Saga : Benetton Formula – 1992, pour confirmer

Benettton92

La saison débuta par une rumeur. Luciano Benetton indiqua dans un journal Argentin que le triple champion du monde Alain Prost allait signer dans son équipe pour 1993. Une rumeur démentie par Guy Ligier, destinée à montrer le cap franchis par l’équipe Benetton pour cette saison 1992. L’ambition démesurée de Michael Schumacher, bien alimenté par son agent Willy Weber, inspira Flavio Briatore qui entoura l’allemand des meilleurs collaborateurs, pour faire éclore son talent. Ross Brawn devint Directeur Technique, Rory Byrne à la conception, Pat Symonds comme ingénieur de Schumacher. Briatore et Walkinshaw se répartissaient aussi les rôles à la direction de l’équipe : le politique et le commerciale pour l’italien, le sportif et la gestion de l’usine pour l’écossais. La B192 arrivée pour les premières courses européennes du championnat du monde 1992 était  l’ultime héritage de John Barnard avant son départ. L’ingénieur avait également cédé les plans de la boite de vitesse semi-automatique qu’il avait conçu chez Ferrari en 1988, mais trop tardivement pour être exploité dès 1992. L’ultime vengeance pour l’ingénieur floué. Plus performante aérodynamiquement, la B192 était assez conventionnelle par rapport à ses rivales Ferrari, Williams et McLaren. Propulsé par un V8 HB toujours inférieur en puissance(700 cv contre 760 pour le V10 Renault), la monoplace jaune et verte était encore équipé d’une boite de vitesse séquentielle et d’une suspension classique. Mais l’essentiel était qu’elle présentait le dessin de base des monoplaces d’Enstone jusqu’en 1999. L’équipe termina 3ème du championnat du monde des constructeurs derrière Williams et à la lutte avec McLaren. Une victoire au GP de Belgique pour Michael Schumacher et beaucoup de podiums. Benetton entra dans le cercle des tops teams et devançait la Scuderia Ferrari qui retrouva John Barnard pour la saison 1993.

En Septembre en plein Grand Prix d’Italie, Tom Walkinshaw et Flavio Briatore avaient le sourire. Ils venaient de signer un contrat de 2 ans avec la Scuderia Minardi. La petite équipe italienne allait être propulsée pour 1993 et 1994 par un moteur V8 Ford-Cosworth HB reconditionné par TWR, contre un chèque de 2,25 millions de dollars pour la première saison et 2,5 millions la seconde. En réalité un moteur dérivé des Jaguar XJR-14 d’endurance, limité à 12.000 tr/min pour 660 cv. Un moteur fiable mais anémique. Après une saison d’exploitation, Minardi cassa le contrat mais le moteur propulsa aussi les Larousse-Ford de 1994. Sans plus de succès.

En fin de saison, à Londres, une rencontre discrète conforta le nouveau statut de l’équipe Benetton. Dans son appartement, Flavio Briatore se trouva face à Ayrton Senna afin de discuter d’une collaboration pour la saison 1993, voir 1994. Le brésilien suggéra au patron de Benetton F1 de lui formuler une proposition par fax. Briatore ne le fera jamais, estimant qu’il n’avait pas les moyens de satisfaire les exigences du triple champion du monde.

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Saga – Benetton Formula – 1991, opération Schumacher

Michael Schumacher Flavio Briatore 1991L’objectif avait été atteint par Flavio Briatore. Benetton avait terminé 3ème du championnat du monde des constructeurs et venait de signer un accord de principe avec le groupe de tabac Reynolds (Camel. Pour un sponsoring de trois saisons à partir de 1991, contre 10 millions de dollars annuels, ainsi un deal avec Pirelli pour équiper exclusivement l’équipe contre un chèque de 3 millions de dollars. Fort dans l’équipe, Briatore annonça durant l’hiver 1990/1991  qu’il licenciait tout le monde !

Piquet dérouté par la manœuvre dû se résoudre à accepter les mêmes conditions que la saison précédente. Briatore évita ainsi toutes surenchères de son premier pilote en profitant de ses victoires comme support pour augmenter sa valeur. Tandis que John Barnard qui avait tout repris de A à Z pour mettre en place des standards nouveaux avait vu son salaire réviser également. Trompé et abusé, il quitta l’équipe mi-1991 juste après la victoire de Nelson Piquet au GP du Canada. Barnard parti, un duo débarqua chez Benetton en juillet : Tom Walkinshaw et Ross Brawn. Le premier pris 35% des actions de l’équipe et le rôle de Directeur Sportif, tandis que le second remplaça Barnard comme Directeur Technique. Le duo ne mettra pas longtemps à relancer Benetton. Dès Septembre, le jeune Michael Schumacher, révélation du GP de Belgique au volant d’une Jordan-Ford,  est enrôlé par Benetton pour le reste de la saison ainsi que pour les saisons 1992 et 1993. Il en coûta un dédommagement de 500.000 dollars au profit de Roberto Moreno, alors l’équipier de Piquet et une grosse colère dans le paddock. Nelson Piquet, critique à l’égard de Ford sur le peu d’évolutions du moteur V8 et de l’essence utilisée, se désolidarisait progressivement de l’équipe depuis sa victoire au Canada. Comprenant que son temps était venu, il quitta doucement la Formule 1 sans regret après un bref flirt avec Ligier durant l’intersaison. Dans le même temps les services techniques étaient entièrement reconstruits. L’unité de Godalming ferma et tout était désormais centralisé. Rory Byrne et Pat Symonds retrouvèrent également le chemin de Benetton. Un terrain est trouvé à Enstone par Walkinshaw. La future usine de l’équipe sera construire là. Une nouvelle ère pouvait débuter pour Benetton Formula.

 

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Saga : Benetton Formula – 1990, la première pierre

Benetton B190 présentation

1990, la première pierre

Après deux saisons dans l’ombre du Team Lotus, Piquet était au bord de la retraite. Il avait fermé la porte à McLaren en 1988, Williams avait encore la trahison de fin 1987 en souvenir et Ferrari était déjà complet. Il ne restait que peu de volants compétitifs pour un personnage aussi haut en couleur. Une opportunité pour Briatore qui estimait alors que pour une saison de transition, Piquet était le candidat idéal entre l’image de Benetton et la performance souhaitée en piste. L’entente entre les deux parties releva être le premier grand coup de l’italien, avec le concours de Bernie Ecclestone. Alors que le brésilien imposa des clauses léonines à ses partenaires, Briatore lui imposa un salaire indigne de son palmarès, assorti d’un intéressement aux résultats. Un marché aux allures d’une partie de poker accepté pour une seule saison. En parallèle John Barnard, l’homme de la domination de McLaren et du retour en grâce de Ferrari, arrivait à la fin de son aventure à Maranello. Un contrat de trois ans lui sera proposé, avec une carte blanche comme Directeur Technique et Chef Designer. Sa mission était d’améliorer la technologie de Benetton Formula. Après quelques semaines d’audit technique, le constat semble clair pour l’ingénieur anglais : L’équipe anglo-italienne avait une à deux années de retard sur Ferrari et McLaren. Barnard se pencha sur la nouvelle B190 réalisée par Rory Byrne en modifiant l’aileron avant et imposa des pontons plus classique à la monoplace. La relation entre les deux hommes sera houleuse. Le sud-africain quitta l’usine pour se diriger vers Reynard avec Pat Symonds au printemps 90. Barnard de son côté imagine un véritable bureau d’étude, une équipe de test et un centre de fabrication carbone à Godalming. Puis conclu un accord avec la Royal Aircraft Establishment de Farnborough, pour utiliser leur soufflerie. Les premières esquisses de la B191 seront nées à partir de ces changements.

Techniquement Briatore signa un accord de trois saisons avec Ford. Les moteurs n’étaient pas différents des autres clients à l’époque, mais l’accord permettait une exposition du logo bleu de la marque américaine sur les monoplaces, en échange d’une réduction de 20% du prix de la location annuels. Une jolie opération commerciale pour la suite. Toutefois, les deux victoires en fin de saison de Nelson Piquet marqueront les débuts des tensions…

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Renault Sport F1 investira 200 millions par an dès 2017

Renault RS16Le retour du bleu et du jaune ? Selon El Mundo Deportivo, en 2017 l’équipe Renault fera évoluer ses couleurs actuelles en ajoutant un sponsor dont le graphisme du logo est d’un bleu environnant. Certains disent que Movistar ou la banque BBVA, voir Telmex (un gros sponsor de Sergio Perez) seraient dans le viseur. L’ensemble valant plus de 30 millions d’euros par année,  selon les estimations. En parallèle, Renault Sport F1 a décidé d’accélérer le mouvement niveau financier.

Selon la vue d’ensemble du programme d’investissement, Renault devait consacrer 1 milliards d’euros sur 10 ans au projet F1, soit 100 millions par année. Selon le Business Book GP 2016, l’équipe française dispose d’un budget de 245 millions d’euros, soit nettement moins que Mercedes, Ferrari et Red Bull, voir McLaren-Honda.  Le plan indiquait un budget de 300 millions au minimum pour 2017. Pour le moment le projet a été respecté, mais la sous évaluation du retard technique côté châssis a été une surprise.

En cela, la direction de Renault a révisée son premier plan d’investissement. Au départ le projet était noté en deux fois cinq ans. Une première partie d’un budget de 500 millions d’euros en numéraire, destiné à investir sur la structure de l’équipe. Une seconde partie de 500 millions qui était une option, un complément de budget dans le cas ou l’équipe n’arrivait pas à subvenir seul à ses besoins opérationnels. Sur Autosport.com, Cyril Abiteboul a indiqué avoir eu l’autorisation de modifier le premier plan d’investissement de 5 ans. Ce qui signifie que nous passons d’un plan de 5 ans à un plan de 3 ans et l’argent sera autrement réparti.

En effet, de 100 millions d’euros par année provisionnés, Renault investira dans son équipe 200 millions d’euros dès 2017 et 2018. Avec l’ambition à peine masquée d’être en mesure de viser le titre dès 2018.  Expliquant que la direction de l’équipe française est présente sur plusieurs fronts à la fois.

Le modèle d’organisation et sportif étant Mercedes AMG F1, nous pouvons estimer que le niveau de Renault Sport F1 en 2016 et équivalent à celui de l’équipe allemande en 2012. A l’aube du changement radicale, avec l’arrivée de Lewis Hamilton. Alors qu’initialement la saison 2016 était équivalente à celle de 2010 de la marque à l’étoile.  L’organisation technique changera de manière assez radicale, sans véritablement savoir comment pour le moment, l’option étant de communiquer sur l’embauche massive de personnel pour étoffer une usine qui manque de cerveaux.

 

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Le projet perdu de F1_2 de Force India

F1 Réduction des coûtsLa réunion a été avortée et le projet reporté au calendre grecque, ce qui signifie qu’en Formule 1 cela reviendra à un moment ou un autre dans quelques mois. Force India souhaitait proposer un plan nouveau pour la discipline. Inspirée par la recette de l’ACO avec l’endurance.

Une Formule 1 à deux vitesses ? Cette vision de l’esprit revient régulièrement dans la bouche des dirigeants du paddock. Une décennie durant, depuis que Max Mosley alors président de la Fédération Internationale de l’Automobile, avait tiré la sonnette d’alarme sur les dérives des constructeurs. Anticipant le jour d’après.

Concrètement l’idée d’une F1 à deux vitesses a émergé lors d’une contre proposition de la FOTA, alors l’association des constructeurs, face à la FIA alors dirigée par Mosley. C’était en 2009. L’idée était que les constructeurs disposent d’un budget limité de 200/250 millions d’euros et que les indépendants avait droit à 100/125 millions d’euros. Naturellement, le projet n’a pas été plus loin qu’une intention, aboutissant à l’échec du RRA et d’autres idées quelques mois plus tard.

Le projet F1_2 de Force India

Avant le Grand Prix d’Allemagne, Robert Fernley avait invitée 6 équipes : Force India, Manor, Haas, Williams, Toro Rosso et Sauber à participer à une réunion d’échange sur un projet de l’équipe indienne : la création d’une sorte de LMP2 de la F1.

En Endurance, l’Automobile Club de l’Ouest a imaginée il à quelques années la catégorie LMP1 et LMP2, avec un règlement permettant d’obtenir le nombre et des machines compétitives. La LMP1 d’un poids de 875kg pour les hybrides et 855kg pour les non hybrides disposent d’une cylindrée maxi de 5500cm3. Cette catégorie est particulièrement réservée aux constructeurs mais se divise en deux sous-catégories : les prototypes hybrides réservés aux constructeurs et les non-hybrides réservés aux équipes privées.

Le LMP2 dispose d’une cylindrée de 5000cm3, 8cyl maxi pour les moteur atmo, sinon 6cyl de 3200 cm3 ou 2500cm3 en Diesel et 900kg. Le moteur doit être homologué et venir de la série. Cette catégorie est réservée aux équipes privées. Les prix des châssis sont plafonnés à 370.000 euros au minimum. Les moteurs sont aussi plafonnés à 80350 euros.  A l’avenir les équipes devront faire le choix entre 4 châssis et d’un moteur de V8 4L de 600cv.

L’idée de Force India est de créer un plafond budgétaire de 100 millions de dollars (environ 90 millions d’euros), concernant uniquement les revenus marketings (sponsors uniquement et pas les partenaires techniques et les droits TV FOM), l’apport d’un pilote n’est pas inclus dans le budget plafond.  L’ambition est de réduire les coûts en 2020.

Malheureusement Williams et Toro Rosso ont refusé l’idée. L’idée est ainsi morte née.

La Formule 1 se contentera d’une baisse du coût moteur de 1 millions en 2017, puis 3 millions en 2018. Une modeste goutte d’eau dans l’océan des bonnes intentions. La discipline refuse d’admettre qu’elle est un championnat à deux vitesses, mais entre un budget 2016 (via le BusinessBookGP2016) de 500 millions de Mercedes AMG F1 et 77,5 millions d’euros de Haas F1 Team le gouffre est déjà là.

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Marketing F1, Réalité Virtuelle, entretien avec Stephane Samson

Ancien directeur de la communication de l'écurie Lotus F1, Stéphane Samson pose un regard lucide sur la discipline. Et la nécessité pour elle de se renouveler. Y compris dans sa façon de communiquer. - @StephaneSamson

Ancien directeur de la communication de l’écurie Lotus F1, Stéphane Samson pose un regard lucide sur la discipline. Et la nécessité pour elle de se renouveler. Y compris dans sa façon de communiquer. – @StephaneSamson

Sa voix est connue des fans de Formule 1 qui écoutaient les courses à la radio. Sa plume a, pendant plusieurs années, racontée les coulisses du paddock, les secrets techniques cachés par les ingénieurs. Mais la carrière de Stéphane Samson n’est pas que journalistique. Depuis une décennie il est aussi un homme de communication et du marketing sportif. Il a été ledirecteur du marketing et de la communication de la marque Lotus F1 Team entre 2011 et 2014.

Nous sommes vendredi en fin de matinée. Rendez-vous a été pris dans la semaine. Cela fait bien longtemps que l’envie de parler du marketing de la Formule 1 avec Stéphane Samson nous a pris. Cette fois, l’occasion pour Sportune s’est concrétisée.

L’ambiance est chaleureuse, avant de débuter l’entretien. Nous abordons les nouvelles fraîche de la F1, comme nous le faisions quelques années plus tôt quand nous travaillions ensemble. L’Euro de foot vient de débuter, l’image des bouteilles de bière Heineken lancées par des supporters russes à Marseille contraste avec la cérémonie en grande pompe, qui se tient de l’autre côté du globe, à Montréal. Car au même moment, le brasseur néerlandais devenait un important sponsor de la Formule 1.

Stéphane Samson est détendu, l’interview ne peut mieux commencer…

Pour découvrir si vous le souhaitez l’intégralité de l’entretien, je vous invite à cliquez sur ce lien

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La révolution technique de la Scuderia Ferrari

Ferrari_SF16Le départ de James Allison permettra un changement majeur dans l’organisation technique de la Scuderia Ferrari.

Après avoir connu l’organisation technique parallèle de Pat Fry entre 2010 et 2013 (une équipe concevait une voiture et une seconde la suivante, mais sans lien technique), l’usine de Maranello était revenue avec l’embauche de James Allison à une structure pyramidale, qu’elle a bien connue durant la décennie précédente avec le duo Ross Brawn. Inspiré par les succès d’Adrian Newey et de Red Bull, Ferrari estimait qu’une organisation similaire à celle de l’équipe autrichienne était la solution d’un retour au succès.

En 2014, trois projets de management technique s’affrontaient à Maranello. Le premier venait de Flavio Briatore, le second était l’héritage de Stefano Domenicali et le troisième était de s’inspirer d’Adrian Newey et RBR.

Briatore, conseiller de Fernando Alonso,  rencontrait souvent Luca di Montezemolo et lui avait indiqué qu’il serait pertinent d’obtenir le concours d’Adrian Newey en lui proposant une structure en Angleterre. A la façon de John Barnard entre 1986 et 1990 et 1992 et 1997. L’italien écoute, mais n’ira pas plus loin dans l’idée.

A bout de souffle après 5 années mitigées à la tête de la Scuderia, Stefano Domenicali décide de sortir ses  ultimes idées. Il embauche James Allison, replace Pat Fry dans l’organigramme et séduit Bob Bell (alors chez Mercedes AMG). L’idée du manager italien est de reproduire la structure de l’usine de Brackley, propriétée du constructeur allemand Mercedes Benz et qui a été mis au point par Ross Brawn. Malheureusement, Bob Bell n’est jamais venu, Pat Fry est parti une saison après.

Les discussions entre Ferrari et Ross Brawn ont tourné autour de cela durant ce mois de juillet 2016 : L’organisation de la structure technique. L’ingénieur anglais a donné son avis, sans s’investir plus en avant. Ce rôle sera dévolu à Mattia Binotto. D’une structure pyramidale (inspiré par défaut de Red Bull Racing), nous passons à une structure horizontale, composée de plusieurs groupes de travail, capable de proposer des solutions plus rapidement et d’évoluer plus rapidement. Un changement dangereux, qui ne se matérialisera pas immédiatement (Mercedes à mis 3 ans pour y arriver), mais qui serait bénéfique pour l’avenir.

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GP Allemagne 2016 – Paddock Confidences

Une saison sans victoire pour Ferrari ? 

C’est la grande question depuis le début de l’été. La Scuderia réalisera t’elle une saison sans aucune victoire durant la saison ? mystère pour le moment, mais un remake de 2014 est dans l’air. Ce serait la première fois depuis les années 90 que Ferrari réaliserait 2 saisons sans victoires…

Retour en arrière pour Sauber

Maintenant que Sauber a changé de propriétaire, la période BMW revient en mémoire et surtout la cession des parts du constructeur allemand à Peter Sauber en fin de saison 2009. A l’époque on parlait de quelques dizaines de millions d’euros (comme pour Honda et Brawn), mais en réalité, Peter Sauber a fait un prêt de 80 millions d’euros pour racheter son équipe au constructeur allemand.

L’avenir de Stoffel Vandoorne

Ron Dennis ayant refusé de céder le pilote belge à Manor pour remplacer Haryanto, il est indiqué que le patron de McLaren a promis à son jeune pilote un volant pour 2017 en remplacement de Jenson Button. Plus intéressant, McLaren observe attentivement l’évolution de Max Verstappen pour remplacer Fernando Alonso à l’avenir.

le line-up Renault 2017

Plusieurs pistes sont étudiés par le constructeur français : Un duo Perez-Sainz, un duo Perez-Massa ou Sainz-Massa, un duo Perez-Bottas ou Sainz-Bottas et un duo Bottas-Massa. Ce qu’il en est que le cas Perez intéresse Renault pour augmenter son budget.

La visite de trop

Le départ de James Allison est largement commenté à Hockenheim. La raison étant que Sergio Marchionne, en visite à Maranello, a voulu motiver ses troupes en faisant des reproches. Allison, n’ayant pas réellement apprécié a été accusé du manque de performance des voitures et de manière peu élégante de privilégier sa vie privée aux intérêts de la Scuderia. Un discours de trop.

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GP Hongrie 2016 – Paddock Confidences

World Copyright: Steve Etherington/LAT Photographicref: Digital Image SNE25457
World Copyright: Steve Etherington/LAT Photographicref: Digital Image SNE25457

Bottas et Massa dans le viseur de Renault ?
Après le refus de Carlos Sainz et l’hésitation de Sergio Perez (le mexicain attend l’évaluation de ses sponsors). La direction de Renault aurait un plan pour arracher les deux pilotes actuellement chez Williams pour 2017. Ambitieux.

Stroll et Williams
L’après Felipe Massa est déjà dans les esprits chez Williams. Lance Stroll a indiqué que son père était prêt à investir environ 30 millions d’euros par année dans l’équipe au cas ou il devenait titulaire. Une proposition séduisante qui fait partie d’un des nombreux scénarios à Grove.

L’ombre de la Formule E
Suite à la signature des promoteurs du circuit Gilles Villeneuve à Montréal pour l’organisation d’une course de Formule E, quelques jours après le week-end de Formule 1, Bernie Ecclestone a menacé d’annuler le contrat de Montréal.

Magnussen en réserve ? 
Le pilote danois s’est largement répandue sur le traitement médiatique dont il fait l’objet chez Renault Sport F1. Magnussen estime qu’il a encore une chance d’être en 2017 dans l’équipe française, mais discute avec d’autres teams. Une idée serait de garder le danois comme 3ème pilote en 2017.

Rosberg et son salaire
Si en Allemagne le salaire est évalué à 45 millions d’euros environ sur deux saisons, la réalité est bien différente. Pour la saison 2017, Nico Rosberg touchera 18 millions d’euros de salaire.

Mercedes et les contrats d’Hamilton et Rosberg
Toto Wolff et Niki Lauda ne sont pas réellement satisfait que leur pilote terminent leur contrat en 2018. Il est entendu que des clauses ont été inscrite pour obtenir une sortie en 2017. Par prudence…

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McLaren Automotive prépare sa riposte au duo Red Bull – Aston Martin

Tandis que Red Bull Racing et Aston Martin présentaient leur AM-RB 001 au monde entier, à Woking les dirigeants de McLaren débutaient l’étude de l’héritière de la fameuse « F1 » sortie en 1994 et considéré comme la SuperCar ultime de son époque.  Une réponse surtout au projet anglo-autrichien conçu par Adrian Newey.

Connu sous le nom de code de BP23 et développé par McLaren Special Opérations (MSO), cette nouvelle hypercar disposera également de trois places assises. Techniquement elle délaissera la technologie hybride vue sur la « P1 » pour conserver qu’un moteur simple V8 3,8L bi-turbo (plus de 900 cv assurément), châssis carbone doté du système Proactive Chassis Control disponible sur les modèles « Super Series » de la gamme McLaren.

Cette voiture sera fabriquée à 64 exemplaires et son prix de vente s’approchera des 2,4 millions d’euros l’unité.

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