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Fernando Alonso – McLaren-Honda : la saison des hypothèses

Fernando AlonsoL’hypothèse du moment est que Fernando Alonso, après avoir signé un préaccord en Septembre (avant le GP de Sotchi), recommanderait tellement de clauses libératoires que  McLaren ne souhaiterait plus valider le contrat 2015. L’idée du double champion du monde 2005/2006 est pouvoir se libérer au bout d’une saison pour viser un volant Mercedes AMG F1 en 2016 (selon la Gazzetta dello Sport). Pendant ce temps, Lewis Hamilton discute pour une simple prolongation pour 2016 et 2017 de son contrat avec le constructeur allemand.

Le plus intéressant est que l’ensemble des rapports dans la presse font état du manque de performances du moteur Honda. Il n’est pas impossible qu’il y ait un lien entre le moteur japonais et le pilote espagnol. Que d’un côté McLaren menace de résilier le contrat d’Alonso (en échange d’un dédit), si le moteur Honda n’est pas plus compétitif par exemple. Ou encore qu’Alonso ne souhaite pas piloter la McLaren, si cette dernière n’est pas compétitive. Cette hypothèse (farfelue) expliquerait l’hésitation Button/Magnussen. Car en réalité il faut un pilote débutant la saison 2015 et acceptant de la quitter son volant au moment de la compétitivité retrouvée. Tordu.

Il existe aussi une autre idée. Reproduire l’opération Alain Prost 1992. Sans volant et limogé de Ferrari fin 1991 le champion français toucha son salaire Ferrari pour l’année 1992, à savoir 12 millions de dollars. Mais, l’envie de courir était trop forte et des essais pour le compte de l’équipe Ligier commença à voir le jour. L’opération n’était pas du goût de Ron Dennis et McLaren qui proposèrent un contrat à Prost d’une saison, d’une valeur de 4 millions de dollars ayant la particularité de ne pas faire courir pour 1992 Prost ! Payer pour ne pas courir et ne signer nulle part pour la saison 1992. Quelques mois plus tard, Alain Prost signera son contrat 1993 et 1994 avec Williams-Renault.

Ce remake de l’histoire Prost/McLaren/1992 a actuellement les faveurs de la presse allemande (via Auto Motor und Sport). Pour rappel de l’histoire:  Alain Prost avait réalisé plusieurs essais, en temps que consultant, et avait un contrat 1996 avec l’équipe de Woking. Qui ne sera jamais validé…

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McLaren- De la guerre sourde à la guerre civile

McLaren Abu Dhabi 2014Depuis plusieurs mois une guerre sourde entre Ron Dennis et Mansour Ojjeh perturbe l’avenir de McLaren. Une page risque de se tourner dans les prochaines semaines.

La situation est la suivante : Ron Dennis dispose de 25% du capital du groupe McLaren, Mansour Ojjeh (via TAG) 25% et Mumtalakat Holding les 50% restant. Le plan initial de Dennis était de prendre 50% des parts de chacun pour obtenir la majorité. Premier problème : L’investissement de l’établissement financier du Bahreïn dépendant de la présence de TAG à hauteur de 25%. Ce qui explique la situation actuellement complexe. Ron Dennis souhaite reprendre la part de son ancien associé, mais au lieu de 37.5% c’est 75% qu’il doit reprendre. Ce qui signifie un endettement personnel à hauteur de 480 millions d’euros environ. Trop important pour Dennis qui doit trouver des alliés.

La signature de Fernando Alonso étant acquise, il reste l’annonce d’un sponsor titre. L’idée à Woking est d’annoncer le sponsor avant le duo de pilote. Sauf que l’ensemble est ralenti. La piste Telefonica/Movistar est insistante, mais peine à se concrétiser. Toutefois, le cas du double champion du monde espagnol n’est pas le souci principal. Son équipier relève de la manœuvre d’intérêt.

Jenson Button a le soutien du duo Alonso/Ojjeh qui souhaite un duo fort de champion du monde et parfaitement complémentaire. Tandis que Ron Dennis souhaite garder Kevin Magnussen. L’anglais a changé d’avis devant les circonstances. Les circonstances étant sa situation personnelle dans l’équipe. Sa récente visite au Danemark cachait en réalité une chasse aux partenaires. La banque Saxo Bank (sponsor de Lotus) est la cible prioritaire de Dennis. A la fois comme sponsor et comme partenaire de capital pour appliquer son plan de reprise.

Dans la presse allemande, la rumeur de l’éviction de Ron Dennis pour le remplacer par Gerhard Berger a pris une nouvelle dimension ces dernières semaines. Cette communication semble pilotée par TAG/Mumtalakat.

Aujourd’hui la situation pour Ron Dennis ressemble à un ultimatum : Soit acheter les 25% de TAG (avec les conséquences que cela impose) soit Dennis vend les 25% qu’il détient à TAG. La rupture est totale entre les deux hommes, amis de 30 ans. Il était entendu que le 1er Décembre devait être la date non pas de l’annonce du line-up mais du dénouement de cette guerre civile. La réunion a été reportée en fin de cette semaine. Un changement de vent à Woking. Un Ghibli ou alors un Revolin.

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Note du Mardi – le cas Sutil/Sauber est un symptôme inquétant

Note du mardiLe cas d’Adrian Sutil chez Sauber est symbolique d’une tendance qui c’est généralisé avec le temps. Le pilote allemand, malgré une option pour 2015 avec l’équipe d’Hinwill, n’a pas été prolongé (une procédure juridique est active en ce moment même). La raison principale était qu’il n’a pas permis à Sauber d’obtenir des sponsors pour l’année prochaine.

Le principe est connu depuis 2008. Romain Grosjean, Fernando Alonso, Felipe Massa, Sergio Perez etc…sont des pilotes garantissant un sponsoring important à leur équipe, mais destiné à payer leur salaire. L’équipe ne s’acquittant plus de cette tâche. Les salaires étant devenus de plus en plus important que les équipes ne sont plus en mesure d’assumer seule l’acte. Sous-traitant cela à un partenaire qui s’affichera sur la voiture en compensation.

Expérimentation entre 2010 et 2013

Entre 2010 et 2012, Kamui Kobayashi a été un pilote payé par Sauber (d’ailleurs l’équipe lui devait pour les deux dernières années 1,9 millions d’euros de paiement en retard fin 2013). Sergio Perez était un pilote prêté par la Scuderia Ferrari qui rémunérait jusqu’à 75% du salaire du mexicain. Sauber se contentait de financier un complément (sous forme de primes). Pour 2013, un premier virage a été entrevu. Nico Hulkenberg signe un contrat 2013, avec une option pour 2014. Pour sa première année l’allemand disposait d’un sponsor personnel (Denka) qui lui payait ses primes de résultats, tandis que Sauber assumait le salaire de base. Malheureusement, l’équipe suisse n’avait pas été en mesure d’assumer sa tâche en entier. Suite à ces mésaventures, le contrat d’Adrian Sutil était une synthèse de l’histoire passée.

L’idée était que Sauber paie le pilote allemand (sur une base de 2 millions d’euros sous forme de primes divers) en 2014. Une partie de l’argent était une prime pour la saison 2015 (environ 500.000 euros). Mais, Sutil disposait d’une option pour 2015, à la condition qu’il garantisse l’arrivée d’un sponsoring d’environ 10 millions d’euros. Le salaire étant un pourcentage de ce qu’il apportait (souvent 10 à 20%). Cette mesure permettant de réduire l’impact direct du salaire pilote sur fond propre de l’équipe. En somme, 2014 était un investissement mesuré permettant de garantir un avenir intéressant pour l’année suivante.

L’échec de Sutil/Sauber montre toutefois les limites du système consistant à offrir pour recevoir en retour. Cet épisode ne fera que conforter les chefs d’équipes dans leurs politiques de signature d’un sponsor payant son pilote directement. Les équipes de milieu et fond de grille ne signeront plus de pilotes en leur payant sur fond propre leur salaire. La fin d’une histoire.

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Note du Mardi – L’évolution de la communication Twitter

Note du mardiDurant l’été 2014, Fernando Alonso  tweetait qu’il avait « de grandes nouvelles à annoncer dans les jours avenirs », l’emballement médiatique rapportant l’annonce à la Formule 1 a finalement été déçue d’apprendre que le double champion du monde avait un projet d’équipe cycliste pour 2015. Cette saison 2014 marque un changement important dans l’utilisation de Twitter comme outil de communication.

Auparavant le service n’était qu’un service de communication basiquement utilisé par les pilotes pour permettre aux fans d’être un « insider ». Nous y voyons la préparation des pilotes en dehors des courses. Mais cette saison, nous avons vu une autre manière de communiquer sur leur vie. Leur compte a servi de petite agence de communication, mais surtout d’avertisseur pour les journalistes.

Lorsque Fernando Alonso dément sur son compte Twitter les rumeurs de transferts sur la troisième partie de la saison 2014, les articles en Espagne et en Allemagne apparaissaient dans les jours suivant le démenti Twitter. Ceci est arrivé à deux reprises depuis l’été.

Twitter, le teaser de l’information

L’annonce Twitter est devenue aussi une sorte de Teaser pour obtenir l’intérêt des journalistes. Car ceux qui ont vu un post supprimé dans l’heure, vont non pas parler du tweet, mais du fait qu’il ait été supprimé (ce qui augmente sa valeur). Les journalistes (souvent ceux ayant loupé le message) contactent alors l’intéressé (ou son entourage) pour en savoir plus. Ce qui permet d’obtenir assez d’éléments pour réaliser un article. Le cas de Romain Grosjean est intéressant.

Le pilote français a annoncé qu’il restait chez Lotus F1 Team en 2015 sur le réseau. Puis la supprimé 30 min plus tard. Dès le lendemain, les articles sur son avenir ont explosé. A Abu Dhabi, le pilote a simplement expliqué qu’il avait réalisé une mauvaise manipulation et que le message devait être privé. Un classique.  McLaren a réalisé la même chose avec l’annonce de son line-up 2015 pour l’après 1er Décembre 2014. Le message a été supprimé dans l’heure.

Cette technique de communication joue sur la réaction des journalistes et des médias d’informations. C’est une danse en trois temps : Le message qui une fois supprimé devient une rumeur, le démenti dans la foulée et ensuite le débriefing sur le sujet en question. Trois moyens pour le pilote de faire parler de lui et trois moyens pour les médias de parler d’un sujet.

Fernando Alonso d’une part et Romain Grosjean (et McLaren) utilisent Twitter comme les hommes politiques aujourd’hui. Comme un élément pour obtenir une médiatisation plus large ensuite. Un avertisseur d’annonces pour une exposition massive. Un teaser informatif.

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Un détail important du contrat Alonso-McLaren-Honda

GP Brésil 2014 McLarenFernando Alonso a signé son contrat McLaren-Honda. Plusieurs sources l’affirment depuis plusieurs semaines. Un contrat sur une base de trois saisons, avec la possibilité de sortir dès la fin de saison 2015. Avec cet accord, Fernando Alonso retourne en arrière et confirme la nouvelle tendance d’avenir des champions du monde avec leurs contrats.

Décembre 2007. Renault F1 Team attend son jugement du Conseil Mondial de la FIA pour une obscure affaire d’espionnage industriel. Un retour de flamme de l’affaire McLaren-Ferrari qui avait entaché pour longtemps la saison 2007. Un retour de flamme qui a provoqué un autre retour, celui de Fernando Alonso dans la structure d’Enstone. Toutefois, le salaire du pilote ibérique était des plus conséquents. En 2006, lorsque le récent double champion du monde quitta Renault, il ne touchait que 12 millions d’euros. Pour son retour il demande 30 millions.

Les discussions entre Bernard Rey (mandaté par Carlos Ghosn), Flavio Briatore et Luis Garcia-Abad, l’agent du pilote aboutira à un contrat pour 2008 et 2009 sur la base annelles de 30 millions d’euros avec une option (des deux côtés) sur 2010 et, simultanément, comme l’indiquait à l’époque le journaliste Renaud deLaBorderie, un sas de sortie à discuter – dès la fin 2008 dans l’éventualité où Renault ne figurait pas dans les trois premiers du championnat des constructeurs. Le pilote pouvait partir et l’équipe se séparer de son pilote.

Le contrat de Fernando Alonso avec McLaren (et même celui de Sébastian Vettel chez Ferrari) s’inspire de ce contrat du passée. Dans l’éventualité d’un manque de compétitivité de McLaren et Honda en 2015, Alonso pourra quitter le team de Woking et l’équipe pourra aussi se séparer de son pilote.  Ce type de contrat dispose aussi d’une particularité importante :

En effet, à l’époque de Renault, Alonso touchait un important salaire en 2008, mais, lorsque l’équipe a remplie ses objectifs de résultats, elle était en position de force et a réduit le salaire du pilote pour 2009. Il ne touchait plus que 16 millions d’euros (et une prime 7/8 millions d’euros pour un hypothétique titre de champion du monde).

Tout indique que le contrat de Fernando Alonso chez McLaren-Honda lui permettra d’obtenir un important salaire (une base de 40 millions d’euros), mais pour 2016 tout cela reviendra à la normale si l’équipe de Ron Dennis termine dans le top 3 par exemple ou signe des victoires. Un détail important pour comprendre l’avenir.

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Jenson Button et Toyota Motorsport

Jenson Button Brésil GP F1 2014 McLarenEn étalant ses exigences vis-à vis de Ron Dennis – un maintien  de son salaire à 16 millions d’euros en 2015 – Jenson Button ne faisait que justifier sa déclaration : « Je suis un champion du monde et il est temps de le respecter. » Pourtant cet axiome n’a pas ébranlé Ron Dennis. Ni même d’autres patrons.

La piste Fernando Alonso/McLaren-Honda est de plus en plus claire. Le pilote espagnol n’a pas encore réglé ses détails avec la Scuderia Ferrari et retarde l’annonce d’un contrat signé à Sotchi, selon plusieurs sources. Le contrat porterait sur deux ans (2015/2016), avec une option pour 2017 et un salaire de base de 40 millions d’euros. Un important salaire qui serait la cause, disait-on à Interlagos, du départ de Jenson Button.

La stratégie de Richard Goddard, l’agent de Jenson Button, pour la saison 2015 n’avait rien à voir avec la précédente. En 2012, l’idée était de garder ses positions vis-à-vis de Lewis Hamilton et un salaire de rang, sans demander d’augmentation. Mais une évolution en fonction de l’obtention d’un titre mondial. Sauf que de titres, McLaren n’a jamais été en mesure d’en obtenir pour son pilote anglais. Goddard avait donc fait le choix d’appliquer la même stratégie que les représentants de Lewis Hamilton, il y a deux ans, avec Martin Whitmarsh : Faire payer à McLaren son manque de performance.

Une stratégie encouragée par l’arrivée de Honda et ses millions dans le budget de l’équipe anglaise. A ce jeu toutefois, Button y a perdu. Le scénario de la rupture c’est engagé. L’attente d’un nouveau contrat se faisant sentir, Ron Dennis aurait fait une offre sur un salaire de 12 millions d’euros en salaire et une prime de 4 millions d’euros, selon les résultats. L’accord était raisonnable pour tout le monde. Button n’ayant pas d’autres offres (seulement l’idée d’une retraite à l’époque). Mais à la rentrée, l’entente a été modifiée par Dennis. Le salaire a été diminué de 50%. Des 12 millions en salaire, il ne restait plus que 6 millions et 10 millions de primes. Cette offre serait celle qui a provoqué la déclaration de Button sur son statut de champion du monde.

Honda ne souhaitant participer qu’au salaire de Fernando Alonso et non à celui de Button, McLaren devait assumer de sa poche le salaire du champion du monde 2009. Une charge importante.

Button a refusé de signer un tel contrat. Pendant ce temps, Dennis discute depuis quelques semaines, d’une nouvelle entente avec Kevin Magnussen. Le jeune danois disposait d’une option pour 2015, qui se transforme progressivement en contrat de deux ans (2015 et 2016) contre une substantielle augmentation de salaire (1,5 millions d’euros l’an prochain et 3,5 millions en 2016, selon les estimations).

Un pas en dehors de la Formule 1, Richard Goddard discute sérieusement avec Toyota Motorsport, qui participe aux 24h du Mans et au championnat d’endurance face à Audi et Porsche. Une signature est proche entre les deux parties (on parle d’un salaire de 3 millions d’euros par an pour Button). Mais les dernières déclarations de Button laisse entendre qu’une solution pourrait être trouvée avec McLaren. Une importante baisse du salaire serait envisagée.

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View – La fin des gros salaires pour les Champions du Monde

Pilotes F1 2014

Depuis quelques semaines deux théories se répandent dans les médias. La théorie qui indique que les salaires des Champions du Monde vont exploser en 2015 et la théorie qui estime que c’est la fin des méga salaires. En réalité, les salaires n’ont jamais baissé.

En 1992, l’équipe Williams F1 Team avait un budget de 33 Millions de dollars. Nigel Mansell disposait d’un salaire de 12 Millions de dollars. Soit 36% du budget de l’écurie anglaise était consacré au pilote britannique. En 1996, lorsque la Scuderia Ferrari signe Michael Schumacher pour 25 Millions de dollars, son budget était de 120 Millions de billets verts. Soit 21%.

Durant les années 90, les équipes Williams F1 Team et McLaren ont fait en sorte de ne jamais dépasser un seuil de salaire globale pour les pilotes. La structure de Grove n’a jamais dépensé plus de 13 Millions de dollars par année de 1992 à 1998 pour ses pilotes. Alors que son budget était passé de 33 Millions à 120 Millions de dollars sur la même période. McLaren n’a jamais dépensé plus de 20 Millions de dollars pour ses pilotes entre 1992 et 2003. Alors que sur la même période son budget était passé de 50 Millions à 320 Millions de dollars.

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Note du Mardi – Le classement pilote F1 en s’inspirant du classement tennis ATP

Note du mardiDans le monde du tennis masculin il existe deux classements. Le classement technique ATP  et le Classement ATP race. Le premier prend en compte 18 résultats (4 tournois du Grand Chelem, 8 Masters 1000 et 6 meilleurs résultats dans les tournois plus petits de type ATP 500 et 250 et les points en Masters pour les 8 meilleurs seulement), le second prend en compte l’intégralité des points des tournois réalisés par le joueur durant la saison.

Si le second est similaire au classement définissant un titre pilote en Formule 1, le premier permettra de définir le meilleur pilote sur une période de 12 mois par comparaison à l’année précédente. Le classement technique ATP est intéressant car il est une comparaison entre les résultats de deux saisons. Le pilote ne perdra des points que si l’écart de points est différent d’une année sur l’autre. Si il abandonne une course, il perd les points obtenu l’année précédente. Si le pilote fait mieux en 2014 qu’en 2013, il obtiendra le bonus de différence.

La saison dernière Sébastian Vettel a remporté le titre de champion du monde pour la 4ème fois, il est donc sur le papier le meilleur pilote. Ainsi, prenons exemple sur le classement technique ATP en ne validant que les courses communes entre les calendriers d’une année sur l’autre entre 2010 et 2014

Le classement est le suivant  depuis 2010 (au GP du Japon 2014):

1/ Nico Rosberg : 292 pts
2/ Lewis Hamilton : 278 pts
3/ Sébastian Vettel : 248 pts
4/ Fernando Alonso : 195 pts
5/ Daniel Ricciardo : 191 pts
6/ Valterri Bottas : 145 pts
7/ Nico Hulkenberg : 108 pts
8/ Kimi Raikkonen : 94 pts
9/ Jenson Button : 90 pts
10/ Felipe Massa : 87 pts

Notez que la plus belle  progression est pour Daniel Ricciardo (il a débuté à 10 pts en 2012). L’autre performance dans ce type de classement est pour Bottas qui n’avait inscrit aucun points en 2013 sur l’ensemble des courses (seulement 4 pts au GP des USA) il est ainsi en progrès de 145 pts par rapport à l’an dernier. La plus grosse chute est pour Vettel qui a déjà perdu 118 pts par rapport à l’an dernier.

Notons que Fernando Alonso a été numéro 1 en 2012 devant Vettel si l’on applique ce type de classement.

Enfin Jenson Button a progressé d’une année sur l’autre. Tandis que Fernando Alonso, Felipe Massa, Kimi Raikkonen ont perdu du terrain. La bonne surprise est la présence dans le top 10 est pour Nico Hulkenberg qui progresse depuis 2012.

Ce classement offre une lecture intéressante. Comme pour celui de l’ATP technique, il récompense les progrès et la régularité d’une saison à une autre.

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Les offres de dernière minutes pour les champions

last-minuteDans l’histoire des transferts, il existe toujours un invité de la 25ème heure. Une équipe improbable faisant une proposition à un top pilote pour obtenir ses services dans les derniers instants d’une saison. Nous en sommes là avec Fernando Alonso.

Mi-1995, alors que Michael Schumacher était au centre des plus grandes spéculations, trois offres fermes étaient sur la table : une prolongation 96 de Benetton, une offre de McLaren et une autre de Ferrari. Vers la fin de l’été, alors que Schumacher allait signer avec la Scuderia, Frank Williams lança une proposition pour 1997 et 1998. Cet épisode est un des nombreux du genre.

1997. Damon Hill n’était pas satisfait de son choix par défaut chez Arrows. Tom Walkinshaw lui avait bien proposé un nouveau contrat pour 1998, mais inférieur à ce qu’il touchait alors. L’entourage du champion du monde 1996 discuta avec deux autres équipes : Prost GP et Jordan. Avant que Peter Sauber ne se lance en proposant 14 millions de dollars pour 1998 et 1999. Deux semaines avant que Hill ne signe chez Jordan.

Flavio Briatore pour le compte de Renault F1 Team avait démarché Michael Schumacher en septembre 2006 pour un volant 2007, alors que le pilote avait annoncer sa première retraite sportive.

En 2009, alors que Ferrari annonçait le départ de Kimi Raikkonen en septembre, la piste la plus probable pour le champion du monde 2007 était Brawn GP (qui allait devenir Mercedes AMG F1). Martin Whitmarsh au nom de McLaren avait réalisé une offensive, considéré comme de dernière minute aujourd’hui, sur le finlandais. Avant de signer Jenson Button.

Pour revenir à Fernando Alonso, souvenons-nous de l’offre de Toyota F1 Team formulée en Octobre 2008. Au début du mois de Novembre les rumeurs indiquaient que le pilote espagnol disposait de trois options : Renault, Toyota et l’année sabbatique. Dix jours plus tard (12 Novembre), Toyota annonçait l’abandon de son offre. Le 5/6 Décembre, Flavio Briatore annonce le retour du pilote ibérique chez Renault F1 Team.

D’autres pilotes ont aussi été des victimes de ces offres de dernière minute. Ralf Schumacher avec son offre Force India en 2008, Juan-Pablo Montoya avec l’offre BMW-Sauber en 2007 et Jacques Villeneuve et son offre Williams, alors qu’il venait de signer chez Sauber Petronas pour 2005.

En bref, ce genre d’annonce autour de Fernando Alonso par exemple signifie deux faits : premièrement les rumeurs de plan B avec Lotus F1 Team indiquent plutôt que l’on est proche d’une conclusion pour Fernando Alonso. Une annonce est statistiquement à prévoir d’ici 15 à 20 jours, si on se rapproche de l’histoire. Deuxièmement cela donne une bonne image à Lotus F1 Team pour augmenter sa valeur. Mais la réalité est que ces histoires, crédible le plus souvent, ne sont que des coups médiatique visant d’autres objectifs que sportifs. Un coup d’épée dans l’eau.

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Le scénario possible F. Alonso – Banco Santander – McLaren Honda

Fernando AlonsoL’axe Alonso-Ferrari-Banco Santander sera rompu dès l’année prochaine. Ce partenariat débuté en 2010, dans l’aspiration du concept Alonso-McLaren-Santander en 2007, a permis à la banque ibérique d’augmenter sa renommée et désormais de se transformer en plate-forme d’affaires. Mais le départ (annoncé) de Fernando Alonso pourrait remettre en question la politique sponsoring de l’établissement financier. Réellement ? Souvenir de 2008.

L’accord entre Banco Santander et Ferrari court jusqu’en 2017 pour une valeur d’environ 30 millions d’euros, selon le BusinessBookGP2014 (version française and english version). Un accord important pour la Scuderia, tout comme pour la banque espagnole. Aujourd’hui deux banques rivalisent dans la discipline : UBS qui est la banque officielle de la Formule 1 et Banco Santander qui est le principal partenaire de la Scuderia Ferrari. L’une et l’autre sont là pour les mêmes raisons : Développer leurs réseaux d’affaires.

Lorsqu’en 2007, Fernando Alonso décide de quitter McLaren-Mercedes après une saison compliquée, Banco Santander avait signé un accord de 45 millions d’euros sur trois ans (2007/2008/2009). Le double champion du monde espagnol signa chez Renault F1 Team pour 2008 et 2009. Pendant ce temps, la banque Santander était restée sponsor de McLaren.  Tout en soutenant discrètement Alonso dans sa campagne d’Enstone. Comment ?

Via Universia. Ce réseau en ligne reliant plus de 1.000 universités dans le monde a été fondée en 2000 en Espagne, et reste largement soutenu par Banco Santander qui s’en sert comme d’une tribune (en début de saison Emilio Botin, défunt patron de la banque avait annoncé son intention de suivre la carrière d’Alonso encore pendant 10 ans, lors d’une intervention dans une université du réseau aux côtés de Stefano Domenicali).

En 2008 et 2009, Universia a sponsorisé Renault F1 Team à hauteur de 5 millions de dollars (3,3 millions d’euros) par année.

Ce serait une solution possible et de complément. Actuellement l’accord McLaren – Banco Santander est renouvelé à l’année, mais dans des proportions limitées (autour de 3 millions d’euros par an). L’arrivée de Fernando Alonso chez McLaren en 2015 permettra un renouvellement de l’accord, mais sans atteindre les proportions de Ferrari toutefois. La solution serait d’augmenter sensiblement autour de 6 ou 8 millions le sponsoring de la banque et d’obtenir 3 à 5 millions d’Universia pour les périodes 2015/2016 et 2017.

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