Archives de la catégorie : Transferts

Pastor Maldonado, l’homme qui valait 175 millions

A force de rincer son sponsor ne peut plus assumer, pour Pastor Madonando la F1 c'est fini. - @Facebook

Sur Twitter, le pilote vénézuélien Pastor Maldonado a annoncé qu’il ne participait pas à la saison 2016 de Formule 1. Un retrait qui s’explique par le manque d’argent de son sponsor, le pétrolier PDVSA. C’est ainsi la fin d’une aventure de cinq saisons pour l’un des pilotes payant les plus riches de l’histoire de la F1.

Auparavant le record appartenait au brésilien Pedro Diniz. Entre 1995 et 2000, le fils d’un riche homme d’affaire a dépensé un total de 66 millions de dollars pour obtenir ses volants Forti, Ligier, Arrows et Sauber. Mais en 2011, l’émergence du pilote Pastor Maldonado et le soutien du pétrolier d’état Vénézuélien, PDVSA a fait exploser la banque : un total de 175 millions d’euros investis en 5 saisons !

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Le contrat de Sébastian Vettel et Ferrari

Sebastian VettelL’évolution du salaire de Sébastien Vettel chez Ferrari résulte d’une période ou la négociation entre les deux parties, a eu pour base le salaire 2014 du quadruple champion du monde et l’introduction d’un perturbateur dans les négociations.

Lorsque Vettel signe en 2011 son nouveau contrat avec Red Bull Racing, initialement ce dernier expirait en 2014.  Le contrat imaginé par la marque autrichienne indiquait deux années fermes (2011 et 2012) et deux années en options (2013 et 2014). Si le pilote termine dans le top 3 du championnat du monde des pilotes et inscrit au minium deux victoires, son contrat est automatiquement renouvelé au profit de l’équipe avec augmentation systématique. L’option de la saison 2015 a été ajoutée en 2012 par Christian Horner, pour mieux prévenir les éventualités.

Cette prolongation sur la base de 2015 cachait une nouvelle réalité. C’est le pilote qui allait décider de son avenir. Durant l’été 2013, les négociations iront en faveur de Sébastien Vettel qui doubla son salaire. Une opportunité qui a obtenue les faveurs de Red Bull, mais contre une contre-partie sous la forme d’une extension de l’option jusqu’en 2017.  Un salaire évoluant de quatre millions chaque année, en débutant à 22 millions d’euros pour 2014. Soit à terme 34 millions d’euros en 2017. Un contrat qui allait servir de base pour la suite.

En Septembre 2014, Sébastien Vettel annonce qu’il souhaite partir. La Scuderia Ferrari l’avait approché durant le printemps, mais pour une perspective 2016. Durant le mois de Juillet, Ron Dennis, au nom de McLaren,  se lance dans l’offensive pour obtenir le concours d’un des trois grands champions du monde de sa liste : Lewis Hamilton, Fernando Alonso et Sébastian Vettel. Woking propose 45 millions d’euros de salaire  à l’allemand et un contrat de trois saisons. En réalité le contrat indiquait 32 millions d’euros de salaire et 13 millions de prime de titre de champion du monde. Face à ce constat, Red Bull explose lorsque Vettel demande un avis à ses employeurs autrichiens. Ayant compris que la surenchère allait débuter,  les clauses entre Red Bull et Vettel volent en éclat devant le constat. Le pilote allemand va partir. L’histoire se termina après la course de Singapour entre les deux parties.

L’offre de McLaren poliment repoussée, servira de base pour Vettel. L’offre initiale de la Scuderia Ferrari plafonnait à 25 millions d’euros par année pendant quatre ans. A peine moins que ce qu’il devait toucher chez RBR en 2015 et nettement moins que ce que proposait McLaren. Les négociations entre le quadruple champion du monde allemand et Marco Mattiacci sont cordiales et franches. Vettel expose les modalités de son contrat Red Bull Racing et indique qu’il refusait que l’option le liant jusqu’en 2017 avec la marque de boisson énergisante soit activée. Un manque à gagner chiffré à 6 millions d’euros par année et expose l’offre de McLaren.

Après cet entretien, Ferrari savait qu’un effort devait être consenti, mais que Vettel voulait signer dans le cas d’un alignement sur l’offre McLaren. L’offre parviendra dans les mains du pilote allemand avant le Grand Prix du Japon 2014. Il en sera satisfait.

Ferrari ayant écarté Fernando Alonso du jeu, la transparence de la démarche de Vettel a été récompensée. La durée de l’accord a été révisé à trois saisons, sur le modèle de ce qui avait été conclu avec RBR (c’est-à-dire terminer dans les trois premiers et minimum deux victoires par saison pour être reconduit automatiquement par l’équipe), le salaire 2015 passa à 28 millions d’euros et évoluera chaque année. Les primes sont également révisées à 1 million d’euros la victoire (maximum 10 victoires), si il devient champion du monde Sébastian Vettel obtiendra 10 millions d’euros et si il permet à la Scuderia Ferrari d’être championne du monde des constructeurs, il touchera également 10 millions d’euros. Soit un contrat total de 170 millions d’euros.

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Note du Mardi : L’ère des pilotes fils de milliardaires

Note du mardiIl y a quelques années, le pilote russe Vitaly Petov entrait chez Renault F1 Team, alors propriété de Genii Capital, avec un apport de 15 millions d’euros. En réalité un soutien de Moscou grâce au patriarche du pilote, qui était un des proches du président Vladimir Poutine. Quelques mois plus tard, Pastor Maldonado entrait dans le paddock avec le soutien de son pays et 32 millions d’euros. Une nouvelle ère était lancée. Elle est désormais remplacée par les fils de milliardaires.

Force India a signé en début de semaine un jeune pilote russe de 16 ans, comme pilote de développement. Nikita Mazepin. Son palmarès est anecdotique à ce stade, car il est surtout le fils de Dmitry Mazepin, un oligarque russe actionnaire de la plus grande entreprise d’engrais d’ammoniac en Russie, URALCHEM. Milliardaire de son état donc. Mais dont la dette de la société est estimée à 4 milliards de dollars par Bloomberg.

En fin de saison dernière, Williams F1 Team a confirmé le pilote Lance Stroll comme pilote d’essais. Il est le fils de Lawrence Stroll, milliardaire du prêt à porter et créateur de Tommy Hilfiger.

Une nouvelle ère de fils de

Ces pilotes sont dans l’aspiration d’un Giedo Van der Garde (soutenu par son beau père l’actionnaire principal de McGregor)  et du duo mexicain Sergio Perez/ Esteban Gutierrez (soutenu par le milliardaire Carlos Slim)

C’est une évolution progressive. L’idée initiale était de s’associer à un pilote représentant un pays (directement ou indirectement), avec l’espoir de signer d’autres partenariats. Pastor Maldonado (Venezuela), Vitaly Petrov (Russie) en était des illustrations. L’héritier de cette stratégie est encore Felipe Nasr soutenu par Banco du Brazil.

L’association avec un pays avait des risques et le filon exploité depuis 6 ans s’estompe petit à petit au profit de pilotes dont le père est multi-millionnaire ou milliardaire. Max Chilton, aujourd’hui en Indycar,  était soutenu au début de sa carrière F1 par son père Grahame, l’un des hauts responsables de l’assureur AON, dont la fortune était estimée à 100 millions d’euros. C’est au tour de Mazepin et Stroll de suivre les traces de cette évolution.

Le marketing des pilotes payants

La bonne conscience du paddock a un discours entendu concernant les pilotes apportant un budget. Ils sont là pour que l’équipe ne perde pas d’argent. Depuis un long moment, un pilote apportant un budget était destiné à combler le déficit de l’équipe. Une évolution qui a plus favorisé les pilotes doués pour les affaires au détriment du talent.

Pour rendre l’opération plus acceptable, les équipes après la crise de 2008 ont développés des packages inspirés par ce qui ce faisait dans les 80/90. A l’époque le sponsor augmentait sa participation au budget de l’équipe, à cause des coûts galopants de la technologie F1. Un prétexte qui a fonctionné une dizaine d’années. C’est ici la même chose pour les pilotes apportant ou garantissant les budgets.

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Pastor Maldonado, le pilote sans valeur

Les jeux sont faits pour Renault. Dans une lettre diffusée sur Twitter, Pastor Maldonado indique qu’il ne sera pas pilote de Formule 1 en 2016.

Cette annonce révèle qu’en réalité le marketing monté autour du pilote depuis 2011 était une illusion. Maldonado était simplement un pilote payant disposant d’un budget de 40 millions d’euros par année et qui ne devait sa présence que par ce soutien.

Il faut noter que PDVSA touchait un dédit de 10 millions d’euros de la part de Williams en 2014 et 2015, suite à la rupture de son contrat. Lançant alors une nouvelle ère (voir cet article du 15 Octobre 2013). Auparavant les pilotes avaient une valeur grâce à leur talent et leur statut de futures stars. Aujourd’hui le pilote n’est presque plus rien et sa valeur dépends de ce qu’il représente. A savoir son sponsor. Pastor Maldonado est le premier pilote d’une nouvelle génération, ayant de valeur sur le marché qu’en fonction de l’apport de PDVSA et le dédit qu’il faut payer pour obtenir le duo.

Mais si le sponsor ne débourse pas l’argent prévu…le pilote n’est rien. Même si il a remporté une course dans sa carrière.

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Kevin Magnussen, l’alternative de Renault au duo Maldonado/PDVSA

Kevin MagnussenL’émergence de Kevin Magnussen dans l’échiquier d’Enstone résulte d’une manœuvre de pression de Renault envers le pétrolier PDVSA, mais aussi pour réduire l’influence de l’ancien propriétaire luxembourgeois.

Selon Autosport, le danois a signera son contrat dans les prochaines heures et sera présenté le 3 Février par Renault. En remplacement de Pastor Maldonado ? Peut-être ou peut-être pas. L’annonce démontre que les manœuvres récentes autour du pétrolier vénézuélien, PDVSA n’ont pas abouti vers une issue heureuse. Pour la saison 2016, par l’intermédiaire de Genii Capital, la société avait acceptée, à la fin de l’été, de financer l’équipe basée à Enstone et nouvelle propriété de Renault Sport, à hauteur de 45 millions d’euros. Un contrat uniquement d’une saison qui devait être confirmé 10 jours après l’annonce de reprise par le constructeur français. Le silence des dirigeants vénézuéliens menaçait irrémédiablement le volant de Pastor Maldonado.

Auparavant, le pétrolier payait en une seule fois son sponsoring à Lotus F1 Team à l’aube de l’automne. Toutefois l’an dernier PDVSA avait retardé à Janvier son versement, soupçonnant son apport comme une garantie de remboursement de dette. Une année après, la situation économique de l’entreprise publique laisse entendre qu’un échelonnement de son investissement (en trois fois ?) serait à l’étude. Le premier versement devant aboutir sur le bureau de Renault le 30 Janvier au plus tard. Une situation qui réduit encore plus l’influence de Genii Capital qui dispose de 10% du capital de l’équipe. Le fond d’investissements avait été mandaté par le constructeur pour garantir environ 50 millions d’euros dans le budget 2016 de Lotus F1 Team. En cas de défaillance de PDVSA, la somme devra être couverte par la société luxembourgeoise. Selon toute vraisemblance.

Avec la signature de Kevin Magnussen serait une sorte d’assurance pour Renault, en cas de défaillance du duo Maldonado/PDVSA.

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SportMarks – FC Barcelone – Neymar et l’enjeu du renouvellement de son contrat

Neymar fait bien des envieux et son futur est encore incertain. - @Facebook

Terminant troisième du Ballon d’or 2015, le Brésilien Neymar est l’objet d’une convoitise importante de trois clubs, en plus du FC Barcelone qui vise une prolongation. Derrière le duo Messi, Ronaldo déclarant 65 et 54 millions d’euros de revenus en 2015, Neymar complète le podium avec des émoluments annuels estimés à 36,5 millions d’euros, dont 10 millions de salaire. L’enjeu pour le FC Barcelone est de renouveler le contrat du brésilien expirant en 2018. Malheureusement les tarifs vont exploser.

Opération Neymar

Selon la presse espagnole le Real Madrid préparerait une offre faramineuse : 35 millions d’euros de salaire, ainsi qu’une prime à la signature de 30 millions d’euros. La maison blanche proposant même 190 millions d’euros pour libérer le joueur de sa clause. L’objectif du Real est de trouver un successeur à Cristiano Ronaldo.

Le Real Madrid et le PSG fourbissent leurs armes

Côté Paris Saint Germain, l’autre prétendant, une offre d’un total de 150 millions d’euros pour attirer le joueur serait à l’étude. Les dirigeants parisiens estiment à 125 millions d’euros le transfert et 25 millions la prime à la signature. Le salaire ne serait pas encore connu, mais estimé à plus de 20 millions d’euros par an. Puisque l’objectif du PSG est d’être un club mondial, Neymar fait figure de candidat idéal.

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Litige autour d’une promesse de sponsoring

Sutil SauberLa rupture à l’amiable entre l’équipe Sauber et Guiedo van der Garde cachait un dédit de 13 millions d’euros en faveur du pilote hollandais. Aujourd’hui Adrian Sutil demande 3,2 millions d’euros de dédommagement à l’équipe suisse. Reflet d’une pratique assez étonnante, mais pas nouvelle.

Au-delà de l’aspect litigieux de l’affaire, c’est la prétendue promesse verbale du pilote allemand envers Sauber d’un parrainage de 35 millions d’euros, qui est le reflet le plus intéressant de l’affaire, montrant l’évolution commerciale des pilotes pour obtenir un volant.

Auparavant, une équipe acceptait d’investir sur un jeune pilote, espérant obtenir plus de revenues des droits TV et de sponsoring, via la performance. En parallèle, certains pilotes apportaient un complément de budget à l’équipe pour obtenir un volant. Puis dans cette première partie de décennie, la place du pilote a évolué. Nous ne parlons plus de droit TV, mais uniquement de partenariat privés.

Il y a des pilotes payé par un sponsor, des pilotes garantissant la présence d’un sponsor, des pilotes qui peuvent attirer des sponsors, des pilotes complétant le budget de l’équipe avec ses sponsors et enfin les pilotes qui promette des lendemains qui chantent. Auparavant cette pratique était l’adage des agences marketing.

Ainsi, pour le cas de Sutil, le pilote « aurait » promis 35 millions d’euros pour obtenir un contrat avec Sauber. Il a touché en 2014 un salaire estimé par le BusinessBookGP2014 à 2 millions d’euros, comme une avance sur la promesse, puis la suite de son contrat dépendant du sponsoring pour 2015 ou de l’avance obtenu de cette promesse. Un pourcentage de cette somme (comme pour Maldonado) servant de salaire pour le pilote intermédiaire.

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Honda – La perception du futur

McLaren Honda 2015En indiquant que si Williams souhaite avoir une chance de remporter le titre mondiale, l’équipe de Grove devait changer de moteur en osant passer de Mercedes-Benz à Honda, Damon Hill met le doigt sur un détail important : la place du constructeur japonais dans l’échiquier.

Après une saison difficile, malgré une courbe de puissance évoluant progressivement, tout en étant encore derrière Ferrari et Mercedes-Benz.  Honda devrait être, selon le champion du monde 1996, dans de bonnes dispositions pour la saison 2016. Tandis que la marque allemande et la Scuderia Ferrari gèrent leur fourniture moteur à la fois politiquement et sportivement, en faisant varier les évolutions de leur client, Honda ne sera pas dans cette optique, car simple fournisseur d’unité moteur, mais visant la domination. Seule manière d’obtenir la visibilité nécessaire pour un retour sur investissement massif.

Le contrat McLaren indiquait une fourniture exclusive pour une saison (2015) et une possibilité d’ouverture sur le marché dès 2016, mais sous conditions de la part de McLaren qui disposait d’un droit de véto. Un droit utilisé l’an dernier avec Red Bull Racing, mais qui n’existe plus aujourd’hui. Toutefois, le constructeur japonais a indiqué qu’il serait disposé à équiper l’équipe que son choix en complément de McLaren en 2017. Une promesse d’avenir pour une alternative qui pourrait être séduisante.

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Nico Hulkenberg, ce dangereux rêve rouge

Nico Hulkenberg Force India Abu Dhabi2015Si Sergio Perez ne fait pas de mystère sur son avenir au-delà de Force India, Nico Hulkenberg semble plus calme, pour ne pas dire résigner. L’allemand est un des pilotes les plus côtés et l’un des plus coûteux du paddock. Selon le BusinessBookGP 2015 il émarge à 4 millions d’euros. Sa prolongation par Force India jusqu’en 2017, s’accompagnera d’un salaire en hausse, mais sous conditions.  Une consolation pour son histoire avortée avec Ferrari.

Hulkenberg a d’ailleurs fait une allusion à l’intérêt de la Scuderia : « J’ai prolongé mon contrat chez Force India et je suis impatient d’offrir le meilleur. Pour moi, ce n’est pas qu’une question de place sur la grille, c’est les gens dans ce sport avec qui vous travaillez et je suis actuellement très heureux avec mon équipe. Comme je viens de le dire, en ce moment je suis très heureux où je suis. Force India est une équipe cool et le rêve est une chose dangereuse en F1, particulièrement de rêver en rouge. »

Durant l’été 2013, le pilote allemand avait paraphé son contrat avec Ferrari pour 2014, 2015 et 2016. Enfin un top team. Luca di Montezemolo avait indiqué que c’était son choix premier aux côtés de Fernando Alonso, dans l’optique de reconquête fixée à Maranello. Malheureusement les semaines passèrent et le document qui attendait la signature de Stefano Domenicali n’est jamais revenu de Maranello. Début Août, Ferrari annonçait Kimi Raikkonen. Un coup de poignard.

Depuis Nico Hulkenberg a changé sa stratégie et ne vise plus, à tout prix, un top team, mais un certain confort. Sa participation aux 24h du Mans est une nouvelle étape de sa nouvelle carrière de pilote. D’ailleurs son nouveau contrat avec Force India est indexé sur les performances de l’équipe en 2016 et 2017. Une manière de démontrer sa fidélité à son équipe.

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L’avenir de Bottas et Massa chez Williams

Bottas Massa Williams Abu Dhabi 2015La saison 2016 de Williams F1 Team pourrait être la dernière d’un cycle. L’avenir de Valtteri Bottas et Felipe Massa semble déjà scellé.

Claire Williams contient sa fureur. Après avoir étouffé la rumeur d’un transfert de Bottas chez Ferrari, le bruit revient comme un souffle chaud. Le comportement de l’agent du finlandais, Didier Cotton agace la noble maison anglaise de Grove.  Les semaines précédentes, la nouvelle patronne de Williams F1 Team avait présentée son projet de reconquête du titre mondiale des constructeurs à son Conseil d’Administration.

A la suite de la présentation, l’ère avait changé. Auparavant les plans Williams n’étaient pas si méthodiques. Ils reposaient sur le principe d’avoir la meilleure technique, pour séduire le meilleur pilote du moment. Cette fois, Claire Williams a proposé un plan visant le titre mondial à l’horizon 2018 en construisant l’équipe autour d’un pilote. Ce pilote devant être Valterri Bottas.

Un plan qui n’est pas passé inaperçu dans l’entourage du finlandais. Didier Cotton est séduit par le plan, mais semble dépasser par les bruits. En se dirigeant vers la Scuderia Ferrari, ce n’était pas tant pour négocier un possible accord avec la maison italienne que d’obtenir la parole de Mauricio Arrivabene d’un réel intérêt ou non de la Scuderia envers Bottas.  La démarche du belge, pourtant simple sera mal considérée à Grove. L’idée d’une trahison pour faire monter les enchères s’empara du staff Williams. Dans le même temps, les performances du pilote finlandais sombraient. Il devenait l’ombre de lui-même.

Comme souvent dans ces conditions, la réaction de Claire Williams est de négocier avec le deuxième pilote, Felipe Massa pour prolonger le contrat en 2016. Le vétéran brésilien ne bénéficiera pas d’une augmentation de salaire, au contraire même. Cette prolongation de contrat est aussi la fin de l’aventure pour Massa chez Williams. Le pilote le sait et se place déjà pour obtenir un contrat pour 2017.

La prolongation de Massa a isolé Bottas dans l’astre sombre des rumeurs Ferrari. Finalement tout le monde a compris que Ferrari jouait avec le prodige Williams pour prolonger Kimi Raikkonen à la baisse. Malheureusement le doute persista et l’usine de Grove préfère jouer la prudence et réviser ses plans en décalant de quelques mois son planning de reconquête. Alors qu’initialement le jeune finlandais pouvait obtenir une prolongation de quatre saisons avec un salaire évoluant d’un million d’euros par année, selon les estimations, l’année 2016 sera une simple prolongation de contrat dont les contours avaient été définis en 2014. Une façon d’inscrire la présente saison sera celle de l’observation. Il faut attendre que le doute s’évapore pour lancer la machine autour du finlandais. Un accord pourrait être signé dès le printemps 2016. Un défi de loyauté en attendant une alternative.

Une alternative qui se dessine avec le temps. Les performances de Max Verstappen avec Toro Rosso n’ont pas été aveuglément oubliées, mais la concurrence sera trop importante. Le retour de Felipe Nasr dans la maison Williams est fortement à l’étude après une bonne saison chez Sauber. Même un retour de Pastor Maldonado serait envisagé. Les pistes sont nombreuses pour Claire Williams afin de préparer un éventuel après Felipe Massa.  Pour l’autre volant, tout dépendra de Valtteri Bottas dans les prochains mois et sa réaction à la nouvelle voiture en dira long de son avenir avec Williams.

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