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Marlboro et son impact en F1

Senna Monaco 1993L’interview de John Hogan pour le journal El Confidential permet de mesurer l’impact de la marque de Tabac Marlboro en course automobile et tout particulièrement en Formule 1.

Hogan indique qu’au sommet de sa puissance, 16 pilotes de F1 était sponsorisés par la marque tabac. Au total 120 pilotes toute catégories confondues était labélisé. Les débuts en 1971/1972, Marlboro était encore une petite marque (Lucky Strike était la plus importante à l’époque) et était présente en Europe via l’Italie. Les débuts ont été modeste, mais l’impact incroyable. Rapidement, si être visible sur les voitures était important, l’identification était encore plus importante. Symboliser par le cowboy, La marque américaine misa sur les héros. Ce qui explique que pour un pilote, avoir un sponsoring Marlboro était le graal absolu, car cela ouvrait des portes.

Marlboro c’est la lignée mythique des McLaren entre 1974 et 1996. Keke Rosberg avait obtenu son sponsoring car il fumait une marque de cigarette et la légende disait qu’il était près à changer de marque si Marlboro acceptait de le sponsoriser. Ayrton Senna en 1984 touchait l’équivalent de son salaire chez Toleman via le sponsoring de la marque américaine. Cette dernière avait payé discrètement les salaires de Didier Pironi et Patrick Tambay en 1982 chez Ferrari, avant qu’Enzo n’accepte le principe que la marque de tabac paye les salaires de ses pilotes. Les liens italiens historiques de Marlboro ont joué longtemps pour soutenir une marque italienne (Alfa Roméo au début). L’accord est toujours viable aujourd’hui, malgré l’interdiction de la publicité tabac datant de 2006.

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Rosberg demande 85 millions à Mercedes

bluff F1La rumeur Rosberg-Ferrari a eu un premier effet : Nico Rosberg a mandaté un agent pour négocier une prolongation de contrat avec Mercedes AMG F1. L’intermédiaire n’est autre que Gerhard Berger. Un choix intéressant reflétant la nouvelle stratégie du pilote allemand.

A peine la fin de saison 2015 terminée que déjà Keke Rosberg faisait le siège du bureau de Toto Wolff à Brackley. Fort de sa fin de saison, Nico Rosberg était en position de force pour prolonger son contrat avec le constructeur allemand. Fermement, l’autrichien avait indiqué au finlandais que les discussions pour le renouvellement de Rosberg ne débuteront pas avant Juillet 2016.

Fort de son début de saison, le plaçant en tête du championnat du monde des pilotes, l’ambition de l’entourage de Rosberg est d’accélérer les événements et contrôler le calendrier.  Surtout que côté italien, les rumeurs envoyant l’allemand à Maranello ont secoué le paddock. Même si la rumeur n’était pas mandatée par l’entourage de Rosberg (comme cela aurait pu le sembler), ce dernier en a joué lors du Grand Prix d’Espagne. La stratégie du ni-ni. Ni pour, ni contre l’option Ferrari, allait à l’avantage du pilote Mercedes AMG F1.

A Stuttgart, soucieux de l’image de marque sur son implication en Formule 1,  l’accrochage entre Rosberg et Hamilton a été confus. La faute n’étant officiellement sur personne, la crainte d’avoir une différence de traitement c’est fait sentir. Elle est même redoutée par le board du constructeur à l’étoile.

L’introduction de Berger, ponctuellement, dans l’entourage de Rosberg est destinée à créer un lien. L’ancien pilote Ferrari, McLaren et Benetton est un proche de son compatriote Lauda et connait bien Wolff. Un lien naturel s’installera. De plus Berger est un personnage médiatique qui attirera sur lui les questions du futur contrat de Rosberg, ce qui dégagera au pilote le stress de la pression médiatique. Il pourra ainsi se concentrer sur sa saison et sur l’objectif du titre de champion du monde 2016.

Sous contrat jusqu’en 2017 avec Mercedes AMG F1, Rosberg applique sa stratégie entrevue depuis 2010. Signant un contrat de trois saisons, il pousse pour obtenir une prolongation après la deuxième, utilisant la promesse d’argent de la 3ème saison comme base de travaille (voir ici pour explication).

En coulisse, Toto Wolff est d’accord pour prolonger d’une seule saison (2018) le pilote allemand avec un salaire proche de 20 millions d’euros. En réponse, Berger a demandé 85 millions d’euros et un contrat de trois saisons (25 millions d’euros par année et primes de titre de champion du monde au minimum), soit jusqu’en 2019. Afin de mettre la pression, l’agent autrichien est entrée en discussion avec McLaren, afin de proposer les services de Rosberg pour remplacer Jenson Button. Ron Dennis semble intéressé et amusé par la situation.

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Banco Santander et Ferrari

santander-npL’accord entre Banco Santander et la Scuderia Ferrari courant jusqu’en 2017 sera prolongé. Mais les conditions vont changer.

Entre 2010 et 2012, le premier contrat de sponsoring était assez classique et misant uniquement sur la diffusion du logo et de l’image de marque de la banque à travers le monde, en misant 50 millions d’euros par année. Depuis 2013, en signant la prolongation jusqu’en 2017, Banco Santander offre moins d’argents (30 millions d’euros/an à Ferrari, selon le BusinessBookGP version Française and English version) et ne communique plus auprès de ses clients de masse. La banque ibérique a transformé son accord avec la Scuderia Ferrari en plate-forme d’affaires, en invitant de riches clients à venir sur les circuits pour conclure des affaires, les fidélises, faire rencontrer, etc… Un investissement estimé à 15 millions d’euros par année.

Depuis le début de la saison, via le site FormulaSantander, la banque a lancée le programme « Driving Innovation. » qui est un outil de communication sous forme de vidéo relatant le changement de vie de personne, grâce à la technologie dérivée de la Formule 1. En cela, Banco Santander se transforme en média. Une évolution intéressante dans sa façon de communiquer.

La nouvelle entente, au-delà de 2017 sera un nouveau volet. Il semblerait, selon nos informations que la banque souhaite être moins visible sur les futures Ferrari, tout en préservant le principe de la plate-forme. On parle d’environ 20 millions d’euros et d’un contrat de trois saisons minimum.

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Rumeur un autre jour : Rosberg et Ferrari

bluff F1Comment renverser une situation ? Une leçon de management moderne par Mauricio Arrivabene soufflant le chaud et le froid par la contrainte et l’article de la Corriere della Serra sur les discussions de Nico Rosberg et Ferrari. Une leçon en 3 points.

Leçon numéro 1 : Mettre la pression sur Kimi Raikkonen

Le champion du monde 2007 et dernier champion du monde avec Ferrari, malgré ses performances séduisantes en 2016, n’est plus perçu comme l’homme de la situation. Pire, il a changé par rapport au pilote qu’il était à l’époque. Une attitude qui place la Scuderia dans une position délicate. Entre l’envie d’avoir un line-up composé de deux pilotes de pointe et une stratégie tournée à 90% sur Sébastian Vettel.

Déjà l’an dernier, Raikkonen était déjà mis sous pression médiatique par la Scuderia avec l’introduction possible de Bottas. L’objectif de la démarche était d’alors faire baisser le salaire du finlandais sur le papier. Ce qui avait été obtenu, mais dans un climat finalement de fin d’histoire prochaine…

Leçon numéro 2 : La cible Rosberg

Tout le monde aura compris que Nico Rosberg ne partira pas de chez Mercedes AMG F1 pour devenir le second d’un autre champion du monde, sans avoir des garanties de disposer de l’équité sportive. Sauf que souvent cela tourne au profit de celui qui est déjà en place.  Cette rumeur est destinée à mettre la pression sur la marque allemande, alors que la position de Lewis Hamilton est fragilisée depuis le début de saison.

Contractuellement, Rosberg a un contrat 2017 sur le papier, mais suivant sa logique, il souhaite prolonger l’aventure avec la marque allemande et bénéficier d’une hausse de salaire digne d’un champion du monde. Cette rumeur va dans son sens, comme en 2014.

Leçon numéro 3 : L’alternative Alonso

En citant dans la rumeur, l’alternative Alonso pour remplacer Rosberg, la rumeur surfe sur deux mythes. Le premier est que Toto Wolff déjà l’an dernier avait lâché le nom du double champion du monde espagnol pour remplacer Lewis Hamilton, alors que ce dernier tardait à prolonger l’aventure avec la marque allemande. Le second est que l’on estime qu’un duo Hamilton-Alonso sera détonnant comme en 2007 et que cela permettra à la Scuderia et Vettel d’être champion du monde (comme Kimi Raikkonen cette année là).

Avec cette rumeur, il y aussi l’idée d’affaiblir McLaren et Honda, perçu comme un rival futur de la Scuderia.

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Ferrari et la pression du temps

Ferrari_SF16La pression était sur les épaules de Mauricio Arrivabene depuis quelques temps. L’italien savait d’où venait les attaques et savait qu’un bon résultat ferait s’envoler la rumeur de son départ. Dans le garage Ferrari de Barcelone, Sergio Marchionne a finalement signé le coup de sifflet final auprès de la presse transalpine concernant le départ d’Arrivabene. Pourtant la pression reste.

En coulisse, Niki Lauda commente l’actualité de la Formule 1 et s’attarde longuement sur les bruits concernant Ferrari. « Vettel et Raikkonen ont une importante et inutile pression sur eux. » souffle l’autrichien, qui ne comprend pas le management de la Scuderia. L’opposé de celui de Mercedes AMG F1. La réalité est comptable.

Lorsque Mauricio Arrivabene est arrivé à la tête de l’équipe de Maranello, fin 2014,  la Scuderia réalisait sa pire saison depuis 1992. Il fallait redresser le mythe. Et vite.  L’italien pose les bases du renouveau : Un programme de deux saisons (2015/2016) avec un investissement important de FIAT Chrysler et la promesse d’un retour au haut de l’affiche pour la saison 2016.  Estimant que les pilotes et les ingénieurs étaient les meilleurs, Arrivabene estima qu’il fallait plus d’investissement de la part de son groupe de tutelle.

Durant longtemps, le budget était essentiellement composé de l’argent du manufacturier de Tabac et des droits FOM. Suffisant pour obtenir 250/300 millions d’euros par année, mais pas assez pour revenir en haut de l’affiche.

Sur le plan Arrivabene, l’investissement du groupe italo-américain est de 200 millions d’euros total, soit 100 millions d’euros annuels, d’après le BusinessBookGP (version française and English version), et l’embauche à prix d’or de Sébastian Vettel et le renouvellement de Kimi Raikkonen, dernier champion du monde Ferrari, illustre la pression sur l’usine de Maranello. Reste ainsi la question central : si l’investissement a été important pour 2015 et 2016, quid de l’après ? Le plan italien estimait que le renouvellement de Marlboro (autour de 140 millions d’euros annuels à partir de 2017), puis les droits FOM pour un top 2 chaque année, permettra à la Scuderia de se maintenir. Partant du principe que d’acquérir la victoire à un coup, mais entretenir la victoire est moins coûteuse. D’autant que FCA souhaite que sa marque Alfa Roméo se lance en Formule 1 prochainement. Une nouvelle répartition du budget sera alors décidée.

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GP Espagne 2016 – Paddock Confidences

Uspain2016ne année sabbatique pour Hamilton en 2017 ?
Aucune pitié pour Lewis Hamilton à Barcelone. Après un début de saison compliqué, une rumeur largement répandue indique que le triple champion du monde prendra une année sabbatique en 2017. Une rumeur largement entretenue par la presse populaire allemande, montrant régulièrement des photos du pilote anglais entrain de faire la fête.

Vers un ajustement de la puissance moteur par la FIA
Fabrice LOM, responsable technique de la FIA a indiqué que la différence entre le meilleur moteur et le plus faible représente sur la piste de Barcelone un écart de 3 dixièmes de secondes. Côté Red Bull, Christian Horner très provocateur a trouvé la solution pour permettre à tout le monde d’avoir la même puissance : avoir chacun un moteur Mercedes-Benz gratuitement ! Il est indiqué que le moteur Ferrari de la Toro Rosso est le moins puissant du plateau et que le Mercedes-Benz est le plus puissant. L’écart étant de plus de 50cv.

L’avenir de Ricciardo
Le pilote australien trouve un malin plaisir à contre-dire ses patrons. Alors qu’Helmut Marko et Christian Horner avait indiqué au GP de Russie que le pilote australien allait rester en 2017 chez RBR, ce dernier précise que rien n’est encore décidé le concernant. Il est indiqué que la principale inquiétude réside sur le moteur Renault/Tag Heuer de 2017 que disposera la prochaine RB13.

Ron Dennis, l’oracle noir
Observateur averti du paddock et pessimiste, Ron Dennis estime qu’une ou deux équipes ne termineront pas la saison 2016. Comme en 2014,  lorsque Caterham et Marussia était en difficultés, avant que la seconde ne trouve une solution in extremis. Sauber et Force India ne sont pas dans une situation idéale il est vrai.

Comparaison entre James Hunt et Lewis Hamilton
Juste après la course de Russie, Lewis Hamilton a fait le voyage jusqu’à Miami pour faire la fête et faire le foufou. Un comportement qui étonne le paddock et qui permette à John Watson de faire des analogies avec James Hunt : « James à remporté le titre en 1976, puis en 1977 et 1978 il a été l’ombre du champion qu’il était. Il était une célébrité. Il était plus intéressé par les distractions que par son travail de pilote. Il est facile de croire que votre vie sociale n’a pas d’impact sur votre vie professionnelle et sur vos performances. Mais c’est subliminale. Une goutte d’eau s’ajoutant à une autre goutte d’eau. »

Kimi vs Mansell vs Ferrari
Mauricio Arrivabene : « L’âge n’a pas d’importance, le courage l’est. Je rappel que Nigel Mansell avait trois ans de plus que Kimi lorsqu’il est devenu champion du monde en 1992. » le plan A de Ferrari est de prolonger d’une saison le contrat du pilote finlandais. Faute d’alternatives séduisantes sur le marché aujourd’hui.

 

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Note du Mardi – La nouvelle narration des courses au service des sponsors

Note du mardiTout le paradoxe d’une domination. En Formule 1 plus vous dominer la discipline, moins vous êtes visibles à la télévision durant les retransmissions des courses. Pourtant cette situation n’empêche en rien une jolie exposition médiatique, grâce à une nouvelle narration des courses.

Lorsque Lewis Hamilton ou Nico Rosberg s’élancent de la grille pour un Grand Prix de Formule 1, aujourd’hui, nous les voyons durant les deux premiers tours, durant leur changement de pneumatiques et dans leur dernier tour.  Car hormis les positions au-delà de la première ligne sur la grille de départ (comme pour Hamilton cette saison), la visibilité des Mercedes AMG F1 est réduite au stricte minimum. A Suzuka en 2015, la présence médiatique était de seulement 6 minutes.

Toutefois si l’on calcule le temps de présence en cas de doublé sans problème à signaler, nous cumulons environ 465 secondes (trois tours complet (jusqu’au DRS), deux ravitaillements pour chacun des pilotes, 30 seconde à la mi-course pour montrer le classement par l’image et 30 seconde pour le dernier tour du vainqueur et 15 secondes pour le deuxième de la course.  Soit une présence de 13 minutes et 30 secondes à l’antenne. Ce qui sur un Grand Prix de 100 min de moyenne représente environ 13.5 % de visibilité.

Le marketing pour compenser 

Il y a dix ans, Renault et Ferrari se partageaient 20 à 25% de la visibilité télévisuelles, ne laissant que des miettes pour le reste du plateau. Au point pour certain d’avoir établit un classement de perception pour compenser le manque de visibilité. Par exemple, Jordan au début des années 2000 était la deuxième équipe la plus identifiée derrière Ferrari, grâce à sa couleur jaune. La course pour être le plus visible était forte, au-delà des performances. Au point de se demander si les prestations 2014/2015 de Pastor Maldonado avec Lotus F1 Team n’étaient pas le fruit d’un vecteur cynique d’exposition médiatique contraire à la logique. Être vu, quoi qu’il arrive. Même si c’est mauvais.

La nouvelle narration des courses

La retransmission des courses depuis la domination de Sebastian Vettel et Red Bull Racing a évoluée. Autrefois, à l’époque Ferrari – Schumacher, les exploits du pilote étaient mis en avant, lorsqu’il s’apprêtait à réaliser le meilleur tour en course, voir un dépassement sur un pilote retardataire.   Désormais le pilote n’est qu’un décor, un prétexte.  En somme, la course était autrefois au service du pilote et maintenant c’est le pilote qui est au service de la narration de la course.

Les caméras montrent les sponsors en gros plan ou presque sur les voitures  lors de virage lent d’un circuit  et cadre fixement les virages pour montrer les sponsors au bord de la piste. L’impression de vitesse est relative, la cause au cahier des charges des circuits dessinés par Herman Tilke depuis deux décennies.  Le premier cadrage ralenti le mouvement, mais donne l’illusion d’un dynamisme, tandis que le second est un placement de produit télévisuel ou le pilote passe 50 fois au moins durant la course.

Avec ce procédé utilisé depuis quelques années maintenant, l’impact médiatique des marques visibles sur les voitures et au bord de la piste a décuplé. En 2010, Banco Santander estimait son IM à 250 millions d’euros, tandis que Renault estimait que pour 1 euros investit la visibilité offrait 3 euros.  Après son titre 2015, Mercedes AMG F1 avait estimé que l’impact médiatique de sa présence en Formule 1 était de 2,7 milliards d’euros. Un record.  Il est indiqué que la saison 2016 de Renault Sport F1, calibré en matière marketing pourrait avoir un impact de 1 milliard.

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GP Chine 2016 – Paddock Confidences


Chine GP 2016 F1Williams et son futur line-up

Sachant que Bottas est largement convoité par plusieurs équipes et que Massa devra être remplacer. Williams hésite sur son futur line-up. Prendre de l’expérience (Button, Raikkonen?) et un pilote apportant un budget important (Nasr?) ou alors miser sur deux pilotes de pointe capable de faire franchir un cap à l’équipe pour 2017 ?

Mercedes a aidé Ferrari ?
Cela faisait un moment que Bernie Ecclestone s’exprime sur le sujet, sans réellement être entendu. L’argentier sous entend que Mercedes a aidé et aide Ferrari sur la technologie moteur pour combler le retard. Une idée soutenue par Gerhard Berger, qui a souligné que par le passé Honda avait fait la même démarche avec la Scuderia au début des années 90.

Ferrari et la Bourse
La chute de 30% de l’action Ferrari à la Bourse de New-York incite Sergio Marchionne a restructurer l’outil marketing de Maranello. L’italien déjà PDG de FCA (Fiat Chrysler) deviendra le directeur général de Ferrari. L’introduction de Ferrari en Bourse est stratégique pour FCA, surtout pour soutenir des garanties économiques…

L’avenir de Sauber
L’équipe Sauber est en négociation active avec un consortium financier (suédois ou norvégien) qui prendrait une partie du capital de l’équipe pour sauver la saison de l’équipe. On parle de 30/35% du capital.

Les pilotes contre Bernie
La photo du dîné presque parfait parut sur les réseaux sociaux, montrant l’ensemble des pilotes autour d’une table, cachait en réalité une réunion devait permettre aux pilotes de prendre une part plus active dans le réglement techniques de la Formule 1. Ne pas s’étonner de lire et d’écouter des critiques des pilotes sur les règles actuelles et futurs.

Like a NBA
« Quand je pense Basket, BaseBall ou Football américain, toute les équipes peuvent investir dans les transferts et améliorer leur équipe. Un petit peut devenir un grand. En Formule 1 c’est l’inverse : sans le financement solide des pilotes, les équipes auront du mal à joindre les deux bouts. » indique Felipe Massa à propos des difficultés de Sauber.

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L’avenir de Mercedes : fournisseur moteur de la Formule 1 ?

Sur Globo Esporte, Jackie Stewart a soumis un point de vue intéressant concernant l’avenir de Mercedes AMG F1.

« Si je faisais partie du groupe de décision, je proposerais que Mercedes quitte la Formule 1. Mais ils peuvent rester comme fournisseur de moteur et rendre disponible à ceux qui le veulent, comme Ford à fait avec Cosworth. Tout le monde le voudra et le nom de Mercedes continuera à gagner. Le Ford Cosworth a été champion avec nous (Matra et Tyrrell) et aujourd’hui tout le monde se souvient de Ford Cosworth car ils ont aussi gagné avec McLaren, Williams, Lotus etc… »

Plus loin, l’écossais laisse entendre que si Ferrari bat Mercedes cela pourrait être la fin de l’investissement F1 du constructeur allemand.

Sur le fond l’idée n’est pas stupide, le V8 DFV Ford Cosworth a permis à une nouvelle génération de constructeur d’émerger en Formule 1. La première pierre de l’édifice que nous connaissons aujourd’hui. Pendant les années de crises des années 70, ce moteur a permis à la discipline de survivre et même d’innover techniquement (effet de sol), pour rester dans la course face à Ferrari par exemple.

Malheureusement, l’idée de la diversité moteur en sera exclue. Des constructeurs auront du mal à avoir un intérêt pour la discipline. Ce qui, d’un point de vue marketing, serait compliqué à approuver pour l’image de la Formule 1. Mais, est-ce que le marketing entrevu il y a 15 ans est toujours valable aujourd’hui ? En cela l’idée de Stewart n’est pas si stupide que cela.

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Sauber et Alfa Romeo

sauber-alfa-romeoA Bahreïn, Monisha Kalterborn avait le visage sombre. Sauber, en difficulté financière depuis le début de l’année n’a pas les moyens de voyager pour le Grand Prix de Chine. Déjà les salaires de Février ont été payés par Tetra Pack (sponsor personnel de Marcus Ericsson) et avec impatience, le premier versement (environ 27 millions d’euros) de la FOM arrivera dans quelques jours. Mais d’ici là, la rumeur Alfa Romeo revient.

Un détail qui n’a pas échappé aux observateurs. Au cours du week-end à Bahreïn, Monisha Kaltenborn a disparu du paddock. Officiellement, pour des raisons personnelles. En coulisse les discussions avec plusieurs sponsors potentiels, mais avec le temps le crédit de ces bruits est épuisé.

Côté pilote, Felipe Nasr et Marcus Ericsson ayant payés lors du dernier semestre 2015 leur volant 2016 (environ 20 millions d’euros au total), le reste de l’argent ne sera disponible qu’en Avril/Mai 2016.

Ainsi, la rumeur d’un accord avec Ferrari c’est jour depuis 24h. Sauber, contrairement à Toro Rosso, dispose du moteur 2016 de l’équipe Maranello (dans une version différente en s’inspirant de la politique de Mercedes-Benz avec Williams), un moteur dont le solde du coût (environ 12 ou 15 millions d’euros) pourrait se transformer en espace publicitaire pour Alfa Roméo. Ce qui serait une économie non négligeable pour l’équipe Suisse, qui pourra ainsi investir dans le projet 2017.

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