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Liste des salaires pilotes de Formule 1 2015

Fernando Alonso (McLaren)/ Salaire 2015 : 35 millions €

TomorrowNewsF1 publie ce Mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2015, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à vous procurer en version PDF en cliquant ici), sorti le 25 avril. les transferts de Sébastian Vettel de Red Bull Racing à Ferrari et celui de Fernando Alonso de Ferrari à McLaren-Honda a redistribué les cartes financières du classement. C’est d’ailleurs le double champion du monde espagnol qui remporte la première place, devant le quadruple champion du monde allemand et Lewis Hamilton. Kimi Raikkonen et Nico Rosberg complète un Top 5 qui entrevoie la disparition de Jenson Button. Le champion du monde 2009 ayant consenti une forte réduction salariale pour la saison 2015.

Une norme à suivre : Les salaires des champions du monde n’augmentent pas réellement (ils sont stable par rapport à l’an dernier), mais les primes sont importantes. Ainsi, sur ce principe de salaire+prime importante, le renouvellement de Lewis Hamilton jusqu’en 2018 avec Mercedes AMG F1 va lui permettre de progresser dès la saison prochaine et viser la place de leader dans les prochaines années. Derrière les salaires des tops pilotes, la confirmation d’une classe moyenne disposant d’un salaire entre 3 et 4 millions d’euros annuels s’installe.

En 2014, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 7.7  millions d’euros, soit 1.5 millions d’euros de plus que l’année dernière et 2.8 millions de plus qu’il y a 2 ans. Cette saison 13 pilotes touchent minium 1 million d’euros de salaire. Soit un de moins que la saison dernière.

Voici la liste des salaires 2015 des pilotes de Formule 1 par le Business Book GP 2015 :

1. Fernando Alonso (McLaren) : 35 millions d’euros
2. Sébastian Vettel (Ferrari) : 28 millions d’euros
3. Lewis Hamilton (Mercedes) : 25 millions d’euros
4. Kimi Raikkonen (Ferrari) : 18 millions d’euros
5. Nico Rosberg (Mercedes) : 13.5 millions d’euros
6. Jenson Button (McLaren) : 10 millions d’euros
7. Felipe Massa (Williams) : 4 millions d’euros
8. Nico Hulkenberg (Force India) : 4 millions d’euros
9. Sergio Perez (Force India) : 4 millions d’euros
10. Romain Grosjean (Lotus) : 4 millions d’euros
11. Pastor Maldonado (Lotus) : 4 millions d’euros
12. Valtteri Bottas (Williams) : 2 millions d’euros
13. Daniel Ricciardo (RBR) : 1.5 millions d’euros
14. Daniil Kvyat (RBR) : 750.000 euros
15. Max Verstappen (STR) : 250.000 euros
16. Carlos Sainz Jr (STR) : 250.000 euros
17. Felipe Nasr (Sauber) : 200.000 euros
18. Marcus Ericsson (Sauber) : 200.000 euros
19. Will Stevens (Manor) : 150.000 euros
20. Roberto Merhi (Manor) : 50.000 euros

Pour vous procurer le Business / book GP2015 en version PDF cliquez ici   and English version clic here

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GP Monaco 2015 – Paddock Confidences

Monaco GP 2015 Les qualifications en alternance
Chez Mercedes AMG F1, l’ordre de départ des qualifications 3 est en alternance entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton. Champion du monde en titre oblige, c’est l’anglais qui débute en Q3 au GP d’Australie, puis Nico Rosberg à celui de Malaisie. Pour Barcelone, Rosberg avait l’avantage, mais pour Monaco Hamilton avait donc la priorité de la 3ème qualification, pour imprimer le tempo.

Guerre des pneus 2017
Michelin a annoncé son intérêt pour revenir en Formule 1 comme unique fournisseur pneumatique (ou en concurrence) à partir de 2017. Deux conditions toutefois : Fournir un composé capable de réaliser l’intégralité de la saison et de 18 pouces.
De son côté Pirelli a indiqué qu’il ne changerait rien à sa doctrine actuelle et qu’il serait à la disposition des équipes pour fournir le meilleur compromis souhaité (13 pouces ou 18 pouces, pneu qualification ou plus soft encore). Les pneus resterons payant toutefois.

Monza dans la tourmente
Il manque 10 millions d’euros pour renouveler le contrat avec la FOM au-delà de 2015. Les 20 millions d’euros promis par la région de Lombardie ont été versé, mais destinés à rénover la piste et non participer au contrat.
Le contrat actuel est de 5 millions d’euros et doit passer à 15 millions pour la prochaine extension.

L’avenir de Renault
Christian Horner a indiqué que Renault va prendre une décision sur son avenir au-delà de 2016, d’ici la fin de l’année. Deux ou trois scénarios sont sur la table : Continuer de fournir des moteurs, créer/reprendre une écurie ou sortir de la F1.

Bernie, la voiture cliente et le Trésor
Ecclestone a proposé son projet de voiture cliente, envisageant de créer une structure interne à la Formule 1 pour vendre deux monoplaces 15 millions de dollars (environ 12 millions d’euros). La conception pourrait être un compromis entre Mercedes/Red Bull/McLaren et Williams selon toute vraisemblance. Le moteur serait libre de choix pour le futur client. L’argument est de ne plus recourir à des pilotes payant pour financer une saison (Force India, Sauber et Lotus entre autre).
Dans le même temps, le Trésor anglais réclame 1 milliard de £. Mais Ecclestone résiste et estime ne pas devoir cet argent.

Institut de sondage GPDA
L’association des pilotes a lancée jeudi une grande opération auprès des fans : Une enquête de 50 questions relative à la Formule 1 (sportif, spectacle, règle etc…). Pour y participer cliquez ici

Prost et les réseaux sociaux
« De mon temps les réseaux sociaux n’existaient pas et à mon avis ils contribuent au problème actuel de la Formule 1, je pense qu’il est mauvais pour les fans de laisser des commentaires en permanence. »

Le renouvellement de contrat d’Hamilton par Mercedes
Toto Wolff a avoué que renouveler le contrat du double champion du monde 2008 et 2014 a été également compliqué pour Mercedes AMG F1. En effet, ayant l’habitude des agents qui ont l’art de la négociation, tandis que traiter directement avec le pilote relève de l’affectif et de la patience.

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Note du Mardi : Les possibles clauses du contrat Hamilton/Mercedes AMG F1

Note du mardiSelon des sources biens informées, Lewis Hamilton aurait déjà signé le renouvellement de son contrat jusqu’en 2018, posant la question suivante : Pourquoi ce dernier n’est pas annoncé ? La réponse est simplement que l’information semble incomplète et que la vision journalistique autour de Lewis Hamilton est trop simple. Nous ne sommes plus dans l’ancien monde.

Signer un accord avant l’accord 

Il est naturellement possible que le double champion du monde ait signé un précontrat résumant les grandes lignes de l’accord pour sécuriser les dirigeants de Daimler. Cette signature n’indique en rien que le contrat est signé, mais qu’il sera signé que durant la saison 2015. Cette pratique avait déjà été entrevue avec Kimi Raikkonen il y a une décennie maintenant, lorsque le pilote avait signé avec Renault un accord pour 2007, alors qu’il avait un accord similaire avec Ferrari pour la même année. En même temps.

Signer un précontrat signifie une négociation exclusive. Ce qui expliquerait pourquoi les rumeurs Ferrari ont rapidement été jetées aux oubliettes et que le pilote n’a qu’un seul et unique interlocuteur pour son avenir : Mercedes AMG F1.

Un salaire élevé, mais sous contrôle

L’autre vecteur pourrait concerner non pas le salaire, mais les revenus totaux du pilote. Il est entendu que Lewis Hamilton touchera ce qui est désormais la nouvelle norme : Un fixe et des primes de résultats gonflant de manière importante le salaire. La première offre du constructeur allemand était de 20 millions d’euros de salaire et d’une prime de 1 million d’euros par victoire. Notons que Sebastian Vettel chez Ferrari touche un salaire fixe bien plus bas que les chiffres annoncées dans la presse. Pourtant la combinaison victoire+titre du quadruple champion du monde allemand lui permettra de toucher 45 millions d’euros par année.  Dans le cas de Lewis Hamilton le chiffre de 70 millions d’euros par année est toujours d’actualité, mais pourrait être plus subtile que cela.

Le modèle R&B qui dépasse le modèle vieux de 30 ans maintenant

Le pilote négociant désormais seul, Hamilton pourra s’inspirer de ses amis du milieu du R&B qui ont révolutionné l’approche du marché de la musique en se transformant en investisseurs. Jay Z par exemple est un chanteur, investisseur, homme sandwich, agent de joueurs de NBA/NFL et producteur. Il a une fortune de plus de 300 millions d’euros. De la même manière que Jay Z a investi le marché du sport management avec Roc Nation Sport, Lewis Hamilton va investir le marché de la musique prochainement. Il n’est pas impossible que ses investissements soient aussi interdépendants  d’un univers qui dépasse le cadre du sport. Il sera prochainement acteur également.

L’approche avatar Michael Jordan n’existe plus désormais. Lorsqu’il avait signé avec la société de Simon Fuller en 2012, Hamilton espérait une approche plus révolutionnaire. On lui avait alors proposé d’être une copie de Tiger Woods avec une approche à la David Beckham. Ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Comme Will I am ou Jay Z, Hamilton veut être un ambassadeur engagé pour des marques, probablement créer sa marque de vêtement ou signer avec Nike ou Under Armor un contrat que seul les rappeurs sont capable d’obtenir. Car aujourd’hui, seul un MVP en NBA peu espérer un contrat équipementier à plus de 10 millions de dollars, alors que les rappeurs peuvent obtenir 20 millions, via clips, apparition etc… un autre monde. Même la superstar du ballon rond, Cristiano Ronaldo s’inspire du modèle R&B pour son business désormais.

Les désirs d’avenirs

Un monde dont pourrait justement profiter Mercedes-Benz. Conscient de l’impact jeune et dynamique de son champion du monde. Les détails du contrat peuvent comporter les notions suivantes :

  • Un pourcentage dans le capital en 2018 de Mercedes AMG F1 en échange des primes du pilote.
  • Une rétrocommission des revenues de Lewis Hamilton pour sa carrière annexe en échange d’un important salaire.
  • Un contrôle de l’image de Lewis Hamilton à la manière de Red Bull avec Vettel au début de sa carrière. En somme, c’est le constructeur allemand et son armé qui géreront la carrière économique du pilote.
  • Une participation aux investissements futurs de Lewis Hamilton. Si ce dernier lance sa marque de vêtement, l’équipe deviendra partenaire par exemple.

Nous dépassons ainsi le cadre du pilote participant aux développements des voitures de routes (comme chez Ferrari), du pilote qui souhaite sa monoplace championne du monde ou encore du pilote qui veut signer des sponsors. En réalité le futur contrat entre Lewis Hamilton et Mercedes AMG F1 sera probablement une révolution, un nouveau modèle économique pour l’équipe et son avenir.

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Quel budget faut-il aux constructeurs pour devenir champion du monde ?

Williams FW37

Au cours de l’hiver 2014/2015, Claire Williams la responsable de Williams F1 Team a dit que, selon ses estimations, un budget de 260 millions d’euros (soit entre 325 et 350 millions de dollars) devrait suffire pour permettre à son équipe de remporter le titre mondial. Ce chiffre ne vient pas de nulle part.

En 2014, l’équipe Williams a terminé 3ème du championnat du monde des constructeurs avec un budget de 153 millions d’euros (203 millions de dollars environ), selon le livre sur le business de la F1 « BusinessBookGP2014 ». En cela, l’usine basée à Grove en Angleterre a été plus forte que McLaren et Ferrari la saison dernière en dépensant jusqu’à deux fois moins d’argent. C’est sur cette base que Claire Williams met en avant son calcul. Alors que Mercedes AMG F1 pour remporter le titre a dépensé 418 millions d’euros, Williams pour la 3ème place n’a déboursé que le tiers.

Découvrir la suite de l’article sur www.sportune.fr en cliquant ici

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GP Chine 2015 – Paddock Confidences

Chine GP 2015 F1Renault et la piste Lotus
Si Force India est jugé à Viry-Chatillon comme la meilleure option, la piste Lotus F1 Team ne semble pas écartée pour autant. Une clause de séparation en cas de rachat de l’équipe d’Enstone par un constructeur ayant été incluse dans le contrat avec Mercedes-Benz. Mais le dédit rebute quelque peu. Pour le moment.

Button se place déjà pour 2016
Le champion du monde 2009, indique déjà dans le paddock qu’il souhaite rester avec McLaren-Honda pour la saison 2016 aux côtés de Fernando Alonso.

Une des raisons de la menace de départ de Red Bull
L’une des raisons semble être le maintien du budget (élevé) de l’équipe. En effet, le business plan de RBR incluait une place de minimum top 2 au championnat du monde des constructeurs. Sinon la marque de boisson devra combler la différence. Ce qu’elle ne compte pas faire, voulant investir dans d’autres domaines pour favoriser son expansion mondiale.

Les idées de Bernie
Poussé par une vague de nostalgie, Bernie Ecclestone souhaiterait que l’ensemble du plateau de Formule 1 soit équipé (sauf Ferrari naturellement) de moteur Mercedes-Benz. A l’image des mythiques DFV Ford-Cosworth dans les années 70. Autre ambition : Que la Formule 1 redevienne un championnat de pilote et non plus de marque comme aujourd’hui.

Les 100 millions de Ferrari
La Scuderia Ferrari a planifiée un plan économique  et d’organisation qui débute en 2015. Nouvelle organisation des décisions et surtout un plan d’investissements techniques de 100 millions d’euros. Qui a fait passablement grincer des dents Mercedes AMG F1.

L’omerta Michael Schumacher
Plus personne ne parle de Michael Schumacher. Aucune informations ne filtrent dans le paddock. La raison est simple : Chaque membres du cercle (même sa famille) pour visiter le septuple champion du monde doit signer un contrat de confidentialité…

Le coup de pression de Pirelli
Le manufacturier italien s’interroge sur la suite de son implication en Formule 1 à l’horizon 2017. En effet, si les moteurs sont beaucoup plus puissant, il faudra que la marque commence d’ici Juin 2015 l’étude de ses gommes. Mais débuter les négociations pour prolonger son contrat qui expire en 2016, peut être ?

Le coup de poker de Lewis
« 99,6%, » , soit encore 5 points de détails contractuels. C’est la probabilité que Lewis Hamilton, en personne, a indiquée aux journalistes anglais concernant la prolongation de son contrat avec Mercedes AMG F1. Seul détail d’importance :L’annonce. En cela le double champion du monde souhaite reculer l’échéance le plus possible pour maintenir la pression sur l’équipe.

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Note du Mardi – l’idée de la clause de fidélité

Note du mardiC’est inscrit dans le marbre pour la plupart des observateurs. La prolongation de contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes AMG F1 sera annoncée dans les prochains jours. Une extension de contrat de trois années, avec dit-on une option pour deux autres et surtout l’idée de terminer sa carrière dans l’équipe.

Le principe de terminer sa carrière dans une équipe est une phrase prononcé par les champions du monde moderne pour flatter les fans de Formule 1. Essentiellement. Les mots n’ont d’importance que pour ceux qui y prête de l’importance, une carrière est ainsi faite. Fernando Alonso annonce vouloir terminer sa carrière en 2007 chez McLaren. Il y parviendra peut-être. Même chose pour Kimi Raikkonen qui avait annoncé la même phrase la même année et qui réalisera sa parole. Avec le temps va.

Les contrats des champions du monde sont brefs

Les contrats des champions du monde étant devenus relativement court. Sébastian Vettel a signé pour 3 ans (avec une clause de sortie pour la 3ème année similaire à ce qu’il avait chez Red Bull depuis 2011), Fernando Alonso pour trois années avec clauses de sortie chaque année ou presque. La prolongation de Lewis Hamilton ne pouvait faire exception, tant pour rester dans le jeu des transferts que pour ne pas s’enfermer dans un contrat qui pourrait le pénaliser si changement de réglementation il y a dans l’avenir. L’expérience du contrat de 5 ans signé en 2008 a servie de leçon. Ayant négocié seul l’accord avec Toto Wolff, l’accord signifie un compromis. Le patron autrichien voulait un contrat de 5 ans et un salaire plus bas avec des primes, Hamilton un contrat de 3 ans avec un gros salaire. Ce sera finalement un contrat de 2+1+2 ans et un salaire ayant un plafond similaire à ce que pouvait prétendre entre 2010 et 2012 Michael Schumacher lorsqu’il pilotait pour Mercedes AMG F1.

La clause de fidélité Van Persie-Manchester United

Toutefois, dans l’avenir une clause pourrait être ajoutée dans les contrats. Une clause similaire à celle du joueur hollandais Robin van Persie lorsqu’il à signé pour le compte de Manchester United le 17 Août 2012. Un accord de 4 saisons contre un salaire de base de 13,5 millions d’euros par an et surtout une clause très spécifique. Etant donné son âge de l’époque : 29 ans, l’agent du joueur a proposé aux dirigeants Mancunien d’incérer une clause de fidélité. C’est-à-dire que le représentant de Van Persie et ce dernier s’engageait à aller au bout du contrat, sans profiter par la case transfert. Cette prime s’élève à 14 millions d’euros, payé en deux fois (il a touché une première partie cette saison et touchera la seconde partie la saison prochaine).

Imaginons qu’une équipe propose à un champion du monde une prolongation de deux ans en option et que cette option permette d’obtenir ce type de clause de fidélité de 10 ou 15 millions d’euros, en plus du salaire et des primes de résultats. Cela coûterait une fortune au team, mais surtout permettrait à ses dirigeants de préparer l’avenir en balisant tous les scénarios.  Mais aussi pour le pilote de toucher son plus gros salaire en fin de carrière.

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Note du Mardi – Lewis Hamilton invente le pilote F1 du futur

Note du mardiAlors que les patrons de la Formule 1 déclarent à longueur d’interviews que le modèle de la discipline reine du sport automobile est obsolète, sous nos yeux un pilote est entrain de révolutionner sa corporation : Lewis Hamilton.

L’ère du pilote managé par un agent, communiquant uniquement en conférence de presse ou lors de trois interviews durant la saison, signant un sponsor casquette ou quelques accords avec un horloger ne sera plus demain. Adaptant sa communication aux réseaux sociaux et à la nouvelle évolution médiatique, Lewis Hamilton va révolutionner son environnement.

Etape 1 : Faire d’Hamilton le pilote le plus payé du plateau…virtuellement

Le premier fait majeur de la signature du double champion du monde avec l’agence de communication et marketing Purple a été cette indiscrétion dans la presse, la semaine dernière. Lewis Hamilton aurait demandé 70 millions d’euros environ de salaire par an et un contrat de trois années. Un chiffre très rapidement démenti par Toto Wolff dans la presse. Mais le coup est magistrale et le message double : Dans un premier temps, Hamilton indique à Mercedes-Benz qu’il souhaite être le pilote le plus payé du plateau et dans un second temps cet idée sera déjà répandu dans la tête des fans et donc bénéficiera à Mercedes-Benz qui confirme ainsi sa domination sur la Formule 1. Soit comment fabriquer un argument en sa faveur.

Naturellement, Lewis Hamilton ne touchera pas 70 millions d’euros. Mais depuis Juin 2014, la stratégie d’être le pilote le plus payé est en marche. L’offre initiale d’Anthony Hamilton à Toto Wolff (100 millions d’euros sur 3 ans) allait déjà dans ce sens.

Etape 2 : Devenir une pop star

L’époque de Michael Schumacher n’existera plus dans le futur. De la même manière que LeBron James n’est pas Michael Jordan, Lewis Hamilton est dans cette même évolution. Le pilote souhaite sortir un album musical d’ici la fin de l’année 2015. Non pas pour faire la même chose que Jacques Villeneuve il y a près d’une décennie, mais pour activer le deuxième axe de sa stratégie : les produits dérivés.

En effet, en devenant une pop star, Hamilton pourra créer une ligne de vêtement (comme Jay-Z ou P Diddy ou d’autre) et devenir une marque à part de la Formule 1. Il est intéressant d’entendre que le double champion du monde a contacté le label Rock Nation Music de Jay-Z. L’homme d’affaire américain a crée il y a 2 ans Rock Nation Sport, une agence de management de sportif, qui est entrain de faire une petite révolution dans le milieu. Son approche étant résolument différente du passé.

Le rapprochement Simon Fuller/Lewis Hamilton allait déjà dans le sens d’un développement de Lewis Hamilton au-delà de la F1. L’échec de cette relation ne détourne pas moins le double champion du monde de son objectif : devenir un leader. Ainsi, la Formule 1 est un prétexte (comme la musique pour un rappeur comme Jay-Z) pour faire des affaires et développer son image. Une évolution majeure qui ne sera probablement pas suivie par tous, comme David Beckham dans le Football, mais qui marquera d’une pierre blanche le volet « business » d’un pilote F1. Ainsi la page Ayrton Senna/Michael Schumacher devrait se tourner d’ici la fin de la décennie.

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Note du Mardi – La merveilleuse histoire du temps

Note du mardiPresque en même temps deux idéologies économiques sont entrain de creuser un fossé dans le paddock de la Formule 1. Dans un premier temps une ambition qui révèle du remake (faute d’idées nouvelles) et de l’autre une menace ambitieuse (basée sur une autre faute d’idées nouvelles). Une merveilleuse histoire du temps révélatrice de l’état de la Formule 1.

La semaine dernière les médias ont indiqué qu’Audi étudiait une entrée en Formule 1. Rumeur récurrente et menace fantôme. Le dernier bruit indiquant que l’étude de faisabilité menée par Stefano Domenicali était favorable à une introduction dans la catégorie reine. Mais qu’un gros point noir menait à la durabilité du projet. En effet, Mercedes-Benz ayant repris l’équipe Brawn fin 2009, après le titre de champion du monde de cette dernière, a attendu cinq longues saisons avant nouveau titre et surtout dépensé plus d’un milliard d’euros pour y parvenir.

Une nouvelle rumeur allant alors dans le cas d’un rachat de Red Bull Racing pour 300 millions d’euros par Audi. Démentie naturellement. La réalité est que le Dr Ferdinand Piech, émoussé par Bernie Ecclestone, refuse d’introduire son groupe en Formule 1 tant que l’argentier est toujours aussi actif. L’introduction en Bourse en 2013 de la discipline avait été le vecteur d’intérêt de la marque Audi pour participer au projet du 4cyl Turbo en 2010. Une histoire ancienne.

Le remake du temps

Certes, mais une histoire au goût de souffre. La véritable raison étant le coût massif en investissant dans une équipe pour parvenir à un titre mondial. La présence de Bernie Ecclestone n’est qu’un prétexte pour éviter le fond du sujet.

Au même moment, le DG de Renault Sport, Cyril Abiteboul s’interrogeait sur la prochaine stratégie du constructeur français en Formule 1. Si l’idée de construire une équipe de A à Z ayant été exclue (trop coûteuse), l’idée de reprendre une équipe aurait du sens. Toutefois cela nécessiterait un investissement plus important (le budget 2014 du constructeur français était de 130 millions d’euros, soit 2 fois moins que Mercedes-Benz). La rumeur d’un intérêt pour Force India et dernièrement Toro Rosso, est aussi concluant que le manque d’intérêt du constructeur pour Caterham et du projet Lotus/Renault, abandonné courant 2014.

Pendant ce temps, Honda s’interroge sur la perspective d’équiper une nouvelle équipe.  Au moment de la démission son PDG, Takanobu Ito, qui avait défini des objectifs trop ambitieux pour la marque japonaise. Il avait  été à la base du retour de Honda en F1. Le nouvel homme fort,  Takahiro Hachigo, doit donner un nouveau signe de qualité dans les automobiles Honda. C’est aussi un dirigeant connaissant le marché mondial. Mais l’avenir du programme F1 ira-t-il aussi loin que le contrat de 5 ans avec McLaren ? Mystère, tant l’histoire récente de Honda est jalonné de retrait de la discipline pour ce concentrer sur sa production.

La menace du temps

De l’autre côté du paddock, après avoir mené une guerre de tranchée avec Bernie Ecclestone et CVC Capital, le trio, Sauber/Force India/Lotus défie désormais la FIA avec une idée « nouvelle » : le co-constructeur.

L’idée est de produire une voiture commune (avec différent moteur) en 2016 pour limiter les coûts et imposer un changement. A défaut d’avoir obtenu plus d’argent la saison dernière. L’idée n’a rien de nouveau et reprend le postulat de base de Flavio Briatore en 1995 avec Ligier : Etre compétitif à moindre coût. Red Bull avec Toro Rosso de 2006 à 2009 avait fait la même chose. Rien de neuf donc. Une idée que refuse Ron Dennis et McLaren avec force. L’objectif de ce dernier est d’apporter des conseils aux petites équipes (contre 10 millions d’euros), plutôt que de favoriser l’émergence d’un programme rendant les petits teams moins dépendant des grosses écuries, qui ont aussi besoin de cette argent pour rester compétitive et payer leurs employés.

L’autre idée du temps qui passe

L’idée de Bernie Ecclestone de créer une deuxième division en Formule 1. Avec un châssis Red Bull 2013 dérivé et un moteur Renault (Supertec ?) pour 10/15 millions d’euros par an est toujours à l’étude. Le problème est que le développement châssis sera assuré par Colin Kolles et le moteur sera vendu par Flavio Briatore. Le projet ne se fera pas à cause de deux  soucis. Le premier étant  de compatibilité d’homme avec la nouvelle génération dirigeant les équipes F1. Le second est la démocratie en Formule 1. Désormais norme, mais norme d’intérêt de marque personnelle à défaut de celui de la discipline et de l’émancipation de cette dernière. Redéfinissant son modèle historique, durablement.

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Le jeu d’influence de Lewis Hamilton envers Mercedes AMG F1

Lewis Hamilton Mercedes W06 Jerez 2015Ce n’est qu’une question de semaines. Lewis Hamilton a indiqué à la direction de Mercedes AMG F1 qu’il aimerait prolonger son contrat avant le Grand Prix d’Australie. Mais il existe des points de discorde.

L’euphorie du titre mondial de Lewis Hamilton au crépuscule d’Abu Dhabi espérait une formalité facile. Toto Wolff en personne s’annonçait confiant pour conclure un accord avant le début de l’année 2015. Depuis lors les discussions bloquent principalement autour deux points : le salaire et l’image d’Hamilton.

La proposition de Mercedes AMG F1 a été déposée fin Décembre. Une prolongation de trois ans (2016/2017/2018), avec un salaire de 20 millions d’euros, 5 millions de primes de championnat du monde et surtout 1 million d’euros par victoire. Bien loin des prétentions du nouveau double champion du monde. En effet, en 2012, il avait signé un accord d’une valeur totale de 80 millions d’euros environ et une prime de 500.000 euros par victoire. Pour la saison 2015, son salaire est estimé à 25 millions d’euros (augmentation prévue dans le contrat initiale). Ainsi, il n’est pas question pour Hamilton de toucher moins et pire, d’être un des champions du mondes les moins payé de 2015.

Toto Wolff a fait ses comptes. Ayant renouvelé très tôt Nico Rosberg pour trois années, en pleine saison 2014, le manager autrichien ne souhaite pas un écart trop important entre ces deux pilotes, sur la question du salaire.

Le second aspect du gel des négociations concernent l’image d’Hamilton. Etant très actif sur les réseaux sociaux, le pilote souhaite maintenir la gestion de son image en interne. Tandis que Mercedes AMG F1 souhaite avoir son mot à dire dans ce domaine. Il est entendu que c’est en réalité cet aspect qui bloque le plus dans les discussions. En effet, Hamilton a reproché à l’équipe de Brackley d’avoir annoncé ouvertement qu’elle gelait les discussions pour renouveler son contrat la saison dernière suite à l’incident du GP de Belgique. Le faisant passer pour un fauteur de trouble et l’accusant un déficit d’image troublant, du point de vu d’Hamilton. Cette erreur de communication de Mercedes AMG F1, Hamilton souhaite la faire payer (en avantage ou alors en numéraire).

Toto Wolff se retrouve dans une situation ou un pilote utilise son image sur les réseaux sociaux pour augmenter sa valeur sur le marché et maximiser son impact sportif. Dans cette histoire, Mercedes AMG F1 n’est pas réellement en position de force. La maladresse de geler le renouvellement du contrat d’Hamilton, s’ajoutant à l’annonce le mois dernier que Fernando Alonso serait « une alternative » à Hamiton ce retourne contre le manager autrichien. Un détail qui a son importance dans les négociations de contrat. Non négligeable même. C’est aussi pour cela que la presse allemande indique qu’Hamilton souhaite renouveler et partir ensuite à la retraite. Utilisant le ressort de la motivation comme principal vecteur de communication. Une communication qui montre ses limites aujourd’hui pour une équipe institutionnelle comme Mercedes AMG F1.

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[Sportune] – 2 milliards le plan de conquête de Mercedes-Benz

Pour devenir champion du monde de F1 2014, le constructeur allemand Mercedes-Benz a consenti des sommes impressionnantes. Sportune vous plonge dans un plan de conquête à plus de 2 milliards d’euros.

A lire aussi :
Découvrez la prime de Lewis Hamilton pour titre de champion du monde 2014

En septembre 2009 Norbert Haug, directeur de Mercedes-Benz Sport, paraphe le contrat de rachat de l’équipe championne du monde BrawnGP pour la modique somme de 162 millions d’euros. A l’époque, dans un contexte de réduction budgétaire. Pour faire passer ce coûteux rachat auprès des syndicats et des membres du directoire de la marque à l’étoile, l’investissement a été bloqué à 50 millions d’euros par an jusqu’en 2014. Un vœu pieux qui n’aura toutefois durée que deux saisons.

L’impossibilité des constructeurs de s’entendre autour d’un budget plafonné, puis sur d’importantes réductions des coûts a perturbé le business model de Mercedes AMG F1. Initialement, l’équipe devait s’auto-financer via le sponsoring et les droits TV des nouveaux Accords Concordes 2013-2020. Mais Red Bull investissant 160 millions d’euros par année dans son équipe, il était clair que pour remporter un titre de champion du monde, l’investissement devait être important. Mercedes-Benz accorda donc un budget 2012 de 200 millions d’euros. Signant le début de son expansion.

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