Hermut Marko a indiqué que Servus TV, dans son commentaire d’après GP d’Espagne, qu’il n’y a pas de discussions sérieuses avec Sébastien Vettel, pour lui succéder à la tête du projet Académie Red Bull.
J’entends que même si Vettel est intéressé, deux aspects interrogent :
La première est la personnalité de Marko, très importante dans l’univers Red Bull. Vettel souhaiterait une rupture et non s’inscrire dans la continuité.
La seconde est l’avenir du projet Académie Red Bull. Marko souhaiterait que son héritage continue comme il a toujours été, tandis que Vettel viserait plutôt un modèle de type Mclaren ou Mercedes. En ciblant, plutôt que de produire des pilotes à la chaîne.
Daniel Ricciardo est de retour dans l’univers Red Bull, en tant que partenaire !
A Melbourne, Ricciardo était présent pour faire la promotion de sa boutique éphémère de la marque Enchanté.
Quelques semaines plus tards sa marque deviebt partenaire de Racing Bulls et de l’académie Red Bull. Enchanté produira une ligne de vêtements cobrandé (similaire ce qu’avait fait Alonso avec Kimoa et Mclaren en en 2018).
Le directeur sportif du groupe Red Bull, Oliver Mintzlaff, est en tournée dans les médias germaniques pour dire que Max Verstappen sera au volant d’une Red Bull en 2026.
« Je suis convaincu qu’il (Max Verstappen) continuera avec nous le long voyage qu’il a entrepris jusqu’à présent avec Red Bull. Max piloter également pour nous en 2026. »
Bild a demandé comment cela peut être certain que Verstappen restera en 2026. La réponse de Mintzlaff est assez courte :
« D’une part, ce n’est pas sans raison qu’il a signé jusqu’à fin 2028, et d’autre part, il a récemment clarifié sa position. »
Red Bull a aussi clarifié les positions de Christian Horner et Helmut Marko pour encore 12 mois.
La situation management de Red Bull Racing avec la lutte d’influence entre Christian Horner et Helmut Marko ressemble beaucoup à celle entrevue il y a 20 ans chez Ferrari entre Luca di Montezemolo et Jean Todt.
Avoir un duo à la tête d’une écurie n’est jamais une bonne idée. Surtout lorsque les deux personnes ne sont que salarié de la structure et non actionnaire. Il y a 12 mois, nous l’avons entrevue chez Sauber avec Andreas Seidl et Oliver Offmann. Si le premier était le PDG de l’écurie Sauber, le second était responsable du développement technique d’Audi Sport. Deux têtes, deux visions, qui en interne ont considérablement ralenti le développement de l’écurie pour préparer l’arrivée officielle du constructeur allemand en 2026. On parle d’un retard estimé entre 12 et 18 mois sur le plan initial de 2022. Depuis le début le duo Horner/Marko a un mode de communication assez simple : Christian Horner brouille les pistes soufflant le chaud et le froid provoquant des rumeurs dans la presse. Enfin Helmut Marko accuse ouvertement. La technique est toujours la même : Jamais aborder les questions de fond ainsi que les véritables raisons d’un incident. En interne, le premier a la gestion de l’écurie dans son ensemble (incluant aussi la politique auprès de la FOM), tandis que le second, ne s’occupe que des jeunes pilotes…
Les pilotes sont devenus en 2025 un élément de performance de différence.
La pressions sur les jeunes pilotes, uniquement jugé sur le critère de la performance pure interroge
Le management Marko, brutal interroge sur le long terme, tout comme les intérêts Briatore/Colapinto sur l’avenir
VERSION LONGUE :
Les rumeurs autours de l’avenir de Liam Lawson chez Red Bull Racing et même dans une certaine mesure, celle de Jack Doohan chez Alpine illustre la brutalité du management des écuries de F1 d’une part et le processus du choix d’une jeune pilote pour devenir titulaire.
Dans l’épisode Elbows Out, de la dernière saison de Drive to Survive sur Netflix, Liam Lawson fait un teste de performance par comparaison. Christian Horner a invité Max Verstappen à réaliser trois tours de références, puis Lawson a réalisé la même procédure. Résultat : le néo-zélandais était à environ 2 dixièmes du quadruple champion du monde avec la RB20.
La mise en scène des essais comparatifs
Cette mesure de deux dixièmes est importante, car dans le monde de la F1 moderne, elle est la mesure de base. Au-delà de trois dixième sur le pilote de référence, une carrière de titulaire bascule. Reste la question, au vu des performances de ce début de saison : est-ce que Max Verstappen était à son haut potentiel pour établir ce chrono de référence face à Lawson ? Car finalement l’écart est plus proche de 5 dixièmes au minimum que de deux.
En 1983, a Silverstone, les pilotes Martin Brundle, Stefan Bellof et Ayrton Senna sont invités par l’écurie McLaren, sous l’impulsion de son sponsor tabac, pour un bout d’essai. John Watson, pilote titulaire en F1, aux côtés de Niki Lauda est rompu à l’exercice et couvrit quelques tours pour fixer un temps de références. Les trois jeunes pilotes avaient été plus rapide que le temps de référence de Watson, qui n’avait d’ailleurs pas chercher à impressionner les jeunes pilotes. Tout professionnel qu’il soit, un titulaire, lors de ce type de test, n’est pas dans la même configuration que lorsqu’il est en qualification. Il doit gérer le stress et pour beaucoup c’est un facteur de performance. Ainsi, si un jeune pilote est plus performant, c’est souvent bon signe. Kimi Antonelli a été plus performant que Russell et même que Bottas avec la W12, que le jeune italien a abondamment testé. Il était même très proche des temps d’Hamilton avec la monoplace.
Ici Lawson était proche à deux dixièmes. Que de deux dixièmes.
Le système de management de Marko en question
Le cas Lawson met aussi en lumière le système Marko (Helmut), qui depuis Verstappen use les jeunes pousses de la pépinière Red Bull (Albon, Gasly, Tsunoda, Lawson désormais). Son management brutal fonctionne sur le quadruple champion du monde, qui a besoin de cela comme moteur pour développer son opportunisme au volant et ses points forts (et oublier ses points faibles), mais pour d’autres ? Il y a 15 ans, Sébastian Vettel n’était absolument pas managé comme cela par Helmut Marko. Vettel était plus analytique et sensible et avait besoin de confiance et pas d’insécurité. Mais pardon, si Red Bull a beaucoup investit dans sa carrière, c’est BMW qui a fait la formation de pilote du quadruple champion du monde. Pourtant, Daniel Ricciardo a pu bénéficier de l’ambiance Vettel pour éclore par exemple. Mais avec l’émergence de Verstappen, le moule est devenue unique. Ricciardo est parti à cause de cela. Helmut Marko estime que désormais un pilote qui accepte cette violence, est digne d’être champion du monde. Voir les remarques sur la sortie de Hadjar au GP d’Autriche. Cela fait des gros titres, mais cela enferme Red Bull dans une monoculture dangereuse avec un type de pilote. Et finalement l’autrichien, ayant un storytelling de découvreur de talent, n’a qu’un seul champion à son actif. Il n’est donc pas supérieur à Ron Dennis et Flavio Briatore par exemple.
Flavio, Doohan, Colapinto et le retour vers le futur
Paul Aron, Ryo Hirakawa, Franco Colapinto et Kush Maini. Le nombre de pilotes de réserves chez Alpine interroge. Naturellement. D’autant que les profils sont très divers et ne relèvent pas d’espoirs, mais de pilotes ayant le même niveau de compétence que Doohan. L’histoire rappelle la liste Benetton Formula en 1993, lorsque l’écurie italo-anglaise avait déconstruit les essais pour missionner un pilote à un objectif de mise au point spécifique. Flavio Briatore reproduisant les bonnes pratiques qui ont fait sa légende, reprend ainsi le principe.
Certes Franco Colapinto est l’homme le plus visible de la liste et son introduction au volant d’une Alpine en 2025 est quasiment déjà entendue. En décembre j’avais entendu que Jack Doohan disposerait d’un contrat 2025 avec Alpine F1 en deux temps. Une première partie de 8 courses et une seconde de 16 Grand Prix. Ayant ainsi jusqu’au GP de Monaco 2025 pour confirmer son talent avec l’écurie française. Toutefois, la rumeur Colapinto/Red Bull pour le remplacement de Liam Lawson a brièvement resurgit dans les médias. Pourquoi ? Helmut Marko a été vu dans le motorhome Alpine à Shanghai, dimanche, et ce n’était pas pour prendre un café. Les spéculations allant plus vites que les McLaren sur la piste, un détail est désormais oublié, le management de Colapinto est en lien direct avec l’empire Briatore (vous abonner à la Newsletter Poursuits en cliquant ici) . L’ambition de l’italien est toujours de faire de l’argentin, son nouveau Fernando Alonso. Il n’est pas vraiment assuré qu’il le cède pour la saison à une écurie concurrente (Red Bull Racing et surtout Racing Bulls).
Il semble clair désormais que le pilote est le facteur le plus important pour apporter de la performance, alors que les monoplaces ont toutes le même niveau de compétitivité en 2025. Voir les écarts. Ainsi, celui qui sera capable de gagner deux ou trois dixièmes de seconde sur son coéquipier sera privilégié. Pourtant, l’impact de la gestion des pneumatiques va définir la présente saison et les jeunes pilotes sont encore bruts sur ce point. La F1 évolue toujours sur le mythe de Michael Schumacher, qui en 1991 avait surpris son monde avec la Jordan J191, un beau jour d’été à Spa-Francorchamps. Mettant ainsi, le pilote au centre de la performance pour définir le dernier élément décisif pouvant faire la différence. Devenant un facteur décisif même.
La prolongation d’Oscar Piastri chez McLaren Racing pour un accord à long terme signifie que le pilote australien a signé un contrat à 78 millions d’euros au cumul, jusqu’en 2028. L’accord a été trouvé quelques jours avant le Grand prix d’Australie, première course de la saison 2025. Tout un symbole. C’est aussi parce qu’en septembre dernier, une écurie rivale a formulé une offre pour obtenir le concours de Piastri, provoquant une riposte rapide de l’écurie orange et noire sur le contrat du double vainqueur en Grand Prix.
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Selon un rapport du média local sud africain IOL , le ministère des sports cherche des sponsors tels que Heineken et Red Bull entre autres, pour l’aider à lever le capital nécessaire pour participer à l’offre d’organisation d’un GrandPrix sur le continent Afrique.
L’Afrique du Sud cherche 50 millions d’euros pour moderniser Kyalami, voir construire une nouvelle piste à Langa Lethu (proxhe de l’aéroportdu Cap). Selon nos informations, déjà 21 millions ont été levés auprès d’investisseurs locaux et il manque le solde pour lancer le projet. Expliquant les approches auprès de partenaires F1 comme Red Bull.
Selon Bloomberg, Red Bull GmbH a déclaré avoir atteint un chiffre d’affaires et un bénéfice d’exploitation record l’année dernière, malgré le rythme de croissance le plus lent depuis quatre ans.
Le chiffre d’affaires net de l’entreprise autrichienne a augmenté de 6,4 % en 2024 pour atteindre 11,2 milliards d’euros (11,7 milliards de dollars), selon certaines mesures publiées sur son site Internet. Elle a vendu 12,7 milliards de canettes de sa boisson caféinée, en hausse de 4,4 % par rapport à 2023.
Yuki Tsunoda serait dans le viseur de Red Bull, mais pas pour la raison que l’on pense. Plutôt un licenciement en cours de saison.
La prolongation du japonais pour 2025 serait impacté par plusieurs clauses (comportement, resultats par exemple) qui en cas d’effet négatif pourrait exclure le pilote en cours de saison.
Red Bull, via Christian Horner estime que 5 ans pour un jeune c’est trop et que l’année 2024 n’a pas été concluante niveau comportement (plus plus de 50.000 euros d’amende) par exemple.
Du côté de Helmut Marko, c’est l’introduction de Ayumu Iwassa et surtout Arvid Lindblad, qui est considèré par Marko, comme son derniers pilotes champion potentiel, avant de partir en retraite.
Malgré un salaire à la hausse en 2025, payé pour moitié par Honda, Tsunoda n’est toutefois pas garanti de faire intégralement la saison 2025. A suivre donc.