Archives du tag : Honda

GP USA 2015 – Paddock Confidences

USA GP F1 2015Red Bull entre Renault et Honda
Même si la machine à rumeur bat son plein à Austin, sans que Christian Horner ne l’alimente. Il est entendu qu’une approche ait été réalisé entre Honda et Red Bull Racing pour la saison 2016. Etant donné que RBR développe le système hybride, l’équipe cherche juste un moteur turbo. Honda étudie la question pour accélérer son développement. Le contrat porterait que sur l’année 2016. Sauf que Ron Dennis a mis son veto. L’histoire prend fin.

Training chez Ferrari
Depuis quelques temps, les mécaniciens de la Scuderia Ferrari ont droit chaque matin des Week-End de GP à un cours de gymnastique destiné à développer leur agilité musculaire. Un coach a été recruté pour l’occasion.

De Red Bull à Arden GP ?
Une étude interne indique que l’équipe Red Bull Racing pourrait devenir en cas de retrait de la marque autrichienne, l’équipe Arden GP. A la manière de Brawn GP en 2009 après le départ de Honda. Un schéma similaire serait envisagé.

Lauda en remplacement de Bernie
C’est le grand bruit de la semaine. Le successeur à Bernie Ecclestone (85 ans) à la tête de la Formule 1 pourrait être Niki Lauda. Le directeur non exécutif de Mercedes AMG F1 serait donc en pôle position. Ecclestone lui même à indiqué que les prochains repreneurs de la discipline lui ont demandé si il accepterait de ne pas rester.

Retour vers le futur
Christian Horner a révélé que la première relation entre RBR et Renault sous l’ère Flavio Briatore était au départ « non conventionnelle.  » En effet, l’homme d’affaire italien avait demandé que la marque autrichienne, sponsorise pour 2006 l’équipe des Queen’s Park Rangers et devenir un partenaire majeur de son club Billionaire en Sardaigne, avant que Renault fournisse ses V8 pour la saison 2007 à l’équipe autrichienne.

Tapis pour Bernie
Selon la presse anglaise, Ecclestone a indiqué que les titres de champion du monde de Mercedes AMG F1 2015 coûterait une prime de près de 69 millions d’euros (£50m) par année en plus de ses gains tirés des droits TV FOM. En réalité c’est un pari que Ecclestone a perdu. Suite à la performance de Red Bull entre 2010 et 2013, l’argentier de la F1 avait indiqué dans la prime initiale des accords concordes 2013-2020 accordé au constructeur allemand que sa prime serait importante si il reproduisait la même performance que RBR. Pari perdu. Bernie paiera.

Il y a 1 an la menace de Boycott de Sauber, Force India et Lotus
Souvenons-nous de cette menace de en pas participer au dernière course du championnat du monde 2014 de la part de Force India, Sauber et Lotus. Il avait été indiqué que Gerard Lopez souhaitait négocier en direct avec CVC Capital une prime spéciale. Une année après ce coup de bluff que reste t’il ? rien.En réalité rien n’a changé. Ceci n’a été qu’un coup d’épée dans l’eau avant la plainte auprès de la Commission Européenne.

Le moteur unique
L’idée du moteur V6 2,2L bi turbo KERS pour 2017, fait son chemin et semble avoir l’approbation de la majorité. Mercedes-Benz est d’accord, mais pose une condition : qu’il n’y ait qu’un seul fournisseur et pas de concurrence. Le nom de Cosworth serait entendu, mais il n’est pas impossible que Renault profite également de la situation.

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[FanaticF1.com] : Prost, Senna, Mansell et McLaren, Williams et Ferrari : L’histoire répétée

Ayrton Senna

Trois pilotes pour trois équipes. Alain Prost, Ayrton Senna et Nigel Mansell par ordre de nombre de titre de Champion du Monde pour McLaren, Williams et Ferrari. Ces trois pilotes se sont croisés, ont été ensemble dans la même structure, se sont battus pour le titre de Champion du Monde et se sont surtout succédés.

La photo du 21 septembre 1986 sur le mur des stands du circuit d’Estoril restait historique mais comportait un intrus. Nelson Piquet. A l’époque chez Williams-Honda, le pilote brésilien avait refusé l’offre de Ron Dennis de piloter pour McLaren-Honda en 1988. Après son troisième titre de Champion du Monde avec Williams, le fantasque brésilien avait préféré Lotus-Honda et le confort du N°1, plutôt que de partager l’affiche avec Alain Prost. Cet épisode de l’histoire aurait ainsi révélé une autre évolution de la carrière de Nelson Piquet. C’est un autre brésilien, rival venimeux celui là, qui profita de la défection du triple Champion du Monde. Ayrton Senna entre dans les murs de Woking et n’en sortira qu’en 1994.

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Avant Poste – Le coup de poker Button-Mclaren-Honda

Jenson Button Singapour GP 2015 McLaren HondaAu micro de la Sky, Ron Dennis annonce ce que tout le monde attendait depuis plusieurs semaines : « Jenson Button restera en 2016 chez McLaren ». Le coup de poker du pilote anglais a fonctionné. Une affaire essentiellement financière.

Lorsqu’en Décembre 2014, Jenson Button prolonge l’aventure avec McLaren avec l’espoir d’un moteur Honda performant à l’horizon 2016, les clauses étaient nettes. Le salaire 2015 serait revu sérieusement à la baisse, passant de 16 millions d’euros à 10 millions d’euros (Selon les données du BusinessBookGP2015). La prolongation pour 2016 serait à la convenance de l’équipe, avec majoration importante du salaire. La date de la clause d’activation étant fixée au 30 Septembre 2015. Les circonstances étant ce qu’elles étaient, ce contrat ne disposait pas de clause de performances, car l’inconnue Honda ne permettait pas une telle définition. L’accord sera des plus classiques entre les deux parties. Image contre image, apport contre apport.

Si depuis le début de saison 2015, le comportement de Button était assez sage. Tout s’accéléra à partir de l’été. Lors du week-end du Grand Prix de Hongrie, la piste Williams se dessina avant de s’effacer assez rapidement. Buttant sur la clause d’activation de McLaren pour l’option 2016. Ron Dennis ne souhaitant pas que son pilote ne renforce l’équipe de Grove, la première réaction du maître de Woking face à la situation était de payer son pilote en 2016 à ne pas piloter, mettant à la place Kevin Magnussen qui pouvait effectuer son retour dans le paddock après une discrète saison 2014.

Ce coup de pression du maître de Woking était la première épreuve d’une situation troublante entre les deux parties. Williams était en difficulté avec Bottas et Ron Dennis ne pouvait retenir contractuellement Kevin Magnussen dans les coulisses de McLaren éternellement. McLaren étudie alors l’idée de proposer un contrat de trois saisons comme consultant à Jenson Button contre un salaire de plusieurs millions d’euros. Dennis ne souhaitant pas reproduire la même erreur qu’à l’époque de l’éviction de Mika Hakkinen en 2001, il souhaitait un rôle actif à Button si ce dernier souhaitait quitter la discipline. A ce moment précis, les histoires de retraite du champion du monde vont se mettre en place. Médiatiquement.

La rumeur sur un poste de consultant à la BBC (même présentateur dans le futur line-up de Top Gear), excite les médias anglo-saxons et leurs relais. Discrètement l’indication de l’option 2016 de Button envers McLaren s’accompagnerait d’une inflation salariale (17 millions d’euros au lieu de 10) n’était qu’un indice vers un autre projet. La recherche d’alternative chez McLaren et Button. Le premier savait qu’il allait perdre des sponsors pour la saison suivante, tandis que le second souhaitait bien faire valoir sa valeur.

De l’autre côté de la Manche du côté de Viry-Châtillon on étudie le marché pilote. L’option d’un retour de Renault via la reprise de Lotus F1 Team s’annonce comme effectif. Mais pas à n’importe qu’elle prix. Le départ de Romain Grosjean est connu, il faut le remplacer par une pointure aux côtés de Pastor Maldonado qui garantit 45 millions d’euros de sponsoring pour 2016. Un pilote capable de mettre la marque au losange sur le devant de la scène médiatique et sportive. Inspiré par le marketing Mercedes AMG F1, les hommes de Renault estiment que Button pourrait être l’équivalent de Michael Schumacher. L’entourage du champion anglais pense la même chose et de discrets contacts sont mis en place juste avant le Grand Prix d’Italie.

La course de Singapour sera l’ultime accélération. Déçu par les performances du moteur Honda, Button s’épanche ouvertement dans le paddock. L’idée d’une retraite s’annonce comme inévitable. Les spéculations font état d’une déclaration en marge du Grand Prix du Japon. En coulisse, le pilote joue son ultime composition. Il sait que McLaren hésite pour 2016 et que ses options hormis un intérêt rapide de Renault, ne sont pas nombreuses.  Pendant le week–end nippon Ron Dennis et Jenson Button se sont entretenus longuement. Le champion anglais a exprimé sa lassitude de se battre pour des 10 ème places depuis trois saisons maintenant. Le message a été entendu, les promesses ne fonctionneraient plus entre les deux hommes. Il faut désormais que des étapes soient franchises. A la suite du Grand Prix, Dennis a annoncé que Fernando Alonso et Jenson Button seront bien pilote McLaren Honda en 2016. Fin de l’histoire.

En réalité, Dennis a fait ses calculs. Le salaire de Fernando Alonso baissera en 2016, selon un effet contractuel connu. Augmenter Button c’est maintenir l’équilibre des dépenses et mettre aussi la pression sur Honda. Car prolonger les deux champions du monde est considéré comme une marque de confiance au milieu d’un climat compliqué entre les deux partenaires. D’ailleurs, Honda a accepté d’aider McLaren pour payer la moitié du salaire 2016 du champion du monde 2009. Une victoire de Ron Dennis. L’opération Button sera finalement moins coûteuse que prévu.

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Note du Mardi – Fournir un moteur et influencer la politique F1

Note du mardiL’épisode du futur moteur Red Bull Racing montre désormais que la motorisation est devenue un élément plus politique que sportif en Formule 1.

Entre Ferrari et Mercedes, la direction de Red Bull Racing n’a guère le choix et se retrouve dépendant de futur contrat bridant sa compétitivité future. Le conseil d’administration de Mercedes-Benz à Stuttgart était pourtant d’accord. Mais Toto Wolff s’y oppose avec fermeté. Résultat de deux visions opposées. D’un côté le marketing estimant que l’impact de la marque Red Bull serait positive pour la firme à l’étoile. De l’autre l’aspect sportif, estimant que motoriser un rival direct pour le titre de champion du monde serait une erreur pour Mercedes. Visions opposés d’intérêt. Souvenir de Renault Sport fournissant il y a 20 ans Williams et Benetton…

Le passé était le passé

Par le passé la fourniture moteur était simple : Si le constructeur disposait d’une équipe premium, il avait le droit de fournir deux autres équipes clientes. Renault en sortant de l’échiquier constructeur fin 2009 a brouillé les pistes en fournissant jusqu’à quatre équipe et bousculera l’ordre établit. De plus l’absence de moteur « artisan » ou d’un autre constructeur (Honda ?) compétitif capable de rivaliser impose la situation nouvelle d’aujourd’hui.

Une situation qui permet à Mercedes-Benz d’avoir une équipe premium (Mercedes AMG F1), un autre top team partenaire, bénéficiant de son soutien technique, mais ne visant pas plus haut que la 3ème place (Williams) et deux équipes simplement clientes, mais il n’est pas impossible que la marque allemande fournissent une unité moteur similaire à celle de Williams pour permettre à Force India voir Lotus  de revenir au championnat des constructeurs sur Red Bull Racing.

Fournir un moteur est devenu un symbole d’influence

L’épisode Renault-Lotus est l’illustration de l’impact politique de Mercedes-Benz sur la Formule 1. Autorisant un dédit très faible et quasi nul, la marque allemande favorise Renault dans sa reprise de Lotus. Le contrat d’Enstone transféré à Manor jusqu’en 2021.

La saison prochaine, McLaren avec Honda(?), Renault probablement avec son équipe premium et équipant Toro Rosso (pour compenser le dédit Red Bull ?), le reste du plateau sera une répartition des forces entre Mercedes et Ferrari. 4 équipes rivales de force équivalente.

Ferrari en fournissant Red Bull Racing se présente en solution de secours, mais en maitrisant les éléments. La filiation Vettel-Red Bull-Ferrari sera également une solution future pour la Scuderia sur le marché des pilotes. Fournir l’équipe autrichienne à la manière de ce que réalise Mercedes-Benz avec Williams c’est aussi obtenir l’assurance d’une présence politique ouverte. En effet, depuis plusieurs mois c’est  la marque allemande qui dirige les débats sur l’avenir de la Formule 1, ainsi que ses intérêts qui sont jugés plus important que ceux de Ferrari. Un équilibre des forces s’imposait. Ce sera réalisé.

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Avant Poste – McLaren et le piège Honda

McLaren MP4-30 Monza GP 2015Par lettre à l’entête du logo rouge de Woking et paraphé par Ron Dennis, les mots sont durs, exaspérés. Dans son bureau dans le quartier de Minato, haut lieu de la technologie de Tokyo, Takahiro Hachigo prend note de la demande de son partenaire anglais : Remplacer le responsable de sa division F1, Yasuhisa Arai. Un symbole d’une situation qui ne va absolument pas dans le sens du projet imaginé par Dennis il y a quelques mois.

Pour le moment la situation d’Arai reste en l’état, pour combien de temps ? Le management japonais attend que les feux médiatiques s’éloignent pour agir. Cela a été le cas par le passé. L’hiver donnera raison à un changement. Pendant ce temps à Woking l’usine commence à perdre son sang froid.

Communication contre communication, McLaren répond à Honda pour ce qui devient un épuisement de crédit médiatique avec le temps. La dernière annonce d’Arai en Belgique, que le moteur Honda serait supérieur au moteur Renault et rattrapera le moteur Ferrari en fin de saison, a été vivement critiqué côté McLaren. Certes le moteur est plus puissant (+20cv), mais le système hybride ne fonctionne pas correctement, ce qui cause souvent en course des pertes de 160cv de puissance. Expliquant les soudains trou de performance en course des machines de Fernando Alonso et Jenson Button. Une situation qui commence à interagir sur le budget de McLaren.

Après avoir négocié une prolongation d’une année avec Diageo Group (via Johnnie Walker), les hommes du marketing de McLaren pensaient obtenir un sursis. Le contrat sur une base de 3 millions d’euros (selon le BusinessBookGP2015) est valorisé 20 millions d’euros sur la voiture. L’espoir était de faire payer ce tarif pour la saison 2016. En vain. La marque de spiritueux se concentrera sur son sponsoring en Formule 1. L’autre échec concerne la stratégie avec Banco Santander. Un accord compris entre 2 et 7 millions d’euros (suivant un jeu d’options sur résultat autour de Fernando Alonso), l’espoir de faire de la banque ibérique son principal sponsor pour 2016 s’envole également. Les dirigeants de Banco Santander préfèrent conserver leur relation avec la Scuderia Ferrari. Cette décision est aussi le fruit d’une erreur de la part de l’équipe marketing McLaren. En effet, l’établissement bancaire espagnol ne souhaite plus utiliser l’image de Fernando Alonso pour faire sa promotion, mais souhaite utiliser la Formule 1 et la Scuderia Ferrari, comme plate-forme d’affaire. Un échec remettant en cause le concept même du marketing chez McLaren.

Ainsi ce n’est pas 27 millions d’euros qui sont perdus, mais seulement 5 ou 9 millions d’euros d’aujourd’hui et 50 millions au bout du compte. Une chute énorme qui rend de plus en plus dépendant McLaren du financement de Honda (300 millions d’euros selon les estimations du BusinessBookGP2015). Une situation complexe.

En coulisse McLaren cherche des solutions. Elle a proposé d’embaucher quelques ingénieurs Mercedes-Benz pour comprendre et améliorer le moteur Honda, comme Red Bull Racing a procédé avec Renault Sport via Mario Illien. Refus japonais par fierté. Même situation concernant la recherche d’un partenaire technique permettant d’apporter un peu de cash dans la machine McLaren. La diversification des sports prémiums et des solutions marketings rendent la tâche longue à se traduire.

Actuellement 9ème du classement constructeur, McLaren craint gagner moins en price money de la FOM et être encore plus dépendant de Honda. En 2016, si le salaire de Fernando Alonso baissera légèrement, celui de Jenson Button passera de 10 à 17 millions d’euros. Sans l’ombre de sponsors et une baisse des droits TV, garder le champion du monde 2009 serait impossible au tarif souhaité. C’est pour cela que durant un instant l’option Pastor Maldonado et PDVSA a été pensée, mais c’est le partenaire de 20 ans, Mobil 1 (Exxon Group) qui ne souhaite guère cette confrontation ayant un arrière goût de géostratégie. Le temps passe et les nuages recouvrent la luxuriante usine de Woking de doutes.

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Paddock Confidences – GP Italie 2015

Monza Personne ne souhaite le moteur Honda
Dans sa communication, le constructeur japonnais estime être au niveau de Renault et rattrapera le moteur Ferrari en fin de saison 2015. Profitant de ce discours, en coulisse des discussions ont eu lieu pour propulser en 2016 une seconde équipe. Manor a été approché, mais cette dernière discute avec Mercedes-Benz. En réalité, les équipes attendent que McLaren réalise en 2016 voir 2017 des performances significatives pour approcher Honda.

Le projet Williams autour de Bottas
La prolongation en 2016 de Valterri Bottas chez Williams, cache un autre aspect. Claire Williams souhaite changer la doctrine de l’usine de Grove et de construire l’équipe autour du pilote finlandais pour permettre un retour à la victoire et viser le titre. Son exemple étant Benetton et Renault qui n’avaient pas de gros budgets, mais qui ont permis à Schumacher et Alonso de remporter des titres.

Jeu de domino pilote
Les prolongations de Raikkonen,  de Bottas et Massa, ainsi que le contrat de deux ans de Nico Hulkenberg redistribuent les cartes. Sergio Perez, qui était approché par Williams il a quelques semaines souhaiterait prolonger l’aventure avec Force India, par défaut. Tandis que Pastor Maldonado et Romain Grosjean attendent l’avenir avec Renault.

Renault et Lotus
Mercredi, pas de camion Lotus. l’argent 2015 de PDVSA n’était pas venu. Il sera visible sur les comptes de l’équipe en fin de matinée, après qu’un protocole d’accord entre Renault et Lotus ait été signé. Il est indiqué que Lotus ne participera pas aux GP, se qualifiant loin et abandonnant vite, faute d’argent. Côté Renault, une stratégie proche de celle de Mercedes s’installe, mais il est indiqué que le prix annonçait serait assorti d’options sur 5 ans.

Daniel Ricciardo aura plus
Le contrat 2016/2017 et 2018 proposé par Red Bull Racing depuis le GP d’Espagne d’un montant total estimé à 30 millions d’euros, aurait été revue dans le détail. L’australien ne souhaite pas être engagé jusqu’en 2018, mais une année avec une année en option. Le salaire de base pourrait passer à 12 millions en 2016 et l’option 16 millions d’euros pour 2017.

Renault et Jenson Button
L’option 2016 de Button avec McLaren va provoquer une inflation du salaire du champion du monde à 17 millions d’euros. Ron Dennis cherche une solution pour tenter de motiver le pilote anglais. Les approches Williams ayant échoués, c’est vers Renault que se tournerait l’entourage de l’anglais. Vers un duel Maldonado vs Button pour le volant 2016 de Renault F1 ?

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Il y a 10 ans sur TWF1 – Transfert Button Episode 2, L’attaque du Clone

Logo_TWF1_FB.jpg[Article publié le 29 Août 2005] Williams traverse une période délicate durant cette année 2004. En effet BMW est de plus en plus critique et le châssis n’est pas une réussite, à défaut d’avoir été original, tandis que ses deux pilotes Ralf Schumacher et Juan-Pablo Montoya ont des contrats coûtant une fortune. Respectivement 12 millions de dollars et 6 millions de dollars.
Pour remplacer le pilote allemand, Williams embaucha Mark Webber. Il sera payé deux fois moins que Ralf Schumacher pour réaliser, estime Patrick Head,  les mêmes performances. Mais pour remplacer Montoya, le choix Button est logique, puisque le colombien avait signé en  juillet 2003 son contrat Mclaren pour 2005.
L’attraction entre le clan Button et Williams était inévitable. Un contrat de quatre ans avec un salaire évolutif mais débutant à 9 millions de dollars en 2005 (avec une prime de points de 50.000 dollars) et le statut de premier pilote est rapidement signé. L’agent de Button, avait précisé que son pilote était bien disponible pour la saison 2005. Un jeu parfait.

Toutefois, l’équipe BAR dénonça ce contrat, valant ses droits sur Button. Le bras de fer entre les deux équipes sera violent et finira devant le CRB (l’organisme de contrôle des contrats F1 situé à Lausanne). Pour régulariser sa situation, BAR paya 2 millions de dollars de primes (depuis 2003) oublié jusqu’à présent et annonça qu’elle ne cédera le contrat de Button seulement contre une contre-partie financière. Le CRB confirme que le contrat 2005 du pilote anglais est parfaitement valide. Williams devra ainsi attendre 2006.
Raisonnable, Frank Williams fait mine d’abandonner le contrat de Button et pointe du doigt la clause du contrat du pilote envers BAR, indiquant que le pilote doit réaliser 70% des points marqué par le leader du championnat avant le GP de Turquie de chaque année pour prolonger avec BAR Honda. Dans les faits cela n’a jamais été appliqué.

Les mois passe et la saison 2005 avait largement débuté, lorsque le potentiel des BMW-Williams montra ses limites. Voiture imparfaite et en retard techniquement, BMW quitte le navire de Grove pour acquérir Sauber. Le puzzle Button/Williams commençait à sérieusement se compromettre. Dans le même temps, Honda prend la majorité (55%) de BAR et dispose d’une option pour reprendre l’intégralité du capital. Sans moteur BMW, Williams hésite et malgré des discussions avec Honda (dans l’espoir d’obtenir les service de Button, il débute des discussions avec Cosworth pour 2006. Sans moteur exclusif et officiel d’un constructeur le contrat Williams/Button devient ainsi caduque. Il fallait sortir de cette situation.

Une compensation financière est ainsi discuté entre Williams et BAR Honda. Dans un premier temps, Williams souhaite un moteur gratuit pour 2006 de la part de Honda. Les discussion son vive et tout bascule la veille du Grand Prix de Turquie. Frank Williams expose les faits à Jenson Button : « je ne vends pas ton contrat, quel que soit le prix, pas même pour 100 millions de dollars. « 
Si la déclaration avait pour objectif de décourager BAR et surtout Honda, les deux partenaires de Brackley sont toutefois disposé à racheter le contrat de Button. Le message de Williams signifiant qu’il faudra mettre le prix.  « Ce serait lancer un message négatif à mes sponsors et partenaires. Soit tu roules pour moi, soit pour personne ! » conclu Williams.  Button aurait répliqué, sans que l’information puisse être confirmée : « Alors je ne piloterais pour personne ». Bluff ou mauvais conseil – un de plus – donné à Jenson ?

Williams a également mis Button en garde de ne pas croire les Nostradamus en herbe qui affirment que le package Williams-Cosworth sera abonné aux fonds de grille. « On pourrait perdre un sponsor et cette histoire ne serait que du négatif pour toi. Tout dollar qui nous fait défaut manquera également au développement technique. Sous-entendu, étant donné que tu pilotera cette voiture, mieux vaut ne pas l’attaquer avant même que le navire ait quitté le port, direction le championnat 2006.

Observateur actif depuis sa reprise en main fin 2004, Nick Fry, directeur de BAR Honda, estime que ses chances de conserver Button sont de 50-50. «  Nous avons de l’argent, Williams non ». NOTA : A l’aube du Grand Prix du Brésil 2005, la rumeur indiquait que Honda était prêt à reprendre pour 80 millions de dollars pour racheter l’ensemble du contrat de Button chez Williams. Finalement ce sera 30 millions de dollars  pour Williams et un contrat de cinq ans avec Button (jusqu’en 2010) d’une valeur de 40 millions de dollars. Au passage, le salaire du pilote anglais dépassa largement celui entendu chez Williams une année auparavant.

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Il y a 10 ans sur TWF1 – Transfert Button Episode 1, La menace fantôme.

Logo_TWF1_FB.jpg[Article publié le 29 Août 2005] Comme l’année dernière à la même époque, Jenson Button est au centre de toutes les tractations de transfert. Ira ou n’ira t’il pas chez Williams ? Sont contrat étant assez claire, puisque paraphé en 2004, l’oblige de courir pour l’équipe anglaise. Zoom sur les manœuvres autour de Button.

2000, un jeune homme de 20 ans essaie la 1ere Willams-BMW de l’histoire, à Silverstone.Le pilote est rapide,  professionnel malgré son jeune âge et impressionne le staff technique de l’équipe. En coulisse l’agent de Button négocie le contrat du néophyte. Résultat, ce sera un contrat de 10 millions de dollars sur 5 ans. Presque un super contrat pour un gamin sorti de la F3 anglaise il y a seulement quelque mois et n’ayant testé qu’une Prost AP02 auparavant.
Durant toute sa première année au plus haut niveau, Button soutient la comparaison avec son coéquipier, Ralf Schumacher, allant même jusqu’à le devancer sur deux circuits significatifs : Spa-Francorchamps et Suzuka. Malheureusement l’histoire devait se terminer, car Williams avait signé un contrat long terme avec un autre pilote. Juan-Pablo Montoya éjectera Jenson Button du baquet Williams pour 2001. Souhaitant reprendre le contrat de leur prodige, la famille Robertson propose 40 millions de dollars à Frank Williams, qui refuse en indiquant qu’il continuera à honorer le contrat du pilote anglais sur la durée du contrat initiale, soit jusqu’en 2004.
C’est ainsi qu’en 2001 et 2002, le jeune anglais pilote pour Benetton, transformé en  Renault l’année suivante. Payé 4 millions de dollars par année (plus deux millions de dollars de Williams) il est aussi rapide que Jarno Trulli en 2002. Pilote très bien payé il perd la tête. Flavio Briatore le recentre et lui demander de changer d’agent, une mauvaise inspiration pour l’italien, qui espérait secrètement hérité des intérêts de l’anglais.
Chassé de Williams par un autre pilote, Button sera également chassé de Renault par Fernando Alonso, pilote Renault depuis 2001. En coulisse, le pilote est blessé. Manager par la  famille Robertson, qui avait également découvert Kimi Raïkkonen en 2000, ses agents avaient été capable de transférer le finlandais de Sauber à Mclaren pour la somme de 25 millions de dollars et un salaire pour 2002 de 8 millions de dollars,  alors qu’il n’avait que 17 courses de Formule 1 dans son palmarès !

Fâché de ne pas avoir obtenu pareille contrat, Jenson Button changea d’agent pour se tourner vers une agence peut réputée. Dont l’avocat qui la dirige lui fait signé un contrat de deux ans avec BAR Honda. En 2003, il est aux côtés de Jacques Villeneuve,  qui n’a pas été tendre avec lui, mais Button a gardé la tête froide, se reconstruisant dans l’ombre.
la comparaison avec le champion du monde 1997 était troublante. Villeneuve touchait 22 millions de dollars de salaire cette année là, tandis que Button touchait trois millions de dollars, soit dans le détail un salaire de 1 million venant de BAR et les deux millions de Williams. Plus un bonus de 30.000 dollars en fonction du nombre de points inscrit au championnat. L’éviction du pilote canadien fait de Jenson Button le leader de l’équipe pour 2004. Il est payé 7 millions de dollars, soit 5 millions de BAR et toujours deux millions de Williams. Cette année 2004 sera alors sa meilleure saison en cumulant 11 podiums, mais sans la moindre victoire.

C’est durant le second semestre de l’année 2004 que l’épisode 1 du transfert de Jenson Button commence.
BAR renouvelle son contrat de motorisation avec Honda pour 5 ans en Juillet 2004. Une bonne nouvelle sur le papier, mais une erreur de timing pour l’équipe anglaise qui n’a pas prévenu son pilote vedette avant la confirmation. Une clause du contrat de Button indiquait que l’équipe BAR doit renouveler son contrat avec la certitude d’avoir un moteur d’usine. Malheureusement, lorsque British American Racing avait renouvelé le contrat de son pilote fin juin, la prolongation avec Honda n’avait pas été encore signé. Cette erreur, ainsi que le manque de communication entre les parties, va lancer l’affaire du Button Gate. L’agent/avocat du pilote se tourne alors vers l’équipe historique et toujours sous contrat avec Button : Williams.

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Note du Mardi – Red Bull Racing montre la réalité du marché moteur F1

Note du mardiDeux idéologies s’affrontent aujourd’hui dans le paddock. Provoquant l’état de statu quo dans les décisions politico-techniques de la Formule 1. Le cas de devenir cliente d’un constructeur.

La situation est simple : Mercedes-Benz dispose de sa propre équipe, puis de Williams, Lotus et Force India, comme client. Ferrari, de son côté propose Sauber et Manon, tandis que Renault propulse Red Bull Racing et la Scuderia Toro Rosso. Honda est partenaire de McLaren.

L’idéologie de Woking vs idéologie Grove

La signature entre Honda et McLaren résulte d’une idée de Ron Dennis que l’on ne peut pas gagner en Formule 1 si l’on est qu’un simple client moteur d’un constructeur. Depuis 34 ans, l’équipe de Woking n’a été que deux fois cliente d’un constructeur. Une première fois en 1993 avec Ford et la seconde entre 2010 et 2013 avec Mercedes-Benz. Deux phases ou aucun titre n’a été obtenu. Pire, ces phases correspondait à une dégradation des performances des monoplaces. De ce constat historique, Dennis estime qu’il faut nouer un accord avec un constructeur pour remporter le titre. La situation 2015 avec Honda est d’ailleurs assez similaire à celle qu’il a connu, lorsqu’il avait signé avec Porsche et Tag Group pour la conception de son moteur turbo en 1982.

De l’autre côté du prisme idéologique, Williams F1 Team a une vision qui a évoluée avec le temps. Elle aussi a disposée de moteurs exclusifs avec des constructeurs, mais historiquement sa situation l’a toujours mise en concurrence avec une autre équipe compétitive. Cela a été le cas avec Honda en 1987 et 1988 (vs Team Lotus), puis Renault entre 1995 et 1997 (vs Benetton). Puis la seconde période Renault entre 2012 et 2013 (vs Red Bull et Lotus) et enfin aujourd’hui avec Mercedes-Benz,  où elle est la seconde équipe prioritaire du constructeur allemand. Incluse dans sa stratégie sportive. Il est ainsi normal que Williams, via Pat Symonds estime qu’il n’est pas un drame d’être cliente d’un constructeur. Le tout étant de savoir négocier sa valeur avec son futur fournisseur.

La stratégie Red Bull doit être révisée désormais

Le cas de Red Bull Racing Renault résulte d’une stratégie qui était bonne il y a quelques années, mais qui est désormais dépassé aujourd’hui. En signant un accord en 2011 pour une durée de 5 ans avec Renault Sport F1 et devenir l’équipe premium de la marque au losange, Red Bull Racing a remporté des titres de champion du monde. Plus intéressant, elle a mutualisée ses victoires en permettant à la marque tricolore de fournir la Scuderia Toro Rosso. L’époque de faire un remake de Benetton et de rivaliser avec Maranello était visible en Autriche. Jusqu’à la saison dernière. Le départ de Sébastian Vettel chez Ferrari et les dissonances de stratégie du Dr Helmut Marko (Souhaitant que Faenza reste une junior team Red Bull), a eu raison de cette courte ambition.

L’an dernier, pour mettre la pression sur Viry-Châtillon, les dirigeants de Red Bull avaient estimés la possibilité de signer avec Honda Motors pour 2017. Le problème étant que le constructeur japonais est en grande difficulté en 2015 et ne sera pas compétitif avant longtemps. Le temps. Une données que ne peux se permettre Red Bull. Les autrichiens souhaitant visiblement maintenir leur image de top team.

Durant le Grand Prix du Canada, le président de FIAT-Chrysler, Sergio Marchionne a approché les dirigeants du taureau rouge pour fournir un moteur en 2016, voir 2017. Aujourd’hui Red Bull est entre deux situations. Deux idéologiques. L’une est proche de Ron Dennis, la seconde proche de Pat Symonds.

Un Plan A avec Audi, le Plan B avec Ferrari

La première approche explique les discussions, toujours actuelles, avec le groupe Audi. Plusieurs scénarios sont à l’étude. Nous savons seulement que pour le moment le constructeur allemand ne souhaite pas reprendre l’équipe. Pas de vente prévue. Mais la fourniture est déjà repoussée à l’horizon 2018/2019. Loin donc et l’épisode Honda/McLaren tente de refroidir les dirigeants de la marque aux quatre anneaux, qui pourraient plutôt attendre un changement ou une grosse évolution de réglementation moteur pour 2020/2021.

La seconde approche serait de signer avec Ferrari pour 2016-2019/2020. Red Bull Racing sera un client de la Scuderia Ferrari (comme cela avait été le cas durant la saison 2006), mais dans une approche similaire à celle visible entre Mercedes-Benz et Williams. Sergio Marchionne parle de bonne publicité pour Ferrari en cas de fourniture moteur avec Red Bull. La société autrichienne dispose d’une bonne image et surtout d’une importante place politique. Non négligeable pour Ferrari.

La situation de Red Bull Racing expose clairement les difficultés du marché de la Formule 1 et de l’uniformisation technique de la discipline. Le nouveau moteur et sa réglementation stricte ne permet pas à une équipe de proposer une alternative, comme cela avait toujours été le cas par le passé. L’ultime solution serait de construire son moteur. Mais les difficultés de Renault Sport F1 et Honda montrent aux autrichiens que le coût est extrêmement important pour un résultat aléatoire.

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GP Autriche 2015 – Paddock Confidences

Autrian GP 2015 GirlsLe contrat de Daniel Ricciardo avec RBR
Le pilote australien est très convoité par plusieurs équipes du paddock pour 2016. En anticipation, Red Bull Racing a proposé une prolongation de contrat avec Ricciardo. Un projet sur trois ans, mais surtout un accord similaire financièrement et dans les clauses à ce que Sébastian Vettel avait signé en Juin 2010. Pour le moment le pilote australien a demandé un délai jusqu’à fin Août, pour prendre sa décision.

L’ajustement de la Super Licence
Suite à l’ascension de Max Verstappen, la Fédération Internationale de l’Automobile est désormais consciente d’ajuster la mesure pour limiter un pilote de moins de 18 ans d’accéder à la Formule 1. Désormais un titre de Formule Renault 2.0 vaudra 30 pts sur la Super Licence. Pour obtenir la Super Licence permettant de piloter en GP une Formule 1, il faudra 40 pts. Soit l’équivalent d’un titre de Formule 3. L’ajustement des points vise les filières de pilote, afin de créer une véritable formation pour les pilotes et non plus passer de Formule Renault 2.0 à la Formule 1.

Le moteur client, ce potentiel (non) vainqueur de GP
Ron Dennis a indiqué qu’être client moteur ne permettra pas à une équipe de vaincre en Grand Prix. De son côté Pat Symonds (Williams) estime que « ce n’est pas la fin du monde d’être client d’un constructeur ». Estimant que McLaren a une autre mentalité, probablement dépassé aujourd’hui. Avec un petit rappel en passant: Brawn GP était cliente de Mercedes-Benz en 2009, alors que McLaren était l’équipe officielle du constructeur à l’étoile.

Guerre des pneus (le retour de la vengeance)
Pirelli et Michelin ont répondu de manière très différente à l’appel d’offre de la FIA pour le prochain contrat de fourniture pneumatique 2017-2019.  En coulisse, Bernie Ecclestone s’active auprès d’autres manufacturiers pour les convaincre. Dunlop a déjà dit non (confirmé sur son compote Twitter). Yokohama et Hankook sont aussi dans le viseur.

Dire sans le dire, mais en le disant quand même
L’affaire du « GrapGate » est une vieille technique de communication utilisée désormais par Bernie Ecclestone pour faire passer ses messages. Inspirer des politiques, cela permet, dans un premier temps de dire ce que l’on pense à un médias, qui va diffuser l’information. Pour ensuite démentir en faisant croire que c’était du OFF. Mais le fond est là : Bernie Ecclestone n’aime pas la nouvelle Formule 1. Il le fait sentir.

Red Bull et Ferrari, la stratégie de l’attente 
Si Red Bull Racing tente de casser par tout les moyens son contrat (valable jusqu’en fin 2016) avec Renault Sport F1. Toutefois le manque d’alternatives et le principe d’être cliente de la Scuderia Ferrari n’enchante guère Dietrich Materchistz. L’idée étant de s’inspirer de Williams F1 : Cliente de Mercedes-Benz, le team de Grove joue les premiers rôles depuis 2014. Dans l’attente d’un constructeur en 2018/2019, voir plus-tard. C’est une idée qui commence à prendre forme en Autriche.

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