Archives du tag : Lewis Hamilton

GP Mexique 2015 – Paddock Confidences

Mexico GP 2015Planification de fin de carrière
Si Lewis Hamilton a laissé entendre qu’il terminera sa carrière chez Mercedes AMG F1 à l’horizon 2022, Kimi Raikkonen a indiqué qu’il terminera également sa carrière chez Ferrari à l’horizon 2017. Fernando Alonso de son côté a confirmé que McLaren serait sa dernière équipe.

Lotus entre Mercedes et Renault
Dans l’attente d’une issue heureuse avec le constructeur français, l’équipe d’Enstone développe deux monoplaces. La première est un dérivée du modèle E23 avec un moteur Mercedes-Benz 2015, à la manière de Manor cette saison. La seconde est le modèle 2016 équipée du moteur Renault. Il existerait une clause de sécurité entre Mercedes-Benz et Lotus en cas de non rachat de l’équipe par Renault.

Manor et le moteur Mercedes
Les départs de Booth et Lowdon ouvre la porte à une vente de l’équipe Manor pour 2016. Mercedes-Benz qui a signé son contrat de fourniture 2016-2020 avec l’équipe a disposé d’une clause de rachat avec véto. C’est à dire que si une équipe F1 souhaite racheter l’équipe, la marque allemande pourra dire non. Une mesure anti Red Bull Racing. Le contrat Manor est une suite du contrat Lotus. Comme une sorte de sous location de moteur.

Red Bull et l’avenir
Si Danii Kvyat a été annoncé pour 2016 la question sera de savoir avec quel moteur ? Honda et McLaren ne souhaite pas réellement collaborer, malgré la pression de Bernie Ecclestone sur Ron Dennis. L’autre option est de rester avec Renault pour 2016, mais avec un moteur plus coûteux et avec des pénalités financières en cas de critiques de la part de la marque autrichienne. Ambiance.

Aston Martin et Force India
Après une approche avec RBR au début de l’été, la marque de luxe anglaise revient sur le devant de la scène avec une discussion pour devenir partenaire de Force India. En coulisse cette pseudo annonce ressemble à un coup de communication en vue de la promotion du prochain James Bond, Spectre qui sortira en salle le 11 Novembre. Contractuellement les marques partenaires du film doivent faire parler du film directement et indirectement. Aston Martin étant l’une des marques associés au personnage, la promotion est réussie cette saison.

Haas et Gutierrez
La nomination sans surprise d’Esteban Gutierrez comme second pilote Haas F1 Team s’accompagnerait d’un chèque du groupe mexicain Telmex de 20 millions d’euros. Claro et Telcel seront les principales marques visible sur la voiture de 2016.

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Note du Mardi : Comparer au lieu de réhabiliter ou créer

Note du mardiLes tentatives de la Formule 1 contemporaine de récupérer son histoire passé et récente et de s’inscrire dans la culture mainstream sont intéressantes à relever. Mais échouent par comparaison.

Alors que Lewis Hamilton focalisait les médias anglo-saxons et ses relais européens avec sa 41ème victoires en marge du Grand Prix de Singapour (chiffre qu’il attendra finalement lors de la course du Japon dans un anonymat absolu), c’est la 42ème victoire de Sébastian Vettel qui a réveillé les médias allemands, qui désormais compare le quadruple champion du monde à Michael Schumacher. La saison 2015 étant pour beaucoup de journalistes une réécriture de 1996, sous entendu que 2016 et 2017 Vettel ira au combat pour le titre de champion du monde, comme son aîné en 1997 et 1998. A la différence est que Schumacher chassait son 3ème titre, tandis que Vettel ira chercher son 5ème titre de champion du monde. Un détail important et historique à la fois.

Michael Schumacher et son record historique

L’autre détail important lorsque l’on tente une comparaison dans le temps est de comparer le taux de victoires par nombre de Grand Prix disputés. Pour réaliser ses 41 victoires, Ayrton Senna avait eu besoin de 158 GP, Michael Schumacher a eu besoin de 142 GP pour égaler ce chiffre et 143 GP pour le battre. Sébastian Vettel : 149 GP pour égaler le chiffre de Senna et 152 GP pour le battre. Concernant Lewis Hamilton aura eu besoin de 162 GP pour égaler le triple champion brésilien.

Le prochain chiffre sera 51, le nombre de victoires d’Alain Prost. Le quadruple champion du monde français avait attendu 191 GP pour l’obtenir. Michael Schumacher avait égalé ce chiffre à son 158ème Grand Prix et battu lors de la course suivante. Autant dire que ce record ne sera pas battu par Lewis Hamilton et probablement pas par Sébastian Vettel.

Enzo, Jobs, la comparaison inutile

L’autre tentative de récupération provient de Mauricio Arrivabene qui a indiqué dans la presse transalpine que, selon lui, Enzo Ferrari était l’équivalent de Steve Jobs pour la Formule 1. Basant son argument que le fait que le Commendator avait débuté dans son garage comme l’icône d’Apple. Un raccourci qui tente de réécrire l’histoire. S’ il faut établir des comparaisons, Enzo Ferrari se rapproche plus de Bill Gates que de Steve Jobs.

Gates a lui aussi débuté dans son garage, mais pour mettre en route sa petite entreprise il avait payé une petite fortune un programmateur amateur de bidouille pour concevoir le logiciel DOS, qui est devenu avec une ou deux lignes de code supplémentaires le MS-DOS à la fin des années 70, comme Ferrari avait eu besoin d’Alfa Roméo pour débuter. En 1980 Microsoft signa un accord avec IBM pour développer et exploiter le logiciel, comme Enzo Ferrari noua des liens avec FIAT pour continuer de construire ses voitures de routes et financer son équipe de course.  Il faudra attendre plusieurs années avant que le programme Windows devienne un incontournable des PC, mais c’était en réalité une copie du système d’Apple sortie en 1984. A la manière d’Enzo Ferrari qui a imité les anglais avec le moteur à l’arrière en 1960/1961 (et la monocoque en 1964).

Si Steve Jobs devait avoir un équivalent en Formule 1 il serait Colin Chapman. Lançant Lotus en 1948 (1952 sous la forme d’une entreprise), il est un contemporain à Ferrari (comme Jobs et Gates l’était dans leur histoire) qui commercialisera ses premières voitures de route au même moment et entra en Formule 1 en 1951. Lui aussi bricolera sa première machine dans son garage. Entra en Formule 1 en 1958, prendra rapidement le train du moteur central arrière dès 1959. Il innovera avec le châssis monocoque en 1962, puis arrêtera d’imaginer des monoplaces à 100%, laissant à des concepteurs de talent le dessin de ses monoplaces. La Lotus 72 et la 79 seront de jolis exemple de réussite sportive. Dans le même temps, Lotus va devenir un véritable constructeur de voiture sport avec un bureau d’études générateur de revenus. Steve Jobs avait quitté sa société (viré est le mot), pendant que Chapman se désintéressait de ses Lotus pour élargir son imagination vers l’aviation, puis Jobs est revenu en 1997 pour relancer son entreprise avant de disparaître en 2011 et laisser un héritage derrière lui en transformant sa société de petite fabricant de computeur en marge à un géant des médias, produisant contenu et contenant. Une révolution. Chapman lors de son retour aux affaires au début des années 80 avait lui aussi révolutionné la Formule 1 avec la 88 (double châssis interdite par la FISA à l’époque) et sa gamme de voiture de route vers la fin des années 70 avant de disparaître en 1982.

Les comparaisons sont toujours difficiles, car nous prenons ce qu’il nous intéresse d’un exemple pour nous l’approprier et en faire notre propre interprétation. Sébastian Vettel ne sera jamais Michael Schumacher, comme ce dernier ne sera jamais Prost ou Senna. Enzo Ferrari était Enzo Ferrari, un mythe à lui seul qu’il ne sert à rien de comparer à un autre mythe pour donner l’impression d’être dans le coup. Il faut plutôt réhabiliter le Commendator en lui rendant régulièrement hommage et le transformer, comme Apple a su le faire : En guide.

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Liste des salaires pilotes de Formule 1 2015

Fernando Alonso (McLaren)/ Salaire 2015 : 35 millions €

TomorrowNewsF1 publie ce Mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2015, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à vous procurer en version PDF en cliquant ici), sorti le 25 avril. les transferts de Sébastian Vettel de Red Bull Racing à Ferrari et celui de Fernando Alonso de Ferrari à McLaren-Honda a redistribué les cartes financières du classement. C’est d’ailleurs le double champion du monde espagnol qui remporte la première place, devant le quadruple champion du monde allemand et Lewis Hamilton. Kimi Raikkonen et Nico Rosberg complète un Top 5 qui entrevoie la disparition de Jenson Button. Le champion du monde 2009 ayant consenti une forte réduction salariale pour la saison 2015.

Une norme à suivre : Les salaires des champions du monde n’augmentent pas réellement (ils sont stable par rapport à l’an dernier), mais les primes sont importantes. Ainsi, sur ce principe de salaire+prime importante, le renouvellement de Lewis Hamilton jusqu’en 2018 avec Mercedes AMG F1 va lui permettre de progresser dès la saison prochaine et viser la place de leader dans les prochaines années. Derrière les salaires des tops pilotes, la confirmation d’une classe moyenne disposant d’un salaire entre 3 et 4 millions d’euros annuels s’installe.

En 2014, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 7.7  millions d’euros, soit 1.5 millions d’euros de plus que l’année dernière et 2.8 millions de plus qu’il y a 2 ans. Cette saison 13 pilotes touchent minium 1 million d’euros de salaire. Soit un de moins que la saison dernière.

Voici la liste des salaires 2015 des pilotes de Formule 1 par le Business Book GP 2015 :

1. Fernando Alonso (McLaren) : 35 millions d’euros
2. Sébastian Vettel (Ferrari) : 28 millions d’euros
3. Lewis Hamilton (Mercedes) : 25 millions d’euros
4. Kimi Raikkonen (Ferrari) : 18 millions d’euros
5. Nico Rosberg (Mercedes) : 13.5 millions d’euros
6. Jenson Button (McLaren) : 10 millions d’euros
7. Felipe Massa (Williams) : 4 millions d’euros
8. Nico Hulkenberg (Force India) : 4 millions d’euros
9. Sergio Perez (Force India) : 4 millions d’euros
10. Romain Grosjean (Lotus) : 4 millions d’euros
11. Pastor Maldonado (Lotus) : 4 millions d’euros
12. Valtteri Bottas (Williams) : 2 millions d’euros
13. Daniel Ricciardo (RBR) : 1.5 millions d’euros
14. Daniil Kvyat (RBR) : 750.000 euros
15. Max Verstappen (STR) : 250.000 euros
16. Carlos Sainz Jr (STR) : 250.000 euros
17. Felipe Nasr (Sauber) : 200.000 euros
18. Marcus Ericsson (Sauber) : 200.000 euros
19. Will Stevens (Manor) : 150.000 euros
20. Roberto Merhi (Manor) : 50.000 euros

Pour vous procurer le Business / book GP2015 en version PDF cliquez ici   and English version clic here

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GP Monaco 2015 – Paddock Confidences

Monaco GP 2015 Les qualifications en alternance
Chez Mercedes AMG F1, l’ordre de départ des qualifications 3 est en alternance entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton. Champion du monde en titre oblige, c’est l’anglais qui débute en Q3 au GP d’Australie, puis Nico Rosberg à celui de Malaisie. Pour Barcelone, Rosberg avait l’avantage, mais pour Monaco Hamilton avait donc la priorité de la 3ème qualification, pour imprimer le tempo.

Guerre des pneus 2017
Michelin a annoncé son intérêt pour revenir en Formule 1 comme unique fournisseur pneumatique (ou en concurrence) à partir de 2017. Deux conditions toutefois : Fournir un composé capable de réaliser l’intégralité de la saison et de 18 pouces.
De son côté Pirelli a indiqué qu’il ne changerait rien à sa doctrine actuelle et qu’il serait à la disposition des équipes pour fournir le meilleur compromis souhaité (13 pouces ou 18 pouces, pneu qualification ou plus soft encore). Les pneus resterons payant toutefois.

Monza dans la tourmente
Il manque 10 millions d’euros pour renouveler le contrat avec la FOM au-delà de 2015. Les 20 millions d’euros promis par la région de Lombardie ont été versé, mais destinés à rénover la piste et non participer au contrat.
Le contrat actuel est de 5 millions d’euros et doit passer à 15 millions pour la prochaine extension.

L’avenir de Renault
Christian Horner a indiqué que Renault va prendre une décision sur son avenir au-delà de 2016, d’ici la fin de l’année. Deux ou trois scénarios sont sur la table : Continuer de fournir des moteurs, créer/reprendre une écurie ou sortir de la F1.

Bernie, la voiture cliente et le Trésor
Ecclestone a proposé son projet de voiture cliente, envisageant de créer une structure interne à la Formule 1 pour vendre deux monoplaces 15 millions de dollars (environ 12 millions d’euros). La conception pourrait être un compromis entre Mercedes/Red Bull/McLaren et Williams selon toute vraisemblance. Le moteur serait libre de choix pour le futur client. L’argument est de ne plus recourir à des pilotes payant pour financer une saison (Force India, Sauber et Lotus entre autre).
Dans le même temps, le Trésor anglais réclame 1 milliard de £. Mais Ecclestone résiste et estime ne pas devoir cet argent.

Institut de sondage GPDA
L’association des pilotes a lancée jeudi une grande opération auprès des fans : Une enquête de 50 questions relative à la Formule 1 (sportif, spectacle, règle etc…). Pour y participer cliquez ici

Prost et les réseaux sociaux
« De mon temps les réseaux sociaux n’existaient pas et à mon avis ils contribuent au problème actuel de la Formule 1, je pense qu’il est mauvais pour les fans de laisser des commentaires en permanence. »

Le renouvellement de contrat d’Hamilton par Mercedes
Toto Wolff a avoué que renouveler le contrat du double champion du monde 2008 et 2014 a été également compliqué pour Mercedes AMG F1. En effet, ayant l’habitude des agents qui ont l’art de la négociation, tandis que traiter directement avec le pilote relève de l’affectif et de la patience.

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Note du Mardi : Les possibles clauses du contrat Hamilton/Mercedes AMG F1

Note du mardiSelon des sources biens informées, Lewis Hamilton aurait déjà signé le renouvellement de son contrat jusqu’en 2018, posant la question suivante : Pourquoi ce dernier n’est pas annoncé ? La réponse est simplement que l’information semble incomplète et que la vision journalistique autour de Lewis Hamilton est trop simple. Nous ne sommes plus dans l’ancien monde.

Signer un accord avant l’accord 

Il est naturellement possible que le double champion du monde ait signé un précontrat résumant les grandes lignes de l’accord pour sécuriser les dirigeants de Daimler. Cette signature n’indique en rien que le contrat est signé, mais qu’il sera signé que durant la saison 2015. Cette pratique avait déjà été entrevue avec Kimi Raikkonen il y a une décennie maintenant, lorsque le pilote avait signé avec Renault un accord pour 2007, alors qu’il avait un accord similaire avec Ferrari pour la même année. En même temps.

Signer un précontrat signifie une négociation exclusive. Ce qui expliquerait pourquoi les rumeurs Ferrari ont rapidement été jetées aux oubliettes et que le pilote n’a qu’un seul et unique interlocuteur pour son avenir : Mercedes AMG F1.

Un salaire élevé, mais sous contrôle

L’autre vecteur pourrait concerner non pas le salaire, mais les revenus totaux du pilote. Il est entendu que Lewis Hamilton touchera ce qui est désormais la nouvelle norme : Un fixe et des primes de résultats gonflant de manière importante le salaire. La première offre du constructeur allemand était de 20 millions d’euros de salaire et d’une prime de 1 million d’euros par victoire. Notons que Sebastian Vettel chez Ferrari touche un salaire fixe bien plus bas que les chiffres annoncées dans la presse. Pourtant la combinaison victoire+titre du quadruple champion du monde allemand lui permettra de toucher 45 millions d’euros par année.  Dans le cas de Lewis Hamilton le chiffre de 70 millions d’euros par année est toujours d’actualité, mais pourrait être plus subtile que cela.

Le modèle R&B qui dépasse le modèle vieux de 30 ans maintenant

Le pilote négociant désormais seul, Hamilton pourra s’inspirer de ses amis du milieu du R&B qui ont révolutionné l’approche du marché de la musique en se transformant en investisseurs. Jay Z par exemple est un chanteur, investisseur, homme sandwich, agent de joueurs de NBA/NFL et producteur. Il a une fortune de plus de 300 millions d’euros. De la même manière que Jay Z a investi le marché du sport management avec Roc Nation Sport, Lewis Hamilton va investir le marché de la musique prochainement. Il n’est pas impossible que ses investissements soient aussi interdépendants  d’un univers qui dépasse le cadre du sport. Il sera prochainement acteur également.

L’approche avatar Michael Jordan n’existe plus désormais. Lorsqu’il avait signé avec la société de Simon Fuller en 2012, Hamilton espérait une approche plus révolutionnaire. On lui avait alors proposé d’être une copie de Tiger Woods avec une approche à la David Beckham. Ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Comme Will I am ou Jay Z, Hamilton veut être un ambassadeur engagé pour des marques, probablement créer sa marque de vêtement ou signer avec Nike ou Under Armor un contrat que seul les rappeurs sont capable d’obtenir. Car aujourd’hui, seul un MVP en NBA peu espérer un contrat équipementier à plus de 10 millions de dollars, alors que les rappeurs peuvent obtenir 20 millions, via clips, apparition etc… un autre monde. Même la superstar du ballon rond, Cristiano Ronaldo s’inspire du modèle R&B pour son business désormais.

Les désirs d’avenirs

Un monde dont pourrait justement profiter Mercedes-Benz. Conscient de l’impact jeune et dynamique de son champion du monde. Les détails du contrat peuvent comporter les notions suivantes :

  • Un pourcentage dans le capital en 2018 de Mercedes AMG F1 en échange des primes du pilote.
  • Une rétrocommission des revenues de Lewis Hamilton pour sa carrière annexe en échange d’un important salaire.
  • Un contrôle de l’image de Lewis Hamilton à la manière de Red Bull avec Vettel au début de sa carrière. En somme, c’est le constructeur allemand et son armé qui géreront la carrière économique du pilote.
  • Une participation aux investissements futurs de Lewis Hamilton. Si ce dernier lance sa marque de vêtement, l’équipe deviendra partenaire par exemple.

Nous dépassons ainsi le cadre du pilote participant aux développements des voitures de routes (comme chez Ferrari), du pilote qui souhaite sa monoplace championne du monde ou encore du pilote qui veut signer des sponsors. En réalité le futur contrat entre Lewis Hamilton et Mercedes AMG F1 sera probablement une révolution, un nouveau modèle économique pour l’équipe et son avenir.

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GP Chine 2015 – Paddock Confidences

Chine GP 2015 F1Renault et la piste Lotus
Si Force India est jugé à Viry-Chatillon comme la meilleure option, la piste Lotus F1 Team ne semble pas écartée pour autant. Une clause de séparation en cas de rachat de l’équipe d’Enstone par un constructeur ayant été incluse dans le contrat avec Mercedes-Benz. Mais le dédit rebute quelque peu. Pour le moment.

Button se place déjà pour 2016
Le champion du monde 2009, indique déjà dans le paddock qu’il souhaite rester avec McLaren-Honda pour la saison 2016 aux côtés de Fernando Alonso.

Une des raisons de la menace de départ de Red Bull
L’une des raisons semble être le maintien du budget (élevé) de l’équipe. En effet, le business plan de RBR incluait une place de minimum top 2 au championnat du monde des constructeurs. Sinon la marque de boisson devra combler la différence. Ce qu’elle ne compte pas faire, voulant investir dans d’autres domaines pour favoriser son expansion mondiale.

Les idées de Bernie
Poussé par une vague de nostalgie, Bernie Ecclestone souhaiterait que l’ensemble du plateau de Formule 1 soit équipé (sauf Ferrari naturellement) de moteur Mercedes-Benz. A l’image des mythiques DFV Ford-Cosworth dans les années 70. Autre ambition : Que la Formule 1 redevienne un championnat de pilote et non plus de marque comme aujourd’hui.

Les 100 millions de Ferrari
La Scuderia Ferrari a planifiée un plan économique  et d’organisation qui débute en 2015. Nouvelle organisation des décisions et surtout un plan d’investissements techniques de 100 millions d’euros. Qui a fait passablement grincer des dents Mercedes AMG F1.

L’omerta Michael Schumacher
Plus personne ne parle de Michael Schumacher. Aucune informations ne filtrent dans le paddock. La raison est simple : Chaque membres du cercle (même sa famille) pour visiter le septuple champion du monde doit signer un contrat de confidentialité…

Le coup de pression de Pirelli
Le manufacturier italien s’interroge sur la suite de son implication en Formule 1 à l’horizon 2017. En effet, si les moteurs sont beaucoup plus puissant, il faudra que la marque commence d’ici Juin 2015 l’étude de ses gommes. Mais débuter les négociations pour prolonger son contrat qui expire en 2016, peut être ?

Le coup de poker de Lewis
« 99,6%, » , soit encore 5 points de détails contractuels. C’est la probabilité que Lewis Hamilton, en personne, a indiquée aux journalistes anglais concernant la prolongation de son contrat avec Mercedes AMG F1. Seul détail d’importance :L’annonce. En cela le double champion du monde souhaite reculer l’échéance le plus possible pour maintenir la pression sur l’équipe.

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Note du Mardi – l’idée de la clause de fidélité

Note du mardiC’est inscrit dans le marbre pour la plupart des observateurs. La prolongation de contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes AMG F1 sera annoncée dans les prochains jours. Une extension de contrat de trois années, avec dit-on une option pour deux autres et surtout l’idée de terminer sa carrière dans l’équipe.

Le principe de terminer sa carrière dans une équipe est une phrase prononcé par les champions du monde moderne pour flatter les fans de Formule 1. Essentiellement. Les mots n’ont d’importance que pour ceux qui y prête de l’importance, une carrière est ainsi faite. Fernando Alonso annonce vouloir terminer sa carrière en 2007 chez McLaren. Il y parviendra peut-être. Même chose pour Kimi Raikkonen qui avait annoncé la même phrase la même année et qui réalisera sa parole. Avec le temps va.

Les contrats des champions du monde sont brefs

Les contrats des champions du monde étant devenus relativement court. Sébastian Vettel a signé pour 3 ans (avec une clause de sortie pour la 3ème année similaire à ce qu’il avait chez Red Bull depuis 2011), Fernando Alonso pour trois années avec clauses de sortie chaque année ou presque. La prolongation de Lewis Hamilton ne pouvait faire exception, tant pour rester dans le jeu des transferts que pour ne pas s’enfermer dans un contrat qui pourrait le pénaliser si changement de réglementation il y a dans l’avenir. L’expérience du contrat de 5 ans signé en 2008 a servie de leçon. Ayant négocié seul l’accord avec Toto Wolff, l’accord signifie un compromis. Le patron autrichien voulait un contrat de 5 ans et un salaire plus bas avec des primes, Hamilton un contrat de 3 ans avec un gros salaire. Ce sera finalement un contrat de 2+1+2 ans et un salaire ayant un plafond similaire à ce que pouvait prétendre entre 2010 et 2012 Michael Schumacher lorsqu’il pilotait pour Mercedes AMG F1.

La clause de fidélité Van Persie-Manchester United

Toutefois, dans l’avenir une clause pourrait être ajoutée dans les contrats. Une clause similaire à celle du joueur hollandais Robin van Persie lorsqu’il à signé pour le compte de Manchester United le 17 Août 2012. Un accord de 4 saisons contre un salaire de base de 13,5 millions d’euros par an et surtout une clause très spécifique. Etant donné son âge de l’époque : 29 ans, l’agent du joueur a proposé aux dirigeants Mancunien d’incérer une clause de fidélité. C’est-à-dire que le représentant de Van Persie et ce dernier s’engageait à aller au bout du contrat, sans profiter par la case transfert. Cette prime s’élève à 14 millions d’euros, payé en deux fois (il a touché une première partie cette saison et touchera la seconde partie la saison prochaine).

Imaginons qu’une équipe propose à un champion du monde une prolongation de deux ans en option et que cette option permette d’obtenir ce type de clause de fidélité de 10 ou 15 millions d’euros, en plus du salaire et des primes de résultats. Cela coûterait une fortune au team, mais surtout permettrait à ses dirigeants de préparer l’avenir en balisant tous les scénarios.  Mais aussi pour le pilote de toucher son plus gros salaire en fin de carrière.

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Note du Mardi – Lewis Hamilton invente le pilote F1 du futur

Note du mardiAlors que les patrons de la Formule 1 déclarent à longueur d’interviews que le modèle de la discipline reine du sport automobile est obsolète, sous nos yeux un pilote est entrain de révolutionner sa corporation : Lewis Hamilton.

L’ère du pilote managé par un agent, communiquant uniquement en conférence de presse ou lors de trois interviews durant la saison, signant un sponsor casquette ou quelques accords avec un horloger ne sera plus demain. Adaptant sa communication aux réseaux sociaux et à la nouvelle évolution médiatique, Lewis Hamilton va révolutionner son environnement.

Etape 1 : Faire d’Hamilton le pilote le plus payé du plateau…virtuellement

Le premier fait majeur de la signature du double champion du monde avec l’agence de communication et marketing Purple a été cette indiscrétion dans la presse, la semaine dernière. Lewis Hamilton aurait demandé 70 millions d’euros environ de salaire par an et un contrat de trois années. Un chiffre très rapidement démenti par Toto Wolff dans la presse. Mais le coup est magistrale et le message double : Dans un premier temps, Hamilton indique à Mercedes-Benz qu’il souhaite être le pilote le plus payé du plateau et dans un second temps cet idée sera déjà répandu dans la tête des fans et donc bénéficiera à Mercedes-Benz qui confirme ainsi sa domination sur la Formule 1. Soit comment fabriquer un argument en sa faveur.

Naturellement, Lewis Hamilton ne touchera pas 70 millions d’euros. Mais depuis Juin 2014, la stratégie d’être le pilote le plus payé est en marche. L’offre initiale d’Anthony Hamilton à Toto Wolff (100 millions d’euros sur 3 ans) allait déjà dans ce sens.

Etape 2 : Devenir une pop star

L’époque de Michael Schumacher n’existera plus dans le futur. De la même manière que LeBron James n’est pas Michael Jordan, Lewis Hamilton est dans cette même évolution. Le pilote souhaite sortir un album musical d’ici la fin de l’année 2015. Non pas pour faire la même chose que Jacques Villeneuve il y a près d’une décennie, mais pour activer le deuxième axe de sa stratégie : les produits dérivés.

En effet, en devenant une pop star, Hamilton pourra créer une ligne de vêtement (comme Jay-Z ou P Diddy ou d’autre) et devenir une marque à part de la Formule 1. Il est intéressant d’entendre que le double champion du monde a contacté le label Rock Nation Music de Jay-Z. L’homme d’affaire américain a crée il y a 2 ans Rock Nation Sport, une agence de management de sportif, qui est entrain de faire une petite révolution dans le milieu. Son approche étant résolument différente du passé.

Le rapprochement Simon Fuller/Lewis Hamilton allait déjà dans le sens d’un développement de Lewis Hamilton au-delà de la F1. L’échec de cette relation ne détourne pas moins le double champion du monde de son objectif : devenir un leader. Ainsi, la Formule 1 est un prétexte (comme la musique pour un rappeur comme Jay-Z) pour faire des affaires et développer son image. Une évolution majeure qui ne sera probablement pas suivie par tous, comme David Beckham dans le Football, mais qui marquera d’une pierre blanche le volet « business » d’un pilote F1. Ainsi la page Ayrton Senna/Michael Schumacher devrait se tourner d’ici la fin de la décennie.

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Le jeu d’influence de Lewis Hamilton envers Mercedes AMG F1

Lewis Hamilton Mercedes W06 Jerez 2015Ce n’est qu’une question de semaines. Lewis Hamilton a indiqué à la direction de Mercedes AMG F1 qu’il aimerait prolonger son contrat avant le Grand Prix d’Australie. Mais il existe des points de discorde.

L’euphorie du titre mondial de Lewis Hamilton au crépuscule d’Abu Dhabi espérait une formalité facile. Toto Wolff en personne s’annonçait confiant pour conclure un accord avant le début de l’année 2015. Depuis lors les discussions bloquent principalement autour deux points : le salaire et l’image d’Hamilton.

La proposition de Mercedes AMG F1 a été déposée fin Décembre. Une prolongation de trois ans (2016/2017/2018), avec un salaire de 20 millions d’euros, 5 millions de primes de championnat du monde et surtout 1 million d’euros par victoire. Bien loin des prétentions du nouveau double champion du monde. En effet, en 2012, il avait signé un accord d’une valeur totale de 80 millions d’euros environ et une prime de 500.000 euros par victoire. Pour la saison 2015, son salaire est estimé à 25 millions d’euros (augmentation prévue dans le contrat initiale). Ainsi, il n’est pas question pour Hamilton de toucher moins et pire, d’être un des champions du mondes les moins payé de 2015.

Toto Wolff a fait ses comptes. Ayant renouvelé très tôt Nico Rosberg pour trois années, en pleine saison 2014, le manager autrichien ne souhaite pas un écart trop important entre ces deux pilotes, sur la question du salaire.

Le second aspect du gel des négociations concernent l’image d’Hamilton. Etant très actif sur les réseaux sociaux, le pilote souhaite maintenir la gestion de son image en interne. Tandis que Mercedes AMG F1 souhaite avoir son mot à dire dans ce domaine. Il est entendu que c’est en réalité cet aspect qui bloque le plus dans les discussions. En effet, Hamilton a reproché à l’équipe de Brackley d’avoir annoncé ouvertement qu’elle gelait les discussions pour renouveler son contrat la saison dernière suite à l’incident du GP de Belgique. Le faisant passer pour un fauteur de trouble et l’accusant un déficit d’image troublant, du point de vu d’Hamilton. Cette erreur de communication de Mercedes AMG F1, Hamilton souhaite la faire payer (en avantage ou alors en numéraire).

Toto Wolff se retrouve dans une situation ou un pilote utilise son image sur les réseaux sociaux pour augmenter sa valeur sur le marché et maximiser son impact sportif. Dans cette histoire, Mercedes AMG F1 n’est pas réellement en position de force. La maladresse de geler le renouvellement du contrat d’Hamilton, s’ajoutant à l’annonce le mois dernier que Fernando Alonso serait « une alternative » à Hamiton ce retourne contre le manager autrichien. Un détail qui a son importance dans les négociations de contrat. Non négligeable même. C’est aussi pour cela que la presse allemande indique qu’Hamilton souhaite renouveler et partir ensuite à la retraite. Utilisant le ressort de la motivation comme principal vecteur de communication. Une communication qui montre ses limites aujourd’hui pour une équipe institutionnelle comme Mercedes AMG F1.

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Line-up 2015 (Update 3)

Avec l’annonce du line-up officiel de McLaren (Fernando Alonso et Jenson Button), le dessin de la saison 2015 devient de plus en plus intéressant.

Les pilotes dont les noms sont entre parenthèse ne sont pas encore confirmés ou sur le départ.

Mercedes AMG F1
Lewis Hamilton – Nico Rosberg

Red Bull Racing
Daniel Ricciardo – Daniil Kvyat

Williams
Valterri Bottas – Felipe Massa

Ferrari
Sébastian Vettel – Kimi Raikkone

Force India
Nico Hulkenberg –  Sergio Perez

McLaren
Fernando Alonso – Jenson Button

Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen – Carlos Sainz Jr

Lotus F1 Team
Pastor Maldonado – Romain Grosjean

Sauber F1 Team
Marcus Ericsson – Felipe Nasr

Caterham F1 Team
(avenir incertain – des pilotes responsables avec de l’argent si possible)

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