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Note du Mardi – Le cycle de remplacement d’un champion du monde en titre

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgL’avenir de Valtteri Bottas a basculé au début de l’été. Ayant bien débuté la saison 2019, le pilote finlandais, pourtant second du classement des pilotes, se retrouve en concurrence pour le volant de la prochaine Mercedes W11, la saison prochaine. Confirmant un cycle bien curieux.

Arrivée en 2017, après le titre de Nico Rosberg, Bottas va conclure sa troisième saison avec Mercedes AMG F1. Cette période de trois saisons est souvent associée au pilote qui viennent ensuite.

Le cycle de l’après

Après le dernier titre de Jackie Stewart en 1973, Ken Tyrrell mise sur un jeune pilote sud-africain, Jody Scheckter. Le pilote restera trois saisons dans l’équipe du grand Ken. Lorsque Alain Prost annonce son départ de McLaren après son titre 1989, il est remplacé par Gerhard Berger aux côtés d’Ayrton Senna. Il restera son équipier de 1990 à 1992, soit trois saisons. Toujours chez McLaren, bien plus tard, lors du départ de Fernando Alonso fin 2007, Heikki Kovalainen a remplacé le champion espagnol pour une durée de deux saisons, mais en réalité, le finlandais avait déjà remplacé Alonso chez Renault en 2007. Lors du départ de Jenson Button de Brawn, Ross Brawn a sorti de sa retraite Michael Schumacher pour trois saisons. Signalons également qu’après le titre de Michael Schumacher en 1995 chez Benetton, Jean Alesi avait signé un contrat de trois saisons (2 fermes et une option pour la troisième), comme Heinz Harald Frentzen qui, en remplaçant Damon Hill après le titre de ce dernier, avait paraphé un contrat de trois saisons (1997, 1998 et option 1999 qui n’a jamais été signé).

Il existe des exceptions naturellement. Après le titre de Niki Lauda en 1977, Gilles Villeneuve ne signe qu’un contrat d’une saison avec Ferrari en 1978 (comme cela était d’usage à l’époque). Mais au bout du compte, le pilote québécois est resté 5 saisons chez Ferrari. Idem, en 1988, Frank Williams remplace Nelson Piquet son champion en titre 1987, par Ricciardo Patrese. L’italien restera 5 ans dans l’équipe anglaise.

Une autre exception existe, elle ne concerne pas le sujet, mais elle a été abordée sur la période 1992 à 1994 : Remplacé un champion du monde par un autre champion du monde. Nigel Mansell a été remplacé par Alain Prost qui a été remplacé par Ayrton Senna chez Williams.

Dans l’histoire, le remplacement d’un champion du monde en titre est ainsi un cycle n’allant pas plus loin que trois saisons. Bottas ne fait pas exception à la logique. Toutefois il est aussi intéressant de regarder les remplaçants de ces pilotes.

Et après ?

Scheckter a été remplacé par un pilote vainqueur en GP, Ronnie Peterson en 1977. Gerhard Berger a été remplacé en 1993 par un pilote ayant remporté des courses aux USA, Michael Andretti., Kovalainen a été remplacé par Jenson Button, le champion du monde en titre. Michael Schumacher par Lewis Hamilton. Jean Alesi par Giancarlo Fisichella, Frentzen par Ralf Schumacher. Villeneuve par René Arnoux et Patrese par Damon Hill.  Et chez Mercedes, Lewis Hamilton avait remplacé Michael Schumacher. Ainsi le remplaçant de Bottas aura deux profils : soit le pilote jeune à potentiel, soit un pilote ayant déjà remporté des courses.

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BUSINESS / book GP : Les salaires des pilotes 2019

 

Lewis Hamilton 2019Lewis Hamilton champion du monde 2018, ayant activé son option mécanique d’augmentation de salaire, il émarge désormais à 42 millions d’euros, tandis que Sébastian Vettel continue son évolution salariale et Daniel Ricciardo complète le podium grâce à son nouveau contrat avec Renault F1 Team.

Max Verstappen, Nico Hulkenberg et Valterri Bottas sont désormais devant Kimi Raikkonen qui ne touche que 6 millions d’euros de salaire (comme la saison précédente), mais dispose d’une prime aux points inscrits, lui permettant de viser jusqu’à 20 millions d’euros maximum.

Côté français, Romain Grosjean chez Haas suite à sa difficile saison 2017, baisse son salaire à 2 millions d’euros, tandis que Pierre Gasly, en signant chez Red Bull Racing, double le sien.

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Hamilton 2018 world champion, having activated his mechanical option to increase his salary, he now earns EUR 42 million, while Sebastian Vettel continues his mechanical salary evolution and Daniel Ricciardo who completes the podium thanks to his new contract with Renault F1 Team.

Max Verstappen, Nico Hulkenberg and Valterri Bottas are now ahead of Kimi Raikkonen, who earns only EUR 6 million (as in the previous season), but has a bonus on the points scored, allowing him to aim for up to EUR 20 million.

On the French side, Romain Grosjean at Haas following his difficult 2017 season, lowered his salary to EUR 2 million, while Pierre Gasly, by signing with Red Bull Racing, doubled his salary.

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Drivers Salary 2019 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 42m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 35m
3/ Daniel Ricciardo (Renault) : € 20m
4/ Max Verstappen (RBR) : € 12m
5/ Nico Hulkenberg (Renault) : € 8m
6/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 8m
7/ Kimi Raikkonen (Alfa Romeo) : € 6m
8/ Sergio Perez (Racing Point) : € 4m
9/ Carlos Sainz (McLaren) : € 4m
10/ Charles Leclerc (Ferrari) : € 3m
11/ Romain Grosjean (Haas) : € 2m
12/ Kevin Magnussen (Haas) : € 2m
13/ Lance Stroll (Racing Point) : € 1.5m
14/ Pierre Gasly (RBR/STR) : € 1.5m
15/ Robert Kubica (Williams) : € 1m
16/ Alexander Albon (STR/RBR) : € 750.000
17/ Daniil Kvyat (STR) : € 750.000
18/ Lando Norris (McLaren) : € 700.000
19/ George Russell (Williams) : € 500.000
20/ Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) : € 500.0000

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Note du Mardi – Les salaires pilotes en 2018

Lewis HamiltonHamilton champion du monde 2017, ayant activé son option mécanique d’augmentation de salaire, il émarge désormais à 37 millions d’euros, tandis que Sébastian Vettel continue son évolution salariale mécanique et Fernando Alonso reste sur le podium, mais sa rémunération chute fortement et doit composer avec le duo Red Bull composé de Daniel Ricciardo et Max Verstappen.

Nico Hulkenberg et Valterri Bottas sont désormais devant Kimi Raikkonen qui ne touche que 6 millions d’euros de salaire, mais dispose d’une prime aux points inscrits, lui permettant de viser jusqu’à 20 millions d’euros maximum.

Côté français, Romain Grosjean chez Haas stabilise son salaire à 5 millions d’euros en 2018. Tandis qu’Esteban Occon chez Force India a augmenté son salaire de 1 à 3 millions d’euros. Enfin Pierre Gasly chez Toro Rosso touche le premier salaire Red Bull, soit 750.000 euros.

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Salaire pilote 2018 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 37m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 35m
3/ Fernando Alonso (McLaren) : € 12m
3/ Daniel Ricciardo (RBR) : € 12m
3/ Max Verstappen (RBR) : € 12m
6/ Nico Hulkenberg (Renault) : € 8m
6/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 8m
8/ Kimi Raikkonen (Ferrari) : € 6m
8/ Sergio Perez (Force India) : € 6m
10/ Romain Grosjean (Haas) : € 5m
11/ Carlos Sainz (Renault) : € 4m
12/ Estban Ocon (Force India : € 3m
12/ Stoffel Vandoorne (McLaren) : € 3m
14/ Kevin Magnussen (Haas) : € 1.5m
15/ Lance Stroll (Williams) : € 1.3m
16/ Brendon Hartley (STR) : € 750.000
16/ Pierre Gasly (STR) : € 750.000
16/ Marcus Ericsson (Sauber) : € 750.000
16/ Charles Leclerc (Sauber) : € 750.000
20/ Sergei Sirotkin (Williams) : € 500.000

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Note du Mardi – La stratégie d’anticipation de Mercedes

Note du mardiDiscrètement l’équipe Mercedes AMG F1 tente d’anticiper son avenir sportif. Sans véritablement faire de vague. Le retrait de Nico Rosberg après son titre de champion du monde 2016 a servi de leçon. Certes Valtteri Bottas a signé un contrat d’une saison (avec une option pour 2018) et Lewis Hamilton dispose encore d’une saison, mais des détails inquiètent et provoque l’introduction de l’équipe allemande sur le marché des transferts. De manière inattendu et plus par précaution.

La clause Hamilton

Depuis la signature de son contrat McLaren en 2008, Lewis Hamilton inclus à chacun de ses contrats une clause bien spécifique. Cette dernière permettait à l’époque au pilote de quitter McLaren-Mercedes une année avant l’expiration de son contrat, à la condition unique qu’il ne soit pas champion du monde ou qu’il ne soit pas en tête du championnat pilote au 1er Septembre.

Cette clause a été stipulée dans le premier contrat signé entre Mercedes et Hamilton pour la période 2013/2015 et elle a été prolongée pour le deal actuel 2016/2018. Toutefois nous sommes en 2017. Hamilton n’a pas été champion du monde en 2016 et il a (au GP d’Autriche) 20 pts de retard sur Sébastian Vettel.  De plus, le triple champion du monde reste énigmatique dans ses déclarations concernant son désir d’avenir, depuis deux mois maintenant. Entre ouvrant une porte qui était fermée jusqu’à présent.

La stratégie de l’anticipation

Depuis le début de saison, la rumeur indique que Sébastian Vettel dispose d’un contrat avec Mercedes AMG F1. Le quadruple champion du monde termine son premier contrat de trois saisons (2015/2016/2017) avec la Scuderia Ferrari et malgré les multiples tentatives de Sergio Marchionne, le grand patron de FIAT/Chrysler de vouloir prolonger son contrat, Vettel souhaite attendre septembre pour se prononcer. Pourtant les modalités du nouveau contrat avec l’équipe italienne sont déjà couchés sur le papier (jusqu’en 2020 et un salaire revue légèrement à la hausse). Une porte de sortie.

Toto Wolff, pragmatique ne souhaite probablement pas revivre la situation du départ de Nico Rosberg. Inconfortable pour lui et dégradant l’image d’une équipe qui met en avant son organisation comme prétexte de son succès. Bottas sera prolongé par un nouveau contrat de deux saison (jusqu’en 2019). Tandis que la piste Fernando Alonso sera toujours vivante jusqu’au moment de la décision de Lewis Hamilton. Mais elle n’est que le plan C.

La piste d’un pré accord Vettel/Mercedes AMG est ainsi crédible, tant le constructeur allemand n’a absolument pas profiter de mettre en place la promotion du titre de Rosberg. Un titre pour rien donc. Mais permettre à Vettel d’obtenir son 5ème titre, voir d’égaler Schumacher… le marketing est infini au milieu des scénarios.

Domino

La position de Lewis Hamilton après le Grand Prix de Belgique sera cruciale pour la suite des événements. Au-delà de la possibilité spéculative et peu réaliste d’un retrait du pilote anglais, c’est surtout l’hypothèse d’une prolongation d’une année (2018) qui pourrait perturber le jeu. Vettel sera ainsi obligé de signer un nouveau contrat avec Ferrari et sera exclu du jeu, durant un temps. En parallèle c’est la rumeur d’une prolongation de contrat d’Hamilton pour après 2018 qui sera intéressant de regarder.

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Note du Mardi – Les salaires pilotes 2017

Lewis HamiltonHamilton n’ayant pas été champion du monde en 2016, n’a pas pu activer la hausse de son salaire pour 2017 et reste à 32 millions d’euros, tandis que Sébastian Vettel, suivant l’évolution mécanique de son contrat avec Ferrari obtient désormais la même chose. Fernando Alonso, comme l’an dernier touche 30 millions d’euros chez McLaren-Honda.

Le départ de Nico Rosberg et son contrat de 20 millions d’euros (pourtant acté), laisse désormais Daniel Ricciardo seul derrière le trio avec 11 millions d’euros chez Red Bull. Tandis que Kimi Raikkonen reste sur la base d’un salaire de 8 millions d’euros, mais avec des primes lui permettant d’aller jusqu’à 40 millions d’euros maximum.

Côté français, Romain Grosjean chez Haas augmente son salaire, passant de 3 à 5 millions d’euros en 2017. Tandis qu’Esteban Occon chez Force India touche déjà 1 million d’euros.

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Salaire pilote 2017 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 32m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 32m
3/ Fernando Alonso (McLaren) : € 30m
4/ Daniel Ricciardo (RBR) : € 11m
5/ Kimi Raikkonen (Ferrari) : € 8m
6/ Nico Hulkenberg (Renault) : € 8m
7/ Felipe Massa (Williams) : € 6m
8/ Max Verstappen (RBR) : € 6m
9/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 6m
10/ Sergio Perez (Force India) : € 5m
11/ Romain Grosjean (Haas) : € 5m
12/ Stoffel Vandoorne (McLaren) : € 2.5m
13/ Kevin Magnussen (Haas) : € 1.5m
14/ Esteban Ocon (Force India) : € 1m
15/ Carlos Sainz Jr (STR) : € 1m
16/ Lance Stroll (Williams) : € 750.000
17/ Danill Kvyat (STR) : € 750.000
18/ Marcus Ericsson (Sauber) : € 750.000
19/ Joylon Palmer (Renault) : € 750.000
20/ Pascal Wehrlein (Sauber) : € 500.000

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Note du Mardi : La réaction de Williams sur Bottas

Note du mardiL’avenir de Valtteri Bottas se dessine désormais sans Williams à l’horizon 2018. Laissant penser que le grand projet de l’équipe anglaise va être révisé et que le pilote finlandais n’est plus aussi attractif qu’il y a deux ans.

Bottas avait beau jeu en indiquant que Williams était plus performant en 2014, la saison 2016 est égale à celle de 2015 pour lui. Moyenne. Felipe Massa, star déclinante de la Formule 1 réalise une meilleure deuxième partie de saison.  Une situation qui n’a pas été aveuglément observée chez Williams. Tandis que le pilote finlandais négociait la prolongation de son contrat pour 2017 et 2018, l’avantage a changé en faveur de l’équipe de Grove.

La jurisprudence Ferrari a eu des conséquences dramatiques dans les relations Williams/Bottas depuis une saison. La confiance ne réside plus dans le potentiel, mais dans l’accomplissement des résultats. Cette progressive déshumanisation des relations c’est également exprimé dans la prolongation du contrat du finlandais.  L’option de prolongation était fixée au 31 Août et a été activée par l’équipe anglaise. Bottas souhaitait un contrat de deux saisons, qui avait été accepté sur le principe, restait la question du salaire. La progression est lente, mais pour 2016 le salaire est fixé à 3 millions d’euros, selon le BusinessBookGP 2016. L’année suivante, Didier Cotton et Mika Hakkinen souhaitait un doublement de salaire pour leur poulain. Refus naturel de Williams.

Ce refus va provoquer la rumeur Renault Sport F1 et une réaction inédite de Williams. Tandis que Renault acceptait dans une discussion préliminaire et sans conséquence aucune à première vue, les conditions économiques et sportives du finlandais, Williams a proposé une solution qui sera lourde de conséquence : Racheter l’année 2018 du contrat. Ce qui signifie que pour 2017, Valtteri Bottas touchera le salaire qu’il souhaitait chez Williams, pas uniquement sur une saison.

Il est désormais loin le temps du projet Williams/Bottas d’un contrat de quatre saisons qui devait être signé courant 2015, permettant au pilote de gagner un salaire solide sur la période et de disposer d’une machine lui permettant de viser les podiums. Dès 2017, avec l’introduction de Lance Stroll dans le line-up, la stratégie sportive de Williams devient différente et à suivre attentivement.

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GP Malaisie 2016 – Paddock Confidences

Malaisie 2016 GP F1Le contrat de Bottas

Si Bottas a prolongé son contrat avec Williams jusqu’en 2018 au minimum, le pilote finlandais disposerait d’une clause dans son contrat indiquant qu’il peut être libéré gratuitement, si une équipe du top 3 du championnat des constructeurs le sollicite durant son nouveau contrat.

Sainz et Renault

Frederic Vasseur a été vu avec Christian Horner en grande discussion. Le sujet ? Carlos Sainz. Red Bull souhaite garder le pilote espagnol pour 2017 chez Toro Rosso pour assurer une année de transition. La marque autrichienne ne souhaitant pas avoir deux pilotes sans expériences de la F1 dans l’équipe STR l’an prochain. Mais il est possible que pour 2018…

Vasseur sur le départ ? 

La pression monte chez Renault Sport F1. Cyril Abiteboul multipliant les interventions médias depuis la course de Singapour, la rumeur du paddock de Sepang indique que Frederic Vasseur pourrait quitter l’écurie du constructeur français à la fin de la saison.

Perez et Force India

Tout cela pour ça ? Cela semblerait être le cas. Le mexicain Sergio Perez aurait en réalité signé un pré accord avec Force India au début de l’été, mais ne trouvant pas une équipe compétitive pour 2017, serait contraint de continuer une saison supplémentaire avec l’écurie indienne.

Ericsson et Sauber

La dernière sortie médiatique de Marcus Ericsson indiquant qu’il pourrait quitter Sauber à la fin de la saison 2016 a étonné. La raison principale ? le pilote suédois souhaite bénéficier d’un salaire de pilote de course (on parle de 750.000 euros). De son côté Felipe Nasr a eu l’assurance de la part de Banco do Brasil de le soutenir auprès d’une autre équipe pour 2017.

 

 

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Note du Mardi – Renault et la musique d’avenir

Note du mardiDepuis la reprise du championnat du monde fin Août, la direction de Renault Sport F1 semble en désaccord sur l’élan stratégique à prendre. Un conflit entre deux hommes : Fréderic Vasseur et Cyril Abiteboul. Provoquant des retards sur la direction à prendre…

Le premier est le Directeur de la compétition de l’équipe Renault Sport F1 Team, le second Directeur Général de Renault Sport F1 Team. Dans le détail, Vasseur, gérait l’équipe dans son ensemble au quotidien, tandis qu’Abiteboul était dévolue sur les moteurs à Viry-Chatillon et à Enstone. Depuis Juillet, ce dernier va concentrer ses efforts sur Enstone, tandis que le second a été nommé Team Manager et basé à Viry-Chatillon.  Pour simplifier l’explication, Abiteboul va s’occuper de l’administratif (finance, RH, marketing, communication et politique), tandis que le second va s’occuper de rendre le plus performant possible l’équipe.

Un éclairage nécessaire pour comprendre la situation sur l’avenir de la structure Renault Sport F1 Team.

La vague des rumeurs

A Singapour, la dernière rumeur indiquait que le duo de pilote Toro Rosso (Carlos Sainz et Danii Kvyat) irait chez Renault, en échange d’un profond rabais sur le coût du moteur Renault en 2017. Aussi folle pouvant être cette rumeur, elle fait échos à celle, avant l’été indiquant le rachat du contrat de Carlos Sainz par Renault, en échange d’un moteur français gratuit pour 2017. La piste Sainz avait à l’origine sondé par Fréderic Vasseur, fin mai 2016. Sans succès jusqu’alors.

L’histoire du moteur gratuit en échange des pilotes, inspire une autre réflexion : Fréderic Vasseur, dans ses nouvelles fonctions de Juillet, a pour mission les relations avec les clients de Renault. Mais qui signe les contrats ? Abiteboul. Donc si un moteur est gratuit en échange d’un contrat, ce n’est logiquement pas Vasseur qui peut le promettre, mais bien Abiteboul.

Dans la même réflexion, il est indiqué que Kvyat serait soutenu à hauteur de 20 millions d’euros par des partenaires russes pour 2017. La piste Sergio Perez, s’accompagne aussi de l’arrivée des sponsors mexicains de ce dernier (on parle aussi de 20 à 40 millions d’euros). Hors qui a pour mission de financier, marketing et communication ?

Par élimination, les pistes Bottas et Massa seraient du fait aussi de Vasseur. Idem pour l’idée de prolonger Magnussen.

La jeunesse avant tout, mais…

Les deux hommes, toutefois en désaccord sur le choix des pilotes, sont d’accords sur un point : miser sur des jeunes. Esteban Occon pourrait être une solution médiane par défaut. Mais le choix du second pilote Renault Sport F1 Team révélera qui a pris le pouvoir dans le projet pour les saisons avenirs.

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Note du Mardi – le contrat de Button/McLaren est le remake Schumacher/Ferrari 2007

Note du mardiL’annonce de McLaren concernant l’avenir de Jenson Button renvoyait curieusement dix ans en arrière sur l’histoire de la gestion de Michael Schumacher par la Scuderia Ferrari. L’histoire n’est qu’un éternel recommencement.

C’est avec une réelle surprise que Jenson Button a annoncé en fin d’après-midi de Samedi, jour des qualifications du Grand Prix d’Italie son retrait de la compétition pour la saison 2017. Le champion du monde 2009 agissant dans un rôle d’ambassadeur, mais reste à la disposition de l’équipe McLaren pour l’année 2018. Une option a été signée dans ce sens. Avant le début de la trêve la proposition de Ron Dennis avait été formulée. A l’opposé de sa séduisante option Williams. Toutefois, il était écrit qu’un troisième mariage avec l’équipe de Grove ne pouvait se réaliser. Un duo Bottas/Button, aussi séduisant sur le papier soit-il ne permettait pas de garantir l’avenir sportif à court terme de Williams. L’équipe anglaise préférant agir suivant le plan de Claire Williams et investir sur Bottas et lui adjoindre Lance Stroll et son enveloppe annuelle de 30 millions d’euros.

Jenson Button a dont accepté l’offre anachronique de McLaren d’un contrat de deux ans, sans vraiment courir.

Retour en 2006

Dans les coulisses de la guerre entre Luca di Montezemolo et Jean Todt, l’avenir de la Scuderia Ferrari était en jeu. L’italien qui avait signé un pré contrat avec Kimi Raikkonen en Juillet 2005, l’avait à sa disposition pour 2007, aux côtés de Felipe Massa. Tandis que le français souhaitait prolonger Michael Schumacher de deux saisons (2007 et 2008), estimant qu’un nouveau titre serait possible dès 2007. L’histoire nous a démontré qu’il avait raison, mais ce sera le finlandais qui en héritera. Dans l’ombre, Maranello avait trouvé une solution pour son champion allemand.

Monza sera le théâtre de l’annonce du départ, Ferrari une maison à vie pour Schumacher, tel était le scénario soigneusement mis en place par Montezemolo pour tourner la page.  Le projet de prolongation de deux années avait été abandonné au profit d’une offre d’une seule saison, comme consultant/ambassadeur de Ferrari, au tarif de 10 millions de dollars. La fonction resta flou, l’apport finalement important, mais une fois une prolongation de contrat de 2 saisons signées, le vide. 2008, 2009 verront l’ombre du septuple champion du monde à Maranello, préférant quitter la Scuderia pour signer un contrat 2010/2011 et 2012 avec Mercedes-Benz pour un retour en Formule 1.

Le contrat de deux saisons comme consultant, offrait un salaire de 5 millions d’euros à Schumacher à l’époque. Mais lorsque, suite à l’accident de Felipe Massa lors du GP de Hongrie 2009, le deuxième volant de la F2009 était disponible, curieusement le contrat de permettait pas à Schumacher de le récupéré. Le septuple champion du monde négocia âprement avec Montezemolo. Dans le détail : 1 million d’euros par course disputée, 1 million d’euros la victoire et 1,5 millions d’euros de sponsoring, soit 3,5 millions d’euros par course maximum. Dans l’aspiration de ce contrat, une prolongation comme consultant de trois saisons (ou cinq ans) contre un salaire de 3,5 millions d’euros a été refusé par l’allemand.

Button et l’avenir

Selon le BusinessBookGP 2016, Jenson Button touche 17 millions d’euros de salaire, l’an dernier sa rémunération était de 10 millions d’euros. L’accord de deux ans pourrait être un remake de ce précédent accord. A la virgule près.

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