. Nico Hulkenberg avait signé un pré contrat qui ne sera jamais confirmé par la marque italienne au GP d’Italie. En 2009, Luca di Montezemolo, malgré un contrat ferme pour 2010 avait écarté son dernier champion du monde au profit de Fernando Alonso. Une rancune c’était installée. Mais dans le business elle ne dure jamais bien longtemps. Le retour de Raikkonen était assimilé à un coup médiatique à la fois externe et interne. Le finlandais est le dernier champion du monde Ferrari en date. D’un point de vue sportif, le changement de réglementation moteur favorise toujours les constructeurs premium, au lieu d’être avec un client.

En 2014 et 2015, les clauses du contrat étaient simples. Le salaire était de 11 millions d’euros et une prime de 40.000 euros/points signée, dans la limite de 30 millions d’euros. Une clause indiquait que Raikkonen pouvait sortir de son contrat ou demander l’ajout de garanties supplémentaires,  si fin 2014 l’équipe italienne n’est pas 3ème du championnat du monde au minium. A ce jeu, Raikkonen obtiendra d’avoir l’équité sportive et stratégique avec son futur équipier, Sébastian Vettel.  Pour la saison 2016, la rumeur indiquait qu’une réduction du fixe était dans l’air. Un contre coup à la réalité des négociations. Ainsi c’est une fièvre qui est attendu par l’agent du finlandais, Steve Robertson. L’objectif étant de faire passer le salaire fixe de 11 à 13 ou 15 millions d’euros. Mais la ferveur n’est pas du côté italien et le revers de la main de Sergio Marchionne sur les performances de Raikkonen montre que l’on se dirigera vers une prolongation seulement par défaut d’alternatives crédibles.

Pour la saison 2014, Kimi Raikkonen a coûté que 13.2 millions d’euros (sur une prévision de 22 millions initiale), et cette saison (après le GP d’Autriche), son salaire évolue à 13.88 millions d’euros (avec une estimation totale à 18 millions selon le BusinessBookGP 2015). En cela, le pilote n’est pas réellement coûteux. Toutefois, par rapport à un Nico Hulkenberg ou Valterri Bottas, c’est deux fois plus, pour des résultats équivalents, selon certaines estimations.

L’avenir de Kimi Raikkonen dépendra surtout d’un élément. Politique celui là. Que décidera la Scuderia Ferrari pour son line-up 2016 ? Continuer la politique de 2007 (deux pilotes forts), ou alors s’inspirer de la politique de 1996-2006 avec Michael Schumacher ? Ce choix déterminera la suite de carrière du champion du monde 2007.

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GP Angleterre 2014 – Paddock Confidences

Susie Wolff GP Angleterre 2014 EL1 Williams F1

Mclaren aura un nouveau sponsor
Unilever (Rexona et Clear) passera, selon les bruits, de Lotus à McLaren dès l’an prochain. L’investissement du groupe anglo-néerlandais était de 15 millions d’euros en 2014 et sera doublé avec une plus grande exposition sur la prochaine McLaren-Honda.

Lotus en mode Ferrari ?
Il est entendu que Lotus F1 Team serait en discussion avec le groupe Reemtsma Portolio autour d’un deal sur la marque JPS (John Player Special) sur le même modèle que Ferrari et Marlboro. Pour le moment Lotus a démenti, mais la rumeur est insistante. Si ce deal est réalisé, il ouvrira la porte à des retours des marques de tabac en Formule 1.

Hugo Boss quitte McLaren
Après 33 ans de présence comme partenaire de l’équipe de Woking, la marque allemande Hugo Boss va rejoindre les rangs de Mercedes F1 Team dès 2015. Cette perte est un coup dur car cette association faisait partie de la stratégie de McLaren pour séduire un partenaire sur du long terme.

Lotus et Mercedes
Cela se confirme de plus en plus dans le paddock. Lotus disposera d’un moteur Mercedes-Benz la saison prochaine. Toutefois l’équipe brouille les pistes est indique avoir des discussions avec Honda (fort probable) et Ferrari (uniquement pour une question de convenance). Federico Gastaldi, le Manager de l’équipe d’Enstone a reconnu toutefois qu’il ya eu l’an passé des retards de paiements sur le moteur Renault.

Red Bull et Renault
Niant les rumeurs de rachat de Viry-Chatillon, Helmut Marko reconnait que l’avenir des deux partenaires passera par une collaboration beaucoup plus étroite dès cette saison. L’équipe autrichienne souhaite investir ses propres ingénieurs dans le programme moteur Renault Sport.

Sauber et les sponsors Russes
Il y a une année, l’équipe Suisse annonçait l’arrivée de trois partenaires russes devant lui assurer un avenir radieux. On parlait d’un investissement de 45 millions d’euros par année (surtout assuré par Gazprom selon les indications). L’usine d’Hinwill est toujours en contact avec la Russie et maintien ce projet en veille pour le moment. Car les raisons de l’annulation du projet sont politiques du côté de Moscou. Pour le moment donc.

Kimi et Fernando et l’avenir
Toto Wolff a annoncé que Mercedes F1 Team n’était pas intéressé par les services de Fernando Alonso pour l’an prochain et la suivante. Excluant ainsi la piste Brackley définitivement. Côté Raikkonen, Steve Robertson, son agent, a nié les envies de retrait de son client à l’horizon 2016. Expliquant toutefois qu’il y aura un après Ferrari en 2016. Avec une autre équipe donc…

 

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