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Note du Mardi – Ce que la F1 doit apprendre de Darlington et la NASCAR

Note du mardiDarlington 500, l’avant dernière course de la saison régulière de NASCAR est depuis deux saisons un outil marketing original : le revival.

Sur les 40 voitures inscrites pour la course, 36 présentaient de nouvelles couleurs, en réalité des couleurs vintages spécifiques pour l’épreuve. Certains sponsors historiques étaient de retour et les couleurs des voitures reprenaient le design de voitures ayant contribuées à l’histoire de la NASCAR. Une initiative qui permet à la discipline de compléter son outil marketing et communication à un niveau unique.

Le temps d’une course, le vintage offre une bulle de plaisir pour les fans et un vibrant hommage pour les pilotes. C’est aussi l’occasion de présenter de nouvelles couleurs et donc d’augmenter encore plus son exposition médiatique.

Imagine la F1

La dernière équipe à vouloir relancer ses couleurs historiques est Lotus. A l’époque de Tony Fernandes ou les fans pouvaient créer leur design en 2011 et Lotus F1 Team qui en 2011/2012 exposa sa propre vision des couleurs noirs et or Lotus des années 70/80.

Renault en 2007 avait tenté de présenter ses couleurs histoire jaune et noir pour le GP d’Angleterre, afin de rendre hommage à sa première monoplace de 1977. Son sponsor, ING avait refusé.

Ferrari en 2016 a réinterprété ses couleurs de 1975 (déjà vue en 1993), avec le retour du cockpit en blanc.

Imiter le NASCAR

Mais dans l’ensemble ce genre d’initiative est rare et surtout dépendante des contrats avec les gros sponsors. C’était il y a une décennie maintenant. Aujourd’hui, les importants sponsors sont moindres et la possibilité d’imiter la course de Darlington pourrait devenir une idée intéressante.

Imaginer McLaren en blanche et rouge ? Une Renault reprenant ses couleurs de 1981 ? Red Bull s’inspirer des couleurs des Brabham des années 80 ? Williams reprenant ses couleurs des années 80 ? Ou alors Force India rendant hommage au Jaune de Jordan et Mercedes en couleur bleue des Tyrrell (je force le trait) ? Avec des pilotes en combinaison vintage, autorisé à rendre hommage le temps d’une course avec des casques spécifiques.

L’impact médiatique serait forte (surtout sur les réseaux sociaux), chacune des équipes représentant ses voitures et leurs nouvelles couleurs, les pilotes ayant quoi dire en rendant hommage à des gloires de la discipline et une Formule 1 utilisant son riche passée pour mieux assumer son avenir.

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Renault Sport F1 investira 200 millions par an dès 2017

Renault RS16Le retour du bleu et du jaune ? Selon El Mundo Deportivo, en 2017 l’équipe Renault fera évoluer ses couleurs actuelles en ajoutant un sponsor dont le graphisme du logo est d’un bleu environnant. Certains disent que Movistar ou la banque BBVA, voir Telmex (un gros sponsor de Sergio Perez) seraient dans le viseur. L’ensemble valant plus de 30 millions d’euros par année,  selon les estimations. En parallèle, Renault Sport F1 a décidé d’accélérer le mouvement niveau financier.

Selon la vue d’ensemble du programme d’investissement, Renault devait consacrer 1 milliards d’euros sur 10 ans au projet F1, soit 100 millions par année. Selon le Business Book GP 2016, l’équipe française dispose d’un budget de 245 millions d’euros, soit nettement moins que Mercedes, Ferrari et Red Bull, voir McLaren-Honda.  Le plan indiquait un budget de 300 millions au minimum pour 2017. Pour le moment le projet a été respecté, mais la sous évaluation du retard technique côté châssis a été une surprise.

En cela, la direction de Renault a révisée son premier plan d’investissement. Au départ le projet était noté en deux fois cinq ans. Une première partie d’un budget de 500 millions d’euros en numéraire, destiné à investir sur la structure de l’équipe. Une seconde partie de 500 millions qui était une option, un complément de budget dans le cas ou l’équipe n’arrivait pas à subvenir seul à ses besoins opérationnels. Sur Autosport.com, Cyril Abiteboul a indiqué avoir eu l’autorisation de modifier le premier plan d’investissement de 5 ans. Ce qui signifie que nous passons d’un plan de 5 ans à un plan de 3 ans et l’argent sera autrement réparti.

En effet, de 100 millions d’euros par année provisionnés, Renault investira dans son équipe 200 millions d’euros dès 2017 et 2018. Avec l’ambition à peine masquée d’être en mesure de viser le titre dès 2018.  Expliquant que la direction de l’équipe française est présente sur plusieurs fronts à la fois.

Le modèle d’organisation et sportif étant Mercedes AMG F1, nous pouvons estimer que le niveau de Renault Sport F1 en 2016 et équivalent à celui de l’équipe allemande en 2012. A l’aube du changement radicale, avec l’arrivée de Lewis Hamilton. Alors qu’initialement la saison 2016 était équivalente à celle de 2010 de la marque à l’étoile.  L’organisation technique changera de manière assez radicale, sans véritablement savoir comment pour le moment, l’option étant de communiquer sur l’embauche massive de personnel pour étoffer une usine qui manque de cerveaux.

 

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GP Hongrie 2016 – Paddock Confidences

World Copyright: Steve Etherington/LAT Photographicref: Digital Image SNE25457
World Copyright: Steve Etherington/LAT Photographicref: Digital Image SNE25457

Bottas et Massa dans le viseur de Renault ?
Après le refus de Carlos Sainz et l’hésitation de Sergio Perez (le mexicain attend l’évaluation de ses sponsors). La direction de Renault aurait un plan pour arracher les deux pilotes actuellement chez Williams pour 2017. Ambitieux.

Stroll et Williams
L’après Felipe Massa est déjà dans les esprits chez Williams. Lance Stroll a indiqué que son père était prêt à investir environ 30 millions d’euros par année dans l’équipe au cas ou il devenait titulaire. Une proposition séduisante qui fait partie d’un des nombreux scénarios à Grove.

L’ombre de la Formule E
Suite à la signature des promoteurs du circuit Gilles Villeneuve à Montréal pour l’organisation d’une course de Formule E, quelques jours après le week-end de Formule 1, Bernie Ecclestone a menacé d’annuler le contrat de Montréal.

Magnussen en réserve ? 
Le pilote danois s’est largement répandue sur le traitement médiatique dont il fait l’objet chez Renault Sport F1. Magnussen estime qu’il a encore une chance d’être en 2017 dans l’équipe française, mais discute avec d’autres teams. Une idée serait de garder le danois comme 3ème pilote en 2017.

Rosberg et son salaire
Si en Allemagne le salaire est évalué à 45 millions d’euros environ sur deux saisons, la réalité est bien différente. Pour la saison 2017, Nico Rosberg touchera 18 millions d’euros de salaire.

Mercedes et les contrats d’Hamilton et Rosberg
Toto Wolff et Niki Lauda ne sont pas réellement satisfait que leur pilote terminent leur contrat en 2018. Il est entendu que des clauses ont été inscrite pour obtenir une sortie en 2017. Par prudence…

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GP Angleterre 2016 – Paddock Confidences


Manor English GP 2016L’après Kimi Raikkonen chez Ferrari

Alors que le champion du monde 2007 a prolongé son aventure d’une saison avec la Scuderia Ferrari. En coulisse, Sergio Marchionne (PDG de Fiat-Chrysler) estime que le seul pilote pouvant remplacer Raikkonen aux côtés de Sébastian Vettel serait…Lewis Hamilton.

Button et l’avenir
Jenson Button explique qu’il souhaite réaliser encore deux saisons et stopper ensuite sa carrière. Reste la question : rester chez McLaren ou partir chez Williams ? Le champion du monde 2009 estime que trois saisons sans résultats (victoire surtout) émousse un peu son envie de rester à Woking…

Les dossiers de Mallya devant la justice indienne
La justice indienne enquête sur une transaction financière de 200.000 dollars (une rétro-comission?) et datant de 20 ans ! A l’époque, Kingfisher était devenu sponsor de l’équipe Benetton, dirigé par Flavio Briatore. Sauf que l’accord, ainsi que sa transaction n’a pas été signalé auprès de la banque centrale indienne et donc il y a violation. L’affaire doit être jugée le 9 septembre.

Renault augmente ses effectifs
100 personnes seront embauchés à Enstone d’ici la fin de la saison, ainsi que 30 personnes à Viry pour le développement moteur. L’effectif de Renault Sport F1 devrait s’étoffer pour la saison prochaine. L’équipe française vise le Top 5 du championnat du monde constructeur en 2017 et le titre à l’horizon 2020.

Massa et son avenir
le brésilien a remercié en début de saison son agent historique, Nicolas Todt, pour prendre en main sa fin de carrière. Malheureusement les discussions avec Williams pour 2017 sont au point mort.

Le désordre du patron chez Force India
La présence de Vijay Mallya perturbe la communication de l’équipe. L’homme d’affaire indien a affirmé que Nico Hulkenberg serait chez Force India en 2017 et que Sergio Perez avait prolongé l’aventure il y a plusieurs semaines. Toutefois, le pilote mexicain a tempéré les affirmations de son patron, estimant qu’il n’avait rien signé. En effet, la clause de renouvellement automatique, précise que l’équipe doit être dans le top 4 constructeurs fin juillet pour se réaliser. Force India est 5ème actuellement.

 

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GP Autriche 2016 – Paddock Confidences

GP Autriche 2016 F1L’avenir de Sauber
Les salaires de Mai et Juin payé via le mécène suédois de Marcus Ericsson, le reste de la saison sera assumé par un consortium d’investisseurs. Ce dernier dont il semblerait qu’ils unissent des financements provenant des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), prendrait la majorité du capital de l’équipe et garderait l’équipe dirigeante actuelle afin d’assurer la transition (une saison). Le plan de reprise indique aussi le remboursement de la dette sur le terme. Pour le moment les détails ne sont pas indiqués.

Massa et Renault
En coulisse, l’avenir de Felipe Massa est en question. Le pilote a accepté de réduire fortement son salaire pour rester en 2017 et 2018, principalement avec Renault. On parle d’un salaire de 1 million d’euros, ajoutant des primes lui permettant d’obtenir jusqu’à 10 millions maximum. Le constructeur français semble étudier l’opportunité.

Carlos Sainz et Red Bull
Le jeune pilote espagnol est coincé par son contrat Red Bull. Renault ne souhaitant pas investir pour racheter (environ 3 millions d’euros), le contrat de Sainz, ce dernier est condamner à continuer chez Toro Rosso une saison supplémentaire, avant de rejoindre Renault, selon un scénario possible.

Nico et son contrat Mercedes
Le pilote allemand voulait une prolongation de 3 ans à compter de 2017, ce sera finalement deux saisons après son contrat actuel qui se termine l’an prochain. Dans les faits c’est un 1+1 avec option d’exclusivité à la manière de qui se pratique chez Red Bull avec les pilotes, liant ainsi le pilote sur une plus longue période. Mais rien n’est encore signé, car les deux parties ne sont pas d’accord sur le salaire…

Kimi Raikkonen et Ferrari
La pression est sur les épaules du champion du monde 2007. En réalité, ce n’est pas réellement les performances du finlandais qui coince, mais le contrat. Si le salaire (8 millions d’euros selon le BusinessBookGP2016) est bas, les primes permettent à Raikkonen d’atteindre 40 millions d’euros maximum. Une somme jugée exorbitante et que la Scuderia souhaitera voir réduire de 50%.

 

Bakou déjà la fin ? 
L’organisation du GP d’Europe à Bakou a déjà du plomb dans l’aile après une seule édition. Depuis le GP de Bahrein, l’organisation du circuit souhaite faire réviser le contrat pour réduire la durée et surtout le coût. Bernie Ecclestone a proposé un GP de Nuit pour compenser, mais le surcoût ne serait pas assumé par l’organisation, ni par l’Etat Azéri. Un remake de Valencia se profilerait-il ?

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Vers la fin des primes constructeurs en F1 ?

dollarsSelon les plans secrets de Bernie Ecclestone, dévoilés par le journal Times, la fin des bonus pour les constructeurs est dans l’air. Pour équilibrer le système.

Afin de signer les accords Concorde 2013-2020, Ecclestone avait fait le choix de « diviser pour mieux régner. » En obtenant de Red Bull, Ferrari, Williams, Mercedes Benz et McLaren une prime négociée individuellement, obtenue en plus de leur résultat chaque saison. En 2012, lors des négociations l’impasse se profilait. Les constructeurs, à bout de souffle, après une lutte d’arrière garde via la FOTA sur les règlements, souhaitaient obtenir plus d’argents de la Formule 1, estimant que si la réduction des coûts n’était pas la solution, il fallait que la discipline offre plus. Sinon le retrait serait annoncé et dévastateur pour l’empire de Bernie Ecclestone.

En définitive, selon le BusinessBook GP 2016 Ferrari (qui avait déjà obtenu 70 millions de dollars de prime entre 2007 et 2009), a obtenu un total de 111 millions d’euros, Red Bull Racing un modique chèque annuel de 78 millions d’euros, McLaren environ 35 millions, Williams 30 millions et Mercedes AMG F1 environ 54 millions d’euros. Pire, Renault a également obtenu une prime d’environ 30 millions. Au total c’est bien 338 millions d’euros de primes distribuées en 2016 pour seulement 6 équipes.  De l’argent qui sera injecté sur l’ensemble des équipes, à part égale (d’après la première étude de répartition).

Toutefois, si l’idée des primes supprimées est dans l’air, pour équilibrer les forces (chaque équipe touchant 30 millions en plus), en définitive la prime spécifique que touche la Scuderia Ferrari de 90 millions d’euros sera maintenue, selon toute vraisemblance. L’exclusivité du cheval cabré à un prix que Bernie Ecclestone ne souhaite pas dissocier de la discipline.

L’ambition de Bernie Ecclestone dans la nouvelle répartition qu’il imagine est de s’inspirer de la Premier League anglaise. Le club de football qui touche le plus d’argent des droits TV n’a qu’un écart de 1,5 par rapport au dernier. Ce qui signifie qu’appliquer à la Formule 1, cela permettra à une équipe comme Manor de prétendre toucher jusqu’à 80 millions d’euros de droit TV par année. Soit son budget total pour la saison 2016.

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Kevin Magnussen, Renault et 2017

Renault RS16Le contrat de Kevin Magnussen avec Renault Sport F1 ne tien que sur une modeste page A4. Réduit à sa plus simple expression. Mais un autre contrat, un peu plus compliqué celui-là montre un triumvirat tourné autour l’apport économique sur le pilote danois.

La présence de la marque Jack & Jones sur les pontons des monoplaces jaunes provienne d’une relation importante pour Kevin Magnussen. Anders Holch Povlsen, propriétaire du groupe Bestseller a dépensé plus de 13 millions d’euros (100 millions de Couronne Danoise), dans la carrière du pilote depuis la Formule 3. Selon le BusinessBookGP 2016 (version française and English version), l’apport pour 2016 est fixé à 2 millions d’euros.

Le deuxième homme de l’ombre est Thomas Badura. C’est un agent, le futur agent de Magnussen car ce dernier a rompu avec Dorte Riss Madsen. Il a pour objectif d’aller chercher des commanditaires importants.

Enfin la troisième personne est naturellement Jan Magnussen, le papa de Kevin. Ex pilote F1 dans les années 90. Il n’a qu’un rôle discret de conseiller, mais sa présence permet de rassurer les sponsors.

Ce triumvirat a un objectif assez clair : permettre à Kevin Magnussen d’être présent le plus longtemps possible en Formule 1. Même si la stratégie de Renault Sport F1 n’est pas encore définie concernant le futur line-up 2017, la situation semble aller dans le sens de proposer des garanties solides. Povlsen a discuté en début de saison ave Cyril Abbiteboul pour soutenir l’équipe, son implication est déterminent pour la suite des événements. Badura a pour mission de séduire des sponsors pour permettre à Magnussen de maintenir son volant dans l’équipe française, la saison prochaine, contre un apport d’environ 10 ou 12 millions d’euros. Pour cela, il faut garantir un apport de 6 millions d’ici Septembre/Octobre. Une autre course s’engage ainsi pour le pilote danois.

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GP Espagne 2016 – Paddock Confidences

Uspain2016ne année sabbatique pour Hamilton en 2017 ?
Aucune pitié pour Lewis Hamilton à Barcelone. Après un début de saison compliqué, une rumeur largement répandue indique que le triple champion du monde prendra une année sabbatique en 2017. Une rumeur largement entretenue par la presse populaire allemande, montrant régulièrement des photos du pilote anglais entrain de faire la fête.

Vers un ajustement de la puissance moteur par la FIA
Fabrice LOM, responsable technique de la FIA a indiqué que la différence entre le meilleur moteur et le plus faible représente sur la piste de Barcelone un écart de 3 dixièmes de secondes. Côté Red Bull, Christian Horner très provocateur a trouvé la solution pour permettre à tout le monde d’avoir la même puissance : avoir chacun un moteur Mercedes-Benz gratuitement ! Il est indiqué que le moteur Ferrari de la Toro Rosso est le moins puissant du plateau et que le Mercedes-Benz est le plus puissant. L’écart étant de plus de 50cv.

L’avenir de Ricciardo
Le pilote australien trouve un malin plaisir à contre-dire ses patrons. Alors qu’Helmut Marko et Christian Horner avait indiqué au GP de Russie que le pilote australien allait rester en 2017 chez RBR, ce dernier précise que rien n’est encore décidé le concernant. Il est indiqué que la principale inquiétude réside sur le moteur Renault/Tag Heuer de 2017 que disposera la prochaine RB13.

Ron Dennis, l’oracle noir
Observateur averti du paddock et pessimiste, Ron Dennis estime qu’une ou deux équipes ne termineront pas la saison 2016. Comme en 2014,  lorsque Caterham et Marussia était en difficultés, avant que la seconde ne trouve une solution in extremis. Sauber et Force India ne sont pas dans une situation idéale il est vrai.

Comparaison entre James Hunt et Lewis Hamilton
Juste après la course de Russie, Lewis Hamilton a fait le voyage jusqu’à Miami pour faire la fête et faire le foufou. Un comportement qui étonne le paddock et qui permette à John Watson de faire des analogies avec James Hunt : « James à remporté le titre en 1976, puis en 1977 et 1978 il a été l’ombre du champion qu’il était. Il était une célébrité. Il était plus intéressé par les distractions que par son travail de pilote. Il est facile de croire que votre vie sociale n’a pas d’impact sur votre vie professionnelle et sur vos performances. Mais c’est subliminale. Une goutte d’eau s’ajoutant à une autre goutte d’eau. »

Kimi vs Mansell vs Ferrari
Mauricio Arrivabene : « L’âge n’a pas d’importance, le courage l’est. Je rappel que Nigel Mansell avait trois ans de plus que Kimi lorsqu’il est devenu champion du monde en 1992. » le plan A de Ferrari est de prolonger d’une saison le contrat du pilote finlandais. Faute d’alternatives séduisantes sur le marché aujourd’hui.

 

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Renault Sport F1 Team, 5ème budget du plateau

Renault RS16

Après la reprise de Lotus F1 Team en difficulté financière depuis plusieurs mois, Renault SA a injecté beaucoup d’argents pour moderniser l’usine d’Enstone à marche accélérée. Au point que la saison 2016 est une saison de transition avant que le programme ne débute réellement en 2017.

Selon les données du BUSINESS / book GP 2016 (disponible en version française and English version), Renault Sport F1 dispose d’un budget estimé à 245 millions d’euros, soit une hausse de 180% par rapport à l’année précédente.

Toutefois, les droits TV (avec la prime FOM) et l’investissement du Groupe Renault-Nissan représente près de 90% du budget de l’année 2016.

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Note du Mardi – La nouvelle narration des courses au service des sponsors

Note du mardiTout le paradoxe d’une domination. En Formule 1 plus vous dominer la discipline, moins vous êtes visibles à la télévision durant les retransmissions des courses. Pourtant cette situation n’empêche en rien une jolie exposition médiatique, grâce à une nouvelle narration des courses.

Lorsque Lewis Hamilton ou Nico Rosberg s’élancent de la grille pour un Grand Prix de Formule 1, aujourd’hui, nous les voyons durant les deux premiers tours, durant leur changement de pneumatiques et dans leur dernier tour.  Car hormis les positions au-delà de la première ligne sur la grille de départ (comme pour Hamilton cette saison), la visibilité des Mercedes AMG F1 est réduite au stricte minimum. A Suzuka en 2015, la présence médiatique était de seulement 6 minutes.

Toutefois si l’on calcule le temps de présence en cas de doublé sans problème à signaler, nous cumulons environ 465 secondes (trois tours complet (jusqu’au DRS), deux ravitaillements pour chacun des pilotes, 30 seconde à la mi-course pour montrer le classement par l’image et 30 seconde pour le dernier tour du vainqueur et 15 secondes pour le deuxième de la course.  Soit une présence de 13 minutes et 30 secondes à l’antenne. Ce qui sur un Grand Prix de 100 min de moyenne représente environ 13.5 % de visibilité.

Le marketing pour compenser 

Il y a dix ans, Renault et Ferrari se partageaient 20 à 25% de la visibilité télévisuelles, ne laissant que des miettes pour le reste du plateau. Au point pour certain d’avoir établit un classement de perception pour compenser le manque de visibilité. Par exemple, Jordan au début des années 2000 était la deuxième équipe la plus identifiée derrière Ferrari, grâce à sa couleur jaune. La course pour être le plus visible était forte, au-delà des performances. Au point de se demander si les prestations 2014/2015 de Pastor Maldonado avec Lotus F1 Team n’étaient pas le fruit d’un vecteur cynique d’exposition médiatique contraire à la logique. Être vu, quoi qu’il arrive. Même si c’est mauvais.

La nouvelle narration des courses

La retransmission des courses depuis la domination de Sebastian Vettel et Red Bull Racing a évoluée. Autrefois, à l’époque Ferrari – Schumacher, les exploits du pilote étaient mis en avant, lorsqu’il s’apprêtait à réaliser le meilleur tour en course, voir un dépassement sur un pilote retardataire.   Désormais le pilote n’est qu’un décor, un prétexte.  En somme, la course était autrefois au service du pilote et maintenant c’est le pilote qui est au service de la narration de la course.

Les caméras montrent les sponsors en gros plan ou presque sur les voitures  lors de virage lent d’un circuit  et cadre fixement les virages pour montrer les sponsors au bord de la piste. L’impression de vitesse est relative, la cause au cahier des charges des circuits dessinés par Herman Tilke depuis deux décennies.  Le premier cadrage ralenti le mouvement, mais donne l’illusion d’un dynamisme, tandis que le second est un placement de produit télévisuel ou le pilote passe 50 fois au moins durant la course.

Avec ce procédé utilisé depuis quelques années maintenant, l’impact médiatique des marques visibles sur les voitures et au bord de la piste a décuplé. En 2010, Banco Santander estimait son IM à 250 millions d’euros, tandis que Renault estimait que pour 1 euros investit la visibilité offrait 3 euros.  Après son titre 2015, Mercedes AMG F1 avait estimé que l’impact médiatique de sa présence en Formule 1 était de 2,7 milliards d’euros. Un record.  Il est indiqué que la saison 2016 de Renault Sport F1, calibré en matière marketing pourrait avoir un impact de 1 milliard.

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