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Note du Mardi – La mort du sponsor principal « classique »

Note du mardiEn 2015, pour la seconde saison, McLaren ne présentera pas de sponsor principal sur ses monoplaces. Après plusieurs tractations vaines Ron Dennis a finalement tranché : l’ère du sponsoring principal classique n’a plus d’intérêt. Place à des partenariats technologiques de haute valeur.

Dans l’histoire lorsqu’une équipe perd son sponsor principal, cela signifiait que son avenir était compromis. Ces parrainages représentaient entre 40 et 50% du budget d’un team (hors investissement constructeurs). Auparavant plusieurs approches avaient été réalisé pour combler ce manque. Par exemple lorsque Honda a lancé le projet EarthDream en 2007, l’impact médiatique a été supérieur à la seule saison 2006. Pour la marque japonaise le succès a été tel que désormais son projet hybride porte cette marque sur ses voitures.

Il y a 10 ans, le combat pour Intel

Décembre 2005, BMW annonce un accord avec la société américaine Intel. Un deal de 30 millions de dollars par année. Un « partenariat officiel » qui constituait alors une faible part d’un plus large accord commerciale entre Intel et BMW (on parlait de 10 à 15% seulement du deal total). McLaren et BAR étaient en concurrence pour un parrainage de la marque américaine. Toutefois, BMW a su offrir une relation dépassant largement le cadre de la piste.

Cette résultante a été le fruit d’une bataille de deux mois menée par McLaren et BAR durant l’été 2005. A l’époque Intel penchait pour le projet de l’équipe de Ron Dennis qui proposait d’exposer Dell Computer et maximiser l’impact d’un deal estimé alors à 40 millions de dollars par année durant 3 ans.

Le cas Panasonic/Toyota et GE/Caterham

En Juillet 2001, Toyota Motorsport annonçait un partenariat de 5 ans avec la société Panasonic. L’investissement était alors estimé à 36 millions de dollars par année. Le contrat avait même été renouvelé 2 fois ensuite contre un deal de 45 millions de dollars et 50 millions de dollars environ pour le dernier signé en Mars 2009 (qui ne verra jamais le jour).

Toutefois, lorsque Renault avait souhaité négocier avec Panasonic pour 2010. Surprise. L’accord n’avait rien d’un accord numéraire classique. La société nippone était le fournisseur de batterie des Toyota Prius. L’exposition de la marque Panasonic sur les ailerons des machines japonaise résultait d’un accord technologique complexe et indexé sur les ventes des Prius.

Lorsque Tony Fernandes signe un accord d’une valeur de 25/30 millions de dollars avec General Electric (GE) pour son équipe Caterham en 2011, le deal est essentiellement technologique. Mélangeant les intérêts de la F1 et de l’aviation, secteur d’activité principal de l’homme d’affaire malaisien.

L’intérêt de McLaren

Contrairement à Williams qui avait accepté une entente financièrement basse avec Martini contre 10 millions d’euros par année, dans l’espoir d’obtenir un deal plus lucratif (Rexona en est l’exemple le plus intéressant aujourd’hui), McLaren souhaite un partenariat technique de haute valeur pour maximiser l’impact financier des autres commanditaires de l’équipe. Une relation de vase communiquant qui, comme pour la théorie de Williams, n’a pas particulièrement prouvée sa valeur depuis que la crise économique du sponsoring sportif s’installe durablement.

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La prolongation de Jenson Button chez McLaren en 2015

Jenson Button McLaren 2015Mi-décembre, lorsque McLaren dévoila son line-up 2015, Jenson Button est un pilote soulagé. Au prise dans une guerre des nerfs avec Ron Dennis, ce dernier lui avait annoncé à Abu Dhabi qu’il était d’accord pour prolonger son contrat d’une seule année, avec une option pour 2016.

L’épilogue c’est toutefois transformé en compromis entre les deux parties. La proposition de Ron Dennis de revoir son offre pour Button, avec un salaire 6 millions d’euros de salaire et 10 millions d’euros de primes, en Septembre 2014 a été une douche froide pour Richard Goddard (l’agent du pilote) et le champion du monde 2009. Durant l’été, Ron Dennis avait proposé 12 millions d’euros de salaire et 4 millions sous forme de primes, avant de revoir à la baisse son offre. Goddard, afin de déterminer des alternatives de négociations, est allé voir chez Williams (qui n’a formulé aucune offre concrète), tandis que Lotus proposait 5 millions d’euros et un variable de 40.000 euros par points, soit la même rémunération que Kimi Raikkonen en 2013. Trop peu pour un pilote touchant 16 millions d’euros par saison (Source BusinessBookGP).

L’offre de septembre 2014 étant dans l’air et les alternatives peux nombreuses dans le paddock, Goddard ébauche l’idée d’accepter l’offre de Ron Dennis pour 2015, mais démarcha Toyota pour obtenir un complément de salaire. Le constructeur japonais proposait 2 millions d’euros de salaire et une prime d’un million en cas de victoire aux 24h du Mans de Button. Cette manœuvre de l’agent anglais était une provocation. Button ne pouvait pas piloter à la fois pour Honda et Toyota dans la même saison. La rivalité entre les deux entreprises étant ce qu’elle est au Japon, si Button remporte les 24h du Mans en 2015 et aucune victoire avec McLaren-Honda le contraste serait trop important.

Ainsi, Ron Dennis a indiqué à Jenson Button qu’il acceptait de le prolonger pour 2015, avec une option pour 2016, contre l’accord de principe d’être exclusivement concentré sur la Formule 1 et Honda.

Pour 2015, Jenson Button touchera 8 millions d’euros de salaire, 500.000 euros de primes pour chaque victoire (sans limitation) et une prime de 4 millions d’euros en cas de titre constructeur ou pilote.

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Jenson Button et Toyota Motorsport

Jenson Button Brésil GP F1 2014 McLarenEn étalant ses exigences vis-à vis de Ron Dennis – un maintien  de son salaire à 16 millions d’euros en 2015 – Jenson Button ne faisait que justifier sa déclaration : « Je suis un champion du monde et il est temps de le respecter. » Pourtant cet axiome n’a pas ébranlé Ron Dennis. Ni même d’autres patrons.

La piste Fernando Alonso/McLaren-Honda est de plus en plus claire. Le pilote espagnol n’a pas encore réglé ses détails avec la Scuderia Ferrari et retarde l’annonce d’un contrat signé à Sotchi, selon plusieurs sources. Le contrat porterait sur deux ans (2015/2016), avec une option pour 2017 et un salaire de base de 40 millions d’euros. Un important salaire qui serait la cause, disait-on à Interlagos, du départ de Jenson Button.

La stratégie de Richard Goddard, l’agent de Jenson Button, pour la saison 2015 n’avait rien à voir avec la précédente. En 2012, l’idée était de garder ses positions vis-à-vis de Lewis Hamilton et un salaire de rang, sans demander d’augmentation. Mais une évolution en fonction de l’obtention d’un titre mondial. Sauf que de titres, McLaren n’a jamais été en mesure d’en obtenir pour son pilote anglais. Goddard avait donc fait le choix d’appliquer la même stratégie que les représentants de Lewis Hamilton, il y a deux ans, avec Martin Whitmarsh : Faire payer à McLaren son manque de performance.

Une stratégie encouragée par l’arrivée de Honda et ses millions dans le budget de l’équipe anglaise. A ce jeu toutefois, Button y a perdu. Le scénario de la rupture c’est engagé. L’attente d’un nouveau contrat se faisant sentir, Ron Dennis aurait fait une offre sur un salaire de 12 millions d’euros en salaire et une prime de 4 millions d’euros, selon les résultats. L’accord était raisonnable pour tout le monde. Button n’ayant pas d’autres offres (seulement l’idée d’une retraite à l’époque). Mais à la rentrée, l’entente a été modifiée par Dennis. Le salaire a été diminué de 50%. Des 12 millions en salaire, il ne restait plus que 6 millions et 10 millions de primes. Cette offre serait celle qui a provoqué la déclaration de Button sur son statut de champion du monde.

Honda ne souhaitant participer qu’au salaire de Fernando Alonso et non à celui de Button, McLaren devait assumer de sa poche le salaire du champion du monde 2009. Une charge importante.

Button a refusé de signer un tel contrat. Pendant ce temps, Dennis discute depuis quelques semaines, d’une nouvelle entente avec Kevin Magnussen. Le jeune danois disposait d’une option pour 2015, qui se transforme progressivement en contrat de deux ans (2015 et 2016) contre une substantielle augmentation de salaire (1,5 millions d’euros l’an prochain et 3,5 millions en 2016, selon les estimations).

Un pas en dehors de la Formule 1, Richard Goddard discute sérieusement avec Toyota Motorsport, qui participe aux 24h du Mans et au championnat d’endurance face à Audi et Porsche. Une signature est proche entre les deux parties (on parle d’un salaire de 3 millions d’euros par an pour Button). Mais les dernières déclarations de Button laisse entendre qu’une solution pourrait être trouvée avec McLaren. Une importante baisse du salaire serait envisagée.

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Les offres de dernière minutes pour les champions

last-minuteDans l’histoire des transferts, il existe toujours un invité de la 25ème heure. Une équipe improbable faisant une proposition à un top pilote pour obtenir ses services dans les derniers instants d’une saison. Nous en sommes là avec Fernando Alonso.

Mi-1995, alors que Michael Schumacher était au centre des plus grandes spéculations, trois offres fermes étaient sur la table : une prolongation 96 de Benetton, une offre de McLaren et une autre de Ferrari. Vers la fin de l’été, alors que Schumacher allait signer avec la Scuderia, Frank Williams lança une proposition pour 1997 et 1998. Cet épisode est un des nombreux du genre.

1997. Damon Hill n’était pas satisfait de son choix par défaut chez Arrows. Tom Walkinshaw lui avait bien proposé un nouveau contrat pour 1998, mais inférieur à ce qu’il touchait alors. L’entourage du champion du monde 1996 discuta avec deux autres équipes : Prost GP et Jordan. Avant que Peter Sauber ne se lance en proposant 14 millions de dollars pour 1998 et 1999. Deux semaines avant que Hill ne signe chez Jordan.

Flavio Briatore pour le compte de Renault F1 Team avait démarché Michael Schumacher en septembre 2006 pour un volant 2007, alors que le pilote avait annoncer sa première retraite sportive.

En 2009, alors que Ferrari annonçait le départ de Kimi Raikkonen en septembre, la piste la plus probable pour le champion du monde 2007 était Brawn GP (qui allait devenir Mercedes AMG F1). Martin Whitmarsh au nom de McLaren avait réalisé une offensive, considéré comme de dernière minute aujourd’hui, sur le finlandais. Avant de signer Jenson Button.

Pour revenir à Fernando Alonso, souvenons-nous de l’offre de Toyota F1 Team formulée en Octobre 2008. Au début du mois de Novembre les rumeurs indiquaient que le pilote espagnol disposait de trois options : Renault, Toyota et l’année sabbatique. Dix jours plus tard (12 Novembre), Toyota annonçait l’abandon de son offre. Le 5/6 Décembre, Flavio Briatore annonce le retour du pilote ibérique chez Renault F1 Team.

D’autres pilotes ont aussi été des victimes de ces offres de dernière minute. Ralf Schumacher avec son offre Force India en 2008, Juan-Pablo Montoya avec l’offre BMW-Sauber en 2007 et Jacques Villeneuve et son offre Williams, alors qu’il venait de signer chez Sauber Petronas pour 2005.

En bref, ce genre d’annonce autour de Fernando Alonso par exemple signifie deux faits : premièrement les rumeurs de plan B avec Lotus F1 Team indiquent plutôt que l’on est proche d’une conclusion pour Fernando Alonso. Une annonce est statistiquement à prévoir d’ici 15 à 20 jours, si on se rapproche de l’histoire. Deuxièmement cela donne une bonne image à Lotus F1 Team pour augmenter sa valeur. Mais la réalité est que ces histoires, crédible le plus souvent, ne sont que des coups médiatique visant d’autres objectifs que sportifs. Un coup d’épée dans l’eau.

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Note du Mardi – Châssis client et le cas Super Aguri

Alors que les réflexions sur le châssis client s’enfoncent dans le contre-argument politique, emportée par les intérêts supérieurs de la discipline. Une doctrine contre a émergée. Nous l’appellerons la doctrine Super Aguri (aussi nommée doctrine Red Bull).

Retour en arrière. Souvenez-vous de l’équipe Stewart Grand Prix. Cette dernière est née en 1995 et techniquement dirigée par Alan Jenkins. Ce dernier avait mis en place une théorie de l’évolution technique qui était osée à l’époque et passablement reprise par Super Aguri par la suite. La première Stewart était une Arrows de 1995/1996 dans le design, mais avec un programme d’évolution inspirée de la Williams FW18 de l’année précédente. Nous étions en 1997. L’année suivante, Jenkins fait évoluer sa voiture en s’inspirant de la FW19 championne du monde avec Jacques Villeneuve (comme de nombreux teams à l’époque) et commença à y rajouter des touches personnelles (suspension arrière multibras et boîte de vitesses carbone). Puis 1999, la SF03 est une révolution. Moteur Ford compacte, voiture au design rappelant la McLaren MP4-13 championne du monde 1998. Cette voiture est un mélange et une base technique nouvelle. Elle remportera une course lors de l’épique GP d’Europe 1999, avec Johnny Herbert à son volant.

La doctrine Super Aguri relève une véritable analyse : L’équipe débute en 2006 avec la SA05 qui est en réalité une Arrows A23 de 2002. L’équipe nippone a profondément modifiée la monoplace en cours de saison pour proposer la SA06 lors de la deuxième moitié de la saison. Une voiture intéressante car elle s’inspirait du développement de la Renault R25 de 2005. Pour 2007, Honda a vendu son châssis 2006 à sa petite équipe qui a fait un bon en avant spectaculaire. Permettant à Takuma Sato de marquer des points et surtout de dépasser au GP du Canada 2007, Fernando Alonso dans sa McLaren. Ironiquement Super Aguri a terminé devant Honda au championnat du monde cette année là (comme Toro Rosso l’avait fait en 2008 par rapport à Red Bull Racing). Grâce à une évolution de la monoplace s’inspirant de ce que produisait Renault l’année précédente. Sans faire de vague.

Super Aguri a annoncé son intention de produire sa propre monoplace pour 2009. Pour 2008 c’est une SA07, héritière de la Honda RA107, qui est présentée. Avec quelques nuances. L’équipe de développement de Super Aguri avait fait un travail de conception incroyable et a développé une série de détails que même Ferrari exploitera sur sa F2008. La suite de l’histoire nous la connaissons. Le double diffuseur a été imaginé par l’équipe de développement de Super Aguri et repris par Brawn pour sa BGP001 championne du monde 2009. Mais l’histoire a oubliée malheureusement que la déchéance courant 2008 de Super Aguri va permettre à Toyota de reprendre les plans de la SA08 étudiée depuis plusieurs mois pour en faire la TF109 (elle aussi dotée du double diffuseur et d’un design totalement différent des anciennes productions du constructeur japonais).

Voici la raison principale de la remise en question des châssis clients, en arrière pensée par certain propriétaire d’équipe. Ce type de vente est un point de départ rapide à une équipe qui progressera plus rapidement que l’équipe qui vendra sa technologie. Une redistribution des cartes totales. Super Aguri est l’héritière de la stratégie Stewart/Jenkins de la fin des années 90. Une démarche qui inquiète des constructeurs qui ne souhaite pas subir ce qu’a vécu en 2007 l’équipe Honda avec Super Aguri. Se faire battre par une équipe ayant un budget 5 fois moins important et une technologie vieille d’une saison. Ainsi le principe d’un encadrement est déjà dans l’ère du temps. Sur la base des accords techniques déjà vu entre les top teams et les autres (par exemple McLaren avec Marussia). Reste que la vente des châssis client, si elle permet de redistribuer les cartes en lançant de nouveaux acteurs, permet surtout de mettre en lumière les erreurs des constructeurs. Une mauvaise opération d’image à l’heure ou les sponsors sont rares.

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Le retour de l’évolution continue

Sébastian Vettel a remporté sa cinquième victoire de suite au Grand Prix du Japon, alors qu’il n’avait réalisé que 4 première place avant la trêve estivale. Une évolution qui fait penser à beaucoup de personne dans le paddock que Red Bull produit en réalité deux voitures par année. Adrian Newey copie en cela Mike Gascoyne avec 10 ans de retard.

Lorsque Mike Gascoyne arrive chez Toyota en décembre 2003, il est considéré comme un ingénieur d’avenir. Organisateur de génie, il avait imposé un modèle d’organisation du bureau d’étude de Renault F1 Team en double équipe. Une équipe pour les années paire et l’autre pour les années impaires. Permettant une rivalité interne saine et une augmentation des performances plus rapide. Ce modèle est actuellement utilisé par Ferrari depuis 2011. Toutefois, lors de son arrivée en Allemagne chez Toyota, l’ingénieur anglais lance une nouvelle idée : l’élaboration de deux voitures durant la saison.

La TF104 est lancée, mais il n’a pas vraiment été l’artisan de son développement. Malgré tout, lors du GP d’Europe 2004, l’équipe nippone lance la TF104B. Châssis plus léger, centre gravité plus bas, nouvel aérodynamique. Le principe de l’évolution continue est en marche. Cette machine va servir de base à la TF105, qui sera remplacée par la TF105B au GP du Japon etc… En cela, le design d’une voiture n’est plus figé d’une année sur l’autre par le prétexte de la nouvelle année. Gascoyne pensait que ce principe d’évolution continue permettait de gommer cela. D’ailleurs, avant qu’il ne soit limogé, la TF016B a été lancée pour le GP de Monaco 2006. Ce sera la dernière Toyota de ce genre à être lancée, avant de revenir à plus de classisisme pour 2007.

Depuis 2009, Red Bull applique la même organisation, sans la subtilité de renommée ses monoplaces. La monoplace du début 2009 était bien différente de celle du GP d’Angleterre de la même année. Plus intéressant reste l’évolution de la voiture depuis 2012/2013. Le design reste le même, mais la voiture  évolue de manière continue et nous pouvons dire que la RB9B a été lancée discrètement lors du GP de Belgique 2013. L’histoire remonte en 2011 ou le GP de Hongrie sera à marquée d’une pierre blanche. McLaren avait forcé Red Bull à continuer le développement de sa RB8. Christian Horner c’était alors rangé de l’avis initial d’Adrian Newey de stopper le développement de la monoplace pour ce concentrer sur la machine 2012. La décision de poursuivre la veille active de la monoplace va provoquer le retour de l’évolution constante. Afin d’éviter d’être pris de surprise par les autres équipes.

Mercedes AMG F1 a pris la décision de faire la même chose que Red Bull Racing. Appuyer par la puissance de son bureau d’étude. Ferrari évoluera dans le même domaine dès 2014. En cela, Mike Gascoyne a inventé les deux concepts de base d’organisation d’un bureau d’étude. Une première phase avec une double équipe, permettant durant trois saisons d’évoluer plus rapidement et ensuite l’évolution continue pour rester au sommet.

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24h Mans – Retour de Toyota comme fournisseur

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Toyota fera son retour aux 24h du Mans dès l’an prochain, mais comme fournisseur moteur et programme de développement pour l’équipe Rebellion Racing.

L’équipe suisse de LMP1 espère, avec cet accord, entrer dans la bataille avec Peugeot et Audi à l’avenir. Alexandre Pesci, propriétaire du team helvétique évoque la victoire et un partenaire avec une forte expérience.

Yoshiaki Kinoshita, président de Toyota Motorsport, a ajouté: «  Toyota Motorsport a de l’expérience acquise dans la fourniture de moteurs de Formule 1 et nous pouvons développer un moteur puissant, fiable et compétitif. Nous nous réjouissons de ce projet ambitieux et nous en sommes satisfaits. »

C’est un nouvel exemple, intéressant, de l’évolution de Toyota Motorsport comme bureau d’études sportif de hautes technologies.

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F1 – L'avenir trouble d'Hispania Racing Team

Yamamoto Hispania RacingSuite à l’annonce de Toyota Motorsport de rompre ses contacts avec l’équipe Hispania Racing, cette dernière a exprimée sa « surprise ». D’autant plus que Colin Kolles, dimanche encore, paraissait très optimiste pour l’avenir, indiquant même qu’il avait eu une discussion avec la famille Carabantes avant le Grand Prix et que tout serait réglé. Preuve que non.

Toyota attendait un premier versement d’environ 6 à 10 millions d’euros hier, Lundi 15 visiblement et rien n’est venu à Cologne. Tard hier soir, Hispania Racing Team indiquait qu’elle allait demander des précisions sur la décision du constructeur japonais. Mais l’ensemble ressemble à une dissonance entre le discours privé et les actes. Prouvant, d’autant plus,  que l’équipe est en réelle difficulté financière en cette fin de saison.

Un avenir technique difficile

Il y a quelques temps, une rumeur indiquant que l’équipe HRT allait faire courir ses châssis 2010 Dallara en configuration 2011 avec une transmission Williams redevient d’actualité aujourd’hui. Une solution intermédiaire catastrophique pour la crédibilité, mais indispensable pour être présent sur la grille de départ l’an prochain. Reste à savoir si la FIA acceptera ce mécano durant l’hiver (sur le principe de sécurité et performance). Autre question, si HRT n’a pas payé depuis Juillet l’échéance de son accord avec Toyota, quid de la transmission Williams à 1,5 millions d’euros ?

Le châssis 2010 pourrait être utilisé jusqu’au premier Grand Prix européen, ce qui laisserait du temps à Colin Kolles pour trouver une alternative. Mais les relations entre le team-manager et le propriétaire de l’équipe espagnole vont probablement se détériorer,  suite à l’épisode Toyota, dans les prochaines semaines. Rien n’est moins sûr.

Tout est à refaire pour Kolles et HRT : trouver un nouveau fournisseur de châssis dans les plus brefs délais et espérer que les finances suivent. Une tâche qui risque d’être difficile.

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Toyota rejette définitivement le contrat avec Hispania pour 2011

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Toyota Motorsport GmbH (TMG) confirme que toute coopération avec Hispania Racing F1 Team (HRT) est désormais terminée et ne reprendra pas. TMG conserve tous les droits de propriété intellectuelle à sa TF110.

TMG regrette que le Hispania  n’ait pas respecté ses obligations contractuelles de paiement et de poursuivre toutes les options disponibles pour parvenir à une conclusion satisfaisante à cette question.

Hispania Racing Team avait annoncé, via la presse espagnole qu’un accord serait entendu ce lundi (voir ici) et laissait sous entendre que la transaction impliquait l’achat des installations d’une partie de l’usine de Cologne de Toyota Motorpsort, y compris les droits sur la TF110.

Exit Dallara, exit Toyota, il ne reste plus que très peu d’option pour l’équipe espagnole qui ne dispose pas des capacités pour construire sa propre monoplace. La rumeur de prolonger l’actuelle châssis 2010, jusqu’au GP d’Espagne 2011 peut redevenir sérieuse. Les alternatives pour l’an prochain sont : Lola, Dome, Swift et Epsilon Euskadi…

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Deal HRT – Toyota pour le 15/11/10 ?

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Une annonce entre Toyota et Hispania Racing Team pour la saison 2011 sera « probablement » faite lundi 15 Novembre selon le quotidien sportif Marca.

Après l’accord de fourniture de transmissions en 2011 avec l’équipe Williams F1 (voir ici) et l’arrivée de l’homme d’affaire Juan Villalonga (voir ici) pour aider à trouver les finances, l’équipe espagnole serait donc sur le point de confirmer son accord afin de bénéficier de châssis TF110 modifié par l’usine Toyota de Cologne pour l’an prochain. Changement de réglementation oblige.

Toutefois, la monoplace ne sera pas propulsé par un moteur Toyota, mais un Cosworth pour l’an prochain. Un mécano qui laisse encore douter de sa viabilité à terme et qui rappelle les équipes des années 90 disposant de boite acheter et de châssis construit par un sous-traitant anglais.

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