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Le projet de rémunération d’Alonso avec Ferrari

Alonso FernandoL’article de la Gazzetta dello Sport hier, sur les exigences de Fernando Alonso et ses négociations avec Ferrari tourne au bras de fer psychologique. Un détail est intéressant, la rémunération.

Actuellement payé 22 millions d’euros (selon le BusinessBookGP2014), Fernando Alonso est depuis quelques années le pilote le plus payé du plateau. Un titre qu’il ne souhaite visiblement plus revendiquer. A la fin de l’été, le double champion du monde avait beaucoup insisté sur le fait que l’argent n’était pas une motivation pour faire un choix. Réponse à peine voilée envers les prétentions de McLaren-Honda et l’extension appelée des vœux de Ferrari jusqu’en 2019.

Les récents événements à Maranello permettent à Fernando Alonso, logiquement, d’entrer en position de force dans ses négociations avec Ferrari. Ainsi, sous les conseils de Flavio Briatore, le double champion du monde demande un salaire aux résultats pour 2015/2016 et 2017,  selon le quotidien italien Gazzetta dello Sport. Cela signifie deux choses : 

La première est qu’Alonso sait qu’il n’a pas le choix que de continuer l’aventure avec Ferrari en 2015 et en 2016 (via option), en proposant un nouveau contrat, il tente de casser l’actuel accord pour en définir les contours d’un second plus souple.

La seconde est qu’Alonso a demandé d’avoir la possibilité de quitter au bout de 4 ou 6 courses la Scuderia en cas de manque de performance. Ce qui signifie qu’il y a un plan B pour l’espagnol ? McLaren ? Cela semblerait logique car personne ne sait réellement l’état de compétitivité de la monoplace de Woking avec le moteur Honda l’an prochain.  A Singapour, Jenson Button indiquait qu’il est confiant de prolonger avec McLaren l’an prochain, le cas de Magnussen pourrait donc être sacrifié. A moins d’un échange en cours de saison Button-Alonso avec de l’argent de McLaren à Ferrari en contre partie. A suivre, mais les solutions sont nombreuses.

Reste la rémunération. Alonso espère 30 millions d’euros par année environ.  Détail important car Ferrari ne souhaite visiblement plus lui donner autant désormais. Sachant que la proposition d’Alonso serait basée sur un fixe et un variable, la donne est désormais nouvelle, signe de bonnes volontés. Chez Lotus en 2012, Kimi Raikkonen touchait 3 millions d’euros de fixe et un variable de 40.000 euros par point. En 2013, le fixe avait bougé à 5 millions d’euros. Pour 2014, Lotus avait proposé 8 millions d’euros de fixe et un variable à 60.000 euros à Kimi Raikkonen. Notons que Michael Schumacher touchait 8 millions d’euros de fixe et 80.000 euros de variable avec une limite à 40 millions d’euros fixé par Mercedes-Benz entre 2010 et 2012.

Dans le cas d’Alonso le fixe sera de 10 millions d’euros et le variable devrait lui apporter 20 millions d’euros par année (en se basant sur les saisons 2010 et 2012), soit 80.000 euros/point.  Soit 30 millions d’euros environ par année. Imposant ainsi à la Scuderia une rémunération minimum en cas de compétitivité de la monoplace.

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La F1 a son marronnier : l’échange de champion du monde

marronierLa rumeur a agitée essentiellement les réseaux sociaux en partance d’Italie. Je parle de la mutation de Sébastian Vettel chez Ferrari à la place de Fernando Alonso qui irait chez Red Bull Racing. L’échange de deux champions du monde. Un fantasme qui n’est jamais arrivé en Formule 1 historiquement.

Chaque année les rumeurs d’un échange de champions du monde font les gros titres. Aujourd’hui un échange Alonso-Vettel, hier Raikkonen-Alonso en 2006, avant-hier Schumacher-Hakkinen en 2000. Ainsi l’esprit fantastique s’empare de la réalité. La fiction entre dans le domaine de l’information pour combler le vide. C’est une fabrique d’information commune, un marronnier.

Toutefois est-ce que dans l’histoire de la Formule 1 l’échange de deux champions du monde c’est t’il déjà produit ?

En réalité non jamais.

Réunir des pilotes déjà champions du monde dans la même équipe a déjà eu lieux de rares fois par le passé (Clark-Hill chez Lotus, Prost-Rosberg chez McLaren, Hamilton-Button chez McLaren). Au contraire des projets de réunir des pilotes déjà champions dans la même équipe qui n’ont pas dépassé le stade de l’idée (Fittipaldi-Lauda chez Ferrari en 1977, Hunt-Lauda chez Brabham en 1978, Prost-Piquet chez McLaren en 1988, Prost-Senna chez Ferrari en 1991, Mansell-Prost en 1993 chez Williams, Prost-Senna chez Williams en 1994, Schumacher-Hill en 1997 chez Ferrari, Hakkinen-Schumacher et Schumacher-Hakkinen en 2000, Raikkonen-Alonso chez Renault en 2008, Hamilton-Vettel en 2012 chez Red Bull Racing etc…) Mais aucun de ces duos de rêve n’ont vu le jour pour différentes raisons, qui relève désormais de l’histoire.

Concernant l’échange de champion du monde d’une équipe à une autre cela n’est jamais arrivé dans l’histoire. Il est donc toujours étonnant d’y croire à chaque fois que cela déferle sur nos comptes Twitter ou que l’ensemble des médias traitent le sujet comme sérieux. Mais c’est le principe du marronnier. C’est le jeu médiatique.

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Ferrari et le théâtre de Monza

Luca di montezemolo Fernando Alonso Italia GP 2014 MonzaEntre le Grand Prix de Belgique et d’Italie, Fernando Alonso a insisté, tout comme Marco Mattiacci, sur son désir de continuer une saison supplémentaire à Maranello. Toutefois, comme l’indique The Guardian, la Scuderia c’est penchée sur le cas de Lewis Hamilton après la course belge.

La présence théâtrale de Luca di Montezemolo, comme chaque année à Monza, gèle toute possibilité de communication hors cadre lors du GP d’Italie. Les accolades du président envers ses pilotes (avec le petit regard vers les photographes et caméras avant de fermer les yeux et jouer l’intensité), Fernando Alonso en tête marquent l’unité et l’affection des pilotes envers leur patron, représentant Ferrari par l’image.  Durant 72h, le monde de la Formule 1 reste donc aux déclarations d’amour de Fernando Alonso envers Maranello. Preuve à l’appui lors du GP d’Italie.

En coulisse c’est une autre histoire qui résonne. Les volants de Kimi Raikkonen et de Fernando Alonso n’ont pas encore bénéficiés d’une assurance officielle, comme le remarqueront les observateurs. Williams a confirmé Bottas et Massa en Italie. Ferrari n’a fait aucun commentaires et aucunes annonces, même pour le cas de Raikkonen. Laissant planer le doute et relancer les rumeurs d’une restructuration qui ne serait pas engagée par Marco Mattiacci, mais par Ross Brawn.  Le bruit prend de l’ampleur.

Virtuellement ce sont donc deux volants qui sont disponibles chez Ferrari, à ce jour. Après l’incident de SPA les émissaires de Maranello ont demandé des détails sur le contrat de Lewis Hamilton, comme le sous-entendent certains journalistes anglais. Idem, il est entendu que Sébastian Vettel attend d’avoir la confirmation officielle de ce que fera Fernando Alonso en 2015, pour prendre sa décision. Malgré une mauvaise saison 2014 l’attractivité des rouges est toujours aussi forte et la possibilité d’un retour de Ross Brawn laisse entrevoir des résultats en hausses.

Après la course de Monza, Christian Horner n’a pas caché qu’il estimait que rien ne bougera sur le marché des transferts pour 2015. Mais, sa réponse était une réaction à la demande insistante des journalistes australiens si Daniel Ricciardo allait être fortement augmenté pour l’avenir. Laissant l’interprétation aux lecteurs.

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Note du Mardi : Les clauses de sorties des pilotes

La semaine dernière le magazine allemand Auto Motor und Sport  dévoilait une clause permettant à Fernando Alonso de quitter Ferrari : Si le pilote espagnol a plus de 25pts (l’équivalent d’une victoire) de retard sur le leader du championnat du monde pilote au 1er Septembre, il est possible pour lui de quitter la Scuderia.  L’histoire des clauses de sorties sont toutes aussi étonnante les unes que les autres.

Depuis les années 90 et les contrats à plusieurs millions de dollars sur une période supérieur à deux ans, les clauses de sorties pilotes sont indiquées comme volet de pression. Auparavant un pilote signait un contrat de deux ans ferme. Depuis les contrats d’Ayrton Senna chez McLaren en 1988-1990 et Alain Prost chez Ferrari (1990-1992) les clauses de sorties sont entrées en scène.

La plus connue reste la clause de performances.  Par le passé, le pilote étant plus influent que l’équipe cette clause était imposée pour avoir l’opportunité de quitter une équipe pour une autre plus performante. Depuis le développement de la Formule 1 autour des constructeurs dans les années 2000, les marques automobiles ont équilibré les rôles. Désormais le team peut se séparer de son pilote et le pilote à la possibilité de partir également.

Sébastian Vettel a une clause lui permettant de quitter dés la fin 2014 Red Bull Racing dans le cas ou il ne termine pas 3ème du championnat du monde des pilotes et/ou qu’il ne signe pas minimum deux victoires dans la saison. Dans le cas de Fernando Alonso c’est une double clause :  D’une part si Ferrari ne termine pas 3ème du championnat du monde constructeur à la date du 31 Juillet et d’autre part si l’écart au championnat pilote est supérieur à 25pts au 1er Septembre de chaque saison.

Il y a 10 ans, Jenson Button avait un contrat avec BAR-Honda qui indiquait que si le pilote avait au 31 Juillet de chaque saison 70% des points du leader, il était prolongé. Le plus souvent la clause indique la place de l’équipe au championnat du monde des constructeurs.

L’autre clause est une clause technique. Avoir un moteur officiel, un ingénieur ou la garantie technique égale à son équipier, sont les plus courantes. En 2004, lors du Button Gate opposant BAR-Honda à BMW-Williams, le principal problème était que l’équipe BAR n’avait pas de moteur Honda officiellement annoncé à la date d’échéance de la clause permettant de prolonger automatiquement Button, en cas de moteur Honda officiel au-delà de 2004.

Nous savons que pour le cas de Sébastian Vettel son contrat est indexé sur la présence d’Adrian Newey dans la direction technique de Red Bull Technology. Enfin, en 2007, Fernando Alonso a cassé son contrat McLaren-Mercedes en jouant sur le principe du doute sur l’équité technique du team de Woking envers sa personne et son statut de numéro 1 de l’équipe.

Enfin l’autre clause est une clause d’image. Imposée par les constructeurs automobiles propriétaires des équipes dans les années 2000, elle est l’héritage du fameux licenciement d’Alain Prost de chez Ferrari fin 1991.  Cette clause impose une auto-censure des pilotes. Ces derniers ne doivent pas critiquer publiquement ou voir leur propos repris dans la presse indirectement, sous peine de licenciement (ou de forte sanction comme uner retenue de salaire).  Cette clause a été activée par Ron Dennis en 2007 contre Fernando Alonso pour justifier le départ interne du double champion du monde espagnol auprès de son partenaire moteur, Mercedes-Benz.  Plus loin de nous, Alain Prost avait retenu 500.000 dollars du salaire de Jean Alesi en 2001 suite à des propos de l’avignonais dans l’Equipe durant l’été 2001. Notons que cette clause est essentiellement rattachée aux équipes soucieuses de leur image et non des pilotes. Il n’est pas connu de pilote qui ait quitté une équipe parce que l’équipe lui donnait une mauvaise image (une clause d’avenir toutefois).

Un cas qui peut se rattacher à cela serait un défaut de paiement des équipes envers les pilotes. Nico Hulkenberg est parti de Force India, puis de Sauber à cause de cela. Idem pour Kimi Raikkonen avec Lotus. Mais la séparation est basiquement financière et non un déficit d’image de l’équipe envers le pilote.

Héritage des précédents contrats, surtout sur la période 2000-2007, les accords d’aujourd’hui accordent  juridiquement une place nouvelle au pilote. Auparavant lié au bon vouloir du constructeur, qui décidait de sa carrière via des contrats long terme (3 ans minimum), le pilote peut désormais entendre la petite musique du choix de son avenir avec l’introduction de clauses de performances, ou d’avenir technique essentiellement,  au détriment de l’équipe. Equilibrant l’ordre des choses et ouvrant de nouvelles perspectives.

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Note du Mardi : Les pilotes, ces hommes au centre de tout

Les patrons d’équipes souhaitent mettre en avant les pilotes, comme les véritables stars de la Formule 1. Evitant soigneusement le fait que depuis quelques années la communication a fait passer ces derniers pour de simple pilote du dimanche et non plus des divinités adulés comme cela a toujours été le cas depuis que la discipline est devenue populaire.

La réaction de Fernando Alonso sur son prochain contrat et son salaire, ainsi que les sifflements sur le podium du GP de Belgique envers Nico Rosberg pose la question de l’image aujourd’hui des pilotes. Ils ne sont plus des demi-dieux que l’on respectait, mais des hommes ordinaires ayant un important salaire.

La signature de Max Verstappen, 17 ans peut être traduit de la manière suivante : il faut un jeune pilote pour séduire un jeune public. Possible, mais cela donne aussi l’impression d’une Formule 1 facile. Trop facile même. Alors que ces machines font 800 cv et qu’elles peuvent être dangereuses. Ainsi un adolescent peut la conduire. Il ne faut plus être une personne d’exception et avoir fait ses preuves dans les disciplines inferieurs. Donner l’impression que rien n’a été facile. Que le talent se conjugue avec la maturité. C’est ainsi que le processus des champions c’est développé. Cela cache la dure réalité du storytelling d’un pilote de talent formaté pour devenir un grand pilote, mais en ne voulant pas donner l’image de l’être tenté par les 7 péchés capitaux. Pas de gourmandise, pas d’amour de l’argent, encore moins d’un égo enflé. L’Envie est proscrite, la Colère également, la Luxure n’en parlons pas et la Paresse est interdite. Les pilotes sont formatés comme cela. Comme les hommes par rapport aux dieux pour être meilleur.

L’exemple de Fernando Alonso, considéré par le paddock comme le meilleur pilote du monde est à comparé avec Sébastian Vettel qui a un meilleur palmarès que lui. Pourtant la volonté de faire d’Alonso l’égale des légendes de la Formule 1 revient à devoir définir ce qu’est un grand pilote, et par conséquent ce qu’est devenue la Formule 1.

Les grands pilotes d’autrefois étaient de véritables électrons libres. Une race en voie de disparition aujourd’hui. Le pilote était l’un des maillons d’un collectif.  La poésie laisse place au profil d’un pilote individualiste.  Depuis Michael Schumacher, ce type de pilote n’est que statistiques personnelles (le plus jeune, le plus de victoire et battre les records). L’individu est supérieur à l’équipe. Il n’est plus un élément du collectif, c’est au reste du collectif de se mettre à son service. Lorsqu’un Niki Lauda accepte Alain Prost, ou qu’un Alain Prost accepte Ayrton Senna chez McLaren, l’idée était de permettre à l’équipe d’être meilleure et d’avoir un matériel meilleur. Aujourd’hui, lorsque Fernando Alonso accepte Kimi Raikkonen, ce n’est pas pour rendre meilleur l’équipe Ferrari, mais de battre le dernier champion du monde Ferrari pour démontrer qu’il est le meilleur.

GP Autriche 2002, Michael Schumacher a été le premier grand pilote à avoir été sifflé et hué sur un podium. Pourtant Ayrton Senna, Alain Prost, Nigel Mansell voir Nelson Piquet n’étaient pas des enfants de cœur, mais ils étaient admirés. Mais, souvenons nous des gestes en course de ses champions, ils étaient toujours en direction d’un retardataire qui ne respectait pas les drapeaux bleues et non face à un adversaire qui défends sa place dans une bagarre pour les points. Les temps changent. Depuis Schumacher, c’est toute la Formule 1 qui a changée et qui passionne moins. Le pilote n’est plus un héro qui était destinée à permettre à une équipe de briller encore. L’équipe doit tourner autour de lui, sinon il ne remporte pas de titre. C’est cela que l’on demandait à la génération post Schumacher.

La Formule 1 est victime de cette dictature du spectacle qui a pris le pas sur la beauté de la course. Le culte de la personnalité est à la base des dictatures. Alonso, Vettel, Hamilton et Raikkonen sont devenus des machines. Ce sont des caricatures. Si ils ne gagnent pas ce n’est pas de leur faute, c’est la faute de l’équipe qui ne met pas tout en œuvre pour leur réussite. A ce jeu, le cas Vettel contraste avec celui de Ricciardo qui avec trois victoires cette saison ne compare pas sa voiture à un légume après une mauvaise course.

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F1 – Le point sur les contrats pilotes

GP Drivers 2014 F1

Le moment est venu de faire le point sur la durée des contrats des pilotes actuellement dans le paddock. Nous ne prenons pas en compte les contrats des pilotes d’essais ou des aspirants, mais uniquement ceux ayant un volant officiel.

Mercedes AMG F1
Nico Rosberg : Son contrat actuel arrivant à expiration fin 2014, et disposait d’une option pour 2015. Il a été prolongé par un nouvel accord d’une durée de trois ans: 2015/2016 et 2017 en option.
Lewis Hamilton : Son contrat expire fin 2015. Il avait une durée de trois saisons et la troisième est une option. Discute actuellement pour une prolongation jusqu’en 2017/2018.

Red Bull Racing
Sébastian Vettel : Actuellement sous contrat officiel jusqu’en 2015. Disposant d’une série d’options lui permettant de sortir en cas de mauvais résultat de RBR et d’un accord préférentiel avec la marque autrichienne valable jusqu’en 2017.
Daniel Ricciardo : Disposant d’un contrat 2014 et 2015. Le pilote australien dispose de différentes options avec la marque autrichienne le liant sur le papier jusqu’en 2017 avec l’équipe RBR.

Williams
Valterri Bottas : Dispose d’un contrat de trois ans avec l’équipe Williams (2013/2014/2015).
Felipe Massa : A signé un contrat de deux ans (2014 et 2015) avec le concours de Petrobras, et dispose d’une option 2016 activée par l’équipe Williams en accord avec le pétrolier brésilien.

Ferrari
Fernando Alonso : Son contrat ferme expire en 2014 et se prolonge en fonction d’options de résultats pour 2015 et 2016.
Kimi Raikkonen : Disposant d’un contrat d’une base de deux saisons (2014/2015), la saison 2015 est activée sous forme d’options sur les résultats de Ferrari.

Force India
Sergio Perez : Le mexicain a signé un contrat de deux saisons (2014/2015) et dispose d’une option pour 2016 en commun accord avec Force India.
Nico Hulkenberg : L’allemand dispose d’un contrat de trois ans (2014/2015/2016), mais dispose d’une clause lui permettant de rejoindre un top team (Ferrari, McLaren, Mercedes) chaque saison.

McLaren
Jenson Button : Le champion du monde 2009 a un contrat expirant en 2014. Son option 2015 doit être validée par McLaren.
Kevin Magnussen : Disposant d’un contrat annuel sur une base de trois ans (2014/2015/2016), mais McLaren a une clause préférentiel de sortie à chaque saison.

Scuderia Toro Rosso
Jean Eric Vergne : Le français dispose d’un contrat annuel qui est renouvelé par Red Bull suivant un lot d’options de performances, travail d’équipe etc…
Danill Kvyat : Dispose d’un contrat avec STR de deux ans ferme (2014/2015).

Lotus F1 Team
Pastor Maldonado : Pilote disposant d’un contrat de deux ans (2014 et 2015 en option). Option 2015 qui a été validée par l’équipe.
Romain Grosjean : Le français dispose d’un contrat annuel renouvelé. Total a son mot à dire sur l’avenir du pilote.

Marussia F1 Team
Max Chilton : Le discret pilote anglais dispose d’un contrat de trois ans (2013/2014/2015), sous forme d’options annuels.
Jules Bianchi : Pilote Ferrari jusqu’en 2014, il est prêté par la Scuderia.

Sauber F1 Team
Adrian Sutil : L’allemand dispose d’un contrat de deux saisons (2014/2015) avec Sauber. La seconde année est une option en fonction des performances de chacun, principalement.
Esteban Gutiérrez : Le mexicain dispose d’un contrat de deux saisons (2013/2014).

Caterham F1 Team
Kamui Kobayashi : Un contrat d’une année pour le japonais, mais avec des clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.
Marcus Ericsson : La même chose que pour Kobayashi. Un contrat d’une année avec clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.

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[FanaticF1] – Le marché des transferts dépendant des tops pilotes

2014 - Scuderia Ferrari

 » C’est ma quatorzième saison de Formule 1, donc j’ai vu de nombreux projets en Juillet et Août. En Août, tout le monde est très, très compétitif, en Novembre encore plus, puis en Janvier et Février l’on se rend compte que deux ou trois peuvent gagner seulement. Il faut une boule de cristal pour savoir ce qu’il va se passer pour l’année suivante «  analyse Fernando Alonso dans le quotidien sportif espagnol AS.

Une manière élégante de parler de sa situation actuelle, mais également une réflexion sur la manière dont les équipes procèdent pour séduire les pilotes sur le marché des transferts. Une manière un peu archaïque.

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Note du Mardi : l’ère des pilotes fournisseurs de services

Niki Lauda est une voix intéressante à plus d’un titre. Il a connu la Formule 1 des années 70, été employé de Bernie Ecclestone (et connait ses méthodes), il a connu la Formule 1 dessinée par Ecclestone et sa trajectoire rencontre régulièrement la discipline depuis 30 ans. Sa lecture sur le manque d’attractivité de la F1 provient selon lui d’un objet principal : les pilotes.

Définissant sa pensée l’autrichien explique que l’attractivité de la discipline a toujours été du fait des pilotes, et pas la voiture. Pire, il estime que sans leur combinaison ils ne sont pas reconnaissables par des non-initiés du paddock. L’attribution à ce manque de charisme a un nom pour Lauda : les pilotes sont devenus des fournisseurs de service pur.

La faute au système actuelle de la Formule 1 qui supervise, réglemente, contrôle les moindres détails. Mais c’est également la faute au système de gestion des pilotes depuis 15 ans. Car tout à changer à partir du moment où Flavio Briatore est intervenu dans le jeu des agents. Opposant l’historique rapport « performance/prix » au « qualité/prix », transformant progressivement les pilotes en fournisseur de service pour les équipes et non plus comme une élite de génie du volant.

Les champions du monde actuellement en exercice ont tous répondu à cette logique. Fernando Alonso a été un pilote Briatore/Renault, devant répondre à la problématique du constructeur français qui n’avait pas les moyens d’avoir une star derrière le volant. Il a été ainsi fabriqué. Comme Kimi Raikkonen et Jenson Button ayant un lien avec la famille Robertson. Ils ont servi d’alternative au moment venu durant l’ensemble de leur carrière (Jenson en remplacement de Zanardi, puis comme alternative à Villeneuve chez BAR, puis comme alternative à Hamilton chez McLaren et Raikkonen était une alternative à Button pour Sauber, puis une alternative à Hakkinen pour McLaren et enfin une alternative à Schumacher chez Ferrari). Sébastian Vettel est un produit Red Bull, comme Lewis Hamilton est un produit McLaren depuis l’enfance. En bref, l’ensemble de ces pilotes ont répondu à une problématique de fourniture de service pilotage au profit unique des constructeurs qui ont financé leurs ascensions.

Et Nico Rosberg, l’actuel leader du championnat du monde est lui aussi un produit de cette logique. Il est arrivée à 21 ans chez Williams sur les mêmes bases que Jenson Button 6 ans avant lui. Enfin, Felipe Massa a été un produit Ferrari par pure imitation de Renault à l’époque.

Selon la logique de Niki Lauda, les derniers vrais champions du monde sont Mika Hakkinen, Michael Schumacher et Jacques Villeneuve. Mais c’était déjà l’âge du déclin.  En 1993, Flavio Briatore voulait limiter les salaires des meilleurs pilotes à 5 millions de dollars, car Benetton n’avait pas les moyens de Williams, McLaren et Ferrari de proposer le double ou le triple aux stars de l’époque. C’était le début de la fin…

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Fernando Alonso et ses négociations avec Ferrari

Fernando Alonso F14T Silverstone 2014Après les départs de Luca Colajanni, Stefano Domenicali et Luca Marmorini ces derniers mois, trois autres personnes sont sur le train du départ que dirige Marco Mattiacci pour le compte de la Scuderia Ferrari. L’identité de ces personnes alimente les spéculations de l’autre côté des Alpes. L’intérêt est ailleurs en vérité.

Ross Brawn ne viendra pas renforcer les rangs de Maranello. L’ingénieur a poliment refusé l’offre de proposé Luca di Montezemolo. Dans son plan de redressement de Ferrari, Mattiacci dispose de plusieurs variantes imitant les autres structures de team. En coulisse la proposition de prolongation de la Scuderia envers Fernando Alonso n’a pas réellement eu l’effet souhaité à Maranello. Le pilote n’a pas eu une réaction passive. Au contraire. La première contre partie est que l’espagnol a souhaité qu’Andrea Stella ne fasse pas partie du train de départ et obtienne du galon. En cela, le double champion du monde dépasse le cadre sportif et impose un volet politique dans ses négociations en imposant en contre partie de la prolongation jusqu’en 2019 des conditions aussi structurelle que les classiques économiques et sportives.

Dans ses ambitions de construire une équipe Ferrari à sa mesure, Fernando Alonso entrevoie dans Marco Mattiacci l’artisan de sa nouvelle politique sportive. En OFF, l’espagnol n’hésite plus à indiquer qu’il vise un troisième titre de champion du monde pilote pour ensuite se retirer.

Ces conditions politico-sportives à Maranello occultent résolument un acteur du jeu. Kimi Raikkonen. Le finlandais a été souhaité par Alonso alors que Luca di Montezemolo et Stefano Domenicali visaient Nico Hulkenberg. Toutefois le contrat du finlandais pourrait être redéfini dans le cas ou l’équipe ne se place pas à la 3ème place des constructeurs à la fin du mois de Juillet, en faveur de la Scuderia. Pour prévenir cette contre éventualité, les rumeurs du départ du dernier champion du monde Ferrari sont de plus en plus importantes à Modène. Une manière de rappeler la place du finlandais dans l’échiquier italien.

Après avoir obtenu des garanties de son sponsor (Banco Santander), d’avoir obtenu le concours d’un pilotes de valeur (Raikkonen), celui d’une restructuration (l’émergence de Marco Mattiacci), les ambitions de Fernando Alonso sont clairement de produire durant les dernières années de sa carrière une Scuderia Ferrari réellement tournée derrière lui. Alors que l’équipe actuelle est dirigée sur la doctrine de 2007, en rupture avec celle de Jean Todt/Michael Schumacher.

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GP Angleterre 2014 – Paddock Confidences

Susie Wolff GP Angleterre 2014 EL1 Williams F1

Mclaren aura un nouveau sponsor
Unilever (Rexona et Clear) passera, selon les bruits, de Lotus à McLaren dès l’an prochain. L’investissement du groupe anglo-néerlandais était de 15 millions d’euros en 2014 et sera doublé avec une plus grande exposition sur la prochaine McLaren-Honda.

Lotus en mode Ferrari ?
Il est entendu que Lotus F1 Team serait en discussion avec le groupe Reemtsma Portolio autour d’un deal sur la marque JPS (John Player Special) sur le même modèle que Ferrari et Marlboro. Pour le moment Lotus a démenti, mais la rumeur est insistante. Si ce deal est réalisé, il ouvrira la porte à des retours des marques de tabac en Formule 1.

Hugo Boss quitte McLaren
Après 33 ans de présence comme partenaire de l’équipe de Woking, la marque allemande Hugo Boss va rejoindre les rangs de Mercedes F1 Team dès 2015. Cette perte est un coup dur car cette association faisait partie de la stratégie de McLaren pour séduire un partenaire sur du long terme.

Lotus et Mercedes
Cela se confirme de plus en plus dans le paddock. Lotus disposera d’un moteur Mercedes-Benz la saison prochaine. Toutefois l’équipe brouille les pistes est indique avoir des discussions avec Honda (fort probable) et Ferrari (uniquement pour une question de convenance). Federico Gastaldi, le Manager de l’équipe d’Enstone a reconnu toutefois qu’il ya eu l’an passé des retards de paiements sur le moteur Renault.

Red Bull et Renault
Niant les rumeurs de rachat de Viry-Chatillon, Helmut Marko reconnait que l’avenir des deux partenaires passera par une collaboration beaucoup plus étroite dès cette saison. L’équipe autrichienne souhaite investir ses propres ingénieurs dans le programme moteur Renault Sport.

Sauber et les sponsors Russes
Il y a une année, l’équipe Suisse annonçait l’arrivée de trois partenaires russes devant lui assurer un avenir radieux. On parlait d’un investissement de 45 millions d’euros par année (surtout assuré par Gazprom selon les indications). L’usine d’Hinwill est toujours en contact avec la Russie et maintien ce projet en veille pour le moment. Car les raisons de l’annulation du projet sont politiques du côté de Moscou. Pour le moment donc.

Kimi et Fernando et l’avenir
Toto Wolff a annoncé que Mercedes F1 Team n’était pas intéressé par les services de Fernando Alonso pour l’an prochain et la suivante. Excluant ainsi la piste Brackley définitivement. Côté Raikkonen, Steve Robertson, son agent, a nié les envies de retrait de son client à l’horizon 2016. Expliquant toutefois qu’il y aura un après Ferrari en 2016. Avec une autre équipe donc…

 

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