Archives du tag : Nico Rosberg

GP Monaco 2016 – Paddock Confidences

Monaco GPRed Bull – Renault et Tag Heuer
La victoire de Barcelone a été le déclencheur. Renault et Red Bull Racing ont prolongé l’aventure pour 2017. L’accord se renouvellera chaque année et le moteur sera badgé Tag Heuer. Facture pour l’an prochain estimé à 27 millions d’euros (en appliquant la réduction indiqué par les constructeurs et la FIA).

Le coup du sirocco
Sauber et Force India ont rédigé une lettre envoyé à la FOM et la FIA et souhaite que le document soit publié par les destinataires. Problème : la lettre est critique envers leurs décisions, donc si la lettre doit être publiée, elle doit l’être par les deux équipes. Un souci de communication illustrant les difficultés des deux teams.

Des GP sans bulles
La marque de champagne Mumm a indiqué pourquoi elle a décidé de devenir partenaire de la Formule E au détriment de la Formule 1. La proposition de renouvellement de contrat est arrivée tardivement, Mumm y a répondu, mais le retour a été très tardif. Ainsi la marque de champagne a pris la décision en quelques jours de négocier avec la Formule E.

Sauber et les procès
L’équipe suisse est sous le joug de plusieurs instructions juridiques. La première concernant Adrian Sutil contre un dédommagement de 6 millions d’euros et surtout la société America Movil (Telmex) qui réclame son avance de 4,8 millions d’euros qui a été transmise pour permettre de garantir le volant 2015 d’Esteban Guitierez. Il existerait aussi des dettes envers Ferrari, sans qu’elle soit confirmées.

Lauda et Mercedes
Actionnaire minoritaire (10%) de Mercedes AMG F1, Niki Lauda dispose également d’un contrat avec la marque allemande concernant le management expirant en 2017. Il ne sera pas renouvelé. Mercedes-Benz préférant un poste de conseils et ambassadeur pour l’avenir. Lauda servira surtout de médiateur envers Bernie Ecclestone et pour les prochaines négociations des Accords Concorde.

Rosberg et le détail
Les rumeurs Rosberg-Ferrari ont eu l’effet d’une bombe sur Toto Wolff et le board de Daimler. Les premières discussions ont eu lieu en marge du GP de Monaco pour prolonger l’aventure. Un détail important, durant l’hiver dernier, Wolff avait indiqué qu’il ne discuterait pas de contrat avec Rosberg avant Juillet 2016. Il y a eu comme une accélération du calendrier…

 

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Rumeur un autre jour : Rosberg et Ferrari

bluff F1Comment renverser une situation ? Une leçon de management moderne par Mauricio Arrivabene soufflant le chaud et le froid par la contrainte et l’article de la Corriere della Serra sur les discussions de Nico Rosberg et Ferrari. Une leçon en 3 points.

Leçon numéro 1 : Mettre la pression sur Kimi Raikkonen

Le champion du monde 2007 et dernier champion du monde avec Ferrari, malgré ses performances séduisantes en 2016, n’est plus perçu comme l’homme de la situation. Pire, il a changé par rapport au pilote qu’il était à l’époque. Une attitude qui place la Scuderia dans une position délicate. Entre l’envie d’avoir un line-up composé de deux pilotes de pointe et une stratégie tournée à 90% sur Sébastian Vettel.

Déjà l’an dernier, Raikkonen était déjà mis sous pression médiatique par la Scuderia avec l’introduction possible de Bottas. L’objectif de la démarche était d’alors faire baisser le salaire du finlandais sur le papier. Ce qui avait été obtenu, mais dans un climat finalement de fin d’histoire prochaine…

Leçon numéro 2 : La cible Rosberg

Tout le monde aura compris que Nico Rosberg ne partira pas de chez Mercedes AMG F1 pour devenir le second d’un autre champion du monde, sans avoir des garanties de disposer de l’équité sportive. Sauf que souvent cela tourne au profit de celui qui est déjà en place.  Cette rumeur est destinée à mettre la pression sur la marque allemande, alors que la position de Lewis Hamilton est fragilisée depuis le début de saison.

Contractuellement, Rosberg a un contrat 2017 sur le papier, mais suivant sa logique, il souhaite prolonger l’aventure avec la marque allemande et bénéficier d’une hausse de salaire digne d’un champion du monde. Cette rumeur va dans son sens, comme en 2014.

Leçon numéro 3 : L’alternative Alonso

En citant dans la rumeur, l’alternative Alonso pour remplacer Rosberg, la rumeur surfe sur deux mythes. Le premier est que Toto Wolff déjà l’an dernier avait lâché le nom du double champion du monde espagnol pour remplacer Lewis Hamilton, alors que ce dernier tardait à prolonger l’aventure avec la marque allemande. Le second est que l’on estime qu’un duo Hamilton-Alonso sera détonnant comme en 2007 et que cela permettra à la Scuderia et Vettel d’être champion du monde (comme Kimi Raikkonen cette année là).

Avec cette rumeur, il y aussi l’idée d’affaiblir McLaren et Honda, perçu comme un rival futur de la Scuderia.

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Note du Mardi : Verstappen et le modèle des agents

Note du mardiEn marge du Grand Prix d’Espagne, théâtre de son exploit, une rumeur indiquait que Max Verstappen n’allait plus être managé par son père Jos. Une mauvaise interprétation, car en réalité c’est une nouvelle organisation qui se construit autour du plus jeune vainqueur de Grand Prix.

Auparavant un pilote avait un seul agent le représentant sur les circuits et dans les coulisses. Le modèle était entendu depuis les années 80.  L’homme de confiance organisait tout, comme Willy Weber, l’illustration du super agent gérant l’ensemble des aspects économiques de son client pilote. Puis progressivement à l’aube des années 2010, le modèle s’effrita.

L’ère de l’agent unique est révolue

Déjà Lewis Hamilton avait rompu avec son père Anthony qui gérait ses affaires depuis ses débuts en course automobile. Puis Sébastian Vettel n’avait pas d’agent, alors qu’il venait de remporter son premier titre de champion du monde. Jenson Button était représenté par un avocat d’affaires et a lancé son agence. Seul Kimi Raikkonen (Steve Roberston), et Fernando Alonso  (Luis Garcia Abad et Flavio Briatore) continuaient de faire confiance au vieux schéma, comme Nico Rosberg, dont le père Keke couve les intérêts du fils depuis ses débuts en Formule 1.

En 2014, Craig Pollock, ex-agent de Jacques Villeneuve, avait crée une société sous le patronyme de The Pollock Formula et avait dans la foulée noué un partenariat avec la société marketing V & V en proposant que la première société s’occupe de la collecte de fonds (investisseurs et sponsors), tandis que la seconde s’occupe de la gestion des pilotes et de leur image. Quelques mois plus tard, Lewis Hamilton quitta Simon Fuller et sa société pour déléguer à une société marketing américaine, Purple Media, la gestion de son image. Le triple champion du monde estimant qu’il était en mesure de gérer lui-même certain aspect de sa vie professionnel. Son père Anthony n’intervenant que dans certains points précis.

Le modèle Briatore appliqué au management

Il y a 20 ans, Flavio Briatore avait mis en place le concept à deux têtes. Avec un agent gérant les intérêts non sportif du pilote et lui-même en consultant s’occupant des relations publiques, sponsoring et orientation de carrière. Un système qui fonctionne encore avec Fernando Alonso aujourd’hui.

L’organisation autour de la carrière de Max Verstappen s’en inspire fortement. Son père Jos a arrêté sa chronique dans un journal hollandais pour devenir le principal représentant de son fils dans les médias. Un processus permettant de retirer la pression médiatique sur les épaules du jeune homme. Tandis que Raymond Vermulen (ex agent de Jos), s’occupera en coulisse de gérer les intérêts du jeune pilote.

Homme discret, Vermulen est celui qui a toujours permis au pilote hollandais de trouver des budgets pour obtenir un volant en Formule 1 auprès de sociétés néerlandaises. Il est déjà indiqué qu’un plan de valorisation est déjà en action autour du jeune Max pour en faire l’équivalent en affaire de Michael Schumacher.

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Note du Mardi – La nouvelle narration des courses au service des sponsors

Note du mardiTout le paradoxe d’une domination. En Formule 1 plus vous dominer la discipline, moins vous êtes visibles à la télévision durant les retransmissions des courses. Pourtant cette situation n’empêche en rien une jolie exposition médiatique, grâce à une nouvelle narration des courses.

Lorsque Lewis Hamilton ou Nico Rosberg s’élancent de la grille pour un Grand Prix de Formule 1, aujourd’hui, nous les voyons durant les deux premiers tours, durant leur changement de pneumatiques et dans leur dernier tour.  Car hormis les positions au-delà de la première ligne sur la grille de départ (comme pour Hamilton cette saison), la visibilité des Mercedes AMG F1 est réduite au stricte minimum. A Suzuka en 2015, la présence médiatique était de seulement 6 minutes.

Toutefois si l’on calcule le temps de présence en cas de doublé sans problème à signaler, nous cumulons environ 465 secondes (trois tours complet (jusqu’au DRS), deux ravitaillements pour chacun des pilotes, 30 seconde à la mi-course pour montrer le classement par l’image et 30 seconde pour le dernier tour du vainqueur et 15 secondes pour le deuxième de la course.  Soit une présence de 13 minutes et 30 secondes à l’antenne. Ce qui sur un Grand Prix de 100 min de moyenne représente environ 13.5 % de visibilité.

Le marketing pour compenser 

Il y a dix ans, Renault et Ferrari se partageaient 20 à 25% de la visibilité télévisuelles, ne laissant que des miettes pour le reste du plateau. Au point pour certain d’avoir établit un classement de perception pour compenser le manque de visibilité. Par exemple, Jordan au début des années 2000 était la deuxième équipe la plus identifiée derrière Ferrari, grâce à sa couleur jaune. La course pour être le plus visible était forte, au-delà des performances. Au point de se demander si les prestations 2014/2015 de Pastor Maldonado avec Lotus F1 Team n’étaient pas le fruit d’un vecteur cynique d’exposition médiatique contraire à la logique. Être vu, quoi qu’il arrive. Même si c’est mauvais.

La nouvelle narration des courses

La retransmission des courses depuis la domination de Sebastian Vettel et Red Bull Racing a évoluée. Autrefois, à l’époque Ferrari – Schumacher, les exploits du pilote étaient mis en avant, lorsqu’il s’apprêtait à réaliser le meilleur tour en course, voir un dépassement sur un pilote retardataire.   Désormais le pilote n’est qu’un décor, un prétexte.  En somme, la course était autrefois au service du pilote et maintenant c’est le pilote qui est au service de la narration de la course.

Les caméras montrent les sponsors en gros plan ou presque sur les voitures  lors de virage lent d’un circuit  et cadre fixement les virages pour montrer les sponsors au bord de la piste. L’impression de vitesse est relative, la cause au cahier des charges des circuits dessinés par Herman Tilke depuis deux décennies.  Le premier cadrage ralenti le mouvement, mais donne l’illusion d’un dynamisme, tandis que le second est un placement de produit télévisuel ou le pilote passe 50 fois au moins durant la course.

Avec ce procédé utilisé depuis quelques années maintenant, l’impact médiatique des marques visibles sur les voitures et au bord de la piste a décuplé. En 2010, Banco Santander estimait son IM à 250 millions d’euros, tandis que Renault estimait que pour 1 euros investit la visibilité offrait 3 euros.  Après son titre 2015, Mercedes AMG F1 avait estimé que l’impact médiatique de sa présence en Formule 1 était de 2,7 milliards d’euros. Un record.  Il est indiqué que la saison 2016 de Renault Sport F1, calibré en matière marketing pourrait avoir un impact de 1 milliard.

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GP Russie 2016 – Paddock Confidences

Red Bull RB12 Sotchi GP Russia 2016Bons baisers de Russie chez Renault
L’arrivée du jeune pilote (déjà entrevue en 2013), Sergei Sirotkin chez Renault Sport F1 c’est accompagné du concours de la banque moscovite SMP Bank. Un établissement détenu par un oligarque, Boris Rotenberg, proche de Vladimir Poutine. Les rumeurs indiquent que le fond luxembourgeois, Genii Capital serait derrière ce deal qui pourrait rapporter gros dans le futur.

La bataille (avortée) autour de Daniel
Ferrari était intéressé par le contrat du pilote australien pour 2017, mais Christian Horner et Helmut Marko laisse entendre que Daniel Ricciardo sera encore présent en 2017 chez Red Bull Racing. Le pilote australien ne dispose que d’une option pour 2017.

Une question de point de vue moteur
Intéressante déclaration de Cyril Abiteboul sur Autosport, résumant assez bien la position des constructeurs de moteur : « Red Bull aurait pu investir l’argent de la FOM dans un projet moteur, mais ils ont fait le choix d’investir dans son châssis et son programme pilote, au lieu du moteur. C’est pour cela qu’il sont fort dans les deux domaines. »

Les coffres forts de la F1
Joylon Palmer ne satisfait pas la direction de Renault Sport F1, qui souhaite obtenir plus de liberté pour la deuxième partie de saison et surtout la suivante. Palmer dispose d’un contrat valable jusqu’à la mi-saison. De son côté, Felipe Nasr a indiqué qu’il ne pilotera plus chez Sauber en 2017. Il serait convoité par Williams.

La FIA et le moteur
Avant d’être balayé d’un revers main par les constructeurs, la Fédération a proposée une clause obligatoire pour que chaque équipes privés puisse disposer d’un moteur constructeur. Afin d’éviter la situation de RBR cette saison. Finalement un tirage au sort  aura lieu.

Les moteurs 2018
La Formule 1 a adoptée son plan moteur 2017 en 7 points. Les prix des moteurs seront réduit de 1 million d’euros en 2017 et 3 millions d’euros en 2018, puis des moteurs à 12 millions d’euros en 2019 et 2020. Le systèmes de jeton sera aboli. Le nombre de moteur sera réduit et beaucoup d’éléments figés. Toutefois, détail intéressant, le moteur hybride est maintenu jusqu’en 2020, mais pas prolongé jusqu’en 2025, comme cela avait été entendu un temps.

Rosberg dans le viseur de Renault ?
En fin de contrat avec Mercedes AMG F1, le pilote allemand ne semble pas réellement pressé de renouveler son contrat, car il souhaite renforcer sa position au championnat, pour obtenir un important contrat avec la marque allemande. Toutefois, le profil de Rosberg pourrait plaire à Renault F1 Team. Mais le prix pourrait rebuter la marque française…

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Les paradis fiscaux et la F1 (et le sport)

Le scandale « Panama Paper » a relevé que le contrat de Nico Rosberg avec Mercedes AMG F1 a été conclu avec une entreprise nommée Ambitious Group Limited, domiciliée aux Iles Vierges Britannique, elle-même détendue par deux autres sociétés dont le siège est aux îles Jersey et administrée par le cabinet d’avocat à la base du scandale : Mossack Fonseca.

Les documents n’indiquent toutefois pas que l’argent ait transité par cette société. Les deux parties se fermant derrière l’argument de l’affaire privée.  Quoi qu’il en soit la pratique est courante en Formule 1 et il ne faut pas s’en étonner.

Dès les années 70, Team Lotus passait par une société aux îles Jersey pour les contrats de ses pilotes. Le père de Lewis Hamilton dispose d’une société dans les îles Vierge ou il touchait diverses commissions et contrats. Plus loin de nous, Renault F1 Team passait par une obscure société, nommée FFBB Ltd, elle aussi basée sur les accueillantes îles Vierges britannique pour rémunérer ses pit-girls et hospitalité de son motor home entre autre. Sans que cela soit répressible à l’époque. Même le contrat de Fernando Alonso est passé par cette société FFBB pour être transférer ensuite à Renault F1 quelques heures plus tard.

La pratique d’une société intermédiaire pour négocier un contrat est assez courante dans le milieu sportif. Le pilote est une entité personnelle et il substitue le plus souvent ses droits à une entité morale (entreprise donc), pour gérer ses affaires. Ainsi, Ambitious Group Limited a très bien pu encaisser seulement une commission sur le contrat de Nico Rosberg et non l’intégralité du salaire du pilote allemand. Là encore, la pratique est commune dans le milieu du sport (surtout dans le milieu du Football par exemple ou les exemples sont nombreux).

Notons que Bernie Ecclestone, avait transférer quasi l’intégralité de ses droits à son ex femmes et ses deux filles via la société Bambino Trust (basée à Jersey) à la fin des années 90, afin de ne pas payer les impôts britanniques. Sa femme d’origine slovène pouvant elle s’y soustraire, malgré sa fortune. Il ne dispose aujourd’hui que de 5% de Delta Topco.

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Note du Mardi : La méthode Nico Rosberg pour renouveler son contrat

Note du mardiIl est difficile de comprendre que la situation de Nico Rosberg chez Mercedes AMG F1 est déjà au renouvellement de son contrat. C’est pourtant le cas et c’est le fruit d’une astuce de son agent de papa, Keke Rosberg.

Lorsque Nico Rosberg paraphe son nouveau contrat avec Mercedes GP, nouvellement créée sur les cendres de la glorieuse et éphémère Brawn GP, la base financière est déjà connue des deux parties. Quelques mois auparavant, l’allemand avait prolongé avec Williams pour 2010 contre un salaire de 9 millions d’euros. Une simple option indicative pour les deux parties.

Le fruit d’un héritage vieux d’une douzaine d’années

Keke Rosberg en plus d’avoir été un pilote d’expérience durant la première partie de sa carrière est devenu un agent de pilote JJ Letho et Mika Hakkinen, voir Olivier Panis, depuis vingt cinq ans. Avec des hauts et des bas et beaucoup d’expériences accumulés face à Frank Williams, Flavio Briatore et Ron Dennis. L’arrivée de son fils en Formule 1 en 2006 est d’ailleurs le fruit d’un projet né en 2003, lors du premier essai de Nico avec Williams. Un contrat de trois saisons (2004/2005/2006), avec le plus souvent la troisième année en option et au salaire indicatif (1 million de dollars en 2006). Ce premier contrat sera indicatif pour le reste de la carrière du pilote allemand.

Touchant un salaire de 8.5 millions d’euros en 2010 et 2011, Nico Rosberg avait disposé d’une augmentation en 2012 (10 millions d’euros). Quelques mois plus tard, c’est un nouveau contrat de trois saisons (2013/2014/2015) qui est signé. Puis en 2014, un nouveau contrat de trois saisons est paraphé jusqu’en 2017, sur le papier. En réalité l’allemand est en fin de contrat cette saison. A chaque fois le salaire de la dernière saison devient la base de travaille pour le prochain accord.

José Mourhino fait la même chose dans le football

La méthode s’inspire de celle du coach José Mourhino qui avait signé avec Chelsea une prolongation de 7,5 millions d’euros, avant de signer à l’Inter Milan pour 7 millions d’euros par année. A chaque fois que The Special One prolonge son contrat avec un club, le salaire est indicatif sur son futur contrat dans un autre club. Dernièrement il avait prolongé avec le FC Chelsea jusqu’en 2019 contre un salaire de 17 millions d’euros.  6 mois plus tard, le portugais était limogé de son poste. Toutefois, son futur contrat avec Manchester United table sur 18 millions d’euros environ.

Pour Nico Rosberg, l’indication 2017 de son contrat signé en 2014 devra se justifier. Jusqu’à présent il y était parvenu. L’enjeu est un nouveau contrat de trois saisons (2017/2018 et 2019), mais en réalité un contrat jusqu’en 2018. Réponse d’ici le Grand Prix de Monaco.

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Guide F1 2016 : téléchargement gratuit

Le Championnat 2016 s’annonce. Comme chaque année, vous recherchez le guide de la saison à venir qui vous permettra de découvrir les équipes, les pilotes ou encore les nouveautés qui accompagneront ce calendrier de 21 Grands Prix…

Nous vous invitons librement à cliquer sur la photo ci-dessus ou sur ce lien pour découvrir  » Le Guide F1 2016… « 

Diffusé à plus de 15.000 exemplaires chaque saison depuis 2011, il était temps que le  » Guide F1 «  évolue ! Cette version 2016 est donc plus épurée, plus travaillée et surtout plus informative. De nouvelles rubriques voient ainsi le jour : Les changements lors de ce Championnat 2016, un article présentant le métier de pilote, le calendrier indiquant les horaires des Grands Prix, un tableau vous permettant de découvrir en une page les comptes Facebook et Twitter des 22 pilotes titulaires. Sans oublier les traditionnelles fiches vous présentant les pilotes titulaires ainsi que les équipes (avec les particularités des monoplaces et le moteur propulsant ces nouvelles voitures de course).

Championnat F1 : Guide 2016...
Les changements en 2016 ? Le retour de la marque Renault dans le Championnat F1, avec sa propre équipe. Ajoutons également, l’arrivée dans le calendrier d’un Grand Prix disputé à Bakou (Azerbaïdjan). Côté transferts, Kevin Magnussen retrouve un poste de pilote titulaire chez Renault Sport F1 Team, Romain Grosjean et Esteban Gutierrez composeront le line-up de la nouvelle écurie Haas F1 Team. Enfin, quelques petits nouveaux débuteront en Formule 1 : Jolyon Palmer (Renault Sport F1 Team), Rio Haryanto (Manor Racing) et Pascal Wehrlein (Manor Racing). Ces multiples ingrédients devraient rendre la saison encore plus intéressante…

En attendant, vous pouvez découvrir la saison 2016 grâce aux sites FanaticF1.com et TomorrowNewsF1.com qui vous proposent gratuitement ce  » Guide F1 2016 « .

TomorrowNewsF1.com et FanaticF1.com vous souhaitent une excellente saison 2016 !

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Transfert F1 2016

TomorrowNewsF1 fait le point sur les transferts et surtout la durée de contrat des pilotes envers leurs équipes.

Mercedes
Lewis Hamilton : jusqu’en 2018
Nico Rosberg : jusqu’en 2017

Ferrari
Sébastian Vettel : jusqu’en 2017
Kimi Raikkonen : jusqu’en 2016

Williams – Mercedes
Valteri Bottas : jusqu’en 2016
Felipe Massa : jusqu’en 2016

Red Bull – ???
Daniel Ricciardo : jusqu’en 2016
Daniil Kvyat : jusqu’en 2016

Force India (ou autre) – Mercedes
Sergio Perez : jusqu’en 2016
Nico Hulkenberg : jusqu’en 2017

Lotus (ou autre) – Renault ?
Pastor Maldonado : jusqu’en 2016
Jolyon Palmer : jusqu’en 2016

Toro Rosso – Ferrari ?
Caros Sainz jr : jusqu’en 2016
Max Verstappen : jusqu’en 2016

Sauber – Ferrari
Marcus Ericsson : jusqu’en 2016
Felipe Nasr : jusqu’en 2016

Mclaren – Honda
Fernando Alonso : jusqu’en 2017
Jenson Button : jusqu’en 2016

Manor – Mercedes
A suivre

Haas – Ferrari
Romain Grosjean : jusqu’en 2017
Esteban Gutierrez : jusqu’en 2017

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Note du Mardi : Les champions du monde sans couronnes

Note du mardiA l’issue de cette saison 2015, Nico Rosberg sera pour la seconde fois vice champion du monde. Entrant dans un cercle très fermé des champions sans couronnes. Un championnat alternatif qui est toujours dominé par Sir Stirling Moss, mais l’illustre pilote anglais est rejoint depuis quelques temps.

Vice-champion du monde en 1955, 1956, 1957 et 1958, Stirling Moss a eu entre les mains les meilleurs monoplaces du moment, mais face à lui le plus souvent le légendaire Juan-Manuel Fangio. Il terminera en 1959, 1960 et 1961 à la 3ème place du championnat avant qu’un grave accident ne le contraint d’arrêter sa carrière en Formule 1.

Sans les titres le palmarès est intéressant

Derrière lui, aucun pilote n’a eu une carrière en étant uniquement vice-champion du monde. Le classement se complète par des anciens champions du monde.

A égalité avec Moss, Alain Prost cumule lui aussi quatre titres de vice-champion du monde (1983, 1984, 1988 et 1990), il devance un trio cumulant ensemble un total de 5 véritables titres de champion du monde pilote :  Graham Hill ( qui a été vice champion en 1963, 1964 et 1965), Nigel Mansell (vice champion en 1986, 1987 et 1991) et  Fernando Alonso (en 2010, 2012 et 2013). Notons que nous ne comptons pas Michael Schumacher dans ce classement, car officiellement il n’a pas terminé second du championnat du monde 1997, car la FIA qui l’a disqualifié à l’issue du Grand Prix d’Europe sur le circuit de Jerez, d’illustre mémoire.

Le septuple champion du monde allemand s’entoure pour l’occasion de Nico Rosberg (2014 et 2015), Kimi Raikkonen (2003 et 2005), Rubens Barrichello (2002 et 2004), Damon Hill (1994 et 1995), Ayrton Senna (1989 et 1993), Emerson Fittipaldi (1973 et 1975), Jackie Stewart (1968 et 1972) et enfin Juan Manuel Fangio (1950 et 1953).

La statistique 

Sir Stirling Moss avait cumulé 16 victoires et 16 pôles positions durant sa carrière. Appliquant un classement équivalent au pilote, hors titre de champion du monde nous avons peu de surprise.

1/ Michael Schumacher : 35 victoires et 18 pôles positions

2/ Alain Prost : 28 victoires et 15 pôles

3/ Nigel Mansell : 22 victoires et 18 pôles

4/ Ayrton Senna : 20 victoires et 34 pôles

5/ Stirling Moss : 16 victoires et 16 pôles

6/ Kimi Raikkonen : 14 victoires et 13 pôles

7/ Damon Hill : 14 victoires et 11 pôles

8/ Fernando Alonso : 14 victoires et 10 pôles

9/ Nico Rosberg : 12 victoires et 20 pôles

10/ Rubens Barrichello : 11 victoires et 14 pôles

11/ Jackie Stewart : 10 victoires et 6 pôles

12/ Graham Hill : 7 victoires et 10 pôles

13/ Emerson Fittipaldi : 6 victoires et une pôle

14/ Juan Manuel Fangio : 4 victoires et 7 pôles

Toutefois si nous affinons encore l’histoire en nous concentrant sur le nombre de victoire de ses titres de vice-champion, le classement est bien différent :

1/ Alain Prost : 23 victoires et 8 pôles positions

2/ Nigel Mansell : 16 victoires et 12 pôles

3/  Michael Schumacher : 13 victoires et 7 pôles

4/ Ayrton Senna : 11 victoires et 14 pôles

5/ Damon Hill : 10 victoires et 9 pôles

6/ Stirling Moss : 10 victoires et 7 pôles

7/ Fernando Alonso : 10 victoires et 4 pôles

8/ Nico Rosberg : 9 victoires et 16 pôles

9/ Kimi Raikkonen : 8 victoires et 7 pôles

10/ Jackie Stewart : 7 victoires et 2 pôles

11/ Rubens Barrichello : 6 victoires et 7 pôles

12/ Graham Hill : 6 victoires et 7 pôles

13/ Emerson Fittipaldi : 5 victoires et 1 pôle

14/ Juan Manuel Fangio : 4 victoires et 6 pôles

La statistique intéressante met en avant un taux moyen d’une place de vice champion du monde dans un palmarès de victoires de ces 14 noms. Cela représente en moyenne 41% du palmarès totale. Les places de vice-champion du monde de Sir Stirling Moss représentent 62,5% de son palmarès. Le record est, pour le moment, détenu par Nico Rosberg qui réalise 75% de ses performances actuelles en étant vice-champion du monde. Le plus faible taux revient à Michael Schumacher avec 14% de son palmarès. C’était 55% pour Barrichello, 52% pour Mansell, 45% pour Prost et Raikkonen, 31% pour Alonso et 27% pour Senna et Stewart.

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