Archives du tag : Pirelli

GP Monaco 2015 – Paddock Confidences

Monaco GP 2015 Les qualifications en alternance
Chez Mercedes AMG F1, l’ordre de départ des qualifications 3 est en alternance entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton. Champion du monde en titre oblige, c’est l’anglais qui débute en Q3 au GP d’Australie, puis Nico Rosberg à celui de Malaisie. Pour Barcelone, Rosberg avait l’avantage, mais pour Monaco Hamilton avait donc la priorité de la 3ème qualification, pour imprimer le tempo.

Guerre des pneus 2017
Michelin a annoncé son intérêt pour revenir en Formule 1 comme unique fournisseur pneumatique (ou en concurrence) à partir de 2017. Deux conditions toutefois : Fournir un composé capable de réaliser l’intégralité de la saison et de 18 pouces.
De son côté Pirelli a indiqué qu’il ne changerait rien à sa doctrine actuelle et qu’il serait à la disposition des équipes pour fournir le meilleur compromis souhaité (13 pouces ou 18 pouces, pneu qualification ou plus soft encore). Les pneus resterons payant toutefois.

Monza dans la tourmente
Il manque 10 millions d’euros pour renouveler le contrat avec la FOM au-delà de 2015. Les 20 millions d’euros promis par la région de Lombardie ont été versé, mais destinés à rénover la piste et non participer au contrat.
Le contrat actuel est de 5 millions d’euros et doit passer à 15 millions pour la prochaine extension.

L’avenir de Renault
Christian Horner a indiqué que Renault va prendre une décision sur son avenir au-delà de 2016, d’ici la fin de l’année. Deux ou trois scénarios sont sur la table : Continuer de fournir des moteurs, créer/reprendre une écurie ou sortir de la F1.

Bernie, la voiture cliente et le Trésor
Ecclestone a proposé son projet de voiture cliente, envisageant de créer une structure interne à la Formule 1 pour vendre deux monoplaces 15 millions de dollars (environ 12 millions d’euros). La conception pourrait être un compromis entre Mercedes/Red Bull/McLaren et Williams selon toute vraisemblance. Le moteur serait libre de choix pour le futur client. L’argument est de ne plus recourir à des pilotes payant pour financer une saison (Force India, Sauber et Lotus entre autre).
Dans le même temps, le Trésor anglais réclame 1 milliard de £. Mais Ecclestone résiste et estime ne pas devoir cet argent.

Institut de sondage GPDA
L’association des pilotes a lancée jeudi une grande opération auprès des fans : Une enquête de 50 questions relative à la Formule 1 (sportif, spectacle, règle etc…). Pour y participer cliquez ici

Prost et les réseaux sociaux
« De mon temps les réseaux sociaux n’existaient pas et à mon avis ils contribuent au problème actuel de la Formule 1, je pense qu’il est mauvais pour les fans de laisser des commentaires en permanence. »

Le renouvellement de contrat d’Hamilton par Mercedes
Toto Wolff a avoué que renouveler le contrat du double champion du monde 2008 et 2014 a été également compliqué pour Mercedes AMG F1. En effet, ayant l’habitude des agents qui ont l’art de la négociation, tandis que traiter directement avec le pilote relève de l’affectif et de la patience.

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GP Chine 2015 – Paddock Confidences

Chine GP 2015 F1Renault et la piste Lotus
Si Force India est jugé à Viry-Chatillon comme la meilleure option, la piste Lotus F1 Team ne semble pas écartée pour autant. Une clause de séparation en cas de rachat de l’équipe d’Enstone par un constructeur ayant été incluse dans le contrat avec Mercedes-Benz. Mais le dédit rebute quelque peu. Pour le moment.

Button se place déjà pour 2016
Le champion du monde 2009, indique déjà dans le paddock qu’il souhaite rester avec McLaren-Honda pour la saison 2016 aux côtés de Fernando Alonso.

Une des raisons de la menace de départ de Red Bull
L’une des raisons semble être le maintien du budget (élevé) de l’équipe. En effet, le business plan de RBR incluait une place de minimum top 2 au championnat du monde des constructeurs. Sinon la marque de boisson devra combler la différence. Ce qu’elle ne compte pas faire, voulant investir dans d’autres domaines pour favoriser son expansion mondiale.

Les idées de Bernie
Poussé par une vague de nostalgie, Bernie Ecclestone souhaiterait que l’ensemble du plateau de Formule 1 soit équipé (sauf Ferrari naturellement) de moteur Mercedes-Benz. A l’image des mythiques DFV Ford-Cosworth dans les années 70. Autre ambition : Que la Formule 1 redevienne un championnat de pilote et non plus de marque comme aujourd’hui.

Les 100 millions de Ferrari
La Scuderia Ferrari a planifiée un plan économique  et d’organisation qui débute en 2015. Nouvelle organisation des décisions et surtout un plan d’investissements techniques de 100 millions d’euros. Qui a fait passablement grincer des dents Mercedes AMG F1.

L’omerta Michael Schumacher
Plus personne ne parle de Michael Schumacher. Aucune informations ne filtrent dans le paddock. La raison est simple : Chaque membres du cercle (même sa famille) pour visiter le septuple champion du monde doit signer un contrat de confidentialité…

Le coup de pression de Pirelli
Le manufacturier italien s’interroge sur la suite de son implication en Formule 1 à l’horizon 2017. En effet, si les moteurs sont beaucoup plus puissant, il faudra que la marque commence d’ici Juin 2015 l’étude de ses gommes. Mais débuter les négociations pour prolonger son contrat qui expire en 2016, peut être ?

Le coup de poker de Lewis
« 99,6%, » , soit encore 5 points de détails contractuels. C’est la probabilité que Lewis Hamilton, en personne, a indiquée aux journalistes anglais concernant la prolongation de son contrat avec Mercedes AMG F1. Seul détail d’importance :L’annonce. En cela le double champion du monde souhaite reculer l’échéance le plus possible pour maintenir la pression sur l’équipe.

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GP Malaisie 2015 – Paddock Confidences

Malaisie GP 2015 F1L’idée de Bernie
Ecclestone estime que la qualification est désormais dépassée. Il propose d’offrir les mêmes points que durant la course pour le top 10 de la qualification et d’inverser l’ordre de la grille pour la course. Précisant toutefois avec le sourire : « cette idée ne plaira pas aux équipes. »

Le plan de Red Bull pour la Formule 1
Dietrich Materchitz est en discussion pour céder Toro Rosso à Renault, mais également Red Bull Racing à Audi. L’accord avec la marque allemande déterminant un point très important de l’avenir : Que Red Bull prenne le contrôle des droits de la Formule 1.

Les négociations nocturnes de Sepang
Les promoteurs du circuit de Sepang tentent de mettre la pression sur Bernie Ecclestone en demandant d’être la dernière course de la saison à l’avenir. En contre partie, Ecclestone propose que la course du GP de Malaisie soit de nuit et accepterait une prolongation de seulement 3 ans, sans augmentation de tarif à la clé (à cause des travaux importants pour mettre à jour le circuit).

Tous contre Red Bull ! 
Conférence de presse très tendue avec les membres des chefs d’équipe. Robert Fernley (Force India) a violemment attaqué Christian Horner : « Malheureusement, et je le dis devant Christian Horner présent ici, mais Red Bull a voulu le beurre et l’argent du beurre. La FOTA n’a pas fonctionné car Ferrari a fait sa propre affaire, tandis que Red Bull a été la première équipe a avoir négociée avec Ecclestone. « 
Ensuite, Matthew Carter (Lotus) a enfoncé le clou : « Il serait facile pour nous de demander plus d’argent, mais il est plus facile de le faire lorsque l’on est une multinationale. Mais ils ont aligné leurs investissements sur ce qu’ils ont obtenu en échange. »
Christian Horner a répondu : « Je comprends la frustration, mais ni Red Bull, Ferrari ou McLaren n’ont décidé de cette situation. C’est audacieux de dire que les difficultés des petites équipes ont un coupable du nom de Red Bull. »

Le désamours Vettel en Allemagne
La presse allemande s’interroge sur la personnalité du quadruple champion du monde, Sébastian Vettel. De récent sondages de popularité l’inscrivent très loin, au point même d’être transparent pour certains allemands. Bref un quasi inconnu. Une situation que Bernie Ecclestone espère changée grâce au transfert de Vettel chez Ferrari.

L’avenir de Pirelli en Formule 1
Paul Hembery a répondu sur la suite à donner à l’investissement de Pirelli depuis le rachat du manufacturier italien par le chinois China National Chemical Corporation. Ainsi l’avenir ne dépendra pas de ce nouvel actionnaire mais de l’évolution de la Formule 1. Un contrat de prolongation est à l’étude, mais l’interrogation concerne surtout la capacité des équipes à s’entendre…

L’avenir de Renault 
« Je peux confirmer que nous étudions plusieurs options. Dont une option de sortie complète de la Formule 1 » a lâché Cyril Abiteboul en menace. Bernie Ecclestone a été entrevue en discussion avec le DG de Renault Sport pour obtenir plus d’informations.

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GP Brésil 2014 – Paddock Confidences

Brésil GP 2014

Le prix du dégel moteur et le fantôme du V8
Toto Wolff a indiqué que le dégel moteur pour la saison 2015 coûterait entre 10 et 20 millions d’euros supplémentaire pour le budget du constructeur allemand et la marque refuse de prendre cela à sa charge. Pour réduire les coûts des petites équipes l’idée du retour au V8/KERS est revenu en réunion, sans succès. L’urgence est de mise. Toutefois, la réunion de samedi c’est conclue par : pas d’argents des équipes clientes ? pas de développements moteurs donc pas de dégel. Point.

Le prix des Pirelli
Alors que les moteurs sont montrés du doigts comme étant la cause de la chute de Marussia et Caterham et des difficultés des équipes, d’autres personnes signalent que le manufacturier italien Pirelli a largement augmenté ses tarifs. De 1,35 millions d’euros par équipe de 2011 à 2013 à 2,4 millions d’euros par équipe de 2014 à 2016. Pour la même quantité de pneumatiques…

La menace de l’Union Européenne
Monisha Kalterborn (Sauber), en pleine discussion avec Bernie Ecclestone pour obtenir une prime supplémentaire reste attentive aux évolutions de la Formule 1. Dans le cas ou cela ne convient pas à l’équipe Sauber, l’ancienne avocate menace ouvertement pour toute violations du titulaire des droits commerciaux concernant les règles de la concurrence, d’un recours auprès de l’Union Européenne.

Les moyens de Ferrari
Sergio Marchionne a indiqué à Marco Mattiacci qu’il disposera d’importants moyens pour remettre en 2015 la Scuderia sur le chemin de la victoire. La rumeur indique que le groupe FIAT serait d’accord pour investir environ 160 millions d’euros par an jusqu’en 2017. L’argent provenant de la prochaine introduction en bourse de New-York, l’an prochain, de Ferrari.

L’idée de Pat Symonds pour Williams
Pat Symonds souhaite faire revenir Williams au sommet de la Formule 1. Le plan de l’ingénieur anglais serait de viser le titre mondial à l’horizon 2016, avec Bottas au volant de la future monoplace de Grove à moteur Mercedes-Benz. A suivre…

Le budget de Haas en 2016
Gene Haas a indiqué que son budget pour la saison 2016 serait de 120 millions de dollars (96 millions d’euros).

L’argent de Marussia en question
L’équipe russe n’étant plus là, la logique voudrait que ses gains FOM (9ème place) reviennent à Sauber (actuellement 10ème). Mais Bernie Ecclestone c’est annoncé contre cette idée. Il n’est toutefois pas impossible que l’argent de Marussia servent pour financer la prime demandé par Lotus, Sauber et Force India…

Sutil vs Sauber
Adrian Sutil disposait d’un contrat 2015 avec Sauber. L’entourage du pilote a cherché un recours auprès du Conseil de Reconnaissance des Contrats (CRB) à Genève. Mais cette dernière ne peut juger le contrat entre l’allemand et l’équipe suisse (elle ne juge que les pilotes ayant deux contrats pour la même année). Ainsi un recours en justice civil est envisagé. Mais auparavant Manfred Zimmer, l’agent de Sutil cherche à trouver un accord à l’amiable avec Sauber d’ici Abu Dhabi. Nous entendons que Sutil sera payé par Sauber en 2015 malgré tout.

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GP Allemagne 2014 – Paddock Confidences

Red Bull RB10 GP Allemagne 2014

 

Alcool au volant…
Plusieurs associations non gouvernementales fustigent ouvertement la FIA et Jean Todt afin d’obtenir l’interdiction de la publicité des marques alcools en Formule 1. L’argumentation est simple : la FIA produit une campagne de sécurité routière qui est contraire à la publicité ouverte de sa discipline reine dont elle a la tutelle. Le président de la FIA envisage une riposte.

Alonso vise 2018 avec Ferrari
Un initié italien promène son regard dans le paddock d’Hockenheim et glisse à ses confrères : « Alonso vise un contrat jusqu’en 2018 avec Ferrari et souhaite signer avant les vacances. »

Sauber avec Ferrari en 2015
L’équipe suisse a confirmée qu’elle disposera « certainement » de l’unité moteur Ferrari pour 2015. En réalité ce que demande Peter Sauber à Luca di Montezemolo est d’avoir le même traitement que Williams avec Mercedes-Benz. A savoir le même moteur que l’équipe italienne. Augurant que si cela avait été le cas cette saison la Scuderia Ferrari aurait gommée plus rapidement ses erreurs.

Pneus 18, 19 ou 20 pouces
Pirelli, finalement conquit par les essais des pneus 18 pouces avec la Lotus E22 à Silverstone la semaine dernière annonce étudier aussi la possibilité d’augmenter le diamètre à 19 ou 20 pouces et introduire finalement ces gommes pour 2016 au plus-tard. Beaucoup d’observateurs estiment que ceci est de l’intox pour ne pas se retrouver en concurrence avec Michelin à l’horizon 2017.

Sauber cherche solution pour l’avenir
Après avoir reconnu son erreur d’avoir privilégié la saison 2013 au détriment de la préparation de la saison 2014 (sous estimé), l’équipe Sauber est entrée dans le dilemme économique suivant : vendre des parts de l’équipe ou renouveler en cours de saison les deux pilotes et préparer 2015 ?

 Grosjean et l’avenir
Le pilote français a eu plusieurs réunions techniques avec les ingénieurs Lotus sur la voiture 2015 à Enstone. Reste que Grosjean annonce en OFF qu’il est sur le marché et souhaite plus de garanties de Lotus. Une certitude : il n’ira pas chez McLaren Honda la saison prochaine.

Lotus et 2015
Gerard Lopez compare la saison 2014 à celle de 2011. Un concept novateur qui n’a rien donné sur la piste. Toutefois la voiture de 2011 a été une base utile à la E20 de 2012 et la E21 de 2013 qui ont gagné des courses. A Enstone l’espoir est permis de penser que la E23 de 2015 sera l’héritière de la E20…

Les nouvelles ambitions de Williams
L’équipe de Grove vise ouvertement la 2ème place du championnat du monde des constructeurs (actuellement occupée par Red Bull Racing). En interne l’équipe est très heureuse d’avoir une année d’avance sur le planning de performance présentée aux sponsors (surtout Martini). Au point d’envisager l’avenir avec gourmandise. Une victoire est l’objectif pour la fin de saison dans les coulisses de l’usine.

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Les (pré)mesures du Conseil Mondial du 25 Juin

Le 25 Juin prochain à Munich en marge de la conférence de la FIA,  le Conseil Mondial dessinera les contours définitifs de la Formule 1 pour les prochaines années. Si il n’y a rien de spécifique à attendre de révolutionnaire, il semblerait qu’un plan étape par étape sera finalement adopté jusqu’en 2017, avec quelques pistes sont déjà entendues.

La première concerne la suppression des couvertures chauffantes pour les pneumatiques Pirelli. Le manufacturier est contre pour des raisons de sécurité. En réalité cette mesure est un héritage de l’époque de la FOTA. Le but n’est pas tant de réduire les coûts, mais surtout de réduire les paiements envers le fournisseur pneumatique Pirelli (1,5 millions d’euros par an). Une mesure donc controversée.

L’autre mesure qui soulève des interrogations est la réduction/suppression des essais libres du vendredi matin et l’établissement d’une plus importante session l’après-midi (voir en deux temps). Certaines les petites équipes pointent du doigt la compensation de la EL1 par des essais en simulation coûteuse qui favorisera les grandes équipes.

Un point stratégique pour les équipes reste le coût de l’unité moteur. Après les modifications la facteur s’élève en moyenne à 31 millions d’euros pour 5 blocs par an. Les équipes sont d’accord pour que dès l’an prochain le prix baisse de 60%. Cependant et sachant que Renault et Ferrari, voir Mercedes-Benz vont concevoir un nouveau moteur pour 2015, le coût ne baissera pas comme souhaité.

Une proposition qui sera étudiée la semaine prochaine est de décaler les changements de règlement. Aujourd’hui la FIA à jusqu’au 30 juin de chaque année pour modifier un règlement technique. Les petites équipes souhaitent la date du 28 Février. Afin d’anticiper suivant leurs ressources.

Enfin, si la voiture cliente était abordée, il serait attendu que les membres du Conseil Mondial tombent d’accord sur un modèle alternatif. Imposant que chaque équipe construise elle-même certaine pièce d’une machine.

PS : le cas Forza Rossa pourrait être intégré en 2015 ou 2016 dans le paddock. Mais à la condition que les débats sur les coûts en Formule 1 se stabilisent une bonne fois pour toute la semaine prochaine.

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Vers la fin du manufacturier unique en F1 ?

Bridgestone se retirera du MotoGP à la fin de la saison 2015. De la même manière que le manufacturier l’avait fait fin 2010 en Formule 1. Les japonais étudient d’autres façons de maintenir leur position en tant qu’acteur majeur dans les sports mécaniques. Résultat de la politique des manufacturiers uniques.

L’introduction du principe de manufacturier unique avait deux objectifs : Freiner le développement et réduire les coûts. Des intentions louables, mais qui masquant la réalité sportive. La guerre des pneus en Formule 1 provoque une explosion des coûts principalement à cause des essais privés qui étaient massif il y a 10 ans par exemple. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Pirelli (manufacturier unique depuis 2011) n’a pas le droit de faire autant d’essais qu’il y a une décennie pour développer ses gommes. Tout en étant compétitif. Question alors : Pourquoi ne pas rétablir une concurrence encadrée sur les pneumatiques ? Michelin et Bridgestone attendraient que cela.

Regardons dans le passé pour nous rendre compte de plusieurs choses: Le principe de manufacturier unique historiquement ne favorise pas l’émergence d’un nouvel acteur, mais consolide les positions. Benetton a signé avec Pirelli en 1991 pour obtenir des pneus plus compétitifs de Goodyear en 1992 et au-delà. McLaren a signé avec Bridgestone en 1998 et a gagné le titre. Prost GP a été compétitif en 1997 grâce aux pneus japonais. Idem, Williams aurait t’il gagné des victoires en 2001-2003 autrement qu’avec des pneus Michelin ? Plus intéressant est Renault F1 Team. L’alliance franco-française à fait des merveilles et la question est de savoir si cela aurait été le cas si un manufacturier unique avait été en place. McLaren est revenu dans la course à partir de 2003, BAR en 2004 (passant de Bridgestone à Michelin).

Au contraire, un acteur commun consolide. Williams (1992-1997), Ferrari (1999-2008), Red Bull (2011-2013), il est plus difficile de progresser pour les autres équipes depuis 2010. D’ailleurs le quatuor de tête ne change de position que rarement. Plus intéressant, il est entendu que le changement de règlement 2014 ne va pas bouleverser la hiérarchie d’ici la deuxième partie de saison.

Sur le même cadre de développement que Pirelli aujourd’hui, il serait intéressant qu’à l’horizon 2017 et l’introduction des pneus 18 pouces, une concurrence s’installe en Formule 1. Deux ou trois manufacturiers en rivalité seraient une bonne nouvelle pour la santé de la discipline et son image.

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Note du Mardi : L’erreur majeure des décideurs F1 est…

Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport, estime que la communauté F1 doit consulter les fans de la discipline avant d’adopter des changements ayant comme objectif de rendre les courses plus spectaculaires. Une belle intention, mais qui est surtout inutile, car non le client n’est pas le fan.

« La première chose à faire lorsque vous êtes en affaires, c’est tenter de comprendre les besoins de votre client ». Estime Hembery. Toutefois la réalité est bien différente et explique l’erreur des décideurs de la Formule 1 pour son avenir. Selon la logique du paddock, si, par exemple, Pirelli propose un bon produit et une bonne image vous allez acheter des pneus italiens. De la même manière que Mercedes vendant des automobiles, il faut respecter les fans susceptibles d’acheter des voitures à l’étoile. Qui parmi les lecteurs est capable demain d’acheter une Ferrari ou une McLaren ? Plus largement avez-vous achetés des cigarettes des marques que vous avez vues le dimanche après-midi pendant plus de 20 ans ?

Lorsqu’il y a 15 ans les constructeurs se sont lancés massivement dans le paddock l’idée n’était pas réellement de vendre plus, mais de s’imposer comme un leader faisant de la démonstration technique. La finalité était l’image de marque et non de vendre des voitures. D’ailleurs, BMW qui a décidé de passer de la Formule 1 à Hollywood continue dans cette logique. Depuis 2009 tout changera toutefois. La FOTA ayant évoluée en Think Thank permettra d’approcher des fans trop longtemps oubliés. En réalité nous sommes les instruments des propriétaires qui avaient besoin de présenter une alternative à une présidence de la FIA qui était coupée du monde. Ce n’était que de la politique et le fan sert toujours d’atout d’influence aujourd’hui.

Les dirigeants de la discipline souhaitent déplacer le curseur de la Formule 1 vers Hollywood, ou nous sommes les spectateurs allant dans une salle détenue par un exploitant. Que le film soit bon ou mauvais, seul l’humain le décidera, mais l’histoire et son contenu est important. Nous en sommes là en F1. Le contenu de l’histoire est intéressant (la musique et le rôle principal).

La vérité est la suivante : Les véritables clients de la Formule 1 ne sont pas les fans, ni même la télévision, mais ses sponsors. C’est le principe du marché tripartie. Le sponsor nous parle à travers les équipes en faisant de la publicité (nous vulgarisons le terme volontairement). Ainsi l’équipe est un support, mais si les performances sont bonnes le sponsor accentuera son impact. Sauf que…

…Anticipant le fait que la télévision deviendra payante dans le futur, le fan devra débourser de l’argent pour voir son sport préféré. Ainsi devant cette mutation médiatique, nous passons du marché tripartie à un marché différent, plus restreint et donc plus exigeants. Cela perturbe les décideurs dans le paddock. Sachant que les droits TV sont plus importants que les revenus de sponsorings, le curseur ce déplace en notre direction. Le fan à le pouvoir. Facile non ?

Regardons le Football qui est le principal concurrent marketing de la Formule 1. Les clubs construisent déjà leur équipe pour leurs supporters et obtenir des sponsors. Les droits TV (payant aussi) arrivent en fin de chaîne. C’est le modèle présenté pour faire joli. Car si un club dispose de stars dans son équipe il deviendra plus visible à la télévision et s’il gagne le titre il touchera une grosse prime TV et des sponsors qui ont une belle valorisation. Aujourd’hui le fan arrive en réalité en fin de processus. Hypocrisie total donc. Les propriétaires des clubs de football n’achètent pas un club pour son aspect social, mais son potentiel économique.

Si une équipe de Formule 1 investie sur un pilote champion du monde (ou venant des USA, ou d’une autre discipline par exemple) il gagnera en notoriété et sera plus visible pour la télévision. Les sponsors seront intéressés. Les fans ? L’objectif de l’équipe sera de vivre avec de l’argent et non pour avoir 2 millions de fans sur Twitter ou Facebook. En 1996, Jacques Villeneuve a été un impact incroyable sur la discipline. Williams en a bénéficié (sponsor tabac augmenté), la Formule 1 également (l’équipe BAR), le circuit de Montréal également. Le fan dans cette histoire ? soyons sérieux une bonne fois pour toute…

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Avant Poste – GP Bahreïn 2014

Juste avant la course, TomorrowNewsF1 vous propose les trois informations à savoir sur les coulisses du GP de Bahreïn.

Pacte de solidarité entre les pilotes

Les affaires économiques de la Formule 1 font une victime principale : les pilotes. Ces derniers trouvent des salaires impayés ou décalé dans le temps. Kimi Raikkonen, Nico Hulkenberg, Adrian Sutil, Romain Grosjean sont des exemples connus. Il semblerait que près de 40% des pilotes du plateau n’ont pas touché l’intégralité de leurs salaires 2013. Ainsi les pilotes se sont tournés vers la création d’un syndicat lorsque Bernie Ecclestone leur a signifié qu’il ne pouvait pas les aider.

En marge du GP de Malaisie, tous les pilotes ont signé un document de solidarité mutuelle. Une clause de l’accord impose la grève (d’une séance d’essais libre mais pas d’une course), dans le cas ou les frais ne sont pas payés par les équipes à un de ses membres.

Pas de secrets chez Mercedes

Pour l’instant l’entente est parfaite entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton. Les deux pilotes continueront d’échanger leurs données. Toto Wolff souhaite que cette échange d’information entre les deux parties soit préservés dans le futur, même en cas de tension. Le titre de champion du monde des constructeurs et la priorité pour 2014.

Suite aux courses de l’année dernière, il a été décidé de ne plus proposer des consignes d’équipes. En échange les pilotes ont accepté d’échanger leurs données durant les week-ends de Grand Prix.

Pirelli fait le bilan de 2013

Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport, est très préoccupé dans le paddock du circuit de Sakir. Vendredi il a convoqué une conférence de presse de 30 min afin de faire le bilan de l’impact médiatique de la marque italienne en Formule 1. Hembery regrette les polémiques continues en F1 (l’an dernier les pneus, cette année les moteurs) et indique que l’impact médiatique de la marque Pirelli a baissée en ce début d’année 2014, alors que dans le même temps les italiens ont respecté le cahier des charges demandés par les équipes.

Pirelli s’inquiète aussi de l’absence de couvertures chauffantes pour 2015 et souhaite toujours imposer un pneumatique de qualification ou du moins des gommes de hautes performances utilisable en qualification et même en course.

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Le nouveau principe de payer pour avoir une subvention

Depuis quelques temps les deals ont la signification suivante : Donner pour recevoir. Cela s’applique de plus en plus sur les deals des équipes de Formule 1. Au point d’en faire probablement à l’avenir une nouvelle norme.

Pirelli négocie aujourd’hui le nouvellement de son contrat de fourniture pneumatique au-delà de 2013. Plusieurs équipes sont d’accords, sauf certaines et pour cause : la participation des équipes va passer de 1,35 à 1,5 millions d’euros, suite à la chute d’HRT. Une allocation annuelle imposée en échange de la fourniture. Cette somme sert à financer une partie du programme de développement de Pirelli sur ses pneus. En échange de quoi, la marque italienne dépense 15/20 millions d’euros par année en sponsoring circuit. On parle d’une fourniture de 5 ans désormais au lieu de trois.

C’est un dérivé de ce que nous avons entrevue la semaine dernière avec Renault Sport. La marque française fourni un moteur et concède une réduction sur le prix en échange d’un espace publicitaire sur la monoplace. Ici, pas de réduction en échange de quelque chose, mais un deal avec échange presque équivalent. Une sorte de sponsoring gratuit ou presque.

L’ère n’est plus au 100% gratuit comme à l’époque des constructeurs. BMW payait 100% de la carrosserie de la Williams et fournissait gratuitement son moteur. Renault fournissait gratuitement des moteurs à Benetton et Williams en échange de 15 millions de dollars de subvention, un principe qu’à repris McLaren avec Mercedes-Benz. Ceci est désormais terminé.

Imaginons que McLaren discute avec Honda de la manière suivante : Nous souhaitons vos moteurs, mais nous souhaitons plus de votre marque. Nous acceptons de payer vos moteurs 50% du prix et vous nous sponsorisez 15 ou 20 millions par année durant 5 ans. En cela, l’équipe participe pour 30% au prix de l’investissement du moteur et gagne un sponsoring d’un constructeur qui a plus d’exposition (comme Infiniti avec Red Bull Racing), sans les contraintes d’être propriétaire d’un team. L’idée est séduisante sur le papier.

Toutefois ce type de deal ne fonctionne que s’il y a fourniture en retour. En Formule 1, hormis les pneus, le moteur ou la boite de vitesse, voir le KERS, c’est assez limité. Mais ce pourrait être un moyen d’attirer des constructeurs dans un proche avenir.

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