Archives du tag : Sebastian Vettel

Derrière l’offre de Ferrari sur Newey

Luca di MontezemoloLa citation est passée complètement inaperçue dans les médias pourtant elle est lourde de sens et a inspiré la politique de Ferrari autour d’Adrian Newey. Flavio Briatore, le 24 Mai lance au micro de la chaîne SkyItalia, « Pour moi, Ferrari doit avoir une base au Royaume-Uni, où toutes les entreprises de technologies de la Formule 1 sont concentrées. »

Sachant que Flavio Briatore est régulièrement consulté par Luca di Montezemolo à Maranello, le principe d’une base anglaise de Ferrari renvoie comme une solution pour le président de Ferrari afin de faire venir dans ses rangs Adrian Newey. Cela a d’ailleurs été réellement proposé à l’ingénieur anglais. Créer une structure similaire à ce qui avait été produite par John Barnard dans les années 80 et 90, assorti d’un chèque annuel important de 26 millions d’euros. Permettant à la fois de payer Newey, mais également le personnel de cette structure. Tenté par l’aventure, Newey a fait croire à Montezemolo qu’il pouvait venir. Au point qu’il y a trois semaines le président de Ferrari était prêt à faire une annonce médiatique. Echec sur toute la ligne.

Dans Bild Zeitung, Helmut Marko a confirmé que l’ingénieur anglais avait reçu deux offres de la Scuderia et de Mercedes AMG F1. Mais qu’il continuera l’aventure avec Red Bull Racing. Il est entendu qu’une extension de trois ans est dans les cartons. Comme un soulagement. Fin de l’histoire ? Pas réellement.

Speedweek indique que Ferrari cherche à réaliser une nouvelle offre pour Adrian Newey : Un choix du personnel technique à son goût, l’occasion de s’impliquer sur les voitures de production (et surtout la prochaine génération de SuperCar), ainsi que la perspective de participation de la prochaine aventure aux 24h du Mans de Ferrari. Le salaire serait supérieur à 15 millions d’euros pour sa seule personne.

L’objectif de cette dernière offre ? Elle est double. Effectivement l’envie de Ferrari pour Adrian Newey est assez troublante (tout en s’inspirant de ce qu’avait réalisé Ross Brawn chez Mercedes AMG F1 depuis 2011) et se mesure surtout par l’envie d’affaiblir Red Bull Racing en revalorisant le contrat de l’ingénieur. Actuellement payé 10 millions d’euros chez RBR, une petite augmentation était dans l’air (on parlait de 11 à 12 millions d’euros par an). L’offre de Ferrari perturbe l’ensemble soigneusement mis en place par Christian Horner il y a une décennie. D’autant que le second objectif de cette manoeuvre est de séduire Sébastian Vettel. Sinon pourquoi Stefano Domenicali a prévenu le quadruple champion du monde allemand de son départ si il n’existait pas d’intérêts ?

Un détail important : Adrian Newey est séparé de femme Marigold. C’était cette dernière qui ne voulait pas déraciner sa famille d’Angleterre. Cet obstacle n’existe plus aujourd’hui…

Publié dans Management, Technique F1, Transferts | Tagué , , , , , | Commentaires fermés sur Derrière l’offre de Ferrari sur Newey

List : Drivers salaries Formula 1 2014

Tomorrownewsf1 published today that the classification of wages F1 drivers in 2014, according to figures measured by the french Business Book GP (book to get a English PDF version by clicking here), released April 25. Finished hiding for Sebastian Vettel who last year won a total of 29 million of income (salary, bonuses and sponsorship) , quadruple champion German world is been offered a high wage increase which places tops the charts in 2014. Vettel is on par with the duo of Scuderia Ferrari, Fernando Alonso and Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton is off the podium, who dominated the debates last year. Jenson Button completed the top 5 with a renewal contract with McLaren, Estmais down compared to its rivals.
 
The wage increase Vettel now brand new strategy of Red Bull in Formula 1. Austrian company now wants to be the first in all areas. Thus, following a case of influence during the summer of 2013 Compensation is initially increased from 16 to 22 million euros. It will increase each year until 2017 in all likelihood via a set of option. Behind the world champions to significant compensation. Nico Rosberg is the only driver to exceed 10 million for the second consecutive year. Behind him a new middle class driver with a salary between 3 and 4 million annually.
 
In 2014, the average salary of an F1 driver is € 6.2 million, or 1.4 million more than last year. The 14 pilot season affect minium 1 million salary. Two more than last year.
 
Salaries F1 paddock 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : €22 million

2. Fernando Alonso (Ferrari) : €22 million

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : €22 million

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : €20 million

5. Jenson Button (McLaren) : €16 million

6. Nico Rosberg (Mercedes) : €12 million

7. Felipe Massa (Williams)  : €4 million

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : €4 million

9. Romain Grosjean (Lotus) : €3 million

10. Pastor Maldonado (Lotus) : €3 million

11. Sergio Perez (Force India) : €3 million

12. Adrian Sutil (Sauber) : €2 million

13. Kevin Magnussen (McLaren) : €1 million

14. Valteri Bottas (Williams) : €1 million

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : €750.000

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  €750.000

17. Jules Bianchi (Marussia) : €500.000

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : €400.000

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : €250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : €200.000

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : €150.000

22. Marcus Ericsson (Caterham) : €150.000

Get the latest issue of BusinessBookGP 2014 in English   PDF version clicking here 

Publié dans Listes | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur List : Drivers salaries Formula 1 2014

Liste salaires pilotes Formule 1 2014

Tomorrownewsf1 publie ce Mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2014, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à vous procurer en version PDF en cliquant ici), sorti le 25 avril. Fini de se cacher pour Sébastian Vettel qui l’an dernier a gagné au total 29 millions d’euros de revenus (salaire, primes et sponsoring), Le quadruple champion du monde allemand c’est vu proposé une forte augmentation de salaire qui le place en tête du classement 2014. Vettel est à égalité avec le duo de la Scuderia Ferrari, Fernando Alonso et Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton est au pied du podium, lui qui dominait les débats l’an dernier. Jenson Button complète le top 5 avec son renouvellement de contrat avec McLaren, Estmais en retrait par rapport à ses rivaux.

L’augmentation de salaire de Vettel marque désormais la nouvelle stratégie de Red Bull en Formule 1. La société autrichienne souhaite être désormais la première dans tous les domaines. Ainsi, suite à une affaire d’influence durant l’été 2013 la rémunération est passée initialement de 16 à 22 millions d’euros. Elle augmentera chaque année jusqu’en 2017 selon toute vraisemblance via un jeu d’option. Derrière les champions du monde à la rémunération importante. Nico Rosberg est le seul pilote à dépasser les 10 millions d’euros pour la deuxième année de suite. Derrière lui une nouvelle classe moyenne de pilote disposant d’un salaire entre 3 et 4 millions d’euros annuels.

En 2014, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 6.2 millions d’euros, soit 1.4 millions d’euros de plus que l’année dernière. Cette saison 14 pilotes touchent minium 1 million d’euros de salaire. Soit deux de plus que l’an dernier.

Les salaires du paddock F1 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : 22 millions d’euros

2. Fernando Alonso (Ferrari) : 22 millions d’euros

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : 22 millions d’euros

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : 20 millions d’euros

5. Jenson Button (McLaren) : 16 millions d’euros

6. Nico Rosberg (Mercedes) : 12 millions d’euros

7. Felipe Massa (Williams)  : 4 millions d’euros

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : 4 millions d’euros

9. Romain Grosjean (Lotus) : 3 millions d’euros

10. Pastor Maldonado (Lotus) : 3 millions d’euros

11. Sergio Perez (Force India) : 3 millions d’euros

12. Adrian Sutil (Sauber) : 2 millions d’euros

13. Kevin Magnussen (McLaren) : 1 million d’euros

14. Valteri Bottas (Williams) : 1 million d’euros

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : 750.000 euros

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  750.000 euros

17. Jules Bianchi (Marussia) : 500.000 euros

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : 400.000 euros

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : 250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : 200.000 euros

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : 150.000 euros

22. Marcus Ericsson (Caterham) : 150.000 euros

Obtenez le dernier numéro du BusinessBookGP 2014 en version PDF en cliquant ici ou en version Papier en cliquant là

Publié dans Listes, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 1 commentaire

Vettel, des primes supérieures à son salaire !

Red Bull Racing a imaginé un principe simple pour la rémunération de ses pilotes. Un salaire mesuré mais des primes importantes. La décision a été prise en 2009 lorsqueSébastian Vettel a signé pour l’équipe anglo-autrichienne et que son équipier Mark Webber a vu son salaire diminuer passant de 5,5 millions d’euros à 4,2 millions. La domination de la marque autrichienne en Formule 1 entre 2011 et 2013 a redistribué les cartes avec une base de salaire poussée à 8 millions d’euros pour les deux pilotes mais des primes très importantes. Sportune vous explique comme Sébastian Vettel a plus gagné avec ses primes, qu’avec son salaire ces trois dernières saisons.

Lire la suite sur www.Sportune.fr en cliquant ici

Publié dans BusinessNewsF1, Management | Tagué , , | Commentaires fermés sur Vettel, des primes supérieures à son salaire !

Vettel dans la cible médiatique de Mercedes et Ferrari

Il fallait que cela arrive à un moment ou un autre. Le quotidien populaire Bild relance l’idée d’un transfert de Sébastian Vettel du côté de Mercedes. Le tout appuyé par une déclaration d’Helmut Marko : « Si la situation désastreuse de ne change pas bientôt, je ne pourrais pas lui en vouloir si il pense à un changement ! »

Depuis son premier titre de champion du monde en 2010, Vettel est la cible récurrente de Ferrari et Mercedes. Les deux seules équipes pouvant offrir à la fois un salaire important et un statut de pilote superstar. On parlait alors d’un salaire supérieur à 35 millions d’euros par année.

Car même si Red Bull Racing a prolongé discrètement le contrat de son pilote jusqu’en 2017 (voir ici pour souvenir), en appliquant le plan de communication de crise bien connu à Milton-Keyne (voir ici pour le détail), il existe un jeu de clause pouvant permettre au quadruple champion du monde de sortir chaque année à partir de la fin de saison 2014. Cette porte de sortie a été alternativement comblée par une forte augmentation du salaire du pilote. Afin de réduire l’impact des prédateurs. De plus, l’embauche de Daniel Ricciardo, qui était une demande de Vettel, a pour but essentiel de confirmer son statut de pilote N°1 de Red Bull Racing. Pourtant une récente étude d’image démontre que Vettel, malgré ses titres, n’est pas sur le podium des pilotes les plus « marketable ».

Pour devenir un pilote populaire et marketable, la solution serait de s’associer à Ferrari ou Mercedes. Donc en cas de redistribution des cartes par Vettel en fin de saison: Mercedes devra faire le choix de prolonger (contre une forte augmentation) Lewis Hamilton ou alors signer Vettel. Idem du côté de la Scuderia Ferrari qui devra faire le choix de renouveler intégralement son line-up, laissant partir Fernando Alonso et Kimi Raikkonen ailleurs, afin de concentrer son équipe autour de Sébastian Vettel.

L’une et l’autre option ont toujours existé. Il y aura même une préférence pour la Scuderia Ferrari du côté de Salzbourg.

Publié dans Communication, Rumeurs, Transferts | Tagué , , , | Commentaires fermés sur Vettel dans la cible médiatique de Mercedes et Ferrari

Quand Red Bull prolonge discrètement Vettel jusqu’en 2017

Il a suffi d’une brève conversation entre Niki Lauda et Helmut Marko (conseillé de Dietrich Matershitz et de Sébastian Vettel) pour confirmer les indices de l’intérêt de Mercedes AMG F1, en plus de ceux de Ferrari, sur l’avenir de Sébastian Vettel. Mais surtout que Vettel disposait d’un accord jusqu’en 2017 avec Red Bull Racing. Confirmant ainsi les négociations de couloir durant l’été 2013 entre le champion allemand et le staff autrichien.

Chez Red Bull, les contrats des pilotes ne durent jamais plus de deux années. Mais, pour Vettel, il y a matière à une exception en ce sens que l’intérêt d’un constructeur comme Mercedes ou de la Scuderia Ferrari, voir à long terme McLaren avec Honda peuvent risquer de déstabiliser l’ensemble de l’équipe de Milton Keynes.

Le présent contrat de Vettel a été signé en 2011 et évolue jusqu’en 2014. En réalité ce sont deux années fermes (2011/2012) et deux années en option (2013/2014), sous la forme d’une clause indiquant que si le pilote termine dans le top 3 du championnat du monde et inscrit au minimum deux victoires, son contrat serait automatiquement renouvelé par l’équipe Red Bull Racing. C’est une prudence de la part d’Helmut Marko. Quelques mois plus tard, le même Marko propose de prolonger le pilote allemand jusqu’en 2016 en lui promettant un salaire impressionnant pour 2015 et 2016, selon les déclarations de Vettel lui-même à l’époque. Par prudence des deux côtés, une seule saison (2015) sera annoncée courant 2012 entre le team autrichien et le pilote allemand. Une simple base de travail pour l’avenir.

Cette prolongation sur la base de 2015 cache une nouvelle réalité. C’est le pilote qui décidera de son avenir chaque année quelque soit le résultat de la saison 2014 de son équipe et de lui-même. Une prolongation destinée à maintenir sous pression le staff technique de Red Bull Racing. Comme souvent dans les négociations entre Vettel et Red Bull Racing, les discussions sont constantes et les solutions inventives, afin de protéger les intérêts des uns et des autres. Ce nouvel accord fait échos à un autre discret, étant intervenue durant l’été 2013. Alors que le team autrichien visait un duo Vettel-Raikkonen, les possibilités de salaire explosèrent à des niveaux stratosphériques. Mais principalement en faveur du finlandais. La plainte de Vettel sur ce traitement, tout en poussant en faveur de Daniel Ricciardo comme équipier,  ont fait échos jusqu’à Dietrich Materchitz qui a réévalué la rémunération de son pilote vedette en fonction de son statut de N°1. A la condition de rester jusqu’en 2017, sur les mêmes conditions que l’accord de 2015 (avec un salaire augmentant mécaniquement de plusieurs millions tant que l’aventure continue entre les deux parties). En retour, Vettel a demandé à ce qu’Adrian Newey reste lui aussi jusqu’en 2017. Une opération discrète destinée à perturber les adversaires sur le marché des transferts.

Publié dans Management, Transferts | Tagué , | 1 commentaire

L’agent est de moins en moins au centre du jeu

Felipe Massa a indiqué qu’il avait négocié avec Williams en s’affranchissant de son agent depuis 10 ans, Nicolas Todt. Ce dernier étant en ligne direct dans l’affaire Maldonado-Williams fin 2013, le team de Grove a donc approché Massa sans passer par des intermédiaires. Ce n’est pas la première fois que cela arrive.

Si Niki Lauda et Nigel Mansell, voir dans une moindre mesure Gerhard Berger négociaient leur contrat sans agent. Il y a 20 ans Ayrton Senna, Alain Prost et Nelson Piquet entamaient seul les discussions avec les teams managers au départ et lançait leur agent dans les négociations de détails. C’est à partir du duo Willy Weber-Michael Schumacher que l’agent c’est retrouvé au centre du jeu, servant de messager, négociateur et gestionnaire d’intérêts. Une période qui va durer 15 ans et qui perdure toujours avec le duo Robertson-Raikkonen. Mais c’est en 2005/2006 que la nouvelle génération commence à changer d’attitude.

Il y a eu le cas Jenson Button-Williams en 2004-2006 qui était principalement une manœuvre d’agent allant au-delà du mandat d’origine. La prise de conscience a été ensuite progressive. En 2006, Juan Pablo Montoya a négocié seul avec Chip Ganassi en NASCAR, alors que Julian Jakobi, son agent depuis 4 ans, discutait avec Williams pour 2007. Ces deux affaires vont déboucher en 2010 vers la séparation de Lewis Hamilton d’avec son père et une période ou les pilotes découvrent que l’agent n’est pas obligatoirement un personnage central, mais un outil en fin de négociation, voir de conseil. L’évolution est confirmé par le fait que Sébastian Vettel ne dispose pas d’agent, mais discute avec Helmut Marko qui parle ensuite à Red Bull.

Dans l’histoire Felipe Massa et Williams, il faut toutefois noter que Nicolas Todt touchera malgré tout son pourcentage annuel, même si il n’a pas fait grand-chose.

Publié dans Non classé | Tagué , , , , , , , , , , , , , , | 1 commentaire

Sébastian Vettel vaut 29M€ en 2013

LA DISCRETION qui entoure les conditions contracuelle de Sébastian Vettel chez Red Bull Racing est une nouveauté dans l’environnement de la marque autrichienne. Le chiffre de 12 millions d’euros de salaire n’est qu’une partie de l’iceberg économique du quadruple champion du monde allemand. La face cachée de l’accord financier Red Bull-Vettel est à plusieurs niveaux.
    Tout d’abord, Sébastian Vettel touche un salaire de 12 millions d’euros pour la saison 2013. Ensuite, le reste de sa rémunération est plus complexe en ce sens qu’elle s’évalue, globalement, à 29 millions d’euros d’euros pour la saison dernière. Avec une tendance à la hausse.
    Red Bull offre d’importants bonus à ses pilotes. La prime de victoire est de 500.000 euros l’unité.     Avec 12 victoires la saison dernière, cela représente 6 millions d’euros. Auquel s’ajoute une prime de champion du monde, qui évolue en fonction du nombre de titre. 4 millions pour le premier, 6 millions pour le second, 8 millions pour le troisième et enfin 10 millions pour le quatrième titre.
    Reste enfin l’aspect du sponsoring personnel. En réalité cette partie est délicate Sébastian Vettel redonne 50% de ses contrats à Red Bull. Infiniti, Casio et Procter & Gamble lui permettent d’ajouter 1 million d’euros supplémentaire. Non seulement, Vettel est le pilote le plus titré de sa génération, mais il est aussi celui qui gagne le plus d’argent sur une saison. Cette situation, Red Bull devra la gérer en évitant tout dérapage économique.
 ————————————————————————-
The secrecy surrounding the contracuelle conditions Sebastian Vettel at Red Bull Racing is a novelty in the environment of the Austrian brand. The figure of 12 million salary is only part of the economic iceberg Quad German world champion . The hidden financial agreement Vettel Red Bull- face is on several levels .
    First, Sebastian Vettel receives a salary of € 12 million for the 2013 season . Then the rest of his salary is more complex in that it evaluates overall 29 million euros last season. With an upward trend .
    Red Bull offers significant bonuses to its drivers. Premium victory is 500,000 euros each . With 12 wins last season , this represents 6 million euros . Plus a premium of world champion , which evolves according to the headline number . 4 million for the first 6 million for the second , 8 million for the third and finally 10 million for the fourth title .
    Finally, there is the aspect of personal sponsorship. In fact this part is tricky Sebastian Vettel gives 50% of its contracts to Red Bull. Infiniti , Casio and Procter & Gamble allow it to add 1 million additional euros. Not only Vettel is the most successful driver of his generation , but he is also the one who wins the most money in one season . This situation, Red Bull will manage avoiding economic skid.
Publié dans BusinessNewsF1, F1 Leaders, Management | Tagué , | Commentaires fermés sur Sébastian Vettel vaut 29M€ en 2013

Trouver un sponsor pour payer le salaire un top pilote

L’annonce de l’officialisation de Felipe Massa chez Williams en 2014 s’accompagne d’un commentaire du brésilien, précisant qu’il n’apporte pas de budget. C’est plus subtile que cela, il ne coûte rien à l’équipe anglaise. Le principe remonte à 2007 et a été inventé par un certain Flavio Briatore.

Retour durant l’été 2007. Fernando Alonso est en difficulté chez McLaren et pense à quitter l’équipe anglaise pour la saison suivante. De son côté, Flavio Briatore doit présenter un grand ensemble à son président Carlos Ghosn, qui s’aperçoit que l’équipe Renault F1 Team sans le double champion du monde espagnol reste une équipe quelconque. Toutefois, la marque au losange refuse de dépenser de l’argent pour faire venir Alonso en 2008. C’est alors que Briatore imagine un plan de 90 millions de dollars sur deux ans. Une sorte de fond. Telefonica est sollicité pour un total de 50 millions, Mutua Madrinela pour 20 millions et enfin la banque BBVA pour 20 millions. ING, sponsor de l’équipe Renault ayant refusé une allonge de 10 millions par année. Plus tard, Telefonica décline le projet et c’est Telmex qui entre en scène. Bref, l’ensemble devait permettre de créer un pool de sponsors devant payer le salaire d’Alonso chez Renault F1 Team en 2008 et 2009. L’idée n’a jamais été appliquée par la marque française, mais elle a été développée par d’autres.

Ainsi, lorsque que Fernando Alonso signe chez Ferrari, il apporte avec lui Banco Santander pour 150 millions d’euros durant trois ans. Auparavant l’établissement espagnol était sponsor de McLaren-Mercedes depuis 2007 à hauteur de 10 millions d’euros. En réalité, la banque paie le salaire du double champion du monde, soit 30 millions d’euros annuels. En échange de quoi, la banque ibérique à une large place sur la voiture. C’est toujours le cas aujourd’hui. Le salaire de Fernando Alonso est estimé à 20 millions, tandis que l’investissement de Banco Santander est de 30/35 millions d’euros chez Ferrari.

Felipe Massa a signé chez Williams, mais précise qu’il n’est pas un pilote payant. Bien au contraire, le pétrolier brésilien Petrobras (sollicité pour l’opération), va mettre sur la table un montant de 5 millions d’euros annuels, qui vont servir à rémunérer Massa pour la saison 2014 et 2015, en échange d’une présence visuelle sur les prochaines FW de Grove. Cette saison, Sauber a signé avec Denka pour 2,5/3 millions d’euros. Ce sponsor est en réalité le sponsor personnel de Nico Hulkenberg et la somme permet de payer le salaire de l’allemand. Aussi, Total débourse 2 millions d’euros en plus auprès de Lotus F1 Team, afin de payer le salaire et les primes de Romain Grosjean. Il est indiqué que l’arrivée de Kimi Raikkonen chez Ferrari en 2014 et 2015 permet à la Scuderia de demander une rallonge auprès de son partenaire tabac Marlboro, pour l’occasion.

A la différence d’autres pilotes qui apportent un budget pour permettre à l’équipe de combler son budget, cette stratégie permet à un team d’obtenir un pilote gratuitement. Une alternative afin de garder l’illusion d’une rémunération. Mais le revers et qu’à l’avenir le système se dérègle et que les teams ne recherchent plus de sponsors et que cette démarche soit l’objet de prestation tierce (une nouvelle race d’agent) poussant ainsi le pilote en question ne pas appartenir à l’équipe, mais  à une (des) marque(s) et ces dernières peuvent aussi décider qu’une équipe n’est pas assez bonne pour son représentant et le pousse à partir ailleurs. Sébastien Vettel est déjà l’illustration de cette évolution.

Publié dans Management, Marketing, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , , , | 1 commentaire

Taux salaire/budget des équipes dans le temps et en dollars constant

Depuis Octobre, sur la page Facebook de Tomorrownewsf1.com je publie régulièrement l’évolution des salaires des pilotes qui ont été champion du monde de Formule 1. Les commentaires ont donné une idée : convertir en dollars d’aujourd’hui ce que ces pilotes auraient été payés. Mais, le plus intéressant est aussi de comparer les salaires, avec les budgets de l’époque, converti en dollars d’aujourd’hui.

A titre d’exemple, aujourd’hui Fernando Alonso et Lewis Hamilton touche un salaire de 27 millions de dollars et Sebastian Vettel, 16 millions de dollars. Ferrari dispose d’un budget de 390 millions de dollars, Mercedes AMG F1, 398 millions de dollars et Red Bull Racing avec 355 millions de dollars. Ainsi, les salaires du champion du monde 2005-2006 et du champion du monde 2008 représentent environ 7% du budget de leurs équipes. Celui du quadruple champion du monde environ 4,5%.

En 1968, lorsque que Jackie Stewart signe avec Tyrrell l’écossais demandait un salaire représentant aujourd’hui 200.000 dollars. Alors que l’équipe anglaise disposait de l’équivalent d’1,3 millions de dollars (15% du budget), en fin de carrière Stewart demandait 1.35 millions de dollars et le budget de l’équipe était alors de 2.5 millions de dollars d’aujourd’hui (54%). Niki Lauda devient champion du monde pour la deuxième fois en 1977 avec Ferrari en touchant l’équivalent de 1.5 millions de dollars, alors que la scuderia revendiquait 12 millions (8%). L’autrichien signera chez Brabham en 1978 et il touchera l’équivalent de 3 millions de dollars en 1979, alors que l’équipe disposait d’un budget de 23 millions de dollars (13%). En 1982, Lauda signe chez McLaren pour 12 millions de dollars et le budget de l’équipe de Ron Dennis était alors de 34 millions de dollars d’aujourd’hui (35%).

Lorsqu’il signe en 1976 son contrat avec McLaren, James Hunt disposait alors de l’équivalent de 290.000 dollars d’aujourd’hui (70.000 de l’époque), alors que le budget de l’équipe anglaise était de 12.5 millions d’aujourd’hui (2.3%). Il disposera d’un salaire qui s’élèvera jusqu’à 1.85 millions en 1978, alors que McLaren revendiquait 11 millions de dollars d’aujourd’hui (17%). Mario Andretti a toujours été un pilote coûteux. En 1979, il était le premier pilote a avoir dépassé réellement le million de dollars de salaire (3,4 millions d’aujourd’hui), tandis que Team Lotus disposait d’un budget 27.5 millions de dollars de 2013 (12%).

Retour chez Brabham. Bernie Ecclestone après avoir donné beaucoup d’argent à Niki Lauda, signe un jeune brésilien, Nelson Piquet et le rémunère timidement. Le Carioca touchera toutefois son premier million de dollars réel en 1984 (2.3 millions d’aujourd’hui), alors que le budget de l’équipe anglaise était de 23 millions de dollars (10%)… En 1988, lorsqu’il signe chez Team Lotus, cette dernière disposait de l’équivalent de 50 millions de dollars d’aujourd’hui, tandis que le brésilien revendiquait 12 millions de salaire d’aujourd’hui (24%). Enfin, en signant avec Benetton et Flavio Briatore, Piquet savait que l’équipe ne disposait pas d’un salaire important (seulement l’équivalent de 27 millions de dollars) et sera payé au point entre 7.6 et 4.6 millions de dollars d’aujourd’hui)…

Enfin le trio magique, Alain Prost, Ayrton Senna et Nigel Mansell. Ces derniers revendiquaient des salaires très importants. Pour exemple, Ferrari et McLaren en 1990 avaient le même budget de 64 millions de dollars d’aujourd’hui. Le français chez Ferrari touchait alors l’équivalent de 21 millions de dollars (33%), tandis que le brésilien en revendiquait 14,5 millions d’aujourd’hui (23%). Ce dernier se rattrapera en 1993 en touchant 26 millions de dollars de 2013, alors que McLaren revendiquait un budget de 81 millions de dollars d’aujourd’hui (32%). Le budget de 1992/1993 de l’équipe Williams était équivalent 54 millions de dollars alors que Nigel Mansell en 1992 revendiquait 20 millions de dollars (37%) et le français 19.5 millions d’aujourd’hui (36%).

Même à l’époque du duo Michael Schumacher/Ferrari le rapport salaire/budget était en moyenne de 11%. Même durant l’époque de Kimi Raikkonen ce rapport était de seulement 12%…

 

Publié dans Histoire F1, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 12 commentaires