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Note du Mardi – La nouvelle narration des courses au service des sponsors

Note du mardiTout le paradoxe d’une domination. En Formule 1 plus vous dominer la discipline, moins vous êtes visibles à la télévision durant les retransmissions des courses. Pourtant cette situation n’empêche en rien une jolie exposition médiatique, grâce à une nouvelle narration des courses.

Lorsque Lewis Hamilton ou Nico Rosberg s’élancent de la grille pour un Grand Prix de Formule 1, aujourd’hui, nous les voyons durant les deux premiers tours, durant leur changement de pneumatiques et dans leur dernier tour.  Car hormis les positions au-delà de la première ligne sur la grille de départ (comme pour Hamilton cette saison), la visibilité des Mercedes AMG F1 est réduite au stricte minimum. A Suzuka en 2015, la présence médiatique était de seulement 6 minutes.

Toutefois si l’on calcule le temps de présence en cas de doublé sans problème à signaler, nous cumulons environ 465 secondes (trois tours complet (jusqu’au DRS), deux ravitaillements pour chacun des pilotes, 30 seconde à la mi-course pour montrer le classement par l’image et 30 seconde pour le dernier tour du vainqueur et 15 secondes pour le deuxième de la course.  Soit une présence de 13 minutes et 30 secondes à l’antenne. Ce qui sur un Grand Prix de 100 min de moyenne représente environ 13.5 % de visibilité.

Le marketing pour compenser 

Il y a dix ans, Renault et Ferrari se partageaient 20 à 25% de la visibilité télévisuelles, ne laissant que des miettes pour le reste du plateau. Au point pour certain d’avoir établit un classement de perception pour compenser le manque de visibilité. Par exemple, Jordan au début des années 2000 était la deuxième équipe la plus identifiée derrière Ferrari, grâce à sa couleur jaune. La course pour être le plus visible était forte, au-delà des performances. Au point de se demander si les prestations 2014/2015 de Pastor Maldonado avec Lotus F1 Team n’étaient pas le fruit d’un vecteur cynique d’exposition médiatique contraire à la logique. Être vu, quoi qu’il arrive. Même si c’est mauvais.

La nouvelle narration des courses

La retransmission des courses depuis la domination de Sebastian Vettel et Red Bull Racing a évoluée. Autrefois, à l’époque Ferrari – Schumacher, les exploits du pilote étaient mis en avant, lorsqu’il s’apprêtait à réaliser le meilleur tour en course, voir un dépassement sur un pilote retardataire.   Désormais le pilote n’est qu’un décor, un prétexte.  En somme, la course était autrefois au service du pilote et maintenant c’est le pilote qui est au service de la narration de la course.

Les caméras montrent les sponsors en gros plan ou presque sur les voitures  lors de virage lent d’un circuit  et cadre fixement les virages pour montrer les sponsors au bord de la piste. L’impression de vitesse est relative, la cause au cahier des charges des circuits dessinés par Herman Tilke depuis deux décennies.  Le premier cadrage ralenti le mouvement, mais donne l’illusion d’un dynamisme, tandis que le second est un placement de produit télévisuel ou le pilote passe 50 fois au moins durant la course.

Avec ce procédé utilisé depuis quelques années maintenant, l’impact médiatique des marques visibles sur les voitures et au bord de la piste a décuplé. En 2010, Banco Santander estimait son IM à 250 millions d’euros, tandis que Renault estimait que pour 1 euros investit la visibilité offrait 3 euros.  Après son titre 2015, Mercedes AMG F1 avait estimé que l’impact médiatique de sa présence en Formule 1 était de 2,7 milliards d’euros. Un record.  Il est indiqué que la saison 2016 de Renault Sport F1, calibré en matière marketing pourrait avoir un impact de 1 milliard.

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La maison Russie autour de l’axe Red Bull – Kvyat

Depuis le premier titre de champion du monde de l’équipe autrichienne en 2010, la communication de crise de Red Bull est toujours bien construite. Au point de faire évoluer dans un avenir proche la décision du chassé croisé Daniil Kvyat – Max Verstappen comme positif pour l’un et l’autre.

Quelques jours après le retour de Kvyat chez Toro Rosso, la nouvelle était tombée : une société russe a annoncée soutenir l’équipe italo-autrichienne, à la double condition que le pilote russe reste dans l’équipe dans le futur, comme le Team Manager, Franz Tost. Une annonce laissant entendre que le transfert de Kvyat est une bonne solution pour l’équilibre des deux équipes Red Bull. Mieux, elle sauvera Toro Rosso financièrement sur le long terme.

La société russe (qui n’a pas encore été citée) est gérée par  un certain Sergey Belousov. Il est intéressant de noter que Dmitry Belousov est le directeur exécutif de l’établissement bancaire SMP Bank, banque propriété de l’oligarque Boris Rotenberg et soutien du nouveau pilote Renault, Sergey Sirotkin. L’ambition de Belousov est « d’amener les pilotes russes vers le haut de la grille. » Pour cela il y a l’aspect financier, mais également le recrutement de l’ancien pilote finlandais Mika Salo pour la préparation physique et mentale.

Pour le moment les liens entre Sergey et Dmitry ne sont pas confirmé, tant que nom Belousov est commun en Russie (il y a même le ministre de l’économie Russe qui porte ce nom de famille). Mais il est fascinant de remarquer que le même nom intervient pour soutenir un pilote russe en Formule 1.

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Le plan (ambitieux) pour 2022 de McLaren Automotive

McLaren 570 GT Geneva Expo

Pour Automotive Europe News, le PDG de McLaren Automotive, Mike Flewitt a présenté sa vision de l’avenir pour la marque anglaise, créée par Ron Dennis. Un plan ambitieux.

Un milliard trois cent millions d’euros seront investit dans les 6 prochaines années pour concevoir 15 nouveau modèles. La production, actuellement de 3000 exemplaire, contre 1654 unités annuelles en 2015, sera portée à 5000 à l’horizon 2022. Un nouveau moteur (en plus de V8 actuel) sera développé avec une conception hybride, ainsi qu’une nouvelle structure châssis carbone, mais avec des cadres aluminiums.

La partie la plus intéressante est comment la marque va obtenir 1,3 milliards d’euros pour son plan ambitieux. En réalité la société doit les gagner. La stratégie est de garder l’entreprise rentable, mis avec des profits faibles (6.3 millions la première année, 20 millions la deuxième année etc… 25% de ses bénéfices sera injectée dans un nouveau produit. Les actionnaires n’injecteront pas d’argent supplémentaire, mais en échange ne percevront pas de dividendes. Si par contre le plan de 6 ans ne fonctionne pas, des actions de l’entreprise seront vendues pour équilibrer l’investissement.

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Tempête chez Sauber

Sauber 2016La situation de Sauber inquiète. Les essais privés sur la piste de Barcelone cette semaine ont été annulés, faute de nouvelles pièces. A Sotchi, pour la première fois les mots du staff de l’équipe suisse indiquaient les difficultés financières.  Récit.

Le prévisionnel de Sauber F1 Team depuis 2014 indique invariablement le même chiffre : Un budget de 115 millions d’euros environ. Sauf que depuis trois saisons, selon les informations du BusinessBook GP (voir l’édition 2016 en français and in english), le budget de 2014 était estimé à 91 millions d’euros, celui de 2015, 103 millions d’euros et 2016 fait à peine mieux avec 109 millions estimés. Malheureusement les pertes s’accumulent dans le même temps. Car, selon les indications, le prévisionnel serait le budget de base pour uniquement être présent en Formule 1 et espérer quelques points. Toutefois, le budget visé est quasiment équivalent à celui de Force India et même de Lotus F1 Team la saison dernière.

Les 115 millions d’euros sont à comparer à la stratégie Manor F1 Team. Alors que les moteurs V8 atmosphérique étaient la norme, Pat Symonds (alors consultant technique pour l’équipe Marussia) avait indiqué qu’un budget de 60 millions était le minium pour uniquement faire rouler une Formule 1 durant une saison. L’introduction des moteurs hybrides a fait augmenter le budget à 80 millions d’euros et le propriétaire de l’équipe, Stephen Fitzpatrick a établit son business model, sans excès aucun depuis deux saisons.

La question des ambitions de Sauber

Lorsque Peter Sauber a repris fin 2009 l’usine d’Hinwill, son budget pour 2010 était seulement de 66 millions d’euros,  son effectif d’alors estimé à 388 personnes (bien qu’un plan de réductions ait été signé, sans avoir été adopté) et ses résultats en fin de saison était 44pts et une 8ème place.  Aujourd’hui l’usine n’a pas plus de personnels (380 personnes) et donc pourrait avoir un budget de 90 millions et s’en sortir comme en 2010. Sauf que ce n’est pas le cas.

Felipe Nasr, apporteur d’affaires à hauteur de 25 millions d’euros avec Banco do Brazil, est annoncé sur le départ pour 2017. Son sponsor également. L’avenir repose sur l’entourage de Marcus Ericsson qui assure depuis trois mois les dépenses courantes.

Les démarches pour céder l’équipe se concrétiseront au début Juillet 2016. En attendant, Sauber a de la visibilité pour aller jusqu’au GP de Monaco, fin Mai. Une situation tendue que l’argent de la FOM n’a visiblement pas apaisée. La faute aux dettes qui s’accumulent depuis 36 mois et estimé par les médias suisses entre 120 et 150 millions d’euros.

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BusinessBookGP 2016 – J-1 – L’Edito

BusinessBookGP2016D’une ère à une autre. Hier Red Bull Racing, aujourd’hui Mercedes AMG F1. La Formule 1 depuis 2011 n’offre guère d’autres scénarios qu’une seule équipe dominant les autres. La différence étant que l’avancée technique de la marque allemande est inquiétante pour le nouvel horizon que la discipline souhaite viser. Le nouvel intérêt de cette année 2016 est l’arrivée dans le paddock de l’équipe américaine Haas F1 Team. Après avoir perdu Caterham fin 2014 et récupérer Manor (ex Marussia) sur le fil l’an dernier, une nouvelle ère pour les jeunes équipes apparaît au grand jour, avec un arrière goût politique.

Depuis 2014, les budgets des équipes augmentent encore et toujours. Le total est chiffré, dans l’édition 2016 du BusinessBook GP, à 2,719 milliards. En hausse de 5% par rapport à la saison précédente. La répartition des droits TV étant si inégalitaires et les primes accordées aux constructeurs si importantes que les écarts sont importants. Trop peut être.

Après avoir augmenté de 50 millions d’euros en moyenne depuis 2014, les budgets 2016 débutent une période de stabilité. Reste que les moteurs et la recherche de performances techniques impactent les budgets des équipes du milieu de tableau. Au point que l’influence des pilotes apportant des budgets est toujours plus importante. Au contraire des tops pilotes qui augmentent encore leurs salaires.

En 2016, le cumul des salaires représente environ 166.3 millions d’euros, en augmentation de 7.5% par rapport à la saison précédente. Les trois classes de pilote, visibles depuis 2010, ont chacune leur destin. En moyenne les champions du monde gagnent 23.4 millions d’euros (19,5 millions l’an dernier). La seconde classe est stabilisée  entre 1,5 et 4 millions. Enfin les pilotes apportant un complément de budget sont remboursés en frais de déplacements. Les exceptions étant Nico Rosberg et les deux pilotes Toro Rosso.

Cette édition 2016 du BUSINESS / book GP est un ouvrage disponible en français et anglais à partir du 25 Avril, séduisant plus de 250 lecteurs chaque année. Bonne saison et merci de votre confiance.

BusinessBookGP2016

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Note du Mardi : Vendre des parts de capital et espérer du sponsoring

Note du mardiL’équipe Sauber F1 Team est à la recherche de partenaires financiers. Faisant évoluer sa stratégie, non plus en visant des sponsors, mais en visant des investisseurs entrant dans son capital. Cette évolution a déjà été entrevue par le passé.

Le capital de l’équipe Suisse est répartit de la manière suivante : 67% pour Peter Sauber et 33% pour Monica Kalterborn. Le futur investisseur devrait entrer à hauteur de 20 ou 30%.  Les pistes sont multiples. Surtout dans le nord de l’Europe, entre la Norvège et la Suède. Le processus sera long et pendant ce temps l’équipe suisse vise à signer des partenariats pour les Grand Prix de fin de saison en finançant le voyage de l’équipe. C’est le cas pour AG88 qui sera partenaire de l’équipe suisse pour les courses de Singapour et Japon.

Par le passé il y a déjà eu ce genre d’évolution pour Sauber. Le projet Russe s’articulait autour d’une implication dans le capital et il y a une vingtaine d’année, Red Bull était devenu sponsor et copropriétaire de l’équipe suisse jusqu’en 2001. Cette méthode fait partie de l’ADN de Peter Sauber pour son équipe.

Le projet de plate-forme Prost GP

En 2001, Prost Grand Prix était en difficulté. Les sponsors étaient rares et le budget rachitique. En 1999, LV Capital (filiale de LVMH) était entré à hauteur de 10% dans le capital de l’équipe, à l’origine pour convaincre Peugeot d’en faire de même, mais surtout pour mettre en place le projet d’une plate-forme qui verra le jour quelques mois plus tard.  UFA Sport, filiale du groupe allemand Bertelsmann, entra durant l’été 2000 à hauteur de 10% dans le capital, avec la promesse de trouver 40 millions de dollars de sponsoring pour 2001. Plus tard, la famille Diniz fît une entrée à hauteur de 30% contre 30 millions de dollars (le prix du moteur V10 Ferrari) et promettait d’investir entre 10 et 20 millions de dollars chaque année. Au total 50% du capital de Prost GP avait été cédée pour permettre d’espérer une survie. En 2001, Prost GP avait également accepté de céder 20%  contre 20 millions de dollars (26 en réalité) à un prince saoudien, Al-Waleed, qui promettait 40 à 80 millions de dollars de sponsoring pour 2002.

La complexité Lotus

Une fois que Genii Capital est devenu propriétaire de l’usine d’Enstone en 2014 en rachetant les dernières parts de Renault dans l’équipe, un processus équivalent à celui de Prost GP a été mis en place. Andrew Ruhan prenait 2% de l’équipe et prêta 75 millions d’euros, le projet Quantum était destiné à investir 35% dans le capital contre la promesse d’un sponsoring pour un total de 140 millions de dollars  et enfin Yotaphone devait prendre à terme 10% de l’équipe en échange d’une visibilité sur la voiture au bout de 4 ou 5 saisons. N’oublions pas le deal avec Lotus Cars, qui devait permettre à la marque anglaise d’obtenir une option pour 50% du capital de l’équipe et qui bénéficiait de 10% du capital jusqu’en 2017 en échange d’un prêt, sous forme de solde de tout compte.  La complexité des accords du fonds d’investissements luxembourgeois envers son équipe sur la période 2010-2015 résulte des difficultés à obtenir des sponsors sur le long terme.

Finalement, l’évolution prochaine sera celle-là. Pour une société il est intéressant de prendre une part dans une équipe et disposer d’un logo sur la voiture, plutôt que d’être un simple sponsor à la retombé médiatique encore flou, tant que la Formule 1 baissera en intérêt d’audience dans les années futurs.

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GP Chine 2016 – Paddock Confidences


Chine GP 2016 F1Williams et son futur line-up

Sachant que Bottas est largement convoité par plusieurs équipes et que Massa devra être remplacer. Williams hésite sur son futur line-up. Prendre de l’expérience (Button, Raikkonen?) et un pilote apportant un budget important (Nasr?) ou alors miser sur deux pilotes de pointe capable de faire franchir un cap à l’équipe pour 2017 ?

Mercedes a aidé Ferrari ?
Cela faisait un moment que Bernie Ecclestone s’exprime sur le sujet, sans réellement être entendu. L’argentier sous entend que Mercedes a aidé et aide Ferrari sur la technologie moteur pour combler le retard. Une idée soutenue par Gerhard Berger, qui a souligné que par le passé Honda avait fait la même démarche avec la Scuderia au début des années 90.

Ferrari et la Bourse
La chute de 30% de l’action Ferrari à la Bourse de New-York incite Sergio Marchionne a restructurer l’outil marketing de Maranello. L’italien déjà PDG de FCA (Fiat Chrysler) deviendra le directeur général de Ferrari. L’introduction de Ferrari en Bourse est stratégique pour FCA, surtout pour soutenir des garanties économiques…

L’avenir de Sauber
L’équipe Sauber est en négociation active avec un consortium financier (suédois ou norvégien) qui prendrait une partie du capital de l’équipe pour sauver la saison de l’équipe. On parle de 30/35% du capital.

Les pilotes contre Bernie
La photo du dîné presque parfait parut sur les réseaux sociaux, montrant l’ensemble des pilotes autour d’une table, cachait en réalité une réunion devait permettre aux pilotes de prendre une part plus active dans le réglement techniques de la Formule 1. Ne pas s’étonner de lire et d’écouter des critiques des pilotes sur les règles actuelles et futurs.

Like a NBA
« Quand je pense Basket, BaseBall ou Football américain, toute les équipes peuvent investir dans les transferts et améliorer leur équipe. Un petit peut devenir un grand. En Formule 1 c’est l’inverse : sans le financement solide des pilotes, les équipes auront du mal à joindre les deux bouts. » indique Felipe Massa à propos des difficultés de Sauber.

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L’avenir de Mercedes : fournisseur moteur de la Formule 1 ?

Sur Globo Esporte, Jackie Stewart a soumis un point de vue intéressant concernant l’avenir de Mercedes AMG F1.

« Si je faisais partie du groupe de décision, je proposerais que Mercedes quitte la Formule 1. Mais ils peuvent rester comme fournisseur de moteur et rendre disponible à ceux qui le veulent, comme Ford à fait avec Cosworth. Tout le monde le voudra et le nom de Mercedes continuera à gagner. Le Ford Cosworth a été champion avec nous (Matra et Tyrrell) et aujourd’hui tout le monde se souvient de Ford Cosworth car ils ont aussi gagné avec McLaren, Williams, Lotus etc… »

Plus loin, l’écossais laisse entendre que si Ferrari bat Mercedes cela pourrait être la fin de l’investissement F1 du constructeur allemand.

Sur le fond l’idée n’est pas stupide, le V8 DFV Ford Cosworth a permis à une nouvelle génération de constructeur d’émerger en Formule 1. La première pierre de l’édifice que nous connaissons aujourd’hui. Pendant les années de crises des années 70, ce moteur a permis à la discipline de survivre et même d’innover techniquement (effet de sol), pour rester dans la course face à Ferrari par exemple.

Malheureusement, l’idée de la diversité moteur en sera exclue. Des constructeurs auront du mal à avoir un intérêt pour la discipline. Ce qui, d’un point de vue marketing, serait compliqué à approuver pour l’image de la Formule 1. Mais, est-ce que le marketing entrevu il y a 15 ans est toujours valable aujourd’hui ? En cela l’idée de Stewart n’est pas si stupide que cela.

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