Archives du tag : Kimi Raikkonen

Line-up 2015 (Update 3)

Avec l’annonce du line-up officiel de McLaren (Fernando Alonso et Jenson Button), le dessin de la saison 2015 devient de plus en plus intéressant.

Les pilotes dont les noms sont entre parenthèse ne sont pas encore confirmés ou sur le départ.

Mercedes AMG F1
Lewis Hamilton – Nico Rosberg

Red Bull Racing
Daniel Ricciardo – Daniil Kvyat

Williams
Valterri Bottas – Felipe Massa

Ferrari
Sébastian Vettel – Kimi Raikkone

Force India
Nico Hulkenberg –  Sergio Perez

McLaren
Fernando Alonso – Jenson Button

Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen – Carlos Sainz Jr

Lotus F1 Team
Pastor Maldonado – Romain Grosjean

Sauber F1 Team
Marcus Ericsson – Felipe Nasr

Caterham F1 Team
(avenir incertain – des pilotes responsables avec de l’argent si possible)

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GP Abu Dhabi 2014 – Paddock Confidences

Yas marina Abu Dhabi 2014 F1 GP

Le prix des moteurs en question
Helmut Marko a proposé ouvertement que les unités moteurs F1 ne soient loués aux équipes non plus 20 millions d’euros, mais 8 millions dès 2016 en supprimant l’aspect hybride (et ajouter un second turbo) a soulevé une vive protestation des motoristes (Renault, Mercedes-Benz et Ferrari). Réponse de Toto Wolff :  » Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Il est important que nous obtenions de nouveaux constructeurs en Formule 1. Les nouvelles règles ont permis un retour de Honda. Renault voulait ce format actuelle et pour Mercedes, il est très important que nous puissions représenter une technologie pertinente dans la discipline. » Bref, le prix des moteurs ne baissera pas en 2015, ni en 2016 et jusqu’en 2020. Il faut rentabiliser l’investissement de ses « moteurs pertinents. »

Renault et le V6 biturbo – V8
La proposition d’Helmut Marko a fait réagir Renault Sport. Remi Taffin a précisé que le retour du V8 était possible pour Renault, et précisant que l’idée de Marko d’un V6 biturbo permettrait de réduire les coûts de 50% en remplaçant le système hybride par un autre turbo. Sauf que la modification prendra une année. Donc ne pourra être effectif avant 2016.

Un réglement moteur 2016 différent ?
Marco Mattiacci, a indiqué que la réglementation moteur F1 devait changer pour 2016. Indiquant que Ferrari a accepté le statuquo technique pour 2015. Sous entendu que Mercedes-Benz garderait l’avantage encore une saison, avant que les cartes se redistribuent.

Total avec Grosjean chez Lotus
Le pétrolier français deviendra sponsor personnel de Romain Grosjean en 2015 chez Lotus. Le logo rouge ne sera toutefois plus visible sur les voitures noire et or la saison prochaine. Il est entendu que le pétrolier français paiera les primes de résultats du pilote pour la saison prochaine…

Le projet Ferrari 2016
L’arrivée de Sébastian Vettel à Maranello en 2015 n’est que la première étape d’un vaste projet initié par Sergio Marchionne, le patron de Fiat-Chrysler. L’ambition est d’embaucher Lewis Hamilton à l’horizon 2016 avec une proposition similaire à ce qui a été formulée à Vettel. Le plan B serait de prolonger l’aventure avec Raikkonen, si ce dernier réalise une saison aussi bonne que ce qu’il a réalisé chez Lotus en 2012 et 2013.

L’ombre de la Commission Européenne
A force de crier au loup… Un député britannique a envoyé une lettre à la Commission Européenne indiquant que la Formule 1 (selon lui) ne respecte pas les lois européennes sur la concurrence. Conséquence : l’UE a désormais un grand intérêt pour la Formule 1 et a lancé des juges dans les coulisses de la Formule 1. Ainsi la prime Ferrari devra être justifiée correctement, la prime de la FIA devra également être justifiée (car contraire à l’accord signé en 2009 entre Max Mosley et l’UE). Bernie Ecclestone ne s’inquiète outre mesure de cette menace. Un observateur du paddock a lancé à Abu Dhabi : « La vieille Formule 1 est morte. »

L’autre idée pour faire baisser les coûts moteurs
La situation de Caterham F1 Team est telle que l’administrateur de l’équipe a demandé à la FIA de garder ses moteurs 2014 pour 2015. La Fédération a refusée la proposition. Pourtant Ferrari, Force India et Williams, voir Red Bull ne sont pas contre l’idée « si cela réduit effectivement les coûts » nuance Claire Williams qui a annoncé payer ses moteurs Mercedes-Benz environ 16 millions d’euros (soit 6 millions de moins que Caterham avec Renault).

Les serments déchirées
Bernie Ecclestone a annoncé qu’il était d’accords (sous certaines conditions) pour discuter une nouvelle redistribution des revenus, suite à une réunion avec les chefs d’équipe samedi après-midi. Sauf qu’il y a une condition : les petites équipes devront convaincre les grosses d’abandonner leur prime et de redistribuer à part égale la manne financière (900 millions à 10). Précisons qu’aucun représentant de Red Bull, Mercedes, Ferrari et McLaren n’était présent à cette réunion d’Abu Dhabi…ambiance.

 

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Note du Mardi – Le classement pilote F1 en s’inspirant du classement tennis ATP

Note du mardiDans le monde du tennis masculin il existe deux classements. Le classement technique ATP  et le Classement ATP race. Le premier prend en compte 18 résultats (4 tournois du Grand Chelem, 8 Masters 1000 et 6 meilleurs résultats dans les tournois plus petits de type ATP 500 et 250 et les points en Masters pour les 8 meilleurs seulement), le second prend en compte l’intégralité des points des tournois réalisés par le joueur durant la saison.

Si le second est similaire au classement définissant un titre pilote en Formule 1, le premier permettra de définir le meilleur pilote sur une période de 12 mois par comparaison à l’année précédente. Le classement technique ATP est intéressant car il est une comparaison entre les résultats de deux saisons. Le pilote ne perdra des points que si l’écart de points est différent d’une année sur l’autre. Si il abandonne une course, il perd les points obtenu l’année précédente. Si le pilote fait mieux en 2014 qu’en 2013, il obtiendra le bonus de différence.

La saison dernière Sébastian Vettel a remporté le titre de champion du monde pour la 4ème fois, il est donc sur le papier le meilleur pilote. Ainsi, prenons exemple sur le classement technique ATP en ne validant que les courses communes entre les calendriers d’une année sur l’autre entre 2010 et 2014

Le classement est le suivant  depuis 2010 (au GP du Japon 2014):

1/ Nico Rosberg : 292 pts
2/ Lewis Hamilton : 278 pts
3/ Sébastian Vettel : 248 pts
4/ Fernando Alonso : 195 pts
5/ Daniel Ricciardo : 191 pts
6/ Valterri Bottas : 145 pts
7/ Nico Hulkenberg : 108 pts
8/ Kimi Raikkonen : 94 pts
9/ Jenson Button : 90 pts
10/ Felipe Massa : 87 pts

Notez que la plus belle  progression est pour Daniel Ricciardo (il a débuté à 10 pts en 2012). L’autre performance dans ce type de classement est pour Bottas qui n’avait inscrit aucun points en 2013 sur l’ensemble des courses (seulement 4 pts au GP des USA) il est ainsi en progrès de 145 pts par rapport à l’an dernier. La plus grosse chute est pour Vettel qui a déjà perdu 118 pts par rapport à l’an dernier.

Notons que Fernando Alonso a été numéro 1 en 2012 devant Vettel si l’on applique ce type de classement.

Enfin Jenson Button a progressé d’une année sur l’autre. Tandis que Fernando Alonso, Felipe Massa, Kimi Raikkonen ont perdu du terrain. La bonne surprise est la présence dans le top 10 est pour Nico Hulkenberg qui progresse depuis 2012.

Ce classement offre une lecture intéressante. Comme pour celui de l’ATP technique, il récompense les progrès et la régularité d’une saison à une autre.

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Les offres de dernière minutes pour les champions

last-minuteDans l’histoire des transferts, il existe toujours un invité de la 25ème heure. Une équipe improbable faisant une proposition à un top pilote pour obtenir ses services dans les derniers instants d’une saison. Nous en sommes là avec Fernando Alonso.

Mi-1995, alors que Michael Schumacher était au centre des plus grandes spéculations, trois offres fermes étaient sur la table : une prolongation 96 de Benetton, une offre de McLaren et une autre de Ferrari. Vers la fin de l’été, alors que Schumacher allait signer avec la Scuderia, Frank Williams lança une proposition pour 1997 et 1998. Cet épisode est un des nombreux du genre.

1997. Damon Hill n’était pas satisfait de son choix par défaut chez Arrows. Tom Walkinshaw lui avait bien proposé un nouveau contrat pour 1998, mais inférieur à ce qu’il touchait alors. L’entourage du champion du monde 1996 discuta avec deux autres équipes : Prost GP et Jordan. Avant que Peter Sauber ne se lance en proposant 14 millions de dollars pour 1998 et 1999. Deux semaines avant que Hill ne signe chez Jordan.

Flavio Briatore pour le compte de Renault F1 Team avait démarché Michael Schumacher en septembre 2006 pour un volant 2007, alors que le pilote avait annoncer sa première retraite sportive.

En 2009, alors que Ferrari annonçait le départ de Kimi Raikkonen en septembre, la piste la plus probable pour le champion du monde 2007 était Brawn GP (qui allait devenir Mercedes AMG F1). Martin Whitmarsh au nom de McLaren avait réalisé une offensive, considéré comme de dernière minute aujourd’hui, sur le finlandais. Avant de signer Jenson Button.

Pour revenir à Fernando Alonso, souvenons-nous de l’offre de Toyota F1 Team formulée en Octobre 2008. Au début du mois de Novembre les rumeurs indiquaient que le pilote espagnol disposait de trois options : Renault, Toyota et l’année sabbatique. Dix jours plus tard (12 Novembre), Toyota annonçait l’abandon de son offre. Le 5/6 Décembre, Flavio Briatore annonce le retour du pilote ibérique chez Renault F1 Team.

D’autres pilotes ont aussi été des victimes de ces offres de dernière minute. Ralf Schumacher avec son offre Force India en 2008, Juan-Pablo Montoya avec l’offre BMW-Sauber en 2007 et Jacques Villeneuve et son offre Williams, alors qu’il venait de signer chez Sauber Petronas pour 2005.

En bref, ce genre d’annonce autour de Fernando Alonso par exemple signifie deux faits : premièrement les rumeurs de plan B avec Lotus F1 Team indiquent plutôt que l’on est proche d’une conclusion pour Fernando Alonso. Une annonce est statistiquement à prévoir d’ici 15 à 20 jours, si on se rapproche de l’histoire. Deuxièmement cela donne une bonne image à Lotus F1 Team pour augmenter sa valeur. Mais la réalité est que ces histoires, crédible le plus souvent, ne sont que des coups médiatique visant d’autres objectifs que sportifs. Un coup d’épée dans l’eau.

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Kimi Raikkonen et Ferrari

Jusqu’à présent le pilote était discret concernant le projet de relance de la Scuderia Ferrari par Marco Mattiacci. Englué dans ses propres problèmes afin de trouver les raisons de son manque de performance avec la F14T, Kimi Raikkonen c’était volontairement effacé du jeu des transferts. La dernière rumeur sur le champion du monde 2007 remontant au GP du Canada.

Kimi Raikkonen

A Suzuka, le discours avait changé. Raikkonen déclarant que « Mattiacci est l’homme de la situation », que le projet de Ferrari va dans le bon sens : « Je crois fermement  que nous devrions être dans une meilleure position l’année prochaine.» Le finlandais cite Allison comme étant la bonne personne dans l’équipe. Précisant que les réformes prennent un certain temps, mais qu’il pensait « à 100% que les nouvelles personnes en poste à Maranello allaient permettre de faire revenir Ferrari au sommet« . En bref, alors que Fernando Alonso se renfermait dans son mutisme et laissait les rumeurs de doutes sur la pertinence du projet de Ferrari pour l’avenir. Kimi Raikkonen soutien ouvertement la nouvelle équipe en place.

L’avenir est au centre des réflexions aujourd’hui. Même si le nouveau grand patron de Maranello, Sergio Marchionne, laisse planer le doute sur le futur line-up 2015 de la Scuderia, Kimi Raikkonen affirme qu’il a un contrat pour 2015.  Le dernier champion du monde Ferrari a signé un contrat de deux ans (2014/2015). Mais une option particulière aboutie à la condition suivante : A compter d’une date indiquée (initialement estimée au 31 Juillet et finalement au 30 Septembre), si Ferrari ne figure pas dans les trois premiers du championnat des constructeurs, le pilote pourra partir ou redéfinir son contrat avec l’équipe.

Touchant aujourd’hui environ 22 millions d’euros (Selon le BusinessBookGP2014 and english version), Raikkonen savait que dans le cas ou l’équipe était 3ème après le GP de Singapour, il pouvait toucher un salaire 30 millions d’euros pour 2015. Cela n’a pas été le cas. N’ayant pas la volonté de quitter Maranello, le pilote et son entourage ont redéfini le contrat 2015 avec les nouveaux dirigeants en place.

Nous comprenons qu’un accord a été rapidement trouvé entre les deux parties. Raikkonen acceptant une réduction de salaire de 20% pour 2015 en échange, que si Ferrari affiche des progrès par rapport à 2014, une extension pour 2016 serait envisagée. A Suzuka, le pilote l’avait laissé entendre : « Une option pour prolonger est bien sur toujours d’actualité, mais ce n’est pas le temps d’en parler, je veux d’abord récupérer mon plein potentiel et comme je l’ai dit… l’année en cours n’était pas la meilleure pour moi, mais aussi longtemps que le développement se continuera chez Ferrari dans la bonne direction, tout est bon. »

L’ambition à peine voilée pour Raikkonen est de retrouver la Scuderia Ferrari qu’il avait découvert durant l’année 2007. L’année de son titre mondial. « Je suis devenu champion du monde avec Ferrari. En outre, nous avons gagné deux championnats du monde des constructeurs. Je suis revenu parce que je le voulais, non pas parce que d’autres l’on décidé à ma place. C’était ma décision. Si je ne me trouvais pas complètement en situation de soutenir l’équipe, alors je ne serais pas ici maintenant. J’ai envie de faire revenir l’équipe à ce qu’elle était lorsque je suis arrivé pour la première fois ici. J’espère que cela se passera plus tôt que plus tard. »

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Note du Mardi – L’année sabbatique comme ultime argument de négociation

Note du mardiL’argument tombe comme un couperet dans les déclarations de pilotes et plus largement de personnages médiatiques. Le principe de l’année sabbatique est devenu un argument dans les négociations. Mais, c’est aussi le dernier argument.

Par définition l’année sabbatique permet pendant un an (très souvent) de se consacrer à une autre activité. En principe la personne prenant ce type de congé n’est pas rémunéré, mais à l’assurance de retrouver son emploi à son retour.  Dans le sport, l’année sabbatique est devenue la troisième voie narcissique lorsqu’il n’y a plus d’autres alternatives.

Le secret d’une bonne négociation c’est d’avoir trois offres

Dans une négociation la triangulation est essentielle pour obtenir ce que l’on souhaite. Vous avez un poste (poste A), vous êtes contacté par un concurrent qui vous offre mieux sur le papier (poste B). Pour maximiser vos chances il vous faut une troisième offre (poste C). Souvent cette dernière n’existe que médiatiquement ou dans votre tête mais elle est essentielle car elle est le message de vos exigences. Mais, lorsque vous avez épuisé cette ressource et que rien ne se passe comme vous le souhaitez (cela arrive souvent). L’argument du congé sabbatique prend la place de cette fameuse troisième voie.

Avant : L’annonce de la retraite sportive

Par le passé le sport parlait de retraite. Nigel Mansell a annoncé sa retraite fin 1990 avant d’être convaincu de revenir quelques mois plus tard chez Williams. Le champion du monde 1992 annoncera une nouvelle fois sa retraite après son titre. Il reviendra en deux temps par la suite et quittera définitivement le paddock en 1995. Michael Jordan avait quitté la NBA en octobre 1993 à 30 ans. Il tentera une carrière en Baseball avant de revenir quelques mois plus tard chez les Bulls de Chicago pour un come back magnifique. De la même manière, Zinedine Zidane avait annoncé sa retraite internationale après l’Euro 2004, avant de revenir pour participer à la Coupe du Monde 2006.

Le mot retraite étant synonyme de fin de carrière dans la vie professionnelle. Mais dans le sport ce mot était surtout synonyme d’échec devant quelque chose de plus fort que soi et mettant le sportif dans une situation défavorable. L’expression devenue péjorative a été remplacée dans notre nouveau monde conformiste et policé par « année sabbatique ». Mais dans le fond c’est strictement la même chose.

L’artifice de l’année sabbatique dans une négociation

Lorsque Fernando Alonso utilise pour la première fois cette expression, nous sommes en 2007. Douze mois auparavant, Michael Schumacher avait annoncé sa retraite sportive (noter la nuance), se retirant de la vie des paddocks. En pleine déroute du SpyGate, le management de l’espagnol étudie plusieurs options. Pour la première fois le principe d’année sabbatique avait été annoncé dans les médias.

Kimi Raikkonen a été le premier à avoir réellement été en congé sabbatique durant deux saisons (une saison de force toutefois). C’était en 2010.

Aujourd’hui Jenson Button parle d’une année sabbatique et même Fernando Alonso s’expose à cette argument dans la presse espagnole. Mais la différence avec 2007, ou l’idée était de faire une pause pour préserver son image fortement écornée par le SpyGate, Fernando Alonso (comme Jenson Button) ose utiliser cette expression car qu’ils n’ont plus d’autres alternatives (le poste B ou A n’existe plus). Souvent, cela signifie qu’il n’y a pas qu’une offre sur la table (poste A ou B) et pas d’alternatives crédibles. Alors l’année sabbatique remplace une proposition de la concurrence, tout en ayant une troisième proposition médiatique et souvent lointaine. Dans le cas du pilote espagnol, Ferrari n’est plus une offre, McLaren si, le rachat de Lotus une alternative, tout comme le passage en 201 chez Mercedes. Mais ces deux dernières offres sont des images qui n’ont rien de concret aujourd’hui.

L’ensemble est artificiel,  c’est une menace de quitter un monde ou il pense être indispensable. C’est un moyen de pression pour obtenir ce que l’on souhaite. Reste à savoir si cela fonctionne réellement. Il n’y a pas d’exemple concret en Formule 1 qui le démontre que le pilote gagne à la fin de l’histoire…

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Vers un retour des contrats très court termes pour les top pilotes

Jenson Button Singapour 2014 F1Les premières rumeurs autour du futur contrat de Sébastian Vettel avec Ferrari d’une part et d’autre part celui entre Fernando Alonso et McLaren-Honda d’autre part, vraies ou fausses, lèvent un détail important pour les champions du monde à l’avenir. Le retour des contrats très court termes.

En annonçant son départ à la fin de l’année 2014, Sébastian Vettel met ainsi fin au contrat de 4 saisons (avec l’année 2015 en option) qu’il avait signé avec Red Bull courant 2010. De son côté Fernando Alonso avait signé un premier contrat avec Ferrari de trois années, puis une extension de quatre ans (2 ans + 2 ans). Jenson Button a signé avec McLaren un contrat de trois saisons dont la dernière est pour cette saison et la prochaine en option). Enfin, Lewis Hamilton a signé un contrat de deux saisons fermes et l’année 2015 est en option.

Depuis la crise économique frappant la F1 au début de la décennie les contrats de 5 ans (souvent 3 ans fermes et 2 ans en option) ont fait place à des contrats de 3 ans (2 ans fermes et une en option).

Lorsque Kimi Raikkonen a effectué son retour en 2012 chez Lotus, son contrat n’était qu’à l’année. Un détail unique pour un pilote de ce calibre. Chez Ferrari  le champion du monde 2007 a signé sur le papier un contrat de deux saisons (2014 et 2015), mais une option particulière aboutie à la condition suivante : A compter d’une date indiquée (estimée au 31 Juillet, mais finalement reporté au 30 Septembre), si Ferrari ne figure pas dans les trois premiers du championnat des constructeurs, le pilote pourra partir ou redéfinir son contrat. Ainsi, le contrat de Kimi Raikkonen est donc de 1 ans + 1 ans en option. Comme lorsque Fernando Alonso avait réalisé lors son retour chez Renault en 2008.

A la différence que lorsque le double champion du monde espagnol avait fait son retour à Enstone, il avait déjà signée son contrat avec Ferrari. Pour Kimi Raikkonen, son retour chez Ferrari était conscient et la durée du contrat estimé comme étant singulière et à l’image du pilote. Sauf que la réalité est bien différente désormais.

Les rumeurs indiquent que Sébastian Vettel va signer, selon nos informations, un contrat de trois ans (2015 et 2016 et 2017) avec la possibilité de sortir à la fin de l’année 2015 de la même manière que le contrat de Kimi Raikkonen, mais également pour 2016.  Côté Fernando Alonso, le magazine Auto Motor und Sport indique que le contrat avec McLaren-Honda porte sur une durée de deux saisons également. Avec possibilité de sortir de l’accord fin 2015 en cas de mauvais résultats.

Devant l’incertitude techniques des moteurs, l’évolution des contrats s’impose de lui même. Ces rumeurs sont intéressantes car les champions du monde ont de précédent contrat portant sur un ancien modèle et l’ensemble bouge vers un nouveau modèle plus court pour contre-carrer l’incertitude technique. Mais cela a aussi une incidence importante sur le salaire. Car plus la durée du contrat est courte, plus le salaire est important. Surtout le salaire de la première année. La nuance est à souligner, car en fonction des performances de l’année 1, les années 2 et 3 du contrat verront le chiffre du salaire souvent inférieur ou égal à l’année 1.Ce qui explique l’explosion des rémunérations annoncés pour Vettel et Alonso dans les rumeurs.

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GP du Japon 2014 – Paddock Confidences

GP Japon 2014

L’avenir de Caterham
Les huissiers de justice ont débarqué au Caterham Sport Limited (filiale et fournisseur de Caterham F1 Team), jeudi pour y saisir une monoplace d’essais 2013, le simulateur et plusieurs composants. Il semblerait que les nouveaux propriétaires cherchent une nouvelle solution pour l’avenir de l’équipe. Une nouvelle vente de part ou de l’intégralité de l’équipe n’est pas à exclure.

La Bourse ou la mort
Bloomberg a dévoilé que CVC Capital Partners envisageait d’introduire en Bourse de Singapour au printemps 2015 ses 35,5%. Mais des rumeurs à Suzuka précise que cette introduction ne pourra se faire que si aucune offre de rachat ne se précise d’ici la fin de l’année 2014.

Kimi et Ferrari
Raikkonen a indiqué à Suzuka, qu’il croyait au projet de restructuration de trois ans de la Scuderia Ferrari. Il est même dit que le champion finlandais a envie de prolonger l’aventure au-delà de 2015 et qu’il a exprimé sa volonté auprès de Marco Mattiacci qui étudie la proposition avec attention.

Nuclear Simona  vs Sauber
Après l’échec des projets commerciaux avec la Russie, Sauber essuie l’échec de son plan B avec Simona Di Silverstro. La jeune femme soutenu par un consortium énergétique nucléaire avait promis un chèque de 20 millions d’euros pour 2015, si la pilote réalisait au moins deux séances du vendredi en 2014. Sauf qu’il semblerait que le consortium n’ai pas accepté le devis de Sauber pour les deux séances en question. Des séances payantes donc. Le projet globale autour de la pilote qui était un plan de 6 mois est donc à l’abandon.

Le retour d’Alfa Roméo en F1 ?
Sergio Marchionne, le PDG du groupe FIAT/Chrysler a laissé entendre qu’un retour de la marque milanaise, Alfa Roméo en Formule 1 n’était pas impossible. En renommant des moteurs Ferrari pour un client par exemple. Mais, le PDG de FCA a précisé que c’est une idée à long terme.

24h du Mans pour JEV  un rire jaune ?
Motohiro Matsumara, le patron de Nismo, la branche sport de Nissan :  «  Jean-Eric … Qui? (Rires). Vraiment ne connais pas ce nom. Désolé. Je n’ai jamais entendu parler de lui. Bon d’accord, ce n’est pas vrai, je sais qui il est. Naturellement. Cependant, sachez que nous recherchons des pilotes qui devront être très rapide et compétitif… » Le projet LMP1 de Nissan prend forme… 

La date de la rupture
La date de la résiliation de contrat entre Fernando Alonso et la Scuderia Ferrari a été conclu le 10 Septembre 2014.

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L’histoire nous montre qu’un retour d’Alonso chez McLaren est possible

Alonso Dennis McLaren 2007Flavio Briatore est un observateur de choix actuellement. Il est le conseiller de Fernando Alonso pour sa carrière. Sa phrase à propos de McLaren est révélatrice d’un changement de mentalité historique. « Tout le monde change » révèle en substance l’italien à propos d’un possible transfert du double champion du monde espagnol à Woking.

Woking théâtre du Spygate qui a fait basculer la Formule 1 dans une nouvelle ère. Alonso en avait été un acteur. Ron Dennis lui avait reproché cette implication. McLaren et Mercedes-Benz ont même effacé toutes traces du pilote dans leurs histoires. L’équipe anglaise a réhabilité l’espagnol la semaine dernière.

L’argument principal contre la réunion Alonso-McLaren dans un futur proche tiens dans l’histoire du SpyGate. Mais l’histoire a aussi montrée que des séparations houleuses pouvaient avoir une fin heureuse.

Lorsque Graham Hill quitte Lotus fin 1959, parce qu’il estime qu’il n’était pas assez payé. Il se fâche avec Colin Chapman durant de longues années. Hill reviendra pourtant en 1967 dans l’équipe et tiendra la barre du bateau Lotus à la dérive l’année suivante en apportant un titre de champion du monde de consolation, après la disparition de Jim Clark.

Jacques Laffite n’avait pas quitté Ligier (fin 1982) et même Williams en 1975 en bon terme. Guy Ligier, patron paternaliste traitait son pilote comme un fils, avec les reproches qui vont avec. Cela ne l’avait pas empêché le français de revenir dans l’équipe française en 1985 et l’anglaise en 1983.

Ronnie Peterson avait reproché à Colin Chapman en 1975 le manque de compétitivité des Lotus (un crime à l’époque). Le clash avait été violent entre les deux hommes. Pourtant en 1978, Peterson est revenu chez Lotus aux côtés d’Andretti pour piloter la Lotus 79. Un retour dramatique malheureusement.

Frank Williams et Nigel Mansell reste une histoire qui n’a jamais été un long fleuve tranquille. Un clash en 1988 et un retour en 1991, après que le pilote ait annoncé une première fois sa retraite. Le titre de 1992 réglera finalement l’histoire des deux hommes. Williams évincera publiquement son nouveau champion du monde, qui en larme annonce sa retraite. A regret. Williams le fera pourtant revenir deux années plus tard pour sauver l’histoire de l’équipe après la disparition d’Ayrton Senna.

Et Ron Dennis dans cette histoire ? La séparation avec Alain Prost en 1989 peut s’inspirer de l’épisode du SpyGate, mais interne. Prost reprochait à Honda de favoriser Senna et il reprochait à Ron Dennis de laisser faire. Les accusations ont été violentes et le faussé c’est creusé. Prost signe chez Ferrari l’année suivante. Pourtant de 1994 à 1996, Ron Dennis a tout fait pour que le quadruple champion du monde revienne derrière le volant d’une McLaren. En vain, malgré un contrat près à être signé pour 1996.

Luca di Montezemolo n’a-t-il pas évincé son dernier champion du monde, Kimi Raikkonen, pour le remplacer par Fernando Alonso  en 2010. Ce même Montezemolo a fait revenir le champion du monde finlandais en 2014. Malgré les désaccords de l’époque.

Même Alonso, après avoir quitter Renault en lui reprochant un manque de visibilité pour l’avenir et un manque d’implication a trahi Flavio Briatore pour signer avec McLaren en décembre 2005. Il reviendra chez Renault en 2008 pourtant.

L’histoire nous montre ainsi que des séparations violentes entre un pilote et son patron se traduit par une réconciliation avenir. Seul Niki Lauda n’est jamais revenu chez Ferrari après l’avoir quitté. C’est le seul fait de l’histoire. L’exception qui confirme la règle. Alors pourquoi un retour de Fernando Alonso chez McLaren serait impossible ?

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Caterham – Lotus : Destins croisés

Lotus Caterham Monza 2014

Le nouveau team principal de Caterham F1 Team, Manfredi Ravetto a indiqué dans les médias en fin de semaine qu’il comptait renouveler le contrat de Marcus Ericsson pour 2015. Si le pilote suédois n’a pas crevé l’écran, il dispose d’un atout de taille. Un budget pour l’an prochain compris entre 13 et 18 millions d’euros, selon nos estimations.

Curieux parallèle entre l’équipe Caterham F1 Team et Lotus F1 Team depuis 2010. Même destin croisée aussi.

  • Tony Fernandes a fait revenir le nom Lotus en Formule 1 en 2010. Genii Capital l’exploite depuis 2012.
  • Après avoir perdu le droit d’utiliser le nom de Lotus, l’équipe de Fernandes c’est nommée Caterham, du nom d’une équipe historiquement proche de la marque crée par Colin Chapman et utilisant la même philosophie.
  • Lorsque Genii Capital a crée en Juin 2010, Genii Capital Business Exchange, l’équipe rivale a lancée une plate-forme d’affaire interne avec la marque Visa en 2011.
  • Lotus F1 Team a voulu devenir un top team et à eu des difficultés économique pour payer le salaire de Kimi Raikkonen. Caterham entre 2010 et 2012 a eu des difficultés pour payer les salaires de Jarno Trulli et Heikki Kovalainen en utilisant des montages financiers.
  • Tony Fernandes a financé son équipe et Genii Capital en fait aussi de même depuis 2010.
  • Genii Capital a envisagé la reprise de Lotus Cars pour composer un projet industriel cohérant. Tony Fernandes a voulu faire la même chose via son projet Caterham/Renault qui a avorté en 2013.
  • Les sponsors sont des partenaires Business to Business destinés à favoriser les affaires des propriétaires.
  • Caterham à CNN en partenaire, Lotus CNBC.
  • Caterham F1 Team a changé de propriétaire, tandis que Lotus F1 Team est en proie au changement de propriétaire depuis quelque temps.
  • Pastor Maldonado grâce à son partenaire pétrolier PDVSA représente 50% du budget sponsoring de Lotus. Marcus Ericsson représentera la même part pour Caterham demain.
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