Archives du tag : Fernando Alonso

Note du Mardi : Les clauses de sorties des pilotes

La semaine dernière le magazine allemand Auto Motor und Sport  dévoilait une clause permettant à Fernando Alonso de quitter Ferrari : Si le pilote espagnol a plus de 25pts (l’équivalent d’une victoire) de retard sur le leader du championnat du monde pilote au 1er Septembre, il est possible pour lui de quitter la Scuderia.  L’histoire des clauses de sorties sont toutes aussi étonnante les unes que les autres.

Depuis les années 90 et les contrats à plusieurs millions de dollars sur une période supérieur à deux ans, les clauses de sorties pilotes sont indiquées comme volet de pression. Auparavant un pilote signait un contrat de deux ans ferme. Depuis les contrats d’Ayrton Senna chez McLaren en 1988-1990 et Alain Prost chez Ferrari (1990-1992) les clauses de sorties sont entrées en scène.

La plus connue reste la clause de performances.  Par le passé, le pilote étant plus influent que l’équipe cette clause était imposée pour avoir l’opportunité de quitter une équipe pour une autre plus performante. Depuis le développement de la Formule 1 autour des constructeurs dans les années 2000, les marques automobiles ont équilibré les rôles. Désormais le team peut se séparer de son pilote et le pilote à la possibilité de partir également.

Sébastian Vettel a une clause lui permettant de quitter dés la fin 2014 Red Bull Racing dans le cas ou il ne termine pas 3ème du championnat du monde des pilotes et/ou qu’il ne signe pas minimum deux victoires dans la saison. Dans le cas de Fernando Alonso c’est une double clause :  D’une part si Ferrari ne termine pas 3ème du championnat du monde constructeur à la date du 31 Juillet et d’autre part si l’écart au championnat pilote est supérieur à 25pts au 1er Septembre de chaque saison.

Il y a 10 ans, Jenson Button avait un contrat avec BAR-Honda qui indiquait que si le pilote avait au 31 Juillet de chaque saison 70% des points du leader, il était prolongé. Le plus souvent la clause indique la place de l’équipe au championnat du monde des constructeurs.

L’autre clause est une clause technique. Avoir un moteur officiel, un ingénieur ou la garantie technique égale à son équipier, sont les plus courantes. En 2004, lors du Button Gate opposant BAR-Honda à BMW-Williams, le principal problème était que l’équipe BAR n’avait pas de moteur Honda officiellement annoncé à la date d’échéance de la clause permettant de prolonger automatiquement Button, en cas de moteur Honda officiel au-delà de 2004.

Nous savons que pour le cas de Sébastian Vettel son contrat est indexé sur la présence d’Adrian Newey dans la direction technique de Red Bull Technology. Enfin, en 2007, Fernando Alonso a cassé son contrat McLaren-Mercedes en jouant sur le principe du doute sur l’équité technique du team de Woking envers sa personne et son statut de numéro 1 de l’équipe.

Enfin l’autre clause est une clause d’image. Imposée par les constructeurs automobiles propriétaires des équipes dans les années 2000, elle est l’héritage du fameux licenciement d’Alain Prost de chez Ferrari fin 1991.  Cette clause impose une auto-censure des pilotes. Ces derniers ne doivent pas critiquer publiquement ou voir leur propos repris dans la presse indirectement, sous peine de licenciement (ou de forte sanction comme uner retenue de salaire).  Cette clause a été activée par Ron Dennis en 2007 contre Fernando Alonso pour justifier le départ interne du double champion du monde espagnol auprès de son partenaire moteur, Mercedes-Benz.  Plus loin de nous, Alain Prost avait retenu 500.000 dollars du salaire de Jean Alesi en 2001 suite à des propos de l’avignonais dans l’Equipe durant l’été 2001. Notons que cette clause est essentiellement rattachée aux équipes soucieuses de leur image et non des pilotes. Il n’est pas connu de pilote qui ait quitté une équipe parce que l’équipe lui donnait une mauvaise image (une clause d’avenir toutefois).

Un cas qui peut se rattacher à cela serait un défaut de paiement des équipes envers les pilotes. Nico Hulkenberg est parti de Force India, puis de Sauber à cause de cela. Idem pour Kimi Raikkonen avec Lotus. Mais la séparation est basiquement financière et non un déficit d’image de l’équipe envers le pilote.

Héritage des précédents contrats, surtout sur la période 2000-2007, les accords d’aujourd’hui accordent  juridiquement une place nouvelle au pilote. Auparavant lié au bon vouloir du constructeur, qui décidait de sa carrière via des contrats long terme (3 ans minimum), le pilote peut désormais entendre la petite musique du choix de son avenir avec l’introduction de clauses de performances, ou d’avenir technique essentiellement,  au détriment de l’équipe. Equilibrant l’ordre des choses et ouvrant de nouvelles perspectives.

Publié dans Management, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi : Les clauses de sorties des pilotes

McLaren, Vettel et Alonso dans la dernière ligne droite

McLaren MP4-29Autosport indique que McLaren pousse très fort pour signer Sébastian Vettel et Fernando Alonso, mais serait prêt à attendre 2016 ou 2017 pour obtenir leurs services, contre un engagement ferme des deux pilotes. Ce qui signifie deux choses. Soit que McLaren souhaite déjà signer des contrats avec les pilotes, soit qu’un précontrat est une option.

Premier choix de McLaren, selon nos informations. Nous savons que McLaren a déjà proposé depuis six mois un contrat à Fernando Alonso. Jusqu’à présent ce document a surtout servi de moyen de pression à Maranello, à tel point que Marco Mattiacci, en ayant pris connaissance de l’initiative de Ron Dennis, affirme à chaque course que le duo Alonso-Raikkonen sera chez Ferrari en 2015. Uniquement dans la presse (finlandaise, italienne et dernièrement sur la SKY). Fernando Alonso a refusé l’offre de prolongation jusqu’en 2019 qui lui a été proposé, préférant honorer son contrat jusqu’en 2016 et s’assurer des options.

Le cas Vettel est nouveau. Dans la presse allemande, Helmut Marko distille de nombreuses critiques de velours envers le quadruple champion du monde. Sébastian Vettel est disponible pour quitter l’équipe RBR en cette fin d’année. Contractuellement. L’implication de Red Bull Technology dans le système hybride  du futur moteur Energy Renault, égalise la déception de voir partir Adrian Newey de ses fonctions dans l’équipe autrichienne à Noël. Tout cela est fait pour maintenir l’intérêt de Vettel qui est séduit par l’idée de tenter une autre aventure. De plus, si départ il y a de Vettel, cela s’inscrira dans la logique de Red Bull en Formule 1. En effet, les jeunes pousses de Toro Rosso ne font que trois saisons, tandis que chez RBR les champions s’établisse pour 6 ou 7 ans (Webber 7 ans et Vettel est dans sa 6ème saison). La logique sera respectée pour faire un turn over de la filière. Surtout que Daniel Riccardo sera un bon leader en 2015 en cas de départ de l’allemand.

Autosport laisse entendre que les contrats Vettel-Alonso-McLaren pourraient être signés d’ici le GP de Singapour. Mais d’ici là un autre pilote pourrait revenir. Le deuxième choix de Ron Dennis sur la liste : Lewis Hamilton.

Publié dans Management, Transferts | Tagué , , , , , , | 1 commentaire

Note du Mardi : Les pilotes, ces hommes au centre de tout

Les patrons d’équipes souhaitent mettre en avant les pilotes, comme les véritables stars de la Formule 1. Evitant soigneusement le fait que depuis quelques années la communication a fait passer ces derniers pour de simple pilote du dimanche et non plus des divinités adulés comme cela a toujours été le cas depuis que la discipline est devenue populaire.

La réaction de Fernando Alonso sur son prochain contrat et son salaire, ainsi que les sifflements sur le podium du GP de Belgique envers Nico Rosberg pose la question de l’image aujourd’hui des pilotes. Ils ne sont plus des demi-dieux que l’on respectait, mais des hommes ordinaires ayant un important salaire.

La signature de Max Verstappen, 17 ans peut être traduit de la manière suivante : il faut un jeune pilote pour séduire un jeune public. Possible, mais cela donne aussi l’impression d’une Formule 1 facile. Trop facile même. Alors que ces machines font 800 cv et qu’elles peuvent être dangereuses. Ainsi un adolescent peut la conduire. Il ne faut plus être une personne d’exception et avoir fait ses preuves dans les disciplines inferieurs. Donner l’impression que rien n’a été facile. Que le talent se conjugue avec la maturité. C’est ainsi que le processus des champions c’est développé. Cela cache la dure réalité du storytelling d’un pilote de talent formaté pour devenir un grand pilote, mais en ne voulant pas donner l’image de l’être tenté par les 7 péchés capitaux. Pas de gourmandise, pas d’amour de l’argent, encore moins d’un égo enflé. L’Envie est proscrite, la Colère également, la Luxure n’en parlons pas et la Paresse est interdite. Les pilotes sont formatés comme cela. Comme les hommes par rapport aux dieux pour être meilleur.

L’exemple de Fernando Alonso, considéré par le paddock comme le meilleur pilote du monde est à comparé avec Sébastian Vettel qui a un meilleur palmarès que lui. Pourtant la volonté de faire d’Alonso l’égale des légendes de la Formule 1 revient à devoir définir ce qu’est un grand pilote, et par conséquent ce qu’est devenue la Formule 1.

Les grands pilotes d’autrefois étaient de véritables électrons libres. Une race en voie de disparition aujourd’hui. Le pilote était l’un des maillons d’un collectif.  La poésie laisse place au profil d’un pilote individualiste.  Depuis Michael Schumacher, ce type de pilote n’est que statistiques personnelles (le plus jeune, le plus de victoire et battre les records). L’individu est supérieur à l’équipe. Il n’est plus un élément du collectif, c’est au reste du collectif de se mettre à son service. Lorsqu’un Niki Lauda accepte Alain Prost, ou qu’un Alain Prost accepte Ayrton Senna chez McLaren, l’idée était de permettre à l’équipe d’être meilleure et d’avoir un matériel meilleur. Aujourd’hui, lorsque Fernando Alonso accepte Kimi Raikkonen, ce n’est pas pour rendre meilleur l’équipe Ferrari, mais de battre le dernier champion du monde Ferrari pour démontrer qu’il est le meilleur.

GP Autriche 2002, Michael Schumacher a été le premier grand pilote à avoir été sifflé et hué sur un podium. Pourtant Ayrton Senna, Alain Prost, Nigel Mansell voir Nelson Piquet n’étaient pas des enfants de cœur, mais ils étaient admirés. Mais, souvenons nous des gestes en course de ses champions, ils étaient toujours en direction d’un retardataire qui ne respectait pas les drapeaux bleues et non face à un adversaire qui défends sa place dans une bagarre pour les points. Les temps changent. Depuis Schumacher, c’est toute la Formule 1 qui a changée et qui passionne moins. Le pilote n’est plus un héro qui était destinée à permettre à une équipe de briller encore. L’équipe doit tourner autour de lui, sinon il ne remporte pas de titre. C’est cela que l’on demandait à la génération post Schumacher.

La Formule 1 est victime de cette dictature du spectacle qui a pris le pas sur la beauté de la course. Le culte de la personnalité est à la base des dictatures. Alonso, Vettel, Hamilton et Raikkonen sont devenus des machines. Ce sont des caricatures. Si ils ne gagnent pas ce n’est pas de leur faute, c’est la faute de l’équipe qui ne met pas tout en œuvre pour leur réussite. A ce jeu, le cas Vettel contraste avec celui de Ricciardo qui avec trois victoires cette saison ne compare pas sa voiture à un légume après une mauvaise course.

Publié dans Communication, Marketing, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi : Les pilotes, ces hommes au centre de tout

Note du Mardi : Fernando Alonso et l’image amère

« Bien sûr que j’ai entendu des rumeurs exagérées sur mon salaire. Je ne sais pas qui a mis une telle chose à la face du monde. Je sais seulement que c’est diffamatoire. » Indiquait Fernando Alonso à la presse dans le paddock du GP de Belgique. C’est la première fois qu’un pilote affirme ce genre de déclaration. Pire l’espagnol estime que les rumeurs  « endommage son image. »

Il y a quelques semaines, Bild et Autosprint distille la même information concernant une demande supposé de Fernando Alonso de prolonger l’aventure après 2016 et jusqu’en 2019 contre un salaire de 35 millions d’euros par année. Quelques jours plus tard, le double champion du monde espagnol a tweeté un démenti «  ce n’est pas parce que c’est répété à l’infini que cela est vrai pour autant. », et Luca di Montezemolo a été de sa petite phrase en estimant que la somme n’était pas du tout réaliste par rapport au marché. De là a endommager l’image de Fernando Alonso il n’y a qu’un pont à franchir. Alors que les dirigeants de Ferrari et les autres patrons d’équipes (Toto Wolff et Ron Dennis en tête) déclarent depuis des mois  que le double champion du monde espagnol est le meilleur du plateau, le plus complet etc… Une association logique s’imposait. Une école de pensée née il y a trente ans dans le sport business. Elle n’est plus. Le meilleur pilote du monde ne doit plus être celui qui a le plus grand salaire. Un paradoxe tenant de la communication pure.

Pendant que Fernando Alonso tenait le discours du pilote responsable ne souhaitant pas des millions pour courir. Le chanteur Jay Z négociait avec la marque sportwear Under Armour un deal de 285 millions de dollars pour son client, le basketteur Kevin Durant. L’objectif est clair : faire de Durant le sportif le plus payé de l’histoire de la NBA et du monde. Contraste absolue.

Depuis trois décennies, l’image de la réussite est d’inscrire ensemble les résultats sportifs en adéquation avec le meilleur salaire. L’image du sport business est bâtit de cette manière et la seule valeur étalon d’un pilote « complet » et celui qui truste les titres et le salaire le plus important. Tiger Woods, Michael Jordan et même Michael Schumacher fonctionnaient ainsi. C’est d’ailleurs toujours le cas, sauf en Formule 1.

Pour être précis, le salaire de Fernando Alonso, en vertu de la convention signée en 2012 entre les deux parties, indique que le total est de 100 millions d’euros. Une moyenne de 25 millions d’euros brut. Enlevé 25% pour l’agent et vous avez 18 millions d’euros par année pour le pilote. La réalité est différente pour le cas d’Alonso. Le deal était de toucher 20 millions d’euros par an (brut) en 2013 et 2014 et 30 millions par année (brut) en 2014 et 2015. En 2014, son salaire a été légèrement majoré de 2 millions d’euros pour obtenir l’égalité avec son équipier Kimi Raikkonen. Une avance sur le salaire de 2015 qui sera donc de 28 millions d’euros. Expliquant ainsi pourquoi le pilote prolonge l’aventure avec Ferrari en 2015.

Depuis 2007, le salaire de Fernando Alonso n’est jamais descendu en dessous de 16 millions d’euros (net).  Soit ce que touchera Nico Rosberg prochainement et le salaire de Jenson Button cette saison.

La crise économique et la crise d’image de la Formule 1 est passé par là. Les conseillers en communication du paddock estiment qu’il ne faut plus afficher la réussite et faire passer les pilotes comme des salariés comme les autres. Passant ainsi de divinité à de simples hommes proches des fans.

Publié dans Economie, Note du Mardi, Transferts | Tagué , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi : Fernando Alonso et l’image amère

Fernando Alonso et les éléments de languages

Fernando Alonso

 » J’ai un contrat de deux ans et je ne suis pas pressé de signer, même si c’est clairement mon intention, » a déclaré Fernando Alonso à  SPA-Francorchamps, selon La Gazzetta dello Sport.

Cette déclaration fait le tour du monde. Dans Speedweek il est écrit une version plus nuancée.

 » Dans mon contrat, j’ai encore deux ans, jusqu’à la fin 2016. En d’autres termes, je ne suis pas pressé de signer un nouvel accord (…). »

Ce qu’il faut comprendre de cette déclaration est simple :

Fernando Alonso souhaite continuer l’aventure avec Ferrari, mais pour honorer son contrat actuels car il a encore deux ans (2015 et 2016). En cela l’espagnol souhaite voir comment évolue la Scuderia lors des 18 prochains mois, avant de penser à une prolongation. En indiquant que c’est « clairement » son intention de renouveler son contrat, c’est un élément de langage qu’il ne faut pas assimiler comme un acquit. C’est une volonté verbale d’affirmer son implication pour 2015 et 2016, même si cela tourne court dans leur relation. Il est souvent utilisé pour prévenir une intention d’avenir. Une préparation des esprits. Un avertissement même.

Publié dans Communication, Transferts | Tagué , , | Commentaires fermés sur Fernando Alonso et les éléments de languages

F1 – Le point sur les contrats pilotes

GP Drivers 2014 F1

Le moment est venu de faire le point sur la durée des contrats des pilotes actuellement dans le paddock. Nous ne prenons pas en compte les contrats des pilotes d’essais ou des aspirants, mais uniquement ceux ayant un volant officiel.

Mercedes AMG F1
Nico Rosberg : Son contrat actuel arrivant à expiration fin 2014, et disposait d’une option pour 2015. Il a été prolongé par un nouvel accord d’une durée de trois ans: 2015/2016 et 2017 en option.
Lewis Hamilton : Son contrat expire fin 2015. Il avait une durée de trois saisons et la troisième est une option. Discute actuellement pour une prolongation jusqu’en 2017/2018.

Red Bull Racing
Sébastian Vettel : Actuellement sous contrat officiel jusqu’en 2015. Disposant d’une série d’options lui permettant de sortir en cas de mauvais résultat de RBR et d’un accord préférentiel avec la marque autrichienne valable jusqu’en 2017.
Daniel Ricciardo : Disposant d’un contrat 2014 et 2015. Le pilote australien dispose de différentes options avec la marque autrichienne le liant sur le papier jusqu’en 2017 avec l’équipe RBR.

Williams
Valterri Bottas : Dispose d’un contrat de trois ans avec l’équipe Williams (2013/2014/2015).
Felipe Massa : A signé un contrat de deux ans (2014 et 2015) avec le concours de Petrobras, et dispose d’une option 2016 activée par l’équipe Williams en accord avec le pétrolier brésilien.

Ferrari
Fernando Alonso : Son contrat ferme expire en 2014 et se prolonge en fonction d’options de résultats pour 2015 et 2016.
Kimi Raikkonen : Disposant d’un contrat d’une base de deux saisons (2014/2015), la saison 2015 est activée sous forme d’options sur les résultats de Ferrari.

Force India
Sergio Perez : Le mexicain a signé un contrat de deux saisons (2014/2015) et dispose d’une option pour 2016 en commun accord avec Force India.
Nico Hulkenberg : L’allemand dispose d’un contrat de trois ans (2014/2015/2016), mais dispose d’une clause lui permettant de rejoindre un top team (Ferrari, McLaren, Mercedes) chaque saison.

McLaren
Jenson Button : Le champion du monde 2009 a un contrat expirant en 2014. Son option 2015 doit être validée par McLaren.
Kevin Magnussen : Disposant d’un contrat annuel sur une base de trois ans (2014/2015/2016), mais McLaren a une clause préférentiel de sortie à chaque saison.

Scuderia Toro Rosso
Jean Eric Vergne : Le français dispose d’un contrat annuel qui est renouvelé par Red Bull suivant un lot d’options de performances, travail d’équipe etc…
Danill Kvyat : Dispose d’un contrat avec STR de deux ans ferme (2014/2015).

Lotus F1 Team
Pastor Maldonado : Pilote disposant d’un contrat de deux ans (2014 et 2015 en option). Option 2015 qui a été validée par l’équipe.
Romain Grosjean : Le français dispose d’un contrat annuel renouvelé. Total a son mot à dire sur l’avenir du pilote.

Marussia F1 Team
Max Chilton : Le discret pilote anglais dispose d’un contrat de trois ans (2013/2014/2015), sous forme d’options annuels.
Jules Bianchi : Pilote Ferrari jusqu’en 2014, il est prêté par la Scuderia.

Sauber F1 Team
Adrian Sutil : L’allemand dispose d’un contrat de deux saisons (2014/2015) avec Sauber. La seconde année est une option en fonction des performances de chacun, principalement.
Esteban Gutiérrez : Le mexicain dispose d’un contrat de deux saisons (2013/2014).

Caterham F1 Team
Kamui Kobayashi : Un contrat d’une année pour le japonais, mais avec des clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.
Marcus Ericsson : La même chose que pour Kobayashi. Un contrat d’une année avec clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.

Publié dans Transferts | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur F1 – Le point sur les contrats pilotes

Un accord Vettel-Alonso-Hamilton pour 2015 ?

Les rumeurs autour de Lewis Hamilton, Fernando Alonso et Sébastian Vettel ont été largement commentées la semaine dernière. Pour cause, selon les informations de MARCA, il existerait un accord de principe entre les trois pilotes pour le marché des transferts 2015. Je vous indique que c’est un sujet qui provoque de vives réactions  dans le paddock (beaucoup ne sont pas d’accord avec cela).

Vettel Alonso

La proposition de Ferrari de prolonger jusqu’en 2019, Fernando Alonso est toujours sur la table et n’a pas obtenue de réponse. Le pilote espagnol reste prudent pour son avenir. Ferrari ayant terminé 3ème du championnat du monde en cette fin juillet (condition contractuelle de prolongation commune) Alonso restera dans l’équipe l’an prochain. Activant ainsi son option 2015, mais reste ouvert pour 2016, prolongeant d’une saison le suspens de son futur. Car l’option 2016 est bâtie sur les mêmes bases que celle de 2015, à savoir : Terminer 3ème du championnat du monde des constructeurs au (31 Juillet).

Vettel est très soucieux des performances du moteur Renault pour 2015. La saison prochaine le constructeur français pourra modifier son unité moteur dans une certaine proportion (50 à 75%), mais le retard est là. Plus inquiétant, RBR n’aura plus le soutien à terme d’Adrian Newey. Deux événements qui pourraient bien provoquer une envie d’ailleurs, surtout si Daniel Riccardo s’impose dans l’équipe et commence à éclipser le quadruple champion du monde, redevenu normal.

Pour Hamilton la situation est devenue complexe. Niki Lauda est son principal soutien à Brackley, tandis que Toto Wolff reste neutre en apparence mais représente les intérêts du constructeur allemand . Une situation qui n’est pas pour arranger le champion du monde 2008 qui sent que la tendance va en faveur de son équipier. Son contrat valide une saison 2015 et la volonté de prolonger l’aventure n’est pas pressante. Les rumeurs à Stuttgart, reprise par les médias allemands, estiment que Mercedes-Benz n’a pas envie de renouveler le contrat d’Hamilton. Interprétant le soudain ralentissement d’Hamilton sur son contrat comme un message de démotivation.

La situation des trois pilotes peut se résumer à la phrase de Fernando Alonso lancée en marge du GP d’Angleterre, en début du mois de Juillet : «  j’ai vu de nombreux projets en Juillet et Août. En Août, tout le monde est très, très compétitif, en Novembre encore plus, puis en Janvier et Février l’on se rend compte que deux ou trois peuvent gagner seulement. Il faut une boule de cristal pour savoir ce qu’il va se passer pour l’année suivante. »  L’avenir pourrait se dessiner donc en Février 2015. Ou largement avant.

Publié dans Rumeurs, Transferts | Tagué , , , | 1 commentaire

GP Hongrie 2014 – Paddock Confidences

Hongrie GP

Le retour du V8 
Lors d’une réunion d’urgence en marge du GP d’Allemagne, Christian Horner a soumis le désir de revenir rapidement au V8 ou alors de forcer d’instaurer dès 2015 le principe de double réglementation (turbo-atmo) comme dans les années 80.

Echange Sutil-Kobayashi
Agitation autour de Caterham F1 Team. Si Ericsson devrait être remplacé par Carlos Sainz Jr pour le GP de Belgique, on parle d’un échange entre Adrian Sutil et Kamui Kobayashi entre Sauber et Caterham. Sutil n’a pas démenti être en contacte avec l’équipe anglaise.

McLaren vise Kvyat
Un bruit indique que McLaren a des intérêts pour acheter le contrat de Daniil Kvyat, actuellement chez Toro Rosso. Chez Red Bull le pilote russe pourrait remplacer Vettel chez RBR si ce dernier décide d’aller ailleurs en 2015.

La démission de Monisha
Après un bref espoir, le discours de Monisha Kaltenborn a changé sur un retour au championnat de Sauber, sur le modèle de l’an dernier. C’est « peu probable ». Le mal est identifié sur la monoplace et il faudra faire avec. Toutefois, si l’équipe n’inscrit pas de points en 2014, la démission de Kaltenborn est dans l’air.  

Petit tacle entre amis
Vendredi en conférence de presse, Marco Mattiacci a été invité à réagir aux déclarations de Niki Lauda sur la F14T. L’italien a avoué « avoir été mal à l’aise » avec cette déclaration, avant de prendre de l’assurance est dire : « Je suis heureux qu’il est le temps d’avoir un avis sur notre voiture, alors que je n’ai pas assez de temps pour réfléchir sur d’autres choses. Niki est un symbole de mon enfance est un grand ami de Ferrari. »

Communication par Ferrari
Fernando Alonso a indiqué aux médias de son pays que Ferrari allait se concentrer sur la prochaine monoplace 2015 et abandonner la F14T. Du côté de Ferrari, Marco Mattiacci a confirmé que James Allison travaillait à la fois sur la monoplace 2014 et celle de l’an prochain. En vérité, Alonso a lâcher une vérité que ne souhaite pas accepter le staff de la Scuderia pour l’instant.Ambiance…

Psychose en Hongrie
Les journalistes anglais sont préoccupés depuis le GP d’Allemagne. Le bruit court que Mercedes favorise Rosberg au détriment d’Hamilton. En réalité, la marque allemand est surprise par la vitesse et l’intelligence de course du pilote allemand. Elle compose avec cela maladroitement. Côté espagnol, les critiques se font sentir sur la volonté de Ferrari d’apporter une bonne monoplace à Fernando Alonso. Tandis que les italiens estiment que l’espagnol ne s’implique pas assez sportivement, mais trop politiquement.

L’accord de trêve
Une rumeur indique que Sébastian Vettel, Fernando Alonso et Lewis Hamilton se sont entendu sur le principe de ne pas bouger sur le marché des transferts 2015. Par défaut et attendant comment McLaren évolue en début de saison prochaine, ainsi que les améliorations promises par Red Bull et Ferrari.

Publié dans Grand Prix, Paddock Confidences | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur GP Hongrie 2014 – Paddock Confidences

[FanaticF1] – Le marché des transferts dépendant des tops pilotes

2014 - Scuderia Ferrari

 » C’est ma quatorzième saison de Formule 1, donc j’ai vu de nombreux projets en Juillet et Août. En Août, tout le monde est très, très compétitif, en Novembre encore plus, puis en Janvier et Février l’on se rend compte que deux ou trois peuvent gagner seulement. Il faut une boule de cristal pour savoir ce qu’il va se passer pour l’année suivante «  analyse Fernando Alonso dans le quotidien sportif espagnol AS.

Une manière élégante de parler de sa situation actuelle, mais également une réflexion sur la manière dont les équipes procèdent pour séduire les pilotes sur le marché des transferts. Une manière un peu archaïque.

Lire la suite sur www.FanaticF1.com en cliquant ici

Publié dans Transferts, View | Tagué , , , , , , | Commentaires fermés sur [FanaticF1] – Le marché des transferts dépendant des tops pilotes

Début du jeu médiatique autour du contrat Hamilton-Mercedes

Nico Rosberg, Lewis Hamilton GP Allemagne 2014Maintenant que Nico Rosberg a sécurisé son avenir, Mercedes se tourne vers le second volant. Si Lewis Hamilton est naturellement favori à sa succession, deux autres pilotes sont en approche : Fernando Alonso et Sébastian Vettel.

Hier, le magazine Autosprint a indiqué que Fernando Alonso, via son agent Luis Garcia Abad,  a été sondé les responsables de Mercedes AMG F1 sur l’intérêt qu’ils pouvaient avoir pour le pilote espagnol. Nous ne savons pas quand cela est arrivé, mais cela est une preuve des rumeurs de Juin introduisant le double champion du monde dans les murs de Brackley. Le magazine italien source à Stuttgart, le siège de la marque allemande.

Aujourd’hui Sport Bild fait échos des propos de Jacques Villeneuve sur l’intérêt de Mercedes AMG F1  pour Sébastian Vettel. L’objectif étant de présenter une équipe 100% allemande.

Comme nous vous l’annoncions ce matin, Lewis Hamilton a mandaté son père Anthony pour les négociations de son nouveau contrat qui s’annonce féroce. L’agent anglais a déjà annoncé la couleur en épousant le souhait de la marque allemande de prolonger le pilote en 2016 et 2017 avec une option pour 2018, mais la contre partie d’une très importante augmentation salariale.

L’agitation débute ainsi autour du second baquet Mercedes ne font qu’amorcer sa montée en puissance. Mercedes ayant renouveler en premier le contrat de Rosberg, Hamilton avait proposé un comportement distant et parlait de Ferrari la semaine dernière. Aujourd’hui il faut noter que  les récentes divulgations d’Autosprint, Sport Bild et nos détails démontrent que l’ambiance n’est pas calme autour d’Hamilton.

Contre les exigences du clan Hamilton, il est opposé Alonso et Vettel comme contre-mesures. Notons au passage que le renouvellement de Rosberg a été nettement moins violent et plus discret. Traduisant une réelle envie de continuer l’aventure…

Publié dans Communication, Rumeurs, Transferts | Tagué , , , , , | 1 commentaire