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L’avenir de Bottas et Massa chez Williams

Bottas Massa Williams Abu Dhabi 2015La saison 2016 de Williams F1 Team pourrait être la dernière d’un cycle. L’avenir de Valtteri Bottas et Felipe Massa semble déjà scellé.

Claire Williams contient sa fureur. Après avoir étouffé la rumeur d’un transfert de Bottas chez Ferrari, le bruit revient comme un souffle chaud. Le comportement de l’agent du finlandais, Didier Cotton agace la noble maison anglaise de Grove.  Les semaines précédentes, la nouvelle patronne de Williams F1 Team avait présentée son projet de reconquête du titre mondiale des constructeurs à son Conseil d’Administration.

A la suite de la présentation, l’ère avait changé. Auparavant les plans Williams n’étaient pas si méthodiques. Ils reposaient sur le principe d’avoir la meilleure technique, pour séduire le meilleur pilote du moment. Cette fois, Claire Williams a proposé un plan visant le titre mondial à l’horizon 2018 en construisant l’équipe autour d’un pilote. Ce pilote devant être Valterri Bottas.

Un plan qui n’est pas passé inaperçu dans l’entourage du finlandais. Didier Cotton est séduit par le plan, mais semble dépasser par les bruits. En se dirigeant vers la Scuderia Ferrari, ce n’était pas tant pour négocier un possible accord avec la maison italienne que d’obtenir la parole de Mauricio Arrivabene d’un réel intérêt ou non de la Scuderia envers Bottas.  La démarche du belge, pourtant simple sera mal considérée à Grove. L’idée d’une trahison pour faire monter les enchères s’empara du staff Williams. Dans le même temps, les performances du pilote finlandais sombraient. Il devenait l’ombre de lui-même.

Comme souvent dans ces conditions, la réaction de Claire Williams est de négocier avec le deuxième pilote, Felipe Massa pour prolonger le contrat en 2016. Le vétéran brésilien ne bénéficiera pas d’une augmentation de salaire, au contraire même. Cette prolongation de contrat est aussi la fin de l’aventure pour Massa chez Williams. Le pilote le sait et se place déjà pour obtenir un contrat pour 2017.

La prolongation de Massa a isolé Bottas dans l’astre sombre des rumeurs Ferrari. Finalement tout le monde a compris que Ferrari jouait avec le prodige Williams pour prolonger Kimi Raikkonen à la baisse. Malheureusement le doute persista et l’usine de Grove préfère jouer la prudence et réviser ses plans en décalant de quelques mois son planning de reconquête. Alors qu’initialement le jeune finlandais pouvait obtenir une prolongation de quatre saisons avec un salaire évoluant d’un million d’euros par année, selon les estimations, l’année 2016 sera une simple prolongation de contrat dont les contours avaient été définis en 2014. Une façon d’inscrire la présente saison sera celle de l’observation. Il faut attendre que le doute s’évapore pour lancer la machine autour du finlandais. Un accord pourrait être signé dès le printemps 2016. Un défi de loyauté en attendant une alternative.

Une alternative qui se dessine avec le temps. Les performances de Max Verstappen avec Toro Rosso n’ont pas été aveuglément oubliées, mais la concurrence sera trop importante. Le retour de Felipe Nasr dans la maison Williams est fortement à l’étude après une bonne saison chez Sauber. Même un retour de Pastor Maldonado serait envisagé. Les pistes sont nombreuses pour Claire Williams afin de préparer un éventuel après Felipe Massa.  Pour l’autre volant, tout dépendra de Valtteri Bottas dans les prochains mois et sa réaction à la nouvelle voiture en dira long de son avenir avec Williams.

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Note du Mardi : La fin de l’avenir est prématurée

Note du mardiEn matière d’économie numérique la norme est la suivante:  Un pionnier dispose d’une position de dominance sur la base d’un service proposé pour accéder à un univers. Puis quelques années plus tard, un autre acteur arrive et propose que cet univers soit plus intéressant et alternatif, enfin un troisième arrive et change la perception du modèle (économique). C’est l’histoire d’AOL – Yahoo et Google entre 1994 et 2004.  La première offrait comme service un portail fermé d’accès à internet. Le second était simplement concentré sur le portail centralisant le contenu et des services premiums complémentaires et enfin le troisième utilisait le concept de la porte d’entrée aux contenus de l’internet. Cette notion héritée de la nouvelle économie transpire partout dans les médias, le sport et sera l’évolution prochaine de la Formule 1.

Du cinéma au sport

Dans le cinéma, Marvel est au même niveau que Google à l’époque. Auparavant était sous la forme d’une trilogie (Star Wars, Batman, Spiderman), voyant le personnage évolué au fil des histoires, dans un monde ou le bien et le mal est flou. Auparavant le modèle du type James Bond, était dominant et le personnage restait le même, évoluant dans un monde de bien et de mal. Marvel parle d’un univers global ou le personnage n’est qu’un rouage d’une plus grande histoire.

Dans le sport, la notion de domination laisse toujours place à des alternatives, puis à un nouveau modèle assez bref, mais marquant. Avant de revenir plus tard sur un nouveau cycle. C’est valable dans tous les sports. Roger Federer a dominé son sport qui a eu pour alternative, Rafael Nadal, puis le nouveau modèle s’illustre avec Novak Djokovic. Dans le Football en Angleterre, Liverpool a été le modèle, Manchester United l’alternative et Chelsea le nouveau modèle. Les exemples sont nombreux et peuvent se traduire sur une période approchant la décennie.

L’exemple par la Formule 1

Lorsque McLaren et Honda dominait la discipline à la fin des années 80, elle proposait une nouvelle ère. Williams et Renault ont proposé une ère alternative et Benetton un nouveau modèle.  Après une période de transition, Ferrari a repris le flambeau de l’ère McLaren-Honda au début des années 2000, puis Renault a proposé une ère alternative et enfin Red Bull un nouveau modèle.

La répétition de l’histoire est intéressante, car elle met en avant un modèle d’organisation assez similaire (McLaren et Ferrari) dans l’organisation axé à 100% sur la victoire et une organisation technique et économique sans faille. Un modèle alternatif (Williams et Renault) qui imite le premier modèle en y apportant une touche qui ne peux être imité par les autres. Enfin un nouveau modèle (Benetton et Red Bull) qui est initialement un support marketing, s’inspirant du modèle d’origine.

La période que nous vivons est celle d’une nouvelle ère mise en place par Mercedes AMG F1 et probablement un modèle alternatif incarné par Ferrari, car son approche est assez similaire à ce que Williams et Renault ont fait par le passé. Le nouveau modèle ? l’histoire nous montre un support marketing. Peut-être Haas, voir Renault ou un autre qui n’est pas encore né. Cela reste de la musique d’avenir.

Et la Formule 1 de Bernie ?

Sur la même base, alors que les équipes sportivement ont des cycles rapides sur 5 ans. La Formule 1 est beaucoup plus lente et encore sur le modèle de la dominance. Toutefois depuis deux saisons, l’introduction de la Formula E présente un modèle alternatif qui séduit plus de constructeurs automobiles. La phase deux est donc en marche. Tandis que la phase trois sera probablement très différente ou la fusion des deux deux précédentes phases. A suivre…

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Note du Mardi – L’évolution du Naming moteur

Note du mardiL’accord entre Red Bull Racing et Tag Heuer a surpris en deux temps. Dans un premier temps la marque quittait l’équipe McLaren, mettant fin à un partenariat né il y a 30 ans. Puis, dans un second temps par le fait que la marque horlogère donnera son nom au moteur de l’équipe autrichienne en 2016.  Ceci est le résultat d’une évolution et d’une adaptation du sponsoring.

Objectif : trouver un sponsor pour payer le moteur

Auparavant, dans le cas ou le constructeur l’acceptait, une équipe pouvait chercher un sponsor pour lui donner son nom à son moteur. Cela a été le cas entre 1997 et 2005 avec Petronas et Acer en 2001 avec Prost GP. Tout deux rebaptisant un moteur Ferrari client. Le concept était simple : le sponsor payait le devis du constructeur au moins à hauteur de 75%. C’est ainsi que des partenariats de plus de 20 millions d’euros ont vu le jour à l’époque.

Ensuite, les équipes ont pris conscience qu’une marque d’un constructeur était bonne pour la valorisation de leurs espaces publicitaires sur leurs voitures. Une filiation indispensable pour être prise aux sérieux, à l’heure ou les constructeurs automobiles prenaient le pouvoir en Formule 1. Malgré leur départ en masse en 2009, l’image du soutien d’une marque automobile était toujours indispensable (voir Note du Mardi : Un moteur premium égale du sponsoring)

2007, AT&T Williams et le début de l’innovation

Le premier tournant remonte à 2007. Williams F1 vend pour cinq ans contre 50 millions de dollars le sponsoring principal de son équipe à l’opérateur AT&T. L’équipe de Sir Frank Williams récidivera en 2014 avec Martini contre 10 millions d’euros minium sur trois ans. Ici, l’écurie anglaise ne vendait plus son emplacement, mais la place dans son nom. L’ère du naming. Toutefois elle ne sera jamais véritablement imitée (malgré un timide Lotus Renault GP en 2011).

En Formule 1 il y a trois noms possible dans une équipe. Le premier est souvent celui du sponsoring principal, le second le nom de l’équipe et enfin le troisième est le nom du moteur. Red Bull Racing depuis 2013 se nommait Infiniti Red Bull Racing Renault. Infiniti était son sponsors principal et Renault son partenaire moteur. Le principe que Renault fournisse une technologie moteur sans accepter d’y apposer son logo fait remonter à l’époque Ferrari de 1997 et à ouvert la porte à l’accord Red Bull Racing.

L’autre naming moteur

Toutefois, la marque autrichienne n’a pas vendue un devis sur la base du prix du moteur (30 millions d’euros en 2016), mais a reproduit à l’envers ce que Williams F1 a réalisé avec AT&T. Elle a ainsi vendu la place dans l’un de ses trois noms d’équipe,  comme du naming moteur. Une nomination d’une valeur estimée entre 5 et 10 millions d’euros et qui répond aux nouvelles ambitions de sponsoring de l’horloger du groupe français LVMH, qui multiplie les accords innovants et souhaite promouvoir sa future montre connectée.

En 2007, ce n’était plus un emplacement sur une carrosserie qui était vendu pour être sponsor principal, mais une dénomination. Avec l’accord Tag Heuer/RBR en 2016, nous avons le nom d’un partenaire qui paie une simple dénomination comme du naming et non un moteur simplement payé par un sponsor.

Voir également (Note du Mardi de 2013 : Le moteur (re)devient un support sponsoring)

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Transfert F1 2016

TomorrowNewsF1 fait le point sur les transferts et surtout la durée de contrat des pilotes envers leurs équipes.

Mercedes
Lewis Hamilton : jusqu’en 2018
Nico Rosberg : jusqu’en 2017

Ferrari
Sébastian Vettel : jusqu’en 2017
Kimi Raikkonen : jusqu’en 2016

Williams – Mercedes
Valteri Bottas : jusqu’en 2016
Felipe Massa : jusqu’en 2016

Red Bull – ???
Daniel Ricciardo : jusqu’en 2016
Daniil Kvyat : jusqu’en 2016

Force India (ou autre) – Mercedes
Sergio Perez : jusqu’en 2016
Nico Hulkenberg : jusqu’en 2017

Lotus (ou autre) – Renault ?
Pastor Maldonado : jusqu’en 2016
Jolyon Palmer : jusqu’en 2016

Toro Rosso – Ferrari ?
Caros Sainz jr : jusqu’en 2016
Max Verstappen : jusqu’en 2016

Sauber – Ferrari
Marcus Ericsson : jusqu’en 2016
Felipe Nasr : jusqu’en 2016

Mclaren – Honda
Fernando Alonso : jusqu’en 2017
Jenson Button : jusqu’en 2016

Manor – Mercedes
A suivre

Haas – Ferrari
Romain Grosjean : jusqu’en 2017
Esteban Gutierrez : jusqu’en 2017

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Note du Mardi : L’après 1988, les réactions de Williams, Ferrari et Benetton

Note du mardiIl y a 10 ans, lorsque la Scuderia Ferrari dominait le championnat en 2002 et 2004, les équipes concurrentes avaient fait de mauvais choix. Privilégient l’innovation pour tenter de vaincre la marque italienne. En 2014 et 2015, la domination de Mercedes AMG F1 ne fait pas entrer ses concurrents dans la même histoire. Ce serait plutôt un retour en arrière. Il y a plus de 25 ans !

En 1988, McLaren-Honda domine largement la saison avec Alain Prost et Ayrton Senna au volant de la MP4-4. Williams, le champion du monde en titre perd le moteur japonais et son champion du monde Nelson Piquet. La Scuderia Ferrari sur la base de ses succès de fin de saison 1987 décide de repousser le projet 639 développé par John Barnard depuis 1987, au profit d’une évolution turbo. Enfin, Benetton commençait à prendre le relais de Lotus dans le top 4, après que l’illustre équipe de Colin Chapman sombra progressivement dans le classement. Suite à la domination de 1988 de McLaren, Williams, Ferrari et Benetton ont débuté leur mutation avec des succès et des échecs.

Williams

Suite à sa riche expérience avec Honda, il était évident pour Frank Williams que l’association avec un constructeur était la clé pour permettre à son équipe de revenir sur le devant de la scène. Dès 1988 il signa un accord avec Renault Sport pour 1989, 1990 et 1991 afin de disposer du futur V10. La conception de la MP4-4 était le fruit d’une collaboration entre Gordon Murray et Steve Nichols, selon un schéma ou le premier était directeur technique et le second chef designer. L’organigramme Williams évolua avec Patrick Head en avatar de Murray et la recrue d’Adrian Newey comme celui de Nichols dès 1990.

Williams a appliqué sa doctrine principale inspirée par l’époque de ses premiers succès. Imiter une organisation qui fonctionne le plus rapidement possible en prenant soin de respecter le cycle de développement de l’équipe. Le principe avait parfaitement fonctionné à l’époque de la FW07 qui était une copie améliorée de la Lotus 79. La magnifique monoplace noire et or était le fruit d’un travail collectif de 5 hommes, mais son évolution a été trop radicale et rapide. Williams a préféré être plus pragmatique en appliquant la même méthode et le même nombre d’homme. Neil Oatley était l’équivalent de Tony Rudd, puis Ross Brawn interviendra de la même manière que Peter Wight était déterminant dans le développement de la Lotus.

Le résultat de l’évolution de Williams après la saison 1988 est éloquent : 5 titres de champion du monde constructeur avec Renault (1992, 1993, 1994, 1996 et 1997).

Ferrari

Après avoir compris son erreur technique de 1988 et miné par les brouilles politiques suite à la disparition d’Enzo Ferrari dans le courant de la saison, la Scuderia devait changer. Le travail de John Barnard depuis plusieurs mois sera récompensé, mais seulement en 1990, sous l’impulsion de Cesare Fiorio, un homme du groupe FIAT via le service compétition de Lancia. Après une 3ème place en 1989, pour 1990, Mananello embaucha Alain Prost, champion du monde en titre et Steve Nichols en qualité de directeur technique. Tout en gardant Nigel Mansell pour seconder Prost. Tandis que John Barnard avait développé la base technique des prochaines monoplaces en mettant en place un système.

Ici Ferrari va faire évoluer sa doctrine des années 80. Auparavant l’embauche de personnel était destinée à rattraper un retard technique. Ici l’ambition est de prendre tout les éléments de l’équipe numéro 1 du moment pour se renforcer.  Imiter les anglais avec un esprit latin. L’histoire de l’époque nous a montré que l’ambition de Fiorio était de recomposer le duo Prost-Senna à l’horizon 1991, pour permettre un retour au sommet de la Scuderia.

Le résultat de cette évolution de Ferrari n’a pas été visible immédiatement. Il faudra attendre 1996 et 1997, au moment où Benetton verra quitter Michael Schumacher, puis le duo Ross Brawn et Rory Bryne vers Maranello. Le résultat sera 6 titres de champion du monde constructeur (1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004).

Benetton

Après la chute de Team Lotus, en 1988, la 3ème force du plateau était bien Benetton. Le début d’une nouvelle ère. Le problème de l’équipe était à la fois son manque de financement et sa stabilité technique. La double domination 1988/1989 de McLaren Honda et l’émergence de Flavio Briatore dans l’organigramme Benetton va permettre au team multicolore d’entrer dans un monde de rigueur. La première mesure était de signer un accord avec un constructeur. Ford a été désigné comme partenaire idéal à l’époque. Puis l’embauche de John Barnard et Nelson Piquet pour 1990 représentait la seconde rampe de lancement. Le manque de moyen de l’équipe par rapport à Williams et Ferrari a fait attendre longtemps pour voir l’évolution se mettre en place. L’arrivée en 1991 de Ross Brawn, dans la mouvance de Tom Walkinshaw, va permettre une redéfinition du projet. Rory Byrne reviendra dans l’équipe et formera un duo technique efficace avec Brawn, à la manière de Murray/Nichols  chez McLaren ou de Head/Newey chez Williams.

La méthode est astucieuse et plus pragmatique dans le temps à cause du manque de moyen. Flavio Briatore a été méthodique et ce sera sa marque de fabrique. Il a signé avec Ford (et utilisé Jackie Stewart pour chercher un sponsor tabac), puis Tom Walkinshaw qui apportait Ross Brawn dans son effectif de renfort à Benetton. John Barnard était destiné à réaliser la même fonction qu’à l’époque de McLaren et Ferrari : mise en place d’un design qui sera ensuite développé par d’autres. La seule innovation dans le dispositif était non pas l’embauche d’un top pilote du moment (il y avait pourtant eu des contacts avec Prost et Senna à l’époque), mais de suivre une seconde voie. Celle d’investir dans un jeune pilote afin de construire l’équipe autour de lui. Comme souhaitait le faire Team Lotus avec Ayrton Senna entre 1986 et 1987, en vain.

Le résultat est que l’équipe termina seconde du championnat du monde constructeur en 1994 et gagna le titre en 1995. Flavio Briatore appliqua la même méthode pour le retour de Renault au début des années 2000, avec le même succès.

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GP Abu Dhabi 2015 – Paddock Confidences

Abu Dhabi 2015 F1 GPLes dessous des cartes
Si l’accord Renault-Lotus est sur le point d’être signé d’ici le 7 Décembre. L’accord Renault-Ecclestone est encore loin d’être lui définitif. Par anticipation, l’anglais a proposé un accord installant la marque française jusqu’en 2025 en F1 et une prime jusqu’en 2020 passé de 36 à 75 millions d’euros par an en plus des primes FOM, sauf qu’avec le taux de change variable entre le dollars et l’euros, la prime est passé à 95 millions d’euros par an.

La politique de la main tendue de Mercedes
Ne voulant pas être le constructeur méchant de l’histoire récente de la Formule 1, Mercedes-Benz a mandaté Toto Wolff pour proposer les services de la marque allemande aux constructeurs en difficulté. Renault c’est vu proposer de l’aide (refusé par la marque française) et sous l’impulsion de McLaren, Honda a discuté avec les représentants de la marque à l’étoile. Faisant écho aux rumeurs de personnels de Mercedes embauchés par McLaren, mais que Honda ne voulait pas intégrer à son équipe, en milieu de saison.

L’avenir de Ricciardo
Si Kvyat a été confirmé pour la saison 2016 il y a quelques temps, l’avenir de Daniel Ricciardo est informel. Le pilote australien a donné son accord verbal pour continuer l’aventure avec RBR en 2016, mais visiblement uniquement 2016. La rumeur indique que Ricciardo a reçu une avance de salaire 2016 et qu’il pourrait être payer selon les résultats de l’équipe autrichienne pour la saison prochaine.

un moteur, deux équipes et un vêto
Ron Dennis a indiqué que Honda avait le budget d’équiper une seule équipe en moteur. Précisant également que la décision de ne pas équiper Red Bull Racing en 2016 était le résultat d’une concertation avec Honda, qui était d’accord avec McLaren. Puis il y a eu une période d’hésitation du constructeur japonais. Finalement c’est Ron Dennis qui a finalement appliqué son droit de véto, pour clarifier les premières intentions de Honda. Ce qui a été interprété comme une décision politique par Red Bull Racing.

Red Bull et les moteurs
Il est entendu que RBR sera équipé d’un moteur Renault en 2016, mais il semblerait que ce ne soit que la base du moteur 2015 qui sera utilisé, avec possibilité de modification par Mario Illien. Le fruit de cette réalisation sera ensuite transmis à Renault Sport en cas de succès. Il n’est pas impossible que ce moteur prenne le nom d’un sponsor à la manière de Ferrari-Petronas entre 1997-2005.

De Susie à Lance
L’annonce de l’arrêt de carrière de Susie Wolff relève de l’échec d’une stratégie commerciale construite par Williams autour de la pilote. La construction de son image depuis trois saisons n’a pas permis de signer les sponsors visés. La signature de Lance Stroll laisse entrevoir une stratégie plus pragmatique : un chèque de 20 millions d’euros pour la saison 2016 et jusqu’à 40 millions d’euros en 2017 si le jeune homme devient titulaire…

L’an 1 et l’an 2 chez McLaren
Ron Dennis a étonné son monde. Il a laissé entendre que Fernando Alonso pouvait prendre une année sabbatique en 2016 pour revenir motivé en 2017 et 2018, lorsque la voiture sera plus compétitive. Une déclaration qui a semée le trouble dans le clan de l’espagnol. Ambiance…

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Note du Mardi : La Formule 1 à deux vitesses sportives

Note du mardiDepuis trente ans, une constante : Pour devenir champion du monde il faut le soutien d’un partenaire constructeur. Ferrari naturellement et surtout Mercedes étant des équipes de constructeurs, McLaren et Williams par le passé ont toujours aspiré à définir leur investissement dans le sport avec un constructeur automobile. Red Bull Racing a fait la même chose avec Renault depuis 2011.  Pour le reste du plateau les moteurs sont clients. L’instant de faire un classement des champions du monde des constructeurs clients.

Si la solution de signer un partenariat avec un constructeur était un objectif pour franchir un cap sportif et surtout économique, par le passé. Depuis 2010 le manque de solutions moteurs sur le marché a inscrit la Formule 1 dans une ère nouvelle, moins diversifiée. Ferrari, Mercedes-Benz et Renault ont le monopole. En 2010, Mercedes-Benz devenait propriétaire de Brawn GP, Renault était toujours présent dans les murs d’Enstone (jusqu’en 2011) et Red Bull était cliente de la marque au losange. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que Brawn GP et Red Bull en 2009 et 2010 étaient clientes de constructeurs et non équipe officielle lors de leur premier titre de champion du monde constructeur.

Le top 3 des équipes championnes du monde moteur client :

2015 : Williams devant Force India et Lotus (pour le moment)
2014 : Williams devant McLaren et Force India
2013 : Lotus devant McLaren et Force India
2012 : Lotus devant Sauber et Force India
2011 : Force India devant Sauber et Toro Rosso
2010 : Williams devant Force India et Sauber

Ce classement depuis 2010 est intéressant, car il met en avant une valorisation du moment présent. Les équipes prémiums visant le sommet du vrai classement, un classement parallèle c’est mis en place et ce valorise également. Williams sur la période a été trois fois championne du monde des clientes, ce qui lui permet d’être efficace économiquement. Comme Lotus d’ailleurs qui profite de ses saisons 2012 et 2013 et de sa bonne prestation en 2015, pour trouver une solution d’avenir. Notons que Force India dispose d’un palmarès assez intéressant, car toujours sur le podium depuis 6 saisons. Ce qui explique son attractivité du moment.

Ce classement explique également que malgré tout, il y a une Formule 1 à deux vitesses depuis la crise de 2008. Une avec les équipes premiums jouant la victoire et le vrai classement du championnat du monde. Profitant de la médiatisation pour trouver des sponsors. De l’autre un classement « client » qui est également valorisé par les équipes pour survivre et maintenir leur compétitivité auprès de sponsors, souvent nouveau dans la discipline, mais à l’investissement moindre.

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GP Brésil 2015 – Paddock Confidences

Interlagos GP 2015La proposition de Red Bull à Ferrari
L équipe autrichienne avait soumis l’idée à l’équipe de Maranello de lui fournir un moteur 2015, mais avec la possibilité pour Red Bull Racing de le modifier et d’apporter ainsi son concours à la lutte contre l’hégémonie de Mercedes-Benz. Contournant le réglement technique, mais avec l’aval de la FIA grâce au pouvoir de la marque italienne. Toro Rosso disposera d’un moteur 2015 simple.

Sauber contre les moteurs alternatifs
Monisha Kaltenborn, a critiqué ouvertement l’idée estimant que d’une part le coût annoncé (11 millions d’euros) ne sera que difficilement possible, puis que l’écart entre les moteurs hybrides et les nouveaux moteurs seront compliqués à équilibrer. Enfin, l’image « verte » de la F1 sera touchée, car les ravitaillements seraient à l’ordre du jour avec ce nouveau moteur. Sauber est ainsi septique sur l’efficacité de l’ensemble. l

La FIA a lancée l’appel d’offre moteur
Forçant la main des constructeurs présents actuellement en Formule 1, la Fédération Internationale de l’Automobile a lancé un appel d’offre pour le moteur alternatif. Répondant à l’idée de plusieurs équipes, d’être moins dépendant d’un constructeur pour évoluer techniquement. Bernie Ecclestone c’est longuement entretenue avec les dirigeants de Cosworth, mais c’est Illmor via Red Bull qui tiendrait la corde et proposerait le moteur non pas pour 11 millions, mais 6 ou 8 millions, selon les échos du paddock, car le moteur 2,2L Indycar ne coûte que 1,5 millions de dollars.

Guerre psychologique moteur
Sébastian Vettel a annoncé que l’écart de 20cv séparant le moteur Mercedes-Benz de Ferrari est désormais comblé. Confirmant les déclarations de Niki Lauda dans la presse allemande cette semaine. De son côté, Jenson Button a indiqué qu’il avait entendu que la Scuderia avait trouvé 100 cv dans son moteur en 2015, par rapport à celui de 2014.

Button, McLaren Honda et 2016
Jenson Button a annoncé qu’il estimait que la victoire n’était pas réellement possible en 2016 pour McLaren-Honda. une déclaration en contraste de son équipier Fernando Alonso qui estime qu’un bon hiver permettra à l’ensemble anglo-japonais de revenir sur le devant de la grille. Button en a profité également pour sous entendre que la saison prochaine pourrait être sa dernière en Formule 1, avant la retraite.

Alex Wurz team manager de Manor ? 
L’ex pilote autrichien aurait été approché par Stephen Fitzpatrick, patron de Manor, pour devenir team manager à partir de 2016. La petite équipe anglaise va recevoir la saison prochaine un moteur Mercedes-Benz et une assistance technique de Williams. Wurz n’a pas confirmé, ni démenti la nouvelle.

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Il y a 10 ans sur TWF1 : Le coup de BAR de 2005 (partie 1)

Honda F1[Article posté sur Tomorrownewsf1 le 1 Novembre 2005] Un mauvais début de saison, puis une compétitivité retrouvée au milieu de la saison, la fin du Button Gates, le renfort de Barrichello et enfin l’arrivée de Honda aux commandes de l’équipe. Le Team BAR a beaucoup évolué en 2005

La chute

2004, saison exceptionnelle pour BAR. Un pilote (Jenson Button) prouvant qu’il était un futur grand, une monoplace simple et efficace, des stratégies audacieuses, mais sans victoires, British American Racing  était sur un nuage.

2005, le cauchemar. Jenson Button est toujours égal à lui-même, toutefois la voiture était ratée aérodynamiquement.  Mécaniquement la BAR 007 était plutôt intéressante avec sa boite de vitesse nouvelle génération. Alors pourquoi l’aéro a-t-elle été loupée, quand on sait que l’équipe dispose d’un directeur technique génie en la matière ?

Et bien la réponse est la soufflerie de l’équipe. Cette machine datant de 2000 n’a pas été mise à jour et a proposée des calculs erronés. La BAR 007 a souffert d’une grosse traînée aérodynamique. Fondamentalement l’objectif était d’obtenir plus d’appuis que la BAR 006 de la saison précédente, mais l’effet souhaité n’a jamais été obtenu. Sans compter le système de contrôle de traction avant, sous investigation de la FIA qui pénalisait la répartition de poids de la monoplace.  De plus la suspension de deux courses après la triche du Grand Prix de San Marin (l’affaire du double réservoir) a éveillé des doutes sur la performance de 2004. Toutefois l’équipe a bien redressée la situation et Button inscrira 36 points à partir du Grand Prix de France. L’équipe a bien réagit et disposera d’une nouvelle soufflerie en 2006 en plus de l’actuelle qui sera renforcée. La BAR 007 restera, comme la Ferrari F2005, une monoplace mal née, tout simplement.

2006, la BAR 008 sera un travail entre Honda et l’équipe, elle sera modifiée en proposant un nouveau concept aérodynamique (suspension avant à zéro quille).

La fin du Button Gate

L’affaire aura durée 2 ans. Tout cela autour d’un pilote n’ayant remporté aucun grand prix. Il y a eu 2004 pour commencer.  Jenson Button voulait rejoindre Williams-BMW, la justice ayant été contrainte d’intervenir, car le pilote anglais avait deux contrats pour l’année 2005. Donc un accord a été conclu pour que le pilote continue l’aventure BAR en 2005 et pilotera une Williams en 2006. Puis durant cette année, le même pilote souhaita l’inverse. Resté chez BAR et ne pas piloter pour Williams la saison suivante. Maintenant l’affaire a pris fin. Réglé financièrement. En marge du Grand Prix de Hongrie, Jenson Button et ses avocats ont proposé deux solutions à Frank Williams : Racheter le contrat du pilote ou prendre une année sabbatique. La solution du rachat du contrat par le pilote sera privilégiée. Il en coûtera 30 millions de dollars pour retrouver sa liberté. Immédiatement le transfert s’officialise. Jenson Button signa un contrat de 70 millions de dollars avec Honda. Un contrat pilote de cinq ans, dont trois saisons fermes au tarif de base de 13.5 millions de dollars par an, puis 30 millions de dollars pour payer Williams. Fin de l’histoire.

Découvrir la partie 2 en cliquant ici

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[FanaticF1.com] : Prost, Senna, Mansell et McLaren, Williams et Ferrari : L’histoire répétée

Ayrton Senna

Trois pilotes pour trois équipes. Alain Prost, Ayrton Senna et Nigel Mansell par ordre de nombre de titre de Champion du Monde pour McLaren, Williams et Ferrari. Ces trois pilotes se sont croisés, ont été ensemble dans la même structure, se sont battus pour le titre de Champion du Monde et se sont surtout succédés.

La photo du 21 septembre 1986 sur le mur des stands du circuit d’Estoril restait historique mais comportait un intrus. Nelson Piquet. A l’époque chez Williams-Honda, le pilote brésilien avait refusé l’offre de Ron Dennis de piloter pour McLaren-Honda en 1988. Après son troisième titre de Champion du Monde avec Williams, le fantasque brésilien avait préféré Lotus-Honda et le confort du N°1, plutôt que de partager l’affiche avec Alain Prost. Cet épisode de l’histoire aurait ainsi révélé une autre évolution de la carrière de Nelson Piquet. C’est un autre brésilien, rival venimeux celui là, qui profita de la défection du triple Champion du Monde. Ayrton Senna entre dans les murs de Woking et n’en sortira qu’en 1994.

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