Archives du tag : Sebastian Vettel

McLaren, Vettel et Alonso dans la dernière ligne droite

McLaren MP4-29Autosport indique que McLaren pousse très fort pour signer Sébastian Vettel et Fernando Alonso, mais serait prêt à attendre 2016 ou 2017 pour obtenir leurs services, contre un engagement ferme des deux pilotes. Ce qui signifie deux choses. Soit que McLaren souhaite déjà signer des contrats avec les pilotes, soit qu’un précontrat est une option.

Premier choix de McLaren, selon nos informations. Nous savons que McLaren a déjà proposé depuis six mois un contrat à Fernando Alonso. Jusqu’à présent ce document a surtout servi de moyen de pression à Maranello, à tel point que Marco Mattiacci, en ayant pris connaissance de l’initiative de Ron Dennis, affirme à chaque course que le duo Alonso-Raikkonen sera chez Ferrari en 2015. Uniquement dans la presse (finlandaise, italienne et dernièrement sur la SKY). Fernando Alonso a refusé l’offre de prolongation jusqu’en 2019 qui lui a été proposé, préférant honorer son contrat jusqu’en 2016 et s’assurer des options.

Le cas Vettel est nouveau. Dans la presse allemande, Helmut Marko distille de nombreuses critiques de velours envers le quadruple champion du monde. Sébastian Vettel est disponible pour quitter l’équipe RBR en cette fin d’année. Contractuellement. L’implication de Red Bull Technology dans le système hybride  du futur moteur Energy Renault, égalise la déception de voir partir Adrian Newey de ses fonctions dans l’équipe autrichienne à Noël. Tout cela est fait pour maintenir l’intérêt de Vettel qui est séduit par l’idée de tenter une autre aventure. De plus, si départ il y a de Vettel, cela s’inscrira dans la logique de Red Bull en Formule 1. En effet, les jeunes pousses de Toro Rosso ne font que trois saisons, tandis que chez RBR les champions s’établisse pour 6 ou 7 ans (Webber 7 ans et Vettel est dans sa 6ème saison). La logique sera respectée pour faire un turn over de la filière. Surtout que Daniel Riccardo sera un bon leader en 2015 en cas de départ de l’allemand.

Autosport laisse entendre que les contrats Vettel-Alonso-McLaren pourraient être signés d’ici le GP de Singapour. Mais d’ici là un autre pilote pourrait revenir. Le deuxième choix de Ron Dennis sur la liste : Lewis Hamilton.

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Note du Mardi : Les pilotes, ces hommes au centre de tout

Les patrons d’équipes souhaitent mettre en avant les pilotes, comme les véritables stars de la Formule 1. Evitant soigneusement le fait que depuis quelques années la communication a fait passer ces derniers pour de simple pilote du dimanche et non plus des divinités adulés comme cela a toujours été le cas depuis que la discipline est devenue populaire.

La réaction de Fernando Alonso sur son prochain contrat et son salaire, ainsi que les sifflements sur le podium du GP de Belgique envers Nico Rosberg pose la question de l’image aujourd’hui des pilotes. Ils ne sont plus des demi-dieux que l’on respectait, mais des hommes ordinaires ayant un important salaire.

La signature de Max Verstappen, 17 ans peut être traduit de la manière suivante : il faut un jeune pilote pour séduire un jeune public. Possible, mais cela donne aussi l’impression d’une Formule 1 facile. Trop facile même. Alors que ces machines font 800 cv et qu’elles peuvent être dangereuses. Ainsi un adolescent peut la conduire. Il ne faut plus être une personne d’exception et avoir fait ses preuves dans les disciplines inferieurs. Donner l’impression que rien n’a été facile. Que le talent se conjugue avec la maturité. C’est ainsi que le processus des champions c’est développé. Cela cache la dure réalité du storytelling d’un pilote de talent formaté pour devenir un grand pilote, mais en ne voulant pas donner l’image de l’être tenté par les 7 péchés capitaux. Pas de gourmandise, pas d’amour de l’argent, encore moins d’un égo enflé. L’Envie est proscrite, la Colère également, la Luxure n’en parlons pas et la Paresse est interdite. Les pilotes sont formatés comme cela. Comme les hommes par rapport aux dieux pour être meilleur.

L’exemple de Fernando Alonso, considéré par le paddock comme le meilleur pilote du monde est à comparé avec Sébastian Vettel qui a un meilleur palmarès que lui. Pourtant la volonté de faire d’Alonso l’égale des légendes de la Formule 1 revient à devoir définir ce qu’est un grand pilote, et par conséquent ce qu’est devenue la Formule 1.

Les grands pilotes d’autrefois étaient de véritables électrons libres. Une race en voie de disparition aujourd’hui. Le pilote était l’un des maillons d’un collectif.  La poésie laisse place au profil d’un pilote individualiste.  Depuis Michael Schumacher, ce type de pilote n’est que statistiques personnelles (le plus jeune, le plus de victoire et battre les records). L’individu est supérieur à l’équipe. Il n’est plus un élément du collectif, c’est au reste du collectif de se mettre à son service. Lorsqu’un Niki Lauda accepte Alain Prost, ou qu’un Alain Prost accepte Ayrton Senna chez McLaren, l’idée était de permettre à l’équipe d’être meilleure et d’avoir un matériel meilleur. Aujourd’hui, lorsque Fernando Alonso accepte Kimi Raikkonen, ce n’est pas pour rendre meilleur l’équipe Ferrari, mais de battre le dernier champion du monde Ferrari pour démontrer qu’il est le meilleur.

GP Autriche 2002, Michael Schumacher a été le premier grand pilote à avoir été sifflé et hué sur un podium. Pourtant Ayrton Senna, Alain Prost, Nigel Mansell voir Nelson Piquet n’étaient pas des enfants de cœur, mais ils étaient admirés. Mais, souvenons nous des gestes en course de ses champions, ils étaient toujours en direction d’un retardataire qui ne respectait pas les drapeaux bleues et non face à un adversaire qui défends sa place dans une bagarre pour les points. Les temps changent. Depuis Schumacher, c’est toute la Formule 1 qui a changée et qui passionne moins. Le pilote n’est plus un héro qui était destinée à permettre à une équipe de briller encore. L’équipe doit tourner autour de lui, sinon il ne remporte pas de titre. C’est cela que l’on demandait à la génération post Schumacher.

La Formule 1 est victime de cette dictature du spectacle qui a pris le pas sur la beauté de la course. Le culte de la personnalité est à la base des dictatures. Alonso, Vettel, Hamilton et Raikkonen sont devenus des machines. Ce sont des caricatures. Si ils ne gagnent pas ce n’est pas de leur faute, c’est la faute de l’équipe qui ne met pas tout en œuvre pour leur réussite. A ce jeu, le cas Vettel contraste avec celui de Ricciardo qui avec trois victoires cette saison ne compare pas sa voiture à un légume après une mauvaise course.

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F1 – Le point sur les contrats pilotes

GP Drivers 2014 F1

Le moment est venu de faire le point sur la durée des contrats des pilotes actuellement dans le paddock. Nous ne prenons pas en compte les contrats des pilotes d’essais ou des aspirants, mais uniquement ceux ayant un volant officiel.

Mercedes AMG F1
Nico Rosberg : Son contrat actuel arrivant à expiration fin 2014, et disposait d’une option pour 2015. Il a été prolongé par un nouvel accord d’une durée de trois ans: 2015/2016 et 2017 en option.
Lewis Hamilton : Son contrat expire fin 2015. Il avait une durée de trois saisons et la troisième est une option. Discute actuellement pour une prolongation jusqu’en 2017/2018.

Red Bull Racing
Sébastian Vettel : Actuellement sous contrat officiel jusqu’en 2015. Disposant d’une série d’options lui permettant de sortir en cas de mauvais résultat de RBR et d’un accord préférentiel avec la marque autrichienne valable jusqu’en 2017.
Daniel Ricciardo : Disposant d’un contrat 2014 et 2015. Le pilote australien dispose de différentes options avec la marque autrichienne le liant sur le papier jusqu’en 2017 avec l’équipe RBR.

Williams
Valterri Bottas : Dispose d’un contrat de trois ans avec l’équipe Williams (2013/2014/2015).
Felipe Massa : A signé un contrat de deux ans (2014 et 2015) avec le concours de Petrobras, et dispose d’une option 2016 activée par l’équipe Williams en accord avec le pétrolier brésilien.

Ferrari
Fernando Alonso : Son contrat ferme expire en 2014 et se prolonge en fonction d’options de résultats pour 2015 et 2016.
Kimi Raikkonen : Disposant d’un contrat d’une base de deux saisons (2014/2015), la saison 2015 est activée sous forme d’options sur les résultats de Ferrari.

Force India
Sergio Perez : Le mexicain a signé un contrat de deux saisons (2014/2015) et dispose d’une option pour 2016 en commun accord avec Force India.
Nico Hulkenberg : L’allemand dispose d’un contrat de trois ans (2014/2015/2016), mais dispose d’une clause lui permettant de rejoindre un top team (Ferrari, McLaren, Mercedes) chaque saison.

McLaren
Jenson Button : Le champion du monde 2009 a un contrat expirant en 2014. Son option 2015 doit être validée par McLaren.
Kevin Magnussen : Disposant d’un contrat annuel sur une base de trois ans (2014/2015/2016), mais McLaren a une clause préférentiel de sortie à chaque saison.

Scuderia Toro Rosso
Jean Eric Vergne : Le français dispose d’un contrat annuel qui est renouvelé par Red Bull suivant un lot d’options de performances, travail d’équipe etc…
Danill Kvyat : Dispose d’un contrat avec STR de deux ans ferme (2014/2015).

Lotus F1 Team
Pastor Maldonado : Pilote disposant d’un contrat de deux ans (2014 et 2015 en option). Option 2015 qui a été validée par l’équipe.
Romain Grosjean : Le français dispose d’un contrat annuel renouvelé. Total a son mot à dire sur l’avenir du pilote.

Marussia F1 Team
Max Chilton : Le discret pilote anglais dispose d’un contrat de trois ans (2013/2014/2015), sous forme d’options annuels.
Jules Bianchi : Pilote Ferrari jusqu’en 2014, il est prêté par la Scuderia.

Sauber F1 Team
Adrian Sutil : L’allemand dispose d’un contrat de deux saisons (2014/2015) avec Sauber. La seconde année est une option en fonction des performances de chacun, principalement.
Esteban Gutiérrez : Le mexicain dispose d’un contrat de deux saisons (2013/2014).

Caterham F1 Team
Kamui Kobayashi : Un contrat d’une année pour le japonais, mais avec des clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.
Marcus Ericsson : La même chose que pour Kobayashi. Un contrat d’une année avec clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.

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Un accord Vettel-Alonso-Hamilton pour 2015 ?

Les rumeurs autour de Lewis Hamilton, Fernando Alonso et Sébastian Vettel ont été largement commentées la semaine dernière. Pour cause, selon les informations de MARCA, il existerait un accord de principe entre les trois pilotes pour le marché des transferts 2015. Je vous indique que c’est un sujet qui provoque de vives réactions  dans le paddock (beaucoup ne sont pas d’accord avec cela).

Vettel Alonso

La proposition de Ferrari de prolonger jusqu’en 2019, Fernando Alonso est toujours sur la table et n’a pas obtenue de réponse. Le pilote espagnol reste prudent pour son avenir. Ferrari ayant terminé 3ème du championnat du monde en cette fin juillet (condition contractuelle de prolongation commune) Alonso restera dans l’équipe l’an prochain. Activant ainsi son option 2015, mais reste ouvert pour 2016, prolongeant d’une saison le suspens de son futur. Car l’option 2016 est bâtie sur les mêmes bases que celle de 2015, à savoir : Terminer 3ème du championnat du monde des constructeurs au (31 Juillet).

Vettel est très soucieux des performances du moteur Renault pour 2015. La saison prochaine le constructeur français pourra modifier son unité moteur dans une certaine proportion (50 à 75%), mais le retard est là. Plus inquiétant, RBR n’aura plus le soutien à terme d’Adrian Newey. Deux événements qui pourraient bien provoquer une envie d’ailleurs, surtout si Daniel Riccardo s’impose dans l’équipe et commence à éclipser le quadruple champion du monde, redevenu normal.

Pour Hamilton la situation est devenue complexe. Niki Lauda est son principal soutien à Brackley, tandis que Toto Wolff reste neutre en apparence mais représente les intérêts du constructeur allemand . Une situation qui n’est pas pour arranger le champion du monde 2008 qui sent que la tendance va en faveur de son équipier. Son contrat valide une saison 2015 et la volonté de prolonger l’aventure n’est pas pressante. Les rumeurs à Stuttgart, reprise par les médias allemands, estiment que Mercedes-Benz n’a pas envie de renouveler le contrat d’Hamilton. Interprétant le soudain ralentissement d’Hamilton sur son contrat comme un message de démotivation.

La situation des trois pilotes peut se résumer à la phrase de Fernando Alonso lancée en marge du GP d’Angleterre, en début du mois de Juillet : «  j’ai vu de nombreux projets en Juillet et Août. En Août, tout le monde est très, très compétitif, en Novembre encore plus, puis en Janvier et Février l’on se rend compte que deux ou trois peuvent gagner seulement. Il faut une boule de cristal pour savoir ce qu’il va se passer pour l’année suivante. »  L’avenir pourrait se dessiner donc en Février 2015. Ou largement avant.

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[FanaticF1] – Le marché des transferts dépendant des tops pilotes

2014 - Scuderia Ferrari

 » C’est ma quatorzième saison de Formule 1, donc j’ai vu de nombreux projets en Juillet et Août. En Août, tout le monde est très, très compétitif, en Novembre encore plus, puis en Janvier et Février l’on se rend compte que deux ou trois peuvent gagner seulement. Il faut une boule de cristal pour savoir ce qu’il va se passer pour l’année suivante «  analyse Fernando Alonso dans le quotidien sportif espagnol AS.

Une manière élégante de parler de sa situation actuelle, mais également une réflexion sur la manière dont les équipes procèdent pour séduire les pilotes sur le marché des transferts. Une manière un peu archaïque.

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La scandaleuse offre de McLaren à Vettel

L’introduction du duo McLaren-Honda dans le jeu des transferts bouleverse l’entente entre les équipes sur le statuquo des salaires des tops pilotes. L’approche de Ron Dennis envers Sébastian Vettel en est un exemple.Sébastian Vettel GP Hongrie 2014
Si Lewis Hamilton cherche à prolonger avec Mercedes AMG F1, il n’en garde pas moins un œil sur son ancienne équipe. Un chiffre a été annoncé (nous ne le connaissons pas) et il sert de contre partie dans les négociations avec l’équipe de Brackley. A Maranello c’est l’inquiétude. Fernando Alonso n’a pas répondu à l’offre d’extension jusqu’en 2019. L’offre de McLaren est toujours là, dans l’attente. Les approches remontant ainsi depuis un an. Le constructeur japonais souhaite activement le double champion du monde espagnol et n’a pas envie d’attendre. Mais, si Alonso est la priorité, il faut toutefois pour Ron Dennis montrer que McLaren est redevenue une force majeure du plateau. Le contact avec Vettel trouve ainsi du sens.

« Il faut regarder toute les offres. » lance Sébastian Vettel à Bild, une nouveauté dans les éléments de langages du quadruple champion du monde. En secret le pilote allemand sait qu’il ne pourra éternellement repousser poliment les offres de Mercedes, Ferrari et McLaren, sous peine d’être oublié et de voir le train passer devant lui. D’autant que ses rivaux n’hésitent pas à signer des contrats de plusieurs années bloquant le marché. Du côté Autrichien, l’offre de McLaren pour le quadruple champion du monde a étonné. « Une offre scandaleusement élevé » explique Helmut Marko dans Sport Bild. On estime le chiffre à 45 millions d’euros par année…Le double du salaire de Vettel aujourd’hui.

Pourquoi cette agitation autour de Vettel ? La réponse est simple : son contrat dispose d’options qui lui permettent d’être libre à la fin de cette saison. Pour rappel, s’il ne termine pas dans le Top 3 pilotes et qu’il n’a pas signé minimum deux victoires chaque année, il est libre. Plus intéressant à partir de 2013 et jusqu’en 2017 une clause permet à Vettel de décider de son avenir si le résultat de RBR est médiocre. La menace Williams pour la 2ème place du championnat du monde des constructeurs est largement prise au sérieux à Milton-Keynes et le doute est important sur la compétitivité du moteur Renault pour 2015. De sérieux arguments.

La question que tout le monde se pose dans le paddock est de savoir si Red Bull acceptera de donner son bon de sortie à Vettel. Sachant que pour 2015 il faudra renégocier le contrat (car plus rien n’est automatique comme prévue dans l’accord entre les deux parties) et McLaren a déjà donner la valeur du pilote.

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Début du jeu médiatique autour du contrat Hamilton-Mercedes

Nico Rosberg, Lewis Hamilton GP Allemagne 2014Maintenant que Nico Rosberg a sécurisé son avenir, Mercedes se tourne vers le second volant. Si Lewis Hamilton est naturellement favori à sa succession, deux autres pilotes sont en approche : Fernando Alonso et Sébastian Vettel.

Hier, le magazine Autosprint a indiqué que Fernando Alonso, via son agent Luis Garcia Abad,  a été sondé les responsables de Mercedes AMG F1 sur l’intérêt qu’ils pouvaient avoir pour le pilote espagnol. Nous ne savons pas quand cela est arrivé, mais cela est une preuve des rumeurs de Juin introduisant le double champion du monde dans les murs de Brackley. Le magazine italien source à Stuttgart, le siège de la marque allemande.

Aujourd’hui Sport Bild fait échos des propos de Jacques Villeneuve sur l’intérêt de Mercedes AMG F1  pour Sébastian Vettel. L’objectif étant de présenter une équipe 100% allemande.

Comme nous vous l’annoncions ce matin, Lewis Hamilton a mandaté son père Anthony pour les négociations de son nouveau contrat qui s’annonce féroce. L’agent anglais a déjà annoncé la couleur en épousant le souhait de la marque allemande de prolonger le pilote en 2016 et 2017 avec une option pour 2018, mais la contre partie d’une très importante augmentation salariale.

L’agitation débute ainsi autour du second baquet Mercedes ne font qu’amorcer sa montée en puissance. Mercedes ayant renouveler en premier le contrat de Rosberg, Hamilton avait proposé un comportement distant et parlait de Ferrari la semaine dernière. Aujourd’hui il faut noter que  les récentes divulgations d’Autosprint, Sport Bild et nos détails démontrent que l’ambiance n’est pas calme autour d’Hamilton.

Contre les exigences du clan Hamilton, il est opposé Alonso et Vettel comme contre-mesures. Notons au passage que le renouvellement de Rosberg a été nettement moins violent et plus discret. Traduisant une réelle envie de continuer l’aventure…

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Les clauses du contrat de Sébastian Vettel

Lorsque Sébastian Vettel paraphe à Salzbourg son nouveau contrat en 2011, l’ambition de Red Bull était de sécuriser le plus possible son pilote afin de maximiser l’investissement et l’image de marque de la société. Un contrat disposant de multiples clauses, dont voici quelques détails.

Le contrat signé en 2011 et initialement  valable jusqu’en 2014. En réalité ce sont deux années fermes (2011 et 2012) et deux années en options (2013 et 2014). A la différence des options qui sont à l’appréciation de l’un ou l’autre partie, les modalités 2013 et 2014 (prolongé ensuite à 2015) reposent sur la clause suivante : Si le pilote termine dans le Top 3 du championnat du monde des pilotes et inscrit au minium deux victoires, son contrat est automatiquement renouvelé au profit de l’équipe avec augmentation négociable envers le pilote systématique.

Ce contrat dispose d’une clause spécifique de renouvellement comprenant la présence d’Adrian Newey au sein de la structure Red Bull Technology. Loin d’être une légende, Sébastian Vettel souhaitait que cela s’ajoute au contrat afin d’obtenir une garantie technique d’avenir. La présence de l’ingénieur anglais dans la structure technique de la marque autrichienne est désormais garantie jusqu’en 2018.

L’autre clause intéressante est celle activée à partir de 2013 et courant jusqu’à l’année 2017. Elle permet à Sébastian Vettel de décider de son avenir si le résultat de RBR est médiocre. Une prolongation destinée à maintenir sous pression le staff technique. En apparence seulement. Dans le détail cette clause, valable jusqu’en 2017,  relève d’une modalité qui astreint Red Bull a un investissement de plusieurs millions d’euros par an sur une période de 5 ans. Une option préférentielle donc que c’est réservée la marque autrichienne sur son quadruple champion du monde. Dans les faits, si le pilote allemand souhaite signer dans une autre équipe, Red Bull paiera pour disposer de ses services en priorité le temps de la « pause » ente les deux parties jusqu’en 2017.

Sébastian Vettel ne dispose pas d’agent, mais appartient à Red Bull qui définie sa carrière depuis son plus jeune âge. Ces clauses illustrent parfaitement cette  stratégie de la marque autrichienne envers ses pilotes.

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Le projet Vettel-Ricciardo 2018 de RBR

Une fois que le champagne ait coulé sur le podium du GP du Canada, célébrant la victoire de Daniel Ricciardo et la 3ème place de Sébastian Vettel, le Dr Helmut Marko prend son téléphone et confesse à Dietrich Materschitz ses pensées sur le résultat de la course ainsi que ses idées pour l’avenir. La victoire de l’australien est de bon augure pour la marque autrichienne. Il est le second pilote de sa filière à monter sur la plus haute marche du podium après Vettel.

Depuis quelques temps l’option 2015 du pilote australien a été activée. Logiquement après ses bonnes dispositions et sur les conseils de Vettel, agréablement comblé de trouver un équipier aussi rapide que sympathique. L’ambiance s’en ressent. Un parallèle avec l’ère Webber-Vettel faite d’intrigues néfastes pour l’équilibre de l’usine de Milton Keynes. Ricciardo portant désormais le costume de vainqueur Helmut Marko à l’ambition de mettre en place son plan d’avenir : Objectif 2018.

En plus de l’option 2015 validée et qui permettra au pilote australien de doubler son salaire (au moins) la saison prochaine, c’est un nouveau contrat que compte signer Red Bull Racing avec son pilote. La base tournerait autour de 4 à 6 millions d’euros et s’étendrait jusqu’en 2018 (2016/2017/2018).

Le cas Vettel est le suivant. Disposant d’un contrat à clauses spécifiques. La principale est que si le pilote termine dans le Top 3 du championnat du monde pilote et inscrit au minimum deux victoires, son contrat est automatiquement renouvelé par l’équipe autrichienne. Cette option est toujours valable pour 2015. Par prudence, Red Bull a consenti dès 2014 une forte augmentation de salaire envers son pilote pour sécuriser l’avenir et les contrer les projets de Maranello. Néanmoins il existe une autre clause (plus complexe) signé en même temps que le contrat 2011-2014  et activée en 2013 mécaniquement, réservant Vettel à Red Bull en priorité pour l’avenir.

Sur le modèle des contrats Montoya-McLaren ou Alonso-McLaren, l’objectif de Red Bull est de faire signer durant l’été 2014 les contrats 2016-2018 à ses pilotes. En cela, ce serait la première fois qu’une équipe réalise cette manœuvre avec ses propres pilotes.

En esquissant son projet 2018, Helmut Marko souhaite perturber le marché des transferts et miser sur l’avenir.

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Renault/Infiniti – Mercedes ? La réflexion de Red Bull

Dietrich Mateschitz, le propriétaire de la marque Red Bull n’est pas satisfait de la saison 2014 de son équipe. La faute est clairement identifiée et la responsabilité incombe aux ingénieurs de Renault Sport F1. Pire, la saison de Sébastian Vettel s’annonce obscure avec plusieurs pénalités pour changement de moteur durant la saison. Catastrophique pour l’image d’un champion qui commence à subir le reflet d’un pilote ayant gagné grâce à sa voiture. Daniel Ricciardo rappelant par ses résultats cette tendance. Ainsi Vettel est de plus en plus tendue et ne s’en cache plus. Seul solution ? Trouver un nouveau moteur.

Souvenez-vous l’ultimatum du patron de Red Bull à Renault, il datait de Mars et était de deux mois. Sans évolution aucune, la marque autrichienne envisage ses intérêts en priorité. Sachant qu’une rupture avec Renault F1 Team lui coûterait environ 50 millions d’euros (à moins d’un deal via Toro Rosso plus avantageux pour la marque française à terme). En OFF, Helmut Marko ne cachait pas en Espagne que le retard pris par Renault ne sera pas comblée avant plusieurs années.

La première piste moteur étant Mercedes-Benz, des discussions ont eu lieu entre Mateschitz et Lauda. Entre personne de bonnes compagnies. L’autrichien de la marque allemande n’est pas contre l’idée (afin de remplacer McLaren sur l’échiquier). Mais un coup d’arrêt viendra du PDG du groupe Daimler, Dieter Zetsche qui a expliqué qu’il fournira ses moteurs lorsque Red Bull fabriquera des voitures. Curieuse déclaration sachant que McLaren produit des voitures qui ne sont pas propulsées par un moteur allemand et que Force India n’a aucune intention de se lancer dans l’automobile. Cette déclaration cassante à la lecture semble plus ironique que négative. Une diversion afin de ne pas froisser les français.

Pour Red Bull Racing le problème est double. Le deal signé entre Renault et Lotus en début d’année n’a pas réellement apprécié par les décideurs autrichiens. L’autre problème s’appelle Infiniti. Le constructeur japonais de voiture premium a refusé le deal proposé par Red Bull Racing. Ce dernier consistait à investir plus d’argent à la fois dans l’équipe et auprès de Renault Sport F1 (voir ici pour souvenir). Une solution de rupture anticipée entre les parties est dans l’air afin de permettre d’obtenir le moteur Mercedes turbo en 2015. Cette rupture Infiniti, coûtera à Red Bull environ 40 millions d’euros.

Au total la saison 2014 de Red Bull Racing pourrait coûter environ 100 millions d’euros) afin d’obtenir le moteur Mercedes-Benz en 2015. La marque autrichienne en a les moyens. Surtout si cela permet de conserver Adrian Newey et Sébastian Vettel jusqu’en 2017 et redevenir compétitif.

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