Schumacher : des excuses mais un malaise
La pression a été trop forte, finalement Michael Schumacher s’excuse pour sa manœuvre et accepte la sanction de la FIA pour le Grand Prix de Belgique. Mais la question est simple : Schumacher a-t-il sa place ou est t’il dangereux ?
Depuis le début de la saison les manœuvres de Schumacher relance les souvenirs des plus anciens d’entre nous. Le dépassement limite sur Alonso à Monaco, les coups de roues à Montréal avec Massa, ses obstructions en piste et enfin la manœuvre de trop sur Barrichello.
BLD a titré ce matin que Schumacher était une honte pour la nation, depuis hier soir, le rouleau compresseur médiatique était trop important, de plus le mépris de Schumacher aux micros des télévisions allemandes et italiennes ont accentué le sentiment.
Hier, Dimanche, Schumacher, soutenu par Ross Brawn, estimait qu’il n’avait rien fait de mal et qu’il faut être dur pour pouvoir dépasser une voiture. Mais aujourd’hui le ton change sur son site internet, mais avec une pointe de malaise :
« Hier, juste après la course, j’étais encore dans le feu de l’action, mais après j’ai regardé l’incident avec Rubens et je dois dire que les commissaires ont eu raison de leur évaluation. La manœuvre contre lui était trop dure. Je voulais rendre son dépassement difficile. Je lui ai montré clairement que je ne voulais pas me laisser faire dépasser, mais…je ne cherche pas à le mettre en danger avec cela. S’il estime que j’étais dangereux, alors je suis désolé, ce n’était pas mon intention. »
Avec une telle expérience, Schumacher a donc besoin de 24h pour juger qu’il a été dangereux, alors que Barrichello a jugé immédiatement la chose. Etonnant…
Le retour de Michael Schumacher ne se terminera pas fin 2010 mais probablement fin 2011. La condition de prolonger l’aventure du pilote sera évaluée en fonction des résultats de l’an prochain.
Le retour de Michael Schumacher n’a pour le moment pas satisfait le public et les médias. Mais il a aussi un dommage inattendu…sur son business.
Rien ne va plus dans les relations entre Ross Brawn et Michael Schumacher. Après la longue discussion animée du GP d’Australie et la réaction du patron de l’équipe Mercedes samedi en conférence de presse (voir : 

