Archives du tag : Fernando Alonso

Avant Poste – GP Monaco 2014

Chaque Week-end de Grand Prix, Tomorrownewsf1.com vous propose les trois informations qu’il faut savoir sur ce GP de Monaco

Opération séduction Alonso chez McLaren

Adieux l’épisode de 2007. Ron Dennis vise une réconciliation avec Fernando Alonso. Après les déclarations à la presse italienne le mois dernier, le patron de McLaren insiste dans le paddock de Monaco : « Vous êtes surpris que je parle avec Fernando ? Je n’ai aucun problème avec lui. La chose la plus importante que nous souhaitons c’est de gagner à nouveau. En 2015, nous avons le moteur Honda et nous avons besoin d’un grand pilote ». En coulisse, il semblerait que la tentation soit grande pour Alonso…

Mercedes à la fête

Plusieurs annonces chez Mercedes. En plus de la prolongation de Rosberg (sous-entendu), Petronas (le pétrolier malaisien) a une prolongé son contrat partenariat/sponsoring de 5 ans (jusqu’en 2019) avec l’équipe allemande. Une équipe qui depuis son retour en 2010 a subi les affres du conseil d’administration du constructeur. Le PDG de Daimler, Dieter Zetsche a expliqué qu’à partir du moment où un plan de 5 ans a été présenté, il était clair que le projet F1 n’était pas un objet court terme.

La présence de Lewis Hamilton faisait parti du plan initial et l’objectif de la marque est de le garder le plus longtemps possible. Notons que la W05 serait la monoplace la plus chère de l’histoire selon plusieurs estimations.

Red Bull comme en 2012

Il y a un mois, Christian Horner avait annoncé auprès des médias que la saison 2014 de Red Bull Racing serait similaire à celle de 2012. Une déclaration dans le désert après le GP de Bahreïn. Reblote pour le GP de Monaco. Horner annonce sur Reuters (comme cela il se fera plus entendre) que la position de son équipe ressemble beaucoup à celle de 2012 et qu’il y aura de la bagarre jusqu’à la fin de la saison.

Rappelons qu’en 2012, Vettel n’avait gagné qu’un seul GP sur 13 courses et qu’il avait ensuite enchaîné en fin de saison 4 victoires de suites et remporté la dernière de la saison. A un détail près : Alonso et Ferrari n’avaient pas gagnés toutes les premières courses de la saison comme les Mercedes aujourd’hui…

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Bienvenue dans la jungle

Peu de chose à écrire cette semaine. Je dois dire que je suis occupé aussi ailleurs, toutefois il est intéressant de comprendre certaines choses.

Revenons sur cette rumeur Alonso-Mercedes de la semaine dernière. Ce n’est pas vraiment une histoire sérieuse. Certes, Niki Laura a lancé en OFF qu’il souhaitait reformer un duo comme celui de Alonso-Hamilton en 2007, mais il faut noter que « comme » n’est pas « le duo ». Ainsi l’interprétation d’une part, mais également l’entourage de l’espagnol qui souhaitait faire parler du double champion du monde en marge du GP d’Espagne (dont ce dernier savait qu’il ne brillerait pas) à fait le reste. C’est donc un simple coup de communication savamment orchestré. C’est ce que nous en avons conclu.

Toutefois pour qu’une rumeur fonctionne correctement il faut une faille. La faille existe chez Mercedes AMG F1 par exemple. Nous avons entendu que Nico Rosberg souhaite du soutien de la part de l’équipe de Brackley. En coulisse, son père Keke Rosberg et Niki Lauda discutent pour le renouvellement de contrat de Nico (l’option 2015), mais ne semblent pas vraiment d’accord pour le moment. Vous allez peut être entendre des rumeurs autour de Rosberg dans les prochaines semaines. Notons aussi que le salaire de Lewis Hamilton va passablement augmenter la saison prochaine (en plus de la prime de champion du monde fixée à 5 millions d’euros).

Concernant Jenson Button, le champion du monde 2009 se plaint à demi-mots. Son équipier Kevin Magnussen disposerait du même profil que Nico Hulkenberg chez Williams en 2010. Un pilote de talent, mais qui va mettre un peu de temps. Tout repose donc sur Button chez McLaren. Sauf qu’il y a des gestes, attitudes etc…qui font penser qu’il y a un peu de tensions. Lisez bien les déclarations du pilote anglais sur le fait que les objectifs de McLaren, tracé par Ron Dennis en début de saison, ne seront vraisemblablement pas atteints. En bref, Button cherche d’éventuelles alternatives et ne souhaite pas vraiment être le Felipe Massa de McLaren. Statut de champion du monde oblige.

Renault Sport F1 c’est plaint que certain de ses clients n’honoreraient pas les factures cette saison. Tout de suite le regard c’est tourné du côté d’Enstone et Lotus. La réponse de Gérard Lopez ne c’est pas attendre dans la presse. L’autre pointé du doigt est Caterham (qui est à vendre ou/et cherche un investisseur complémentaire). Red Bull et Toro Rosso ? Non la presse pense que c’est Lotus. En vérité Lotus F1 Team souhaite une clarification du prix du moteur Energy F1 de Renault. Car les évolutions apportées récemment vont invariablement (selon toute vraisemblance) augmenter le tarif qui disposerait d’un fixe et d’une variable d’ajustement. Lotus a payé sa dotation, nous pensons que Red Bull souhaite mettre la pression sur Renault en refusant de payer son droit.  Qui ment ? Mystère pour le moment.

Enfin dans l’affaire Gribkowsky. Le procès est toujours en cours en Allemagne. Il faut revenir sur un fait important : C’était la guerre entre Ecclestone et le banquier allemand pour le contrôle de la Formule 1 en 2004/2005. Tous les coups étaient permis et Gribkowsky avait négocié ses propres Accords Concorde avec les équipes. Pour 2007-2012 le banquier a proposé à Ferrari la prime de 55 millions de dollars, 50 millions de dollars annuels en plus de ses droits TV et le droit de regard et vêto sur les règlements de la FIA. Au total 500 millions de dollars d’accords ont été conclu dans le dos de Bernie Ecclestone. Ce qui explique l’arrivée de CVC Capital dans la partie et un véritable montage destiné à mettre sur le bord de la route le banquier allemand. Le procès dira si cette histoire, largement entendue en coulisse, est juste.

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List : Drivers salaries Formula 1 2014

Tomorrownewsf1 published today that the classification of wages F1 drivers in 2014, according to figures measured by the french Business Book GP (book to get a English PDF version by clicking here), released April 25. Finished hiding for Sebastian Vettel who last year won a total of 29 million of income (salary, bonuses and sponsorship) , quadruple champion German world is been offered a high wage increase which places tops the charts in 2014. Vettel is on par with the duo of Scuderia Ferrari, Fernando Alonso and Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton is off the podium, who dominated the debates last year. Jenson Button completed the top 5 with a renewal contract with McLaren, Estmais down compared to its rivals.
 
The wage increase Vettel now brand new strategy of Red Bull in Formula 1. Austrian company now wants to be the first in all areas. Thus, following a case of influence during the summer of 2013 Compensation is initially increased from 16 to 22 million euros. It will increase each year until 2017 in all likelihood via a set of option. Behind the world champions to significant compensation. Nico Rosberg is the only driver to exceed 10 million for the second consecutive year. Behind him a new middle class driver with a salary between 3 and 4 million annually.
 
In 2014, the average salary of an F1 driver is € 6.2 million, or 1.4 million more than last year. The 14 pilot season affect minium 1 million salary. Two more than last year.
 
Salaries F1 paddock 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : €22 million

2. Fernando Alonso (Ferrari) : €22 million

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : €22 million

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : €20 million

5. Jenson Button (McLaren) : €16 million

6. Nico Rosberg (Mercedes) : €12 million

7. Felipe Massa (Williams)  : €4 million

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : €4 million

9. Romain Grosjean (Lotus) : €3 million

10. Pastor Maldonado (Lotus) : €3 million

11. Sergio Perez (Force India) : €3 million

12. Adrian Sutil (Sauber) : €2 million

13. Kevin Magnussen (McLaren) : €1 million

14. Valteri Bottas (Williams) : €1 million

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : €750.000

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  €750.000

17. Jules Bianchi (Marussia) : €500.000

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : €400.000

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : €250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : €200.000

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : €150.000

22. Marcus Ericsson (Caterham) : €150.000

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Liste salaires pilotes Formule 1 2014

Tomorrownewsf1 publie ce Mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2014, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à vous procurer en version PDF en cliquant ici), sorti le 25 avril. Fini de se cacher pour Sébastian Vettel qui l’an dernier a gagné au total 29 millions d’euros de revenus (salaire, primes et sponsoring), Le quadruple champion du monde allemand c’est vu proposé une forte augmentation de salaire qui le place en tête du classement 2014. Vettel est à égalité avec le duo de la Scuderia Ferrari, Fernando Alonso et Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton est au pied du podium, lui qui dominait les débats l’an dernier. Jenson Button complète le top 5 avec son renouvellement de contrat avec McLaren, Estmais en retrait par rapport à ses rivaux.

L’augmentation de salaire de Vettel marque désormais la nouvelle stratégie de Red Bull en Formule 1. La société autrichienne souhaite être désormais la première dans tous les domaines. Ainsi, suite à une affaire d’influence durant l’été 2013 la rémunération est passée initialement de 16 à 22 millions d’euros. Elle augmentera chaque année jusqu’en 2017 selon toute vraisemblance via un jeu d’option. Derrière les champions du monde à la rémunération importante. Nico Rosberg est le seul pilote à dépasser les 10 millions d’euros pour la deuxième année de suite. Derrière lui une nouvelle classe moyenne de pilote disposant d’un salaire entre 3 et 4 millions d’euros annuels.

En 2014, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 6.2 millions d’euros, soit 1.4 millions d’euros de plus que l’année dernière. Cette saison 14 pilotes touchent minium 1 million d’euros de salaire. Soit deux de plus que l’an dernier.

Les salaires du paddock F1 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : 22 millions d’euros

2. Fernando Alonso (Ferrari) : 22 millions d’euros

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : 22 millions d’euros

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : 20 millions d’euros

5. Jenson Button (McLaren) : 16 millions d’euros

6. Nico Rosberg (Mercedes) : 12 millions d’euros

7. Felipe Massa (Williams)  : 4 millions d’euros

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : 4 millions d’euros

9. Romain Grosjean (Lotus) : 3 millions d’euros

10. Pastor Maldonado (Lotus) : 3 millions d’euros

11. Sergio Perez (Force India) : 3 millions d’euros

12. Adrian Sutil (Sauber) : 2 millions d’euros

13. Kevin Magnussen (McLaren) : 1 million d’euros

14. Valteri Bottas (Williams) : 1 million d’euros

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : 750.000 euros

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  750.000 euros

17. Jules Bianchi (Marussia) : 500.000 euros

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : 400.000 euros

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : 250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : 200.000 euros

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : 150.000 euros

22. Marcus Ericsson (Caterham) : 150.000 euros

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The Alonso project for Ferrari

Hungarian Grand Prix . There are now nine months , was the scene of the first tension between Luca di Montezemolo and Fernando Alonso. A few weeks later the agent of Spanish, Luis Garcia Abad, is surprised openly discussing with Christian Horner in the Spanish press that makes the buzz. The most widely accepted and finally in the paddock theory is that the signing of Kimi Raikkonen at Ferrari in 2014 is a response , early , to the will of departure of Fernando Alonso. Except that the newspaper Marca and our recent information tell a different story and finally reveal the status of everyone in the team. The tension was not one and Fernando Alonso recommended Luca di Montezemolo to sign Kimi Raikkonen for the 2014 season. A risky move ? An approach especially interested .
 
Since his arrival in 2010 in Maranello, Fernando Alonso has understood his mistakes. Himself recently admitted in the Italian media after the race in Bahrain , he had come to Italy to quickly get the title of world champion and build a dominant team. The image of the success of Kimi Raikkonen , who won the title in the first year in the last races of the championship in 2007 , returns on its failure Abu Dhabi 2010. Goal now is to build a team around him and surround himself with the best . With an important detail . Unlike Michael Schumacher, who came up with Ross Brawn and Rory Byrne. Fernando Alonso has a global vision.
 
The day after the Malaysian Grand Prix at the headquarters of the Madrid Business School, University of Navarra , Emilio Botin (CEO of Banco Santander ) is launching the following sentence: « I have the ambition to support Fernando until the end his career is still for 10 years!  » A note serving and serve in the future for the environment of Fernando Alonso, who is aware of having a major sponsor as exclusive partner in the future. Useful.
 
The recommendation for Raikkonen was mainly according Marca, a way for Fernando Alonso to protect the arrival of Nico Hulkenberg, favorite Luca di Montezemolo. The contract was ready. German was a threat because he represented the future. Ultimately the duo Alonso- Raikkonen / Alonso – Raikkonen at Ferrari is the beginning of a large maneuver influence of Fernando Alonso in the Ferrari .
 
Last week, Luca di Montezemolo presented the transalpine press his plan to reorganize the Scuderia and a point is very interesting to note : the end of some contract advice . Rory Byrne likely be affected , but probably not Flavio Briatore, now highly influential figure behind the scenes of Formula 1. Ultimately dedication Alonso Stefano Domenicali after the first podium of the season for the Scuderia at the end of Chinese Grand Prix , was certainly a touching media attention , but it should not be dissociated from the real intrigue happening behind the scenes in Modena.
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McLaren change de stratégie pour 2015 (par défaut)

Le drapeau à damier s’abat sur le leader du Grand Prix de Chine, Lewis Hamilton. Dans le stand McLaren l’attente est longue avant de voir Jenson Button franchir la ligne à la 11ème place (1 tour du leader) et Kevin Magnussen deux rangs plus loin. Une véritable descente aux enfers pour l’équipe de Woking qui avait réalisée un podium lors de la première épreuve à Melbourne (2ème et 3ème).  Une situation sportive qui met en délicatesse Ron Dennis dans ses démarches de redressement. L’ensemble est devenu stérile et paralysée.

Dans ses désirs d’avenir Ron Dennis n’est pas sûr d’être en mesure de répondre aux exigences de Fernando Alonso pour un retour de l’espagnol dans l’équipe en 2015. Le manque de compétitivité de la MP4-29 est un point noir identifié autour d’un châssis qui serait déjà arrivée aux limites et d’un moteur manquant de puissance, car le pétrolier américain Mobil 1 n’a pas développé un carburant adapté au moteur V6 Mercedes-Benz (qui lui est dopé à l’essence Petronas d’origine). Un déficit de 30cv selon les experts du paddock. Ce qui rend McLaren vulnérable et au niveau des machines propulsées par Renault et Ferrari au milieu de la grille. Certes, Honda et son retour la saison prochaine est une perspective des lendemains qui chantent, mais la situation actuelle ressemble beaucoup à celle de la saison 1996.

Dans son plan d’un grand ensemble, Ron Dennis a pourtant formulé une offre auprès de Fernando Alonso. Elle n’a pas réellement de limite dans le temps et permettrait au double champion du monde espagnol d’être le pilote le plus payé du plateau. Sans plus de détails aujourd’hui. La démarche a été la même pour Lewis Hamilton qui ne serait pas contre revenir  à Woking mais uniquement lorsque l’équipe sera réellement compétitive et non en construction comme aujourd’hui. Dont Acte. Constatant que la saison 2014 sera difficile, le management de McLaren utilise une technique qui a déjà fait son effet par le passé et qui représente l’une des doctrines même de Dennis : « il faut affaiblir les adversaires en priorité ».

C’est ainsi que le week-end dernier des louanges ont été chanté par Ron Dennis auprès de Sébastian Vettel. L’objectif n’est pas tellement de séduire le quadruple champion du monde, mais de se servir de la puissance financière de McLaren jusqu’en 2019 comme levier afin d’affaiblir Red Bull Racing. Comment ? En laissant entendre une proposition économique séduisante pour Vettel avec effet rétroactif que Red Bull Racing augmente son offre (déjà importante en 2014). Afin que l’équipe autrichienne souffre d’un autre principe de Ron Dennis : « Ce que l’on donne à un pilote en salaire ne sera pas investit dans la compétitivité de la voiture pour l’avenir. »

L’agitation de Woking cache un effet de panique de ne pas pouvoir disposer d’un line-up appelé des vœux de Honda pour son retour. D’un duo initial Fernando Alonso-Lewis Hamilton, nous sommes passé à un duo Fernando Alonso-Jenson Button, puis Lewis Hamilton – Kevin Magnussen et enfin Kevin Magnussen- Jenson Button comme aujourd’hui. Un demi-tour inquiétant.

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Le projet de Fernando Alonso pour Ferrari

Kimi Raikkonen Fernando Alonso Sakir 2014 BahreinGrand Prix de Hongrie. Il y a neuf mois maintenant, a été le théâtre des premières tensions entre Luca di Montezemolo et Fernando Alonso. Quelques semaines plus tard l’agent de l’espagnol, Luis Garcia Abad, est surpris ouvertement en discussion avec Christian Horner par la presse ibérique qui s’en fait largement échos. La théorie la plus répandue et finalement acceptée dans le paddock est que la signature de Kimi Raikkonen chez Ferrari en 2014 est une réponse anticipée à la volonté de départ de Fernando Alonso. Sauf que le journal Marca et nos récentes informations racontent une histoire bien différente et qui révèlent finalement le statut de chacun dans l’équipe. La tension n’en était pas une et le double champion du monde espagnol a, en personne, recommandé à Luca di Montezemolo de signer Kimi Raikkonen pour la saison 2014. Une démarche osée ? Une démarche surtout intéressée.

Depuis son arrivée en 2010 dans les murs de Maranello, Fernando Alonso a compris ses erreurs. Lui-même l’a récemment avouée dans les médias transalpin après la course de Bahreïn en exprimant avec amertume qu’il était venu en Italie pour obtenir rapidement le titre de champion du monde et construire une équipe dominatrice. L’image de la réussite de Kimi Raikkonen, qui a remporté son titre la première année au prix d’un certain courage dans les dernières courses du championnat 2007, le renvoie sur son échec d’Abu Dhabi 2010. L’objectif est désormais de construire une équipe autour de lui et s’entourer des meilleurs. Avec un détail important. A la différence de Michael Schumacher qui est venu avec Ross Brawn et Rory Byrne. Fernando Alonso a une vision globalisée.

Le lendemain du Grand Prix de Malaisie, au siège de la Madrid Business School de l’université de Navarre, Emilio Botin (PDG de Banco Santander) lance la phrase qui sera largement reprise par les médias F1 : « J’ai l’ambition de soutenir Fernando jusqu’à la fin de sa carrière, soit encore pour 10 ans ! » Une remarque qui sert et servira dans le futur pour l’entourage de Fernando Alonso, qui a conscience d’avoir un important sponsor comme partenaire exclusif à l’avenir. Un levier utile.

La recommandation Raikkonen était surtout, selon Marca, une manière pour Fernando Alonso de se protéger de l’arrivée de Nico Hulkenberg, favori alors de Luca di Montezemolo et disposant d’un contrat attendant d’être signé par un représentant de la Scuderia. L’allemand était une menace car il représentait l’avenir. En définitive le duo Alonso-Raikkonen, Raikkonen-Alonso chez Ferrari est le début d’une large manœuvre d’influence du double champion du monde espagnol autour de la Scuderia Ferrari.

La semaine dernière, Luca di Montezemolo a présenté à la presse transalpine son plan de réorganisation de la Scuderia et un point est très intéressant à souligner : la fin de certain contrats conseils. Probable que Rory Byrne soit touché, mais probablement pas Flavio Briatore, désormais personnage hautement influant dans les coulisses de la Formule 1. En définitive la dédicace d’Alonso à Stefano Domenicali suite au premier podium de la saison de la Scuderia à l’issue du Grand Prix de Chine, était certes une attention médiatique touchante, mais elle ne doit pas être dissociée des intrigues réelles qui se déroulent en coulisse à Modène.

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La méthode Montezemolo en crise

Kimi Raikkonen Fernando Alonso Sakir 2014 Bahrein

Dimanche matin, 6 Avril, Luca di Montezemolo entre dans la chambre de Fernando Alonso pour un entretien d’une dizaine de minutes. Les deux hommes échanges leurs impressions sur les deux premières courses et anticipe les prochaines étapes du championnat du monde afin d’améliorer les performances de la F14T. Le message était passé. La Scuderia Ferrari n’abandonnera pas la saison 2014.

Quelques heures plus tard, Fernando Alonso et Kimi Raikkonen terminait dans la nuit de Sakir la course à la 9ème et 10ème place. Loin de la tête de la course. Immédiatement la presse transalpine décrète un début de crise à Maranello. La pression monte et Luca di Montezemolo est à la manœuvre.

Si le président de Ferrari a rassuré en une dizaine de minutes son pilote vedette que l’équipe soutiendra la saison 2014 jusqu’au bout. En coulisse sa petite phrase reprise par La Repubblica : « C’est une grande douleur de voir Ferrari si lent. » indique que la Scuderia doit travailler et la pression est désormais sur Stefano Domenicali.

Ce dernier a anticipé la situation. A Sepang et Sakir, James Allison n’a pas fait le déplacement. Il était resté à Maranello avec Pedro de la Rosa avec un programme intensif dans le simulateur. Le programme de développement de la F14T est accéléré pour gommer la majorité des soucis (moteur, châssis et aérodynamique). Dès le GP de Chine il y aura des nouveautés, mais il ne faudra pas attendre avant l’Espagne pour en voir les effets. Fernando Alonso lui estime que lors du GP d’Autriche, Ferrari sera en mesure de se rapprocher de la tête. Voir le Canada.

Mais l’échéance de la course espagnole est vitale. Théâtre de la course nationale de Fernando Alonso, il est hors de question pour Montezemolo, que le double champion du monde ne soit pas sur le podium à l’issue de la course ou en mesure de l’être. Domenicali est prévenu. Le couperet tombera selon la rumeur entourant l’usine. Des bruits de plus en plus nombreux autour de Maranello en ce moment. Mais, Montezemolo n’est pas innocent à cela.  Il a rencontré en début de semaine Flavio Briatore. Les bruits indiquent que l’italien prendrait la place de Domenicali. Mais, l’homme d’affaire est un conseillé autour des affaires de la Formule 1 et de Fernando Alonso. Un œil extérieur toujours judicieux pour Luca di Montezemolo. Toutefois, la présence de Briatore est aussi un message pour Fernando Alonso.

La rumeur indique qu’il pourrait partir chez McLaren ou ailleurs. Le pilote lui-même avait déclaré à La Repubblica : « Quand je suis arrivé chez Ferrari, je pensais que j’allais gagner le titre immédiatement ou dans les années suivantes. » Cinq saisons plus tard le constat est triste pour les deux parties. Montezemolo laisse sous-entendre que Briatore prendrait la tête de l’équipe, suite à un échec de Domenicali à redresser la Scuderia. Une entreprise maligne pour garder Alonso pour le futur. Même si le scénario reste virtuel et qu’il ne se réalisera pas. Selon toute vraisemblance.

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Une face cachée de la rumeur McLaren-Alonso

Chez McLaren, le parti-pris de diffuser une photographie d’archive montrant Fernando Alonso et Ron Dennis lors du GP de Bahreïn 2007 ouvre le marché des transferts 2015 ou le sous-entendu est fort pour que le double champion du monde espagnol revienne dans l’usine de Woking. Notons qu’un aucun démenti pour le moment surtout qu’une combinaison est entrain de se mettre en place.

Derrière cette affaire se déroule une affaire plus complexe qui se développe en coulisse. Lundi matin, le PDG de Banco Santander, Emilio Bottin, tenait conférence à l’Université de Navarre, IESE, précisant certes l’intention de l’établissement bancaire de rester encore 10 ans comme sponsor. Mais la seconde partie de l’intervention est intéressante. Citant Jenson Button, Bottin indiqua que le pilote britannique est un très bon pilote, mais pas du niveau d’Alonso. Précisant sa pensée en expliquant qu’Hamilton était d’un autre calibre. En parallèle à cette déclaration reprise par de nombreux média, Manolo Candoya le directeur marketing de la banque espagnole a laissé entendre que le sponsoring avec McLaren, débuté en 2007 avec l’arrivée d’Alonso, ne sera pas renouvelé afin de favoriser un ensemble 100% Ferrari/Banco Santander.

Aujourd’hui le journal Marca indique qu’indépendamment de la signature de Fernando Alonso, l’équipe McLaren cherche à signer un accord de sponsoring avec la société de téléphonie ibérique Movistar. Un démenti timide de la société espagnole a été formulé, restant ouverte pour l’avenir. Nous savons que McLaren cherche un partenaire capable d’être sponsor principal sur une période comprise entre 3 et 5 ans contre 40 millions d’euros annuels. Sauf que rien n’a été définitivement acquis et encore moins officialisé. Malgré l’optimisme de Ron Dennis dans ce domaine. Signer avec Alonso est une garantie de soutenir les ambitions annoncées.

Pour l’heure le trio Ferrari/Fernando Alonso/Banco Santander affronte médiatiquement quatuor McLaren/Honda/Fernando Alonso/Movistar. Dans cet univers des petites phrases et photos, l’art d’interpréter son propre rôle est aussi un atout de poids. Avec une photo, McLaren a aussi rappelé à Banco Santander que Fernando Alonso pouvait revenir à Woking, empêchant ainsi le vaste plan de l’établissement de miser sur la Scuderia Ferrari. De plus, n’oublions pas que Banco Santander a promis d’être présent encore 10 ans. Une déclaration qui n’est pas tombée à plat pour un sponsor apportant entre 30/50 millions d’euros par année à une équipe.

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Fernando Alonso et McLaren-Honda

Hier matin, le compte officiel Twitter de l’équipe McLaren diffusait une photo montrant Fernando Alonso et Ron Dennis à Bahreïn en 2007. Sourire aux lèvres. Il y avait comme un parfum de polémique et de spéculations.

Depuis plusieurs semaines il existe des rumeurs indiquant que Luis Garcia Abad, l’agent du double champion du monde ibérique, avait déjà entamé des discussions avec Ron Dennis et l’équipe McLaren pour 2015. Les apparitions de l’entourage de l’usine de Woking autour de Fernando Alonso ont débuté à la fin de l’été 2013 et a continué durant tout le second trimestre de l’an dernier, jusqu’à l’exposition du champion espagnol à Madrid.

Il est entendu que Fernando Alonso souhaite assurer ses arrières. Il dispose d’un contrat expirant en 2014 et d’options pour 2015 et 2016, sous conditions. Toutefois, la condition principale était limpide pour Maranello : Si la F14 T n’était pas compétitive en début de saison, il partira pour trouver mieux ailleurs. Ce meilleur étant naturellement McLaren, la seule véritable alternative avec le concours du constructeur japonais Honda.

A la manière de Kimi Raikkonen qui avait indiqué dans la presse allemande que Ferrari était sa dernière équipe et que malgré un passage chez Lotus en 2012 et 2013, il était revenu à Maranello. Citons Fernando Alonso  en octobre 2006 sur la chaîne Telecinco : « Senna a gagné 3 titres de champion du monde et je veux calquer ma carrière sur lui. De toute manière McLaren sera ma dernière équipe. » Avant de dire en Février 2008 : « En Formule 1 on ne reste pas toute une vie avec la même équipe si les deux parties ne sont pas heureux ensemble. Mais, si une autre équipe me propose un contrat, même si c’est McLaren, j’étudierais l’option avec intérêt. »

Une chose est désormais certaine : McLaren devient un champion de la communication sur réseaux sociaux et sa petite photo hier matin servira de point de départ à la prochaine saison des transferts 2015. Déjà annoncée comme la plus intéressante.

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