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Note du Mardi – Les salaires pilotes 2016

Lewis Hamilton GP Brésil 2016 hommage Ayrton Senna F1Comme chaque année, le BusinessBookGP dévoile les salaires des pilotes de Formule 1. La saison dernière, Fernando Alonso dominait les débats, en 2016 c’est Lewis Hamilton qui trône en haut du classement.

En renégociant son contrat la saison dernière avec Mercedes AMG F1, le triple champion anglais passe de 25 à 32 millions d’euros de salaire. Il devance Sébastian Vettel et Fernando Alonso, chacun touchant 30 millions d’euros cette saison.

Notons que Kimi Raikkonen touche un faible salaire de 8 millions d’euros, mais à cela s’ajoute une prime par points inscrits avec un plafond.

Romain Grosjean passant de Lotus à Haas stabilise son salaire autour de 3 millions d’euros pour la saison 2016.

Si vous le souhaitez vous pouvez vous procurer l’édition française du BusinessBookGP 2016 en cliquant ici.

If you want you can get the English edition of the 2016 BusinessBookGP by clickinghere.

Salaire pilote 2016 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 32m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 30m
3/ Fernando Alonso (McLaren) : € 30m
4/ Jenson Button (McLaren) : € 17m
5/ Nico Rosberg (Mercedes) : € 16m
6/ Kimi Raikkonen (Ferrari) : € 8m
7/ Daniel Ricciardo (RBR) : € 5.5m
8/ Felipe Massa (Williams) : € 4m
9/ Nico Hulkenberg (Force India) : € 4m
10/ Sergio Perez (Force India) : € 4m
11/ Romain Grosjean (Haas) : € 3m
12/ Valtteri Bottas (Williams) : € 2m
13/ Esteban Guitierez (Haas) : € 750.000
14/ Kevin Magnussen (Renault) : € 750.000
15/ Danill Kvyat (RBR/STR) : € 750.000
16/ Max Verstappen (STR/RBR) : € 500.000
17/ Pascal Wehrlein (Manor) : € 500.000
18/ Carlos Sainz Jr (STR) : € 350.000
19/ Joylon Palmer (Renault) : € 250.000
20/ Felipe Nasr (Sauber) : € 200.000
21/ Marcus Ericsson (Sauber) : € 200.000
22/ Rio Haryanto (Manor) : € 150.000

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Note du Mardi – Les trois axes d’un transfert pour une équipe

Note du mardiLe nouveau numéro de Champion Magazine (sorti aujourd’hui 21 Juin) met en lumière un épisode des transferts illustrant assez bien les coulisses de la Formule 1 moderne. Surtout l’actuelle, plus médiatique encore qu’il y a 25 ans.

En début de saison 1990, Jean Alesi par l’intermédiaire de son agent Eddie Jordan, obtient un contrat de trois saisons (1991/1992/1993) avec l’écurie Williams-Renault. Ce contrat, devenant une option pour l’équipe anglaise dans le cas ou l’accord l’annonce officielle n’était pas réalisé avant le Grand Prix de France, soit le 8 Juillet 1990.

Plus tard, le pilote français Erik Comas a la promesse du pétrolier ELF (partenaire de Renault), qu’il héritera du volant de Thierry Boutsen chez Williams en 1991, à la condition d’obtenir le titre de champion de Formule 3000. Titre qu’il décrochera en fin de saison.

Enfin, le 15 Juillet 1990, Nigel Mansell est acculé chez Ferrari. Étouffé par Alain Prost, l’anglais à la rage de vaincre. Il fait la pôle position du Grand Prix d’Angleterre. Au feu vert, il se fait dépasser par Ayrton Senna, mais reprend son bien par la révolte, domine les débats, avant d’abandonner sur problème électronique. Alain Prost remportera la course et prendra la tête du championnat du monde pilote. Rentrant à pied, Mansell, jette cagoule et gants aux publics, puis annonce dans la foulée qu’il arrête sa carrière en fin d’année.

Voyant l’opportunité de récupérer son pilote, il faudra toute la persuasion de Frank Williams, bien aidé par la presse britannique pour faire revenir l’homme de l’île de Man sur sa décision.  Laissant Jean Alesi et Erik Comas sur vers d’autres perspectives de carrière.

Cet séquence est représentative d’un épisode de transfert aujourd’hui en Formule 1. Représentant trois des plus influentes convergences dans le paddock : celle de l’agent, d’un sponsor et de l’aura d’un pilote.  

Les trois axes 

De nos jours, un volant compétitif est convoité systématiquement par ces trois composantes. Regardons le volant de Felipe Massa chez Williams : Steve Robertson souhaite placer Felipe Nasr (sans son sponsor Banco do Brazil), Sergio Perez tente via Telmex d’obtenir le volant et Jenson Button, champion du monde 2009 tente de terminer sa carrière dans l’équipe qui l’a vu débuter.  Mais la situation est aussi similaire pour le volant de Kimi Raikkonen chez Ferrari, avec les rumeurs Bottas (via son agent), Perez (via Telmex) et Raikkonen lui-même. Bien que le plus souvent, la rumeur autour du sponsoring est artificielle et principalement destinée à donner de la promotion et de la valeur à l’investissement (le pilote).

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La Note du Mardi : Les cycles des carrières des champions du monde

Note du mardiEn marge du Grand Prix du Canada, Fernando Alonso a lâché les raisons de son implication chez McLaren, plutôt que de continuer chez Ferrari.  Nous projetant dans l’histoire d’une longue carrière d’un champion du monde.

« Le changement était une bonne décision, car il est douloureux de terminer une sixième ou septième saison consécutive derrière Red Bull ou Mercedes. De plus, je voulais avoir un bon souvenir de Ferrari et pas que cela reste une douleur. » indique Alonso à Sport Bild.

L’histoire de Fernando Alonso est intéressante, car elle illustre assez bien la carrière des champions du monde. De nos jours, jamais des champions du monde n’ont eu de carrières aussi longues. Jenson Button réalise sa 17ème saison, Alonso sa 15ème, Raikkonen sa 14ème saison, Hamilton sa 10ème et Vettel sa 9ème. Du jamais vu.

Avant, une carrière en trois cycles

Auparavant la carrière d’un champion du monde était résumée à trois volets de carrière : le premier était un début dans une modeste équipe, puis dans une équipe plus compétitive ou il obtient la victoire. La seconde, il change d’équipe et devient champion du monde et entame une période de domination sur le sport. Puis après une saison difficile, il décide changer d’environnement, avant d’arrêter sa carrière.

Certain comme Stewart et Hakkinen ont préféré stopper à la fin du deuxième volet de leur carrière. Un pilote comme Alain Prost, est revenu pour un quatrième acte. Ayrton Senna est le prototype du cycle de carrière avant sa disparition. Nigel Mansell aussi jusqu’en 1990, avant d’entamer aussi un quatrième volet et même un cinquième qui se terminera en 1995.

Mansell, comme Alonso, Button, Raikkonen, avant l’heure

Si Hamilton entame son deuxième volet de carrière seulement et que Vettel débute déjà son troisième volet. Revenons sur la carrière de Nigel Mansell qui présente un modèle pour les champions comme Alonso et Button, voir Raikkonen.

Le champion du monde 1992 a débuté sa carrière chez Lotus (qui n’était un top team que par l’image à l’époque et moins par ses résultats), avant de signer chez Williams en 1985 et devenir un top pilote se battant pour les titres de champions du monde en 1986 et 1987, avant de partir changer d’air en 1989 chez Ferrari et songer à la retraite, avant d’être relancer par Williams en 1991, devenir champion du monde en 1992, continuer sa domination aux USA en 1993, puis revenir sur quelques courses en 1994 et surtout signer chez McLaren en 1995, avant de quitter la scène.

Lorsqu’il quitte Williams fin 1988 pour Ferrari, le changement de réglementation permet de penser que la Scuderia sera une des favorites pour le titre de champion du monde, tandis que l’équipe anglaise devait utiliser le V10 Renault qui  (logiquement) devait avoir des soucis de fiabilité. Malheureusement pour Mansell, l’arrivée d’Alain Prost va réviser ses choix. Il reviendra chez Williams, enfin compétitive et enchaîna en IndyCar chez Newman-Haas en 1993. Puis son retour chez McLaren en 1995 dans une équipe en développement aurait été intéressante si cela avait été accompagné d’un contrat de deux saisons.

Les champions de nos jours

Fernando Alonso a débuté dans une petite équipe (Minardi), puis dans une équipe qui l’a emmené jusqu’au titre de champion du monde (Renault), avant de quitter pour un challenge plus grand (McLaren) qui sera un échec. Revenir chez Renault pour un intérim avant un nouveau challenge (Ferrari), puis quitter la Scuderia pour revenir à Woking (McLaren) afin de réaliser un nouveau challenge. À chaque fois qu’Alonso change d’équipe c’est avec l’ambition de redevenir champion du monde avec cette dernière (McLaren 2007, Renault en 2008, Ferrari de 2010 à 2014, McLaren de nos jours).

Le cas de Jenson Button est intéressant. Eternel jeune prodige débutant en 2000 chez Williams (alors une équipe en progression), puis chez Renault (aussi en progression), avant de continuer chez Bar-Honda (également en progression), il sera champion du monde en 2009 en suivant le fruit de la progression d’une équipe (comme Fernando Alonso avec Renault). Avant de faire le choix d’un nouveau challenge, avec l’ambition de continuer de remporter des courses (avec McLaren). Button ne souhaite pas réellement redevenir champion du monde, mais remporter des courses. Même cas pour Kimi Raikkonen. Passant d’une petite équipe (Sauber), à un top team (McLaren-Mercedes), puis encore plus grand avec Ferrari (alors dominateur depuis 2000) avec qui il deviendra champion du monde en 2007. Mais depuis son retour en 2012, l’unique ambition est de gagner des courses, un nouveau titre est accessoire désormais.

Les ambitions des champions du monde sont assez différentes dans l’évolution de leur carrière. Alonso débute le 5ème cycle de sa carrière, Button la fin de son 3ème et Raikkonen le milieu de son 4ème. Avec à chaque fois, la recherche de la motivation pour continuer de courir et exploiter l’image du champion du monde qu’ils sont.

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La course au volant Williams pour 2017

Williams FW38L’agitation autour du second volant Williams en 2017 devient un enjeu important. Mais entre les volontés des uns et des autres, il reste le projet de l’équipe pour l’horizon 2018/2019.

Depuis deux Grand Prix la rumeur autour de Felipe Massa et son départ de Williams construit une histoire ou le pilote brésilien cherche à se valoriser après trois années sans histoires. L’offre médiatique de Renault est une réponse pour tenter de valoriser un talent déclinant. Le clan brésilien discute une prolongation avec Williams. Mais il semble que des divergences apparaissent sur la durée de la prolongation. Les premiers souhaitent deux saisons fermes, tandis que les seconds proposent une seule saison avec une option. L’idée d’avoir une porte de sortie se dessine.

D’autant que la rumeur Jenson Button, démenti par l’intéressé récemment, reste une menace directe pour Felipe Massa.

En fin d’année 2015, Claire Williams a présenté un projet construit autour du pilote finlandais Valtteri Bottas, avec l’ambition de viser le titre constructeur ou pilote d’ici 2018. Ce plan a été décalé après les rumeurs Bottas/Ferrari d’une saison au moins.

En coulisse, Felipe Nasr a posé candidature. Le pilote brésilien ne sera plus soutenu par Banco do Brazil en 2017 et se retrouve sans intérêt sur le marché des pilotes. L’argent ayant plus de valeur que le coup de volant, Williams a besoin de capitaux pour augmenter son budget pour accomplir son plan. La rumeur Sergio Perez/ Ferrari n’est qu’un leurre pour maximiser la valeur de l’intéressé. Le pilote mexicain est une cible sérieuse pour le clan Williams. Surtout qu’il a le potentiel de garantir 40 millions d’euros par année. Un choix judicieux pour le futur.

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L’avenir de Jenson Button

Jenson Button 2016Depuis le Grand Prix de Bahreïn, la cote de  Stoffel Vandoorne était à la hausse du côté de McLaren. De discussions en spéculations, la carrière du jeune belge semblait déjà toute tracée : remplacer Jenson Button en 2017 aux côtés de Fernando Alonso. Depuis quelques semaines la tendance s’inverse. A Monaco, des proches de Vandoorne étaient désespérés et indiquaient à mot couvert que pour la saison prochaine la situation était bloquée. De son côté, Ron Dennis a précisé que le contrat du jeune pilote n’était pas vendre.

La position de Jenson Button est complexe pour McLaren.  Champion du monde en 2009, soutenu par Banco Santander, apprécié par Honda, mais payé 17 millions d’euros en 2016, selon le BusinessBookGP2016, le pilote anglais a surtout 36 ans. Un âge canonique pour McLaren. Historiquement, John Watson avait 37 ans en 1983 lors de sa dernière saison (et même 39 ans pour son intérim en 1985 au GP d’Europe en remplacement de Niki Lauda). Ce même Lauda avait 36 ans en 1985. Mais le plus vieux pilote McLaren, sous l’ère Ron Dennis, restera Nigel Mansell qui avait 41 ans en 1995. Pour quelques courses seulement. Hormis l’exception Mansell et celle des contacts avancés avec Alain Prost en 1994 et 1996 (le quadruple champion du monde avait alors 39 et 41 ans), il n’est pas dans la culture de McLaren d’avoir des pilotes de plus de 35 ans. L’exception étant cette saison 2016 avec le duo Alonso – Button.

Button souhaite continuer l’aventure avec McLaren, convaincu que l’ensemble construit avec Honda sera compétitif en 2017. Toutefois, le champion du monde 2009 prépare ses arrières. Des contacts ont été établit avec Williams pour remplacer Felipe Massa en 2017. Mais un retour dans l’équipe qui l’a fait connaitre il y a 16 ans maintenant ne semble pas l’ordre du jour. L’idée de Button est d’y terminer sa carrière, selon toute vraisemblance. Mais sa priorité sera de viser une prolongation d’une saison chez McLaren. Il n’obtiendra pas plus et ses démarches envers Williams indiquent que le tarif sera passablement révisé à la baisse. On parle d’une offre entre 7 et 9 millions d’euros.

Si McLaren et Williams ne se matérialisent pas, Jenson Button a déjà annoncé qu’il se consacrera à sa future carrière d’agent de pilote.

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Note du Mardi : Verstappen et le modèle des agents

Note du mardiEn marge du Grand Prix d’Espagne, théâtre de son exploit, une rumeur indiquait que Max Verstappen n’allait plus être managé par son père Jos. Une mauvaise interprétation, car en réalité c’est une nouvelle organisation qui se construit autour du plus jeune vainqueur de Grand Prix.

Auparavant un pilote avait un seul agent le représentant sur les circuits et dans les coulisses. Le modèle était entendu depuis les années 80.  L’homme de confiance organisait tout, comme Willy Weber, l’illustration du super agent gérant l’ensemble des aspects économiques de son client pilote. Puis progressivement à l’aube des années 2010, le modèle s’effrita.

L’ère de l’agent unique est révolue

Déjà Lewis Hamilton avait rompu avec son père Anthony qui gérait ses affaires depuis ses débuts en course automobile. Puis Sébastian Vettel n’avait pas d’agent, alors qu’il venait de remporter son premier titre de champion du monde. Jenson Button était représenté par un avocat d’affaires et a lancé son agence. Seul Kimi Raikkonen (Steve Roberston), et Fernando Alonso  (Luis Garcia Abad et Flavio Briatore) continuaient de faire confiance au vieux schéma, comme Nico Rosberg, dont le père Keke couve les intérêts du fils depuis ses débuts en Formule 1.

En 2014, Craig Pollock, ex-agent de Jacques Villeneuve, avait crée une société sous le patronyme de The Pollock Formula et avait dans la foulée noué un partenariat avec la société marketing V & V en proposant que la première société s’occupe de la collecte de fonds (investisseurs et sponsors), tandis que la seconde s’occupe de la gestion des pilotes et de leur image. Quelques mois plus tard, Lewis Hamilton quitta Simon Fuller et sa société pour déléguer à une société marketing américaine, Purple Media, la gestion de son image. Le triple champion du monde estimant qu’il était en mesure de gérer lui-même certain aspect de sa vie professionnel. Son père Anthony n’intervenant que dans certains points précis.

Le modèle Briatore appliqué au management

Il y a 20 ans, Flavio Briatore avait mis en place le concept à deux têtes. Avec un agent gérant les intérêts non sportif du pilote et lui-même en consultant s’occupant des relations publiques, sponsoring et orientation de carrière. Un système qui fonctionne encore avec Fernando Alonso aujourd’hui.

L’organisation autour de la carrière de Max Verstappen s’en inspire fortement. Son père Jos a arrêté sa chronique dans un journal hollandais pour devenir le principal représentant de son fils dans les médias. Un processus permettant de retirer la pression médiatique sur les épaules du jeune homme. Tandis que Raymond Vermulen (ex agent de Jos), s’occupera en coulisse de gérer les intérêts du jeune pilote.

Homme discret, Vermulen est celui qui a toujours permis au pilote hollandais de trouver des budgets pour obtenir un volant en Formule 1 auprès de sociétés néerlandaises. Il est déjà indiqué qu’un plan de valorisation est déjà en action autour du jeune Max pour en faire l’équivalent en affaire de Michael Schumacher.

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GP Chine 2016 – Paddock Confidences


Chine GP 2016 F1Williams et son futur line-up

Sachant que Bottas est largement convoité par plusieurs équipes et que Massa devra être remplacer. Williams hésite sur son futur line-up. Prendre de l’expérience (Button, Raikkonen?) et un pilote apportant un budget important (Nasr?) ou alors miser sur deux pilotes de pointe capable de faire franchir un cap à l’équipe pour 2017 ?

Mercedes a aidé Ferrari ?
Cela faisait un moment que Bernie Ecclestone s’exprime sur le sujet, sans réellement être entendu. L’argentier sous entend que Mercedes a aidé et aide Ferrari sur la technologie moteur pour combler le retard. Une idée soutenue par Gerhard Berger, qui a souligné que par le passé Honda avait fait la même démarche avec la Scuderia au début des années 90.

Ferrari et la Bourse
La chute de 30% de l’action Ferrari à la Bourse de New-York incite Sergio Marchionne a restructurer l’outil marketing de Maranello. L’italien déjà PDG de FCA (Fiat Chrysler) deviendra le directeur général de Ferrari. L’introduction de Ferrari en Bourse est stratégique pour FCA, surtout pour soutenir des garanties économiques…

L’avenir de Sauber
L’équipe Sauber est en négociation active avec un consortium financier (suédois ou norvégien) qui prendrait une partie du capital de l’équipe pour sauver la saison de l’équipe. On parle de 30/35% du capital.

Les pilotes contre Bernie
La photo du dîné presque parfait parut sur les réseaux sociaux, montrant l’ensemble des pilotes autour d’une table, cachait en réalité une réunion devait permettre aux pilotes de prendre une part plus active dans le réglement techniques de la Formule 1. Ne pas s’étonner de lire et d’écouter des critiques des pilotes sur les règles actuelles et futurs.

Like a NBA
« Quand je pense Basket, BaseBall ou Football américain, toute les équipes peuvent investir dans les transferts et améliorer leur équipe. Un petit peut devenir un grand. En Formule 1 c’est l’inverse : sans le financement solide des pilotes, les équipes auront du mal à joindre les deux bouts. » indique Felipe Massa à propos des difficultés de Sauber.

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Guide F1 2016 : téléchargement gratuit

Le Championnat 2016 s’annonce. Comme chaque année, vous recherchez le guide de la saison à venir qui vous permettra de découvrir les équipes, les pilotes ou encore les nouveautés qui accompagneront ce calendrier de 21 Grands Prix…

Nous vous invitons librement à cliquer sur la photo ci-dessus ou sur ce lien pour découvrir  » Le Guide F1 2016… « 

Diffusé à plus de 15.000 exemplaires chaque saison depuis 2011, il était temps que le  » Guide F1 «  évolue ! Cette version 2016 est donc plus épurée, plus travaillée et surtout plus informative. De nouvelles rubriques voient ainsi le jour : Les changements lors de ce Championnat 2016, un article présentant le métier de pilote, le calendrier indiquant les horaires des Grands Prix, un tableau vous permettant de découvrir en une page les comptes Facebook et Twitter des 22 pilotes titulaires. Sans oublier les traditionnelles fiches vous présentant les pilotes titulaires ainsi que les équipes (avec les particularités des monoplaces et le moteur propulsant ces nouvelles voitures de course).

Championnat F1 : Guide 2016...
Les changements en 2016 ? Le retour de la marque Renault dans le Championnat F1, avec sa propre équipe. Ajoutons également, l’arrivée dans le calendrier d’un Grand Prix disputé à Bakou (Azerbaïdjan). Côté transferts, Kevin Magnussen retrouve un poste de pilote titulaire chez Renault Sport F1 Team, Romain Grosjean et Esteban Gutierrez composeront le line-up de la nouvelle écurie Haas F1 Team. Enfin, quelques petits nouveaux débuteront en Formule 1 : Jolyon Palmer (Renault Sport F1 Team), Rio Haryanto (Manor Racing) et Pascal Wehrlein (Manor Racing). Ces multiples ingrédients devraient rendre la saison encore plus intéressante…

En attendant, vous pouvez découvrir la saison 2016 grâce aux sites FanaticF1.com et TomorrowNewsF1.com qui vous proposent gratuitement ce  » Guide F1 2016 « .

TomorrowNewsF1.com et FanaticF1.com vous souhaitent une excellente saison 2016 !

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Les espoirs d’associations de pilotes perdues

Lewis Hamilton Mercedes v Sebastien Vettel FerrariChristian Horner a indiqué qu’il était et sera peut-être impossible de réunir dans une même équipe Lewis Hamilton et Sébastian Vettel. Red Bull Racing avait été en passe de le faire en 2011 et 2012. Mais dans l’histoire de la Formule 1, il y a des associations esquissées un temps qui ne devait jamais voir le jour pour finir.

Si les mythiques associations Fangio-Moss et Clark-Hill des années 50/60 ont montré la possibilité d’associer deux champions dans une même équipe. Mais sur la même période, l’idée qu’un top pilote dispose d’un équipier moins fort est aussi né. Fangio chez Ferrari et Maserati en 1956 et 1957, Moss chez Vanwall en 1958, Brabham avec Hulme dans l’équipe Brabham à la fin des années 60 et l’organisation de l’équipe Tyrrell durant plus d’une décennie.

Mario Andretti devait être équipier de Niki Lauda chez Ferrari en 1975, Nelson Piquet celui d’Alain Prost en 1988, Ayrton Senna pouvait être l’équipier de ce même Piquet en 1984 chez Brabham. Michael Schumacher pouvait être associé avec Alain Prost en 1996 chez Ferrari. L’allemand en 1999 a été proche d’être l’équipier de Mika Hakkinen chez McLaren-Mercedes. Comme Damon Hill avait été approché en 1997 pour être l’équipier de l’allemand.  Rappelons-nous que Fernando Alonso a été proche une première fois en 2009 et une autre en 2012 de signer avec Red Bull et être l’équipier de Sébastian Vettel.

Avec des si, certaines carrières auraient changés radicalement. Il est toutefois intéressant de voir qu’aujourd’hui être champion du monde ne permet plus, comme avant, d’obtenir une exclusivité. Jenson Button a eu Lewis Hamilton et Fernando Alonso comme équipier chez McLaren. Kimi Raikkonen, Fernando Alonso et Sebastian Vettel. Si nous comptons 2007 et la cohabitation Hamilton-Alonso, il ne reste plus que les combinaisons suivantes :

Hamilton – Raikkonen

Button – Vettel

Hamilton – Vettel

Alonso – Vettel

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Spygate – Retour vers le futur pour Renault

Immeuble 68 rue de la Chaussée-d'Antin à Paris 9eme arrondissement (patrimoine de france.com)Le numéro 68 de la chaussée d’Antin était connu de beaucoup d’historiens.

C’était là que Mirabeau vivait dans un charmant hôtel particulier appartenant à l’actrice Julie Carreau, entre cour et jardin.

Le Senateur Richard Brown entra dans la salle à manger, un homme l’attendait envahissant la pièce de son extraordinaire physique. A chaque visite, la même impression. La demeure de François Glorio était puissante, intriguante, ancienne.

Un autre temps, dans un autre monde.

L’homme avait encore vieilli depuis leur dernière entrevue. Les dommages du temps qui passe sur cette silhouette si imposante. Sir Richard Brown remarqua que le port de tête, si orgeuilleux se tassait, mettant en avant un double menton.

La voix tonnait toujours autant.

Dernier vestige du personnage se disait Sir Richard Brown

– Les français se sont donc lancés aujourd’hui dans l’aventure, tonna la voix de François Glorio

Une question rhétorique qui n’appelait pas de réponse. Il enchaîna.

– Maintenant que le retour est amorcé, il va falloir signer un pilote de pointe… La voix s’étouffa en même temps qu’un verre de vin s’écoula finement dans la gorge de François Glorio.

Sir Richard Brown avait pour habitude de ne jamais rien dire lors de ses entrevues avec l’ancien président de la Fédération Internationale du Sport Automobile et fondateur du réseau Concorda. L’homme étant âgé, l’entretien n’était que dans un sens. Le sens de l’écoute, car le débat était inutile.

– Comme à chaque fois que les français reviennent en Formule 1, ils vont chercher leur dernier champion. En 1989, c’était Ayrton Senna, en 2000 c’était Jacques Villeneuve. Là ce sera Fernando Alonso. D’ailleurs Ghosn a déjà formulé un désir dans ce sens. Reste qu’historiquement le problème est qu’aucun de ces anciens champions n’est revenu immédiatement, comme souhaité par la direction du constructeur français…

Senna n’avait signé qu’en 1994 et Villeneuve en 2004 pour une pige de trois courses seulement, estima Sir Richard Brown, buvant son verre de Bordeaux en fixant l’ancien président de la FISA.

La voix de François Glorio envahissant la pièce à chaque détonation. Ils étaient seuls dans la salle à manger comme à chaque rendez-vous. Une habitude entre les deux intriguant.

– Vous savez quelle sont les modalités du contrat du pilote espagnol ?

– Il a signé un contrat de trois saisons, 2015, 2016 et 2017. Mais il semble, d’après mes informateurs, que la dernière année soit une option. Expliqua calmement Sir Richard Brown.

– Et le salaire ?

– De ce que l’on sait il touchera le même salaire en 2015 et 2016, mais 2017 il y aura une forte baisse.

Un silence.

François Glorio dégustait son poulet-salade avec une méticuleuse attention. Puis épongea sa bouche avant de reprendre la conversation.

– Les français vont faire comme ce qui a été fait dans les années quatre-vingt dix. L’ère précédente était un rattrapage des années quatre-vingt avec Prost. Ils ont été champion du monde avec un pilote qui a débuté sa carrière et obtenu ses résultats avec eux. Aujourd’hui leurs ambition est de venir une marque premium, donc d’avoir les meilleurs pilotes du monde. Hors qui sont t’ils ? Hamilton, Vettel et Alonso. Comme l’on été Mansell, Prost et Senna. Toutefois je ne pense pas que l’anglais acceptera, il a fait toute sa carrière avec les allemands. A moins que Raikkonen et Button… je me penche plus sur leur cas pour 2017… eux aussi sont des anciennes gloires de la marque et des alternatives séduisantes. J’estime le finlandais favori…humm. Quoi qu’il en soit, je pense que l’espagnol fera une ou deux saisons et ira en retraite et que l’allemand Vettel sera le dernier de la liste, car il a été le dernier champion du monde de la marque en 2013.

L’avenir risque d’être assez mouvementé sur le marché des transferts 2017 et surtout 2018/2019, estima Sir Richard Brown.

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