Williams – Le cas Barrichello, Hulkenberg et Maldonado
La phrase de Frank Williams est destinée à rassurer Nico Hulkenberg, mais aussi le vétéran Rubens Barrichello. Au point d’entretenir la confusion.
Pour le compte de la BBC, sir Frank Williams n’a pas vraiment répondu aux rumeurs, mais à remis de l’huile sur le feu. Pour une raison simple et contractuelle. Nico Hulkenberg dispose d’un contrat de 5 ans avec Williams, le différent est d’ordre financier, un problème qui n’apparait pas comme une difficulté. Surtout que le pilote allemand est l’avenir de l’équipe. Mais, la première réaction de Williams a été d’opposé Hulkenberg à une alternative (Romain Grosjean – voir ici pour en savoir plus). Mais un accord semble avoir été trouvé (voir ici)
Coté Rubens Barrichello, le pilote brésilien a récemment indiqué : « Concernant mon contrat 2011, vous n’avez qu’a demandé à l’équipe ». Sur la BBC, Williams salue l’expérience de Barrichello. Précisément, le brésilien a signé une lettre d’intention avec l’équipe de Grove durant l’été et débute déjà le développement 2011. Que se passe-t-il alors ?
Le prochain contrat de Barrichello, comme celui de Nico Hulkenberg comporte une prime de résultat. L’an prochain l’équipe souhaite terminée 5ème du championnat du monde des constructeurs. Ce qui signifie que le brésilien est d’accord pour une baisse de son salaire, mais accepte le principe d’une prime de résultat en fonction du classement de l’équipe l’an prochain. Toutefois, il existe une condition : Williams doit terminer 6ème championnat 2010, devant Force India. Une opération qui permettra de débloquer la situation et de maintenir les pilotes sous pressions avec le renouvellement de leurs contrats.
Mais le manque de sponsors est toujours présent. Adam Parr a indiqué que le team disposait que d’un tiers du budget de l’an prochain. D’où la rumeur Maldonado et ses 10 millions d’euros du pétrolier vénézuélien PDVA. Il semble que Williams souhaite le concours du pilote et de son sponsor, mais comme 3ème pilote en 2011, avec un budget à hauteur de 50% du prix annoncé, avec une option pour 2012 comme titulaire, d’où l’intérêt de signé un précontrat (voir ici)
A ce jeux, Williams joue sur plusieurs tableaux : elle garde la pression d’un objectif 2010 pour ses pilotes (principe de la carotte), a négocié des contrats 2011 en fonction de ses finances (terminer 5ème du championnat sinon pas de primes) et trouve une solution auprès d’un pilote/sponsors qui lui sera d’un grand secours financier dès l’an prochain et pourquoi pas en 2012.
Le contrat pour un Grand Prix de Bulgarie devrait être signé courant novembre avec Bernie Ecclestone. Un contrat toujours opaque, qui a offert aux médias un nouvel intervenant (qui n’est pas ministre) qui a précisé que les investisseurs d’Abu Dhabi étaient toujours intéressés, dénonçant « l’affaire » (
Adrian Sutil a indiqué qu’il ne sera pas le remplaçant de Michael Schumacher en 2011 et précise que dernier sera bien présent l’an prochain chez Mercedes GP. De son coté, il hésite encore pour 2011.
La situation du line-up Lotus trouble le jeu des transferts avec de multiples annonces qui ne concernent toutefois pas l’année 2011 mais 2012.
Selon Globo Esporte, Bruno Senna est en pourparlers avec Lotus au sujet d’un volant dans l’équipe en 2011. Mais les faits sont biens différents.
Cela semble définitif pour le moment. Jacques Villeneuve a déclaré qu’il ne vise plus la Formule 1.
Le principe de la lettre d’intention est souvent un terme utilisé dans les contrats en Formule 1. Il dispose de multiple facette intéressante.
Bernie Ecclestone a révélé qu’il ne voit pas pourquoi Max Mosley ne redeviendrait pas président de la FIA à l’avenir.
Ferrari, la maitresse de tout pilote. Chacun rêvent secrètement de piloter pour elle durant sa carrière. Le plus souvent vers la fin de leur carrière pou un top pilote. Peu y arrive, choisie par la belle pour la mener au sommet. Mais il existe des pilotes qui ne pensent pas à cela.
Joan Villadelprat insiste ce lundi sur le fait que son équipe, Epsilon Euskadi, n’a pas renoncé à son projet de Formule 1. Estimant même qu’une possibilité de rachat d’une équipe n’est pas à exclure. Toutefois, il existe trop de zones d’ombre.

